Les acteurs de la filière avicole, particulièrement les importateurs et distributeurs de produits carnés, ne pourront désormais plus importer de produits avicoles sans une autorisation formelle signée par le ministre chargé de la production animale et halieutique. Des instructions ont été données dans ce sens aux services de douanes.
C’est ce qu’a annoncé lundi Koutéra Bataka dans une note, dans laquelle il enjoignait aux acteurs cités « de prendre toutes les mesures urgentes, à travers des contrats clairs et précis, pour l’enlèvement immédiat des volailles en souffrance et pour la fourniture régulière de volailles locales ». Le tout, dans un délai de 15 jours à compter de ce 18 mai.
Cette sortie du patron du secteur agricole vise à recadrer les différents acteurs de la filière qui continuent de délaisser le marché local en termes d’approvisionnement, ceci en dépit des nombreux engagements pris.
Rappelons que le secteur avicole togolais a enregistré des performances remarquables sur la dernière décennie, passant notamment de 8 à plus de 25 millions de têtes.
Initialement prévus pour toucher 61 000 ménages pauvres en fin 2020 et 120 000 ménages à l’horizon 2021, les Transferts monétaires ciblent désormais 140 000 ménages vulnérables des 209 cantons les plus pauvres du Togo. Ceci, depuis la décision du gouvernement de l’étendre à 79 000 nouveaux ménages, pour une période de 06 mois, en raison de la pandémie de Covid-19.
Le mécanisme, financé conjointement par l’Etat et la Banque Mondiale est une sous-composante du projet « Filets sociaux et services de base (FSB) ». Il vise à allouer de façon trimestrielle une subvention de 15 000 FCFA aux ménages les plus démunis, afin d’accroître leurs revenus et leur consommation.
Les opérations, qui ont repris dans une centaine de villages répartis dans les 05 régions, avec un fort accent mis sur le respect des mesures barrières, ont notamment permis de distribuer près de 180 millions FCFA à environ 8000 ménages dans la Région Centrale.
En rappel, le programme des transferts monétaires est exécuté par l’Agence nationale d’appui au développement à la base (Anadeb).
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La délégation de l’Union Européenne a accordé ce lundi une enveloppe de près de 60 millions FCFA aux organisations patronales de presse et à la Coordination nationale de gestion de la riposte (CNGR) au Covid-19.
La subvention qui s’inscrit dans le cadre d’un projet global promu par l’Observatoire Togolais des Médias (OTM) et d’autres organisations professionnelles médiatiques, est destiné à renforcer davantage la communication et la sensibilisation autour du Covid-19 sur tout le territoire, aussi bien auprès des populations urbaines que rurales.
« La collaboration des médias togolais dans la riposte est exemplaire » a souligné le chargé d’affaires de la délégation européenne Bruno Hanses avant d’insister sur l’importance d’une action concertée afin de venir à bout de la maladie.
Il y a quelques jours, l’ambassade de France avait doté les organisations de presse d’appuis matériels conséquents.
Des personnalités économiques de premier plan, du continent surtout, experts mondiaux et acteurs de la finance inclusive se réuniront du 26 au 28 mai prochain, à la faveur d’un atelier virtuel consacré à la finance inclusive et le Covid-19.
Ce webinaire est organisé par le thinktank Team RM, une plateforme réflexive internationale promue par la Conseillère spéciale du Chef de l’Etat et experte en projets de développement, Reckya Madougou en partenariat avec des institutions financières de renom tels que le groupe Ecobank ou la Confédération des institutions Financières d'Afrique de l'Ouest (CIF).
L’ambition, selon les organisateurs, est de « formuler des solutions immédiates et ciblées pour sauver le tissu socio-économique des états africains caractérisé par 89% des emplois dans l’informel, 70% dans le monde agricole et 90% des unités commerciales que sont des micro, petites et moyennes entreprises/industries ».
Sont ainsi prévues entre autres, des séances de réflexion sur l’impact de Covid-19 sur les micro, PME/PMI et les populations vulnérables, les difficultés auxquelles font face les SFD et les moyens de les renforcer, le rôle des institutions bancaires dans cette crise et les financements innovants à mettre en place.
La Secrétaire d’Etat en charge du secteur informel, Mazamesso Assih qui participera aux débats aux côtés d’éminents panélistes (les anciens premiers ministres Lionel Zinsou et Laurent Lamothe, notamment), devrait évoquer lors de ses interventions, les réflexions menées par le gouvernement afin voler à la rescousse du secteur informel pénalisé par la pandémie.
Les participants espèrent produire à la fin du séminaire, une feuille de route avec des actions concrètes pour répondre efficacement à la pandémie en termes de relance afin de juguler la récession.
Si la lutte contre le Coronavirus s’est imposée comme la priorité n°1 du début de mandat du Président de la République, entraînant une série de mesures et d’initiatives sanitaires exceptionnelles, l’amélioration du système de santé demeure l’un des chantiers phares du nouveau quinquennat de Faure Essozimna Gnassingbé.
Ainsi, outre les actions déjà mises en œuvre ou prévues dans le cadre de la riposte au Covid-19, le n°1 togolais s’est engagé à initier de nombreux projets. Sur le plan infrastructurel, des projets de modernisation des Centres hospitaliers régionaux (CHR) sont prévus, tout comme la réhabilitation des Centres de santé communautaires (CSC), la construction de 06 nouveaux Centres de santé mère-enfant (CSME), de 100 Centres médico-sociaux (CMS) et d’un Centre national de lutte contre le cancer (CNLC).
De nouvelles initiatives présidentielles seront prises pour l’implantation de Centres de transfusion sanguine dans toutes les régions, ce qui permettra d’améliorer considérablement la disponibilité des produits sanguins labiles sur tout le territoire. Toujours dans le contexte des initiatives présidentielles, le programme de dotation de Cliniques mobiles aux préfectures lancé en février 2019, sera poursuivi. En matière de soins et de consommable médical, Faure Gnassingbé s’est engagé à équiper entre autres les structures sanitaires surtout pour le dépistage et le traitement rapides des Maladies non transmissibles.
Autre action importante attendue au cours de ce nouvel exercice, le Chef de l’Etat ambitionne de doter le personnel soignant d’un statut spécial, ceci afin d’en faire un des partenaires privilégiés du développement social du pays. Dans cette veine, des mesures drastiques seront prises pour que la fonction publique hospitalière qui bénéficiera sitôt d’une meilleure organisation et gestion internes des structures et services de santé, soit séparée de l’exercice de l’activité en profession libérale (avec une période transitoire adéquate). Centres communautaires, formations sanitaires privées ou encore officines de pharmacies seront aussi pris en compte dans cette nouvelle politique de développement sanitaire, en bénéficiant d’appuis conséquents de l’Etat.
La pratique privée dans le secteur de la santé devra être assainie et des outils adéquats seront mis en place pour veiller à une application rigoureuse de la règlementation existante en matière d’installation des cliniques privées, de lutte contre le trafic et la contrefaçon de médicaments et des produits pharmaceutiques. Ceci notamment dans la lignée de « L’Initiative de Lomé » promue en début d’année par le Chef de l’Etat.
Faure Gnassingbé, qui a placé son nouveau mandat sous le sceau de la préservation et de la consolidation des acquis, entend à travers ces engagements, améliorer significativement le système sanitaire et assurer une santé de qualité pour les Togolais, en particulier les couches vulnérables.
Le processus de décentralisation vient de bénéficier d’un nouveau coup de pouce dans sa mise en œuvre. L’Allemagne a accordé vendredi au Togo un appui financier additionnel de 3,3 milliards FCFA (05 millions d’euros) destiné à renforcer le programme.
Le financement qui avait été promis par Berlin il y a quelques mois, sera débloqué par la KfW et servira concrètement à poursuivre la construction et l’équipement des nouvelles mairies. Selon Matthias Veltin, l’ambassadeur allemand qui a paraphé l’accord avec la ministre en charge de la planification, Demba Tignokpa, « l'objectif est de permettre aux différents acteurs communaux de disposer d’un bon cadre de travail afin de garantir une meilleure qualité des services aux citoyens ».
Cette nouvelle subvention s’inscrit donc dans le cadre du Projet d’Appui à la Décentralisation (PAD), un de principaux chevrons de la coopération allemande au Togo. Au total, plus de 30 milliards FCFA ont été décaissés depuis 2012 par l’Allemagne pour accompagner le Togo dans sa politique de décentralisation.
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Ainsi qu’annoncé il y a quelques semaines, la région de Kara dispose officiellement depuis ce 16 mai d’un Institut d’Hygiène.
L’antenne régionale, inaugurée par le préfet de la Kozah permettra désormais de multiplier les tests de dépistage du Covid-19 pour toute la partie septentrionale. Pour les autorités qui ont fait le pari d’un dépistage massif de la population, l’opérationnalisation de ce centre va permettre de passer à la vitesse supérieure, aussi bien en termes de nombre de cas que de célérité dans l’obtention des résultats. Plus besoin donc d'envoyer à Lomé les tests réalisés au Nord.
Le Togo connaît depuis quelques semaines une forte hausse du nombre de contaminations, en grande partie du fait de la levée des restrictions dans plusieurs pays voisins, occasionnant le retour de nombreux compatriotes. La pratique des gestes barrières est plus que jamais de mise, dans la lutte contre la maladie.
A ce jour, 298 cas confirmés ont été enregistrés, parmi lesquels 99 guéris, 11 décès et 188 cas toujours actifs.
Au cours d’une réunion du Comité technique du cadre de concertation gouvernement-secteur privé, présidée ce vendredi 15 mai par le ministre de l’Economie et des Finances Sani Yaya, dans un contexte de crise sanitaire liée à la Covid-19, le gouvernement a réaffirmé son soutien au secteur privé durement affecté. Un soutien qui s’inscrit en ligne droite des mesures déjà prises au plan fiscal.
Lors de la rencontre, le ministre de l’Economie et des Finances a rappelé l’adoption d’une série de mesures visant à maintenir l’activité économique, notamment par un soutien à la consommation des ménages et aux besoins des entreprises du secteur privé durant la crise.
Avant de réitérer cet engagement: « les autorités feront tout pour protéger le tissu des PMI/PME comme d'ailleurs le secteur informel. Je note que le secteur privé a présenté une série de doléances qui est issue de leur analyse des impacts du Covid-19. Je relève que le Gouvernement a apporté de façon proactive et de façon anticipée des réponses précises et claires aux doléances. Le Gouvernement n’a pas attendu que les doléances lui soient posées avant de donner des réponses… Il ne pouvait en être autrement, parce que le PND que le Gouvernement a adopté et met en œuvre, fait appel au secteur privé pour le financer à hauteur de 2/3 », constate-t-il.
Selon le représentant du gouvernement, « cette crise sera sans doute l'occasion de repenser notre modèle économique pour le rendre moins dépendant de l’extérieur et donc plus résilient face aux chocs externes ». Il ajoute : « cette nouvelle orientation de la politique économique amènera sans doute le Togo à réviser et à actualiser son plan national de développement pour lequel le secteur privé est appelé à jouer un rôle ».
Le nouveau coronavirus (Covid-19) et la crise multiforme qu’il a engendré sur la planète pourrait ouvrir la voie à un monde meilleur, basé sur la dignité humaine et la réconciliation avec la nature. Ceci, seulement si l’Humanité daigne tirer des leçons de son Histoire et de la Philosophie.
C’est ce que semble penser le ministre des affaires étrangères, de l’intégration africaine et des Togolais de l’extérieur, Robert Dussey, dans une tribune libre publiée jeudi par le quotidien français l’Opinion.
Le Chef de la diplomatie togolaise qui est également professeur de philosophie, évoque dans les colonnes du journal la nécessité pour notre monde, qui il y a encore quelques mois était « de plus en plus sûr de lui-même, de ses avancées scientifiques et de leurs applications technologiques ainsi que de ses forces agissantes », de revoir son rapport à l’Histoire.
« Le Covid-19 nous oblige à une méditation non complaisante sur les socles motivationnels de nos choix économiques et politiques pour aller vers un nouvel ordre mondial plus humaniste », estime Robert Dussey avant d’énumérer ses 10 leçons.
Nouvelle opération réussie pour le Togo sur le marché régional. Le pays vient en effet de mobiliser 108 milliards FCFA sous la forme de Bons sociaux Covid-19, destinés principalement à faire face aux dépenses immédiates liées à la riposte contre la pandémie.
S’il ne retient que 108 milliards, le Togo a tout de même recueilli un montant global de 224 milliards FCFA de soumissions, soit un taux de couverture de plus de 207%.
Les titres émis, d’une valeur nominale unitaire de 01 million FCFA à taux multiples, ont une maturité de 03 mois.
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