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Le projet des Restaurants communautaires achève ce vendredi sa phase pilote, prévue pour durer 20 semaines.

Lancée le 25 décembre dernier à Lomé par le gouvernement dans le but d’améliorer l’état nutritionnel des populations en situations de vulnérabilité, l’opération a progressivement gagné du terrain, passant de 03 sites à 13 après quelques semaines. En 06 mois de mise en œuvre (momentanément suspendus en raison de la pandémie de Covid-19), le projet a fourni 25 832 repas chauds et plus de 43 000 kits alimentaires de rations sèches (composés de riz, maïs, gari, huile). Le tout au bénéfice de plus de 6500 personnes de 149 quartiers du Grand Lomé.

Place désormais à la phase d’évaluation : « Les restaurants communautaires seront donc suspendus le temps d’évaluer le chemin parcouru avec les différents acteurs et le partenaire qui apporte son concours financier à l’opération », déclare la DG de l’Agence Nationale d’Appui au Développement à la Base qui met en œuvre le projet. Et de poursuivre : « L’Anadeb sera heureuse de retourner auprès des communautés avec de meilleures perspectives ».

Les Restaurants communautaires, qui sont financés à travers le Programme d’appui aux populations vulnérables (PAPV), ont suscité l’intérêt de partenaires comme la Chine et l’Union Européenne.

 

La Compagnie d’énergie électrique du Togo vient de bénéficier d’un appui conséquent dans son plan d’apurement de la dette contractée auprès de ses fournisseurs.

La Banque Ouest-Africaine de Développement (BOAD) a validé mercredi une facilité de 25 milliards FCFA en faveur de l’Etat Togolais, pour le financement partiel de ce plan. Cette enveloppe devrait permettre à la société publique de fourniture de l’électricité de régler une partie de ses factures auprès de ses partenaires.

Il y a un an, les autorités en charge du secteur énergétique ont pris des dispositions, afin d’honorer les divers engagements pris envers la Communauté électrique du Bénin (CEB), structure commune au Togo et au Bénin, qui avait assuré pendant 50 ans le service public de production et de transport de l’énergie électrique.

Le Togo qui dépend encore à près de 50% de fournisseurs extérieurs, s’est doté d’une stratégie globale d’électrification à l’horizon 2030, et réalise des investissements conséquents dans tous les domaines énergétiques pour y parvenir.

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De grandes localités situées dans l’Extrême nord du Togo et frontalières du Bénin pourront bientôt être raccordées au réseau électrique.

La Banque Ouest-Africaine de Développement (BOAD) dont le Conseil d’administration était réuni mercredi en session, a approuvé le décaissement d’une enveloppe de 15 milliards FCFA, destiné à la construction de la ligne d’interconnexion Natitingou-Tanguiéta-Porga-Frontière Bénin/Togo, ainsi que de postes de transformations associés en République du Bénin.

L’objectif global de ce projet qui s’étend sur 124 km, « est de satisfaire l’offre d’énergie, de façon durable, et de sécuriser l’énergie électrique » dans ces localités, souligne la Banque.

En dehors de ce projet, l’institution a également approuvé de nombreux autres pour un montant global de 228 milliards FCFA.

Les régions de la Kara et des Savanes seront bientôt dotées de nouveaux ouvrages hydrauliques.

400 nouveaux forages seront ainsi réalisés dans ces régions, afin d’améliorer davantage l’accès des populations à l’eau potable. Dans le même temps, 200 autres forages seront réhabilités. Mi-septembre 2019, les autorités en charge du secteur de l’eau avaient entrepris la réhabilitation de 1 639 forages sur toute l’étendue du territoire.

A ce jour, le Togo compte un peu plus de 12 000 ouvrages équipés de pompe à motricité humaine, réalisés pour la plupart en milieu rural. Le taux d’accès à l’eau potable dans ce milieu, estimé à 21% en 2005, se situe autour de 70% actuellement.

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Ce jeudi 25 juin marque le 40ème anniversaire de la présence de l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture au Togo (FAO).

En quatre décennies de collaboration avec les pouvoirs publics et les organisations non-gouvernementales, l’institution onusienne a exécuté plus de 326 programmes et projets au profit des populations, en particulier ceux du monde rural, dans les secteurs de l’agriculture et de l’alimentation.

Le total des décaissements en faveur des actions au Togo s’évalue depuis 1979 à près de 120 millions $.

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Depuis le début de l’année, le Fonds national de la finance inclusive (FNFI) a décaissé 2,176 milliards FCFA en faveur de ses partenaires de services financiers (PSF). Le tout, destiné à un peu plus de 21 000 bénéficiaires.

Selon l’institution, la semaine du 15 au 19 juin dernier a été la plus performante en termes de mise à disposition de ressources financières, surtout depuis la survenue de la crise sanitaire. 102,65 millions FCFA ont été ainsi débloqués au profit de 442 bénéficiaires.

275 nouveaux bénéficiaires ont également été enregistrés pendant la période sous-revue obtenant 35,67 millions FCFA, et 149 renouvellements de crédits ont été actés.

Pour le Fonds qui a récemment accordé des bonifications à ses PSF, l’objectif est de renforcer davantage la résilience des acteurs économiques en cette période de crise.

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150 000 petits exploitants agricoles au Togo bénéficieront bientôt d’intrants agricoles (engrais, pesticides organiques et semences) pour la nouvelle campagne agricole. La Banque Africaine de Développement (BAD) a en effet décidé de réaffecter l’enveloppe de 3 millions $ (1,7 milliards FCFA) initialement approuvée pour appuyer le Projet de transformation agroalimentaire du Togo (PTA-Togo), au profit de l’acquisition de ces intrants.

« L'utilisation de ces intrants devrait permettre d'augmenter la production de 12 700 tonnes de maïs, 18 000 tonnes de riz, 1 700 tonnes de graines de sésame et 2 200 tonnes de produits maraîchers », a indiqué l’institution, qui craint un risque de crise alimentaire, du fait de la persistance du Covid-19 dans la sous-région. Des outils qui viendront s’ajouter à ceux déjà mis à disposition par le gouvernement pour la nouvelle campagne agricole, dans le but d’assurer une bonne production.

Notons par ailleurs qu’en dehors de cette réaffectation, la BAD a annoncé la préparation d’un appui budgétaire pour aider le Togo à renforcer sa résilience face à la pandémie.

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L’Ambassade de Chine au Togo a procédé ce mercredi à la remise d’un important lot de vivres et non-vivres au ministère de l’Action Sociale. Composé de produits alimentaires, de matériels de cuisine, de matériels de confort et de jeux d’une valeur de 5,5 millions FCFA, le don réceptionné à l’Agence de solidarité nationale est destiné à soutenir les orphelins.

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Selon la ministre de l’Action Sociale, de la Promotion de la Femme et de l’Alphabétisation Tchabinandi Kolani-Yentcharé, ce geste est un « véritable coup de pouce dans la réalisation du plan d’atténuation des effets du coronavirus », élaboré pour renforcer la résilience des groupes les plus vulnérables. Il permettra la prise en charge des enfants orphelins et éventuellement des autres enfants en situation difficile, comme les enfants de rue, ceux en conflit avec la Loi, ou les enfants handicapés.

Pour l’ambassadeur chinois, Chao Weidong, « ce geste de solidarité constitue non seulement une poursuite des actions menées au bénéfice du peuple togolais depuis des années, mais aussi une concrétisation du soutien fraternel de la Chine envers ce peuple en cette période de crise sanitaire liée à la pandémie à coronavirus ».

Il y a quelques jours, Pékin avait également apporté son soutien au projet des Restaurants Communautaires.

Le Togo dispose désormais d’une Bourse Agricole et Alimentaire en ligne. Le ministre de l’agriculture, en tournée mardi à Tsévié (Préfecture de Zio), a officiellement lancé la marketplace de cette plateforme.

Initiée par les autorités en charge du secteur pour aider à faciliter la commercialisation des produits alimentaires et agricoles, cette bourse veut également permettre de disposer en temps réel d'un maximum de flux de données sur les transactions effectuées en termes de volume et de prix des stocks.

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Des intrants agricoles, aux produits vivriers, animales et halieutiques transformés et conditionnés au Togo, la plateforme regroupe une variété de produits à des prix abordables pour l’acheteur. Sa constitution avait fait l’objet d’un appel à recensement lancé par le ministère à l’endroit de tous les entrepreneurs agricoles. « Cette plateforme doit servir de corridor pour l’écoulement des produits », a-t-il rappelé.

En marge de ce lancement, le ministre, accompagné de plusieurs partenaires du gouvernement, a visité une usine de fabrication de farines de maïs implantée dans la ville.

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Le ministre en charge de la décentralisation et des collectivités territoriales, Payadowa Boukpessi a rencontré mardi à Lomé les partenaires techniques et financiers du Togo dans le secteur. Objectif, faire le point de la mise en œuvre du processus de décentralisation dans le pays, un an après les élections locales.

Les discussions ont donc porté sur les différentes actions initiées par l’exécutif depuis lors. Entre autres, le renforcement de l’arsenal juridique relatif à la décentralisation, la création d’un fonds d’appui aux collectivités territoriales (FACT), ou encore l’amélioration du cadre de travail des communes.

Selon le ministre, de nombreux défis restent à relever dans la mise en œuvre de ce processus, dont la progression a été ralentie par la situation liée au Covid-19. En ligne de mire, le renforcement des capacités des élus locaux, la mobilisation des ressources afin d’alimenter le FACT, et surtout l’élaboration des plans de développement communaux pour éviter que les communes « naviguent à vue ».

Les différents partenaires (UE, Pnud, Unicef, KfW, AFD, ProDeGoL, BOAD) ont ensenble réitéré leur engagement à accompagner le pays dans les prochaines étapes du processus.

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