Le Tribunal de Grande Instance de Lomé dispose désormais d’un Bureau d’accueil, d’information et d’orientation des justiciables. Le nouveau service a été officiellement lancé le lundi 07 octobre par le ministre de la Justice, Mipamb Nahm-Tchougli.
L’initiative, soutenue par des acteurs partenaires du gouvernement, s’inscrit dans le cadre du renforcement de la transparence, de l’efficacité des services judiciaires et de la lutte contre le démarchage judiciaire. Dans la pratique, le bureau permettra de fournir aux justiciables des informations claires sur les procédures légales et les services disponibles au sein du tribunal, améliorant ainsi l’accessibilité aux services.
Des agents formés seront ainsi mis à disposition pour répondre aux questions et orienter les usagers vers les services appropriés : « Les animateurs installés vont diriger les justiciables vers leurs juges, plutôt que ces personnes se fassent intercepter par des intermédiaires », a déclaré le Procureur de la République, Talaka Mawama.
Cette nouvelle initiative vient s’ajouter à la série de réformes engagées ces dernières années, afin de moderniser davantage le système judiciaire national et renforcer l'accès à la justice pour tous.
La fourniture de l’électricité connaîtra des interruptions dans certains quartiers et zones périphériques de la capitale jusqu’au dimanche 13 octobre, a annoncé la Compagnie Énergie Électrique du Togo (CEET). Ceci, en raison de travaux de maintenance programmés sur les ouvrages électriques.
Les coupures interviendront principalement en journée, de 9h à 16h au plus tard, selon les zones ciblées. A ce titre, la compagnie publique « recommande que les appareils soient débranchés lorsqu’une coupure intervient ».
Programme des interruptions
Mercredi 09 octobre 2024
9h à 14h : Zones Kovié, Mission de Tové et leurs environs.
Jeudi 10 octobre 2024
9h à 16h : Zone TdE Alinka et ses environs.
Samedi 12 octobre 2024
9h à 14h : Zone Rond-point port et ses environs
Dimanche 13 octobre 2024
9h à 16 h : Zones Tour Cimao, Zorro Bar et leurs environs.
L'École normale supérieure d'Atakpamé s'apprête à accueillir de nouveaux étudiants dans le cadre de la formation initiale des enseignants du premier cycle. Le ministère de l’Enseignement supérieur a en effet lancé le lundi 7 octobre un appel à candidatures pour le recrutement d’élèves-professeurs non fonctionnaires au titre de la promotion 2024-2027.
Les postulants doivent être de nationalité togolaise et titulaires d’un baccalauréat (BAC) séries A, C, D, E. Les dossiers dont les modalités de constitution sont disponibles sur le site de l’école et dans le quotidien national, devront être soumis du mercredi 09 octobre au vendredi 25 octobre 2024.
Les candidats retenus suivront une formation de trois ans dans les options Anglais, Français, Histoire-Géographie, Mathématiques, Physique-Chimie et Technologie, Sciences de la vie et de la terre. Tout ceci étant aligné sur le système LMD et sanctionné par une Licence professionnelle d’enseignement (LPE).
En rappel, l’ENS d’Atakpamé avait fait l'objet de réformes il y a quelques années et fonctionne désormais selon les textes fixant le statut des universités publiques. L’objectif pour le gouvernement est de rendre accessible la formation à tous les étudiants éligibles afin de renforcer le vivier d’enseignants formés et les mettre à disposition des établissements publics et privés.
Le Togo confirme ses progrès dans la création d’un environnement propice aux affaires. Le pays est à nouveau classé parmi les meilleurs pays réformateurs retenus dans le monde, selon le dernier rapport de la Banque mondiale sur le sujet.
Dénommée ‘Business Ready (B-Ready)’, cette évaluation qui remplace l’ancien indice Doing Business, a été officiellement présentée ce lundi 07 octobre à Lomé.
Le rapport B-ready de la @Banquemondiale classe le Togo au 1er rang des pays réformateurs en Afrique de l’Ouest. Une position de leader qui témoigne de la dynamique de transformation économique et d'amélioration du climat des affaires.#PresidenceTogolaise #BusinessReady pic.twitter.com/ogKo1uKNlX
— Présidence Togolaise/Togolese Presidency (@PresidenceTg) October 7, 2024
Concrètement, l'évaluation est articulée autour de trois piliers principaux (le cadre réglementaire, les services publics et l’efficacité opérationnelle) et porte sur dix indicateurs liés au cycle de vie des entreprises : la création, l’emplacement, les services d’utilité publique, la main d'œuvre, les services financiers, le commerce international, la fiscalité, le règlement des litiges, la concurrence sur le marché, et l’insolvabilité.
Dans le détail, le Togo se positionne favorablement dans plusieurs domaines, grâce aux réformes engagées ces dernières années, et s’impose comme leader dans la sous-région ouest-africaine et 3ème sur le continent.
“C'est une dynamique positive que nous comptons maintenir et accélérer. Le Togo a les atouts pour garder le cap”, avait déjà indiqué il y a quelques mois, la ministre, Secrétaire Générale de la Présidence de la République, en charge de la cellule climat des affaires, Sandra Ablamba Johnson, lors de la sélection du Togo parmi la cinquantaine de pays retenus pour l’évaluation.
Au Togo, les perspectives restent globalement favorables, avec l’activité économique qui devrait poursuivre son accélération. C’est l’une des principales conclusions de la dernière session du Conseil national du crédit (CNC), réunie le vendredi 04 octobre dernier pour le compte du troisième trimestre.
Les travaux, présidés pour la première fois par le ministre de l’économie et des finances, Georges Essowè Barcola, ont essentiellement porté sur l’évolution de la situation économique et monétaire, ainsi que celle du système bancaire et financier à fin juin.
“L’économie nationale demeure résiliente face aux chocs successifs, notamment sanitaire, géopolitique et sécuritaire, en liaison avec les réformes mises en œuvre ces dernières années, en particulier dans le cadre de la Feuille de route gouvernementale, Togo 2025. Le taux de croissance économique est alors attendu à 6,6% en 2024, après 6,4% en 2023 et 5,8% en 2022. Tous les secteurs contribueront à cette croissance économique, en particulier le secteur tertiaire qui demeure le moteur de la croissance économique”, a observé le ministre, avant d’annoncer que “pour consolider ces acquis, le gouvernement poursuivra les réformes engagées”.
Enfin, si les créances intérieures (financements accordés au secteur privé et à l’Etat) ont enregistré une hausse de 4% en un an, par rapport à fin juin 2023, pour se chiffrer à 1968 milliards FCFA, le ministre a exhorté les professionnels des banques et services financiers, à proposer à l’exécutif des mesures et réformes résiduelles à mettre en œuvre.
Ces réformes pourraient notamment faciliter la mobilisation des ressources pour le financement des projets de développement, l’accroissement des financements aux TPME, le développement de modèles financiers pour la promotion de l’habitat, la poursuite de la mécanisation du secteur agricole, ou encore l’amélioration de la qualité des produits et services financiers.
La première cohorte d’élèves-professeurs des Écoles normales de formation des professeurs d’écoles (ENFPE) a achevé sa formation. Une cérémonie de remise de diplômes a eu lieu samedi 05 octobre dans les six écoles (Adeta, Dapaong, Mango, Notsè, Sotouboua et Tabligbo) réparties sur le territoire national.
Au total, 2579 élèves-professeurs d’écoles composent cette vague inaugurale. Pendant deux ans, ils ont acquis des compétences pédagogiques solides pour devenir des acteurs clés du système éducatif national. « L’accent a été mis sur le développement de pratiques pédagogiques innovantes, adaptées aux besoins des élèves et à la diversité des contextes scolaires », a précisé le ministère.
Conformément aux engagements, un concours a été lancé le mois dernier pour faciliter leur intégration dans le corps enseignant.
Pour rappel, une 2ème promotion est actuellement en formation et le recrutement pour la troisième cuvée a été lancé. Pour l’exécutif, l’ambition est claire : renforcer durablement le secteur éducatif en formant des enseignants qualifiés capables de répondre aux défis futurs et d'améliorer la qualité de l'éducation.
La lutte contre les faux médicaments vétérinaires, qui représentent un danger majeur pour la santé animale et la sécurité alimentaire, continue de mobiliser les acteurs du secteur. Le sujet a été au cœur de l'assemblée générale de l'Ordre des médecins vétérinaires du Togo (ONMVT) tenue en fin de semaine écoulée à Lomé.
Les travaux, officiellement lancés par le ministre d’État en charge des ressources halieutiques, animales et de la réglementation de la transhumance, Yark Damehame, ont réuni les professionnels autour du thème : « Les médicaments vétérinaires de qualité au service d’une santé ». Concrètement, il était question de protéger les circuits de distribution contre les médicaments falsifiés et de mieux vulgariser les médicaments autorisés par la Commission de l'UEMOA.
« Les médicaments vétérinaires sont indispensables pour prévenir et guérir les maladies animales. Cependant, leur utilisation présente des impacts non négligeables sur la santé animale et humaine, notamment à travers la présence de résidus dans les viandes et produits d'origine animale, ainsi que le développement de résistances antimicrobiennes. De plus, ces médicaments affectent les écosystèmes, avec des conséquences directes sur l'environnement », a expliqué Mabalo Kossi, président de l’ONMVT.
À cette occasion, un lot de dictionnaires de médicaments vétérinaires a été offert par la Commission de l'UEMOA pour assurer l'effectivité des médicaments de qualité sur le marché. « Le gouvernement veillera à garantir que les médicaments vétérinaires disponibles répondent aux normes et circulent entre les mains des ayants droit », a précisé le ministre.
Depuis plusieurs années, le Togo fait de la lutte contre les médicaments illicites, une priorité. Une campagne d’assainissement des médicaments vétérinaires est régulièrement menée pour saisir et détruire les faux médicaments.
L’Institut national d’assurance maladie (INAM) a un nouveau directeur général. Justin Tchilabalo Pilante a été nommé à ce poste en fin de semaine dernière par le conseil d’administration de l’institution.
Le nouveau manager, qui succède à Myriam Dossou-D’almeida, a une parfaite connaissance du secteur. Avant sa nomination, il était en charge du département de l’Assurance maladie universelle à la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS), déléguée par le gouvernement pour la prise en charge des acteurs du privé.
Avec ses nouvelles fonctions, Tchilabalo Pilante aura pour mission de poursuivre les réformes au sein de l’Institut, et d’accélérer la mise en œuvre de l’AMU au profit des agents publics et assimilés.
En séjour à Kara dans le cadre de l’ouverture de la deuxième session ordinaire de l’année, les députés se sont réunis le jeudi 03 octobre dernier en séminaire parlementaire. L’objectif pour les membres de la 1ère législature de la 5ème République, était de se former sur le processus budgétaire, ainsi que les prérogatives respectives de la majorité et de la minorité dans le nouveau régime parlementaire.
#SéminaireParlementaire à Kara : Les députés de la première législature de la 5ème République se forment sur le processus budgétaire. Une communication conjointe a porté sur la mobilisation et l’allocation des ressources publiques.https://t.co/3N3hAJYFjp#ProcessusBudgétaire… pic.twitter.com/5T0pyT1Egt
— Assemblée Nationale Togolaise (@ParlementTogo) October 5, 2024
Conduits notamment par d’éminents professeurs, des experts en légistique et des députés chevronnés, les travaux ont permis d’aborder plusieurs thématiques, et d’éclairer les élus sur leurs responsabilités dans la mobilisation et l’allocation des ressources publiques dans le cadre budgétaire, et leurs droits divers dans l’exercice de leurs fonctions et la préservation de l’équilibre institutionnel et du contrat social.
En rappel, la session ouverte le 1er octobre dernier pour trois mois représente la toute première session ordinaire de la nouvelle législature. Elle sera consacrée, en dehors des autres activités, à l’étude et l’adoption du budget de l’année à venir.
Quelques mois après avoir achevé son élaboration, le Togo dévoile sa toute première stratégie nationale de cybersécurité. Le document, conçu pour la période 2024-2028, a officiellement été présenté à différents acteurs, le vendredi 04 septembre dernier à Lomé, par l’Agence nationale de la cybersécurité (ANCy).
Fruit d’une large concertation, le document est un outil directeur pour la protection du cyberespace togolais. Dans le détail, il s’articule autour de quatre piliers : la promotion d'une culture de la cybersécurité des populations et le développement des compétences techniques nationales, la promotion de la sécurité des systèmes d'information de l'administration, des opérateurs de services essentiels, et de l'économie numérique, le renforcement du système de réponses aux incidents de cybersécurité, et le renforcement des mécanismes de poursuites des crimes et délits de cybersécurité.
“L’un des objectifs primordiaux de cette stratégie est de renforcer la confiance de nos partenaires, de nos citoyens et de l’ensemble des parties prenantes dans les initiatives de cybersécurité prises par notre pays. Chaque togolais, chaque entreprise, chaque institution doit comprendre l’importance de cette stratégie et s’y engager pleinement”, a déclaré le directeur général de l’ANCy, Gbota Gwaliba.
Pour le ministre de la sécurité et de la protection civile, il est notamment impératif de consolider les efforts du pays, après les dernières performances enregistrées sur la question : “Ce document est appelé à devenir un véritable gouvernail devant nous amener à construire les bases solides sur lesquelles reposera la défense et la sécurité de nos systèmes d’informations”, a affirmé Calixte Madjoulba.