De fortes pluies sont enregistrées depuis quelques jours sur le territoire national, entraînant des risques d’inondation particulièrement élevés, notamment dans la région Maritime. Plusieurs mesures immédiates ont d’ores et déjà été déployées par le gouvernement à travers les agences nationales en charge de la protection civile (ANPC) et de la salubrité publique (ANASAP).
? Alerte météo De fortes pluies persistent depuis plusieurs heures, notamment dans la région maritime. Face aux risques d’inondation particulièrement élevés, restons vigilants ! Alors que les systèmes d’évacuation se mettent en place, évitons les zones inondables, suivons…
— Calixte Batossie Madjoulba (@CBMadjoulba) October 13, 2024
Dans un message publié dimanche 13 octobre, le ministre de la sécurité et de la protection civile, Calixte Madjoulba, a invité les populations à la vigilance, et au respect des consignes édictées par les services compétents.
Pour sa part, la ministre de l’eau et de l’assainissement, Mila Aziable a effectué une tournée dans plusieurs quartiers de la capitale, afin d’évaluer l’impact des pluies et engager de nouvelles actions urgentes.
“En plus des actions immédiates, nous préparons des solutions durables en lien avec le schéma directeur de développement et d’assainissement”, a souligné la ministre.
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— Mila AZIABLE (@MilaAziable) October 13, 2024
Pour rappel, un numéro vert, le 170, a été mis en place depuis plusieurs mois par la Protection Civile, pour alerter les services en cas d’inondations ou de risques dans une zone sinistrée.
Au Togo, le secteur rizicole bénéficie d’un coup de pouce de la Chambre de commerce et d’industrie du Togo (CCI-Togo) à travers le Projet d’appui à la valorisation du riz togolais (PAVRIT). L’initiative a été présentée le jeudi 10 octobre à Kpalimé, en marge du lancement des activités du Mois du consommer local.
Le projet destiné à faire la promotion de la consommation de riz local, s’articule autour de deux principaux axes : un soutien technique et financier aux producteurs de riz et le renforcement du réseau des acteurs de la chaîne de valeur rizicole. De façon concrète, l’accent sera mis sur la sensibilisation des acteurs de la filière ainsi que sur des initiatives de plaidoyer visant à limiter les importations de riz par des mesures réglementaires.
“Le PAVRIT ne se limite pas à un simple soutien à la consommation locale. Il vise également à transformer en profondeur les pratiques industrielles, à travers des campagnes de sensibilisation et l'introduction de technologies plus efficaces en vue de disposer d'un riz compétitif sur le marché”, a indiqué le Président de la CCI-Togo, José Kwassi Symenouh.
La mise en œuvre de ce projet devrait permettre de stimuler la compétitivité du riz togolais sur le marché national et international, tout en améliorant les conditions de vie des producteurs locaux. D'ailleurs, la CCI-Togo prévoit la signature d'un mémorandum d'entente avec le Conseil interprofessionnel de la filière riz.
L’ambition du gouvernement est de couvrir la demande nationale et devenir un importateur net du riz togolais à l’horizon 2030.
L’itinérance gratuite (Free Roaming) sur les appels et les données internet est désormais effective entre le Togo et le Ghana. Les deux pays, représentés par leurs autorités de régulation, ont officiellement lancé le 09 octobre dernier à Accra, la mise en œuvre du protocole d’accord bilatéral signé l’an dernier sur la question.
LANCEMENT OFFICIEL DE LA MISE EN ŒUVRE DU FREE ROAMING ENTRE LE TOGO ET LE GHANA.
— ARCEP TOGO (@ArcepTogo) October 11, 2024
Lire l'article relatif au communiqué de presse via le lien ci-après :https://t.co/TGT7GPKCCu#freeroaming @togocom_tg @moovafricatg#servicestélécom #télécommunications #ArcepTogo pic.twitter.com/nCqVC9tYSU
Concrètement, les usagers des services de téléphonie mobile des deux pays en déplacement pourront dorénavant communiquer à des tarifs raisonnables, sans recourir à un changement de leurs cartes SIM. Pour les togolais en situation de roaming au Ghana, la réception d’appel sera ainsi désormais facturée à 0 FCFA durant les 30 premiers jours consécutifs alors qu’elle était facturée à l’abonné jusqu’à 240 F CFA par minute.
L’émission d’appel ne pourra coûter plus de 8,67 FCFA par minute désormais (contre 550 FCFA par minute auparavant). Enfin, l’utilisation des services internet n’excédera plus 1,6 FCFA le Mo, alors qu’elle était facturée jusqu’à 8400 FCFA par Mo auparavant.
Le free roaming désormais déjà déployé avec le Bénin et la Côte d’Ivoire
Pour le Togo, il s’agit d’un nouveau pas dans la réalisation des ambitions d’amélioration des communications aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur des frontières nationales. Ces derniers mois, plusieurs protocoles d’accords similaires ont ainsi été conclus avec des pays de la sous-région, dont certains (Bénin, Côte d’Ivoire) sont déjà mis en œuvre.
Le Togo dispose désormais de son Cadre de Financement Durable. Le document a été officiellement publié le 08 octobre dernier.
#Communiqué #GouvTg ?? pic.twitter.com/2XrcXEA6MG
— Gouvernement Togolais/Togolese Government (@GouvTg) October 13, 2024
Élaboré par le ministère de l’économie et des finances, avec le concours de S&P, ce nouvel outil s’inscrit dans le cadre des engagements du Togo en matière de développement durable et d’atteinte des ODD, et constitue un guide essentiel pour les investisseurs nationaux et internationaux. Dans le détail, il définit 14 catégories de dépenses éligibles reliées aux ODD, réparties dans les domaines prioritaires du social, du climat et de l’environnement.
En outre, le document établit les critères, les principes d’investissement, ainsi que le processus d’évaluation et de sélection des dépenses éligibles, qui garantiront que les fonds mobilisés seront alloués à des dépenses à fort impact.
“Le Cadre Financement Durable aura un usage pluriel. Il va permettre au Togo de mobiliser les fonds destinés à répondre à différents défis de manière ordonnée. Il donne une vision globale et transparente de nos besoins, réalisations et engagements pour demain en matière de politique de développement durable”, a expliqué le ministre de l’économie et des finances, Essowè Barcola, qui a souligné une “étape cruciale pour la mise en œuvre de la feuille de route gouvernementale”.
Le gouvernement, représenté par le ministre de l’administration territoriale, Hodabalo Awaté et son collègue de l’aménagement et du développement des territoires, Koami Gomado, a rencontré le jeudi 10 octobre à Lomé, ses partenaires techniques et financiers sur le projet de décentralisation. L’objectif était de dresser le bilan des activités réalisées, afin de définir les interventions appropriées au regard des défis liés au processus de décentralisation après l’élection des conseillers régionaux.
Les échanges ont donc porté sur les actions menées ces dernières années par l'exécutif. Entre autres, la consolidation du cadre juridique et institutionnel, le financement des collectivités territoriales, le renforcement des capacités des différents acteurs, ou encore la construction des infrastructures .
En termes de perspectives, il s’agit « de mettre l’accent sur le renforcement du cadre politique, juridique et institutionnel de la décentralisation, la poursuite du transfert des compétences et des ressources de l’État aux collectivités territoriales ainsi que sur la promotion de l’appropriation politique et sociale par nos populations », a indiqué le ministre Hodabalo Awaté.
L’occasion pour les différents partenaires de réitérer leur engagement à accompagner le pays pour la suite.
Pour rappel, dans le cadre de l’opérationnalisation des régions en tant que collectivités territoriales, cinq gouverneurs avaient été nommés.
La capitale togolaise a abrité, le jeudi 10 octobre, une rencontre sous-régionale consacrée au renforcement des efforts pour la gestion durable des littoraux. Les travaux qui ont réuni les délégations des pays membres de l’union et des partenaires, se sont conclus par la signature du protocole d’accord relatif à la mise en place de l’Observatoire régional du Littoral Ouest Africain (ORLOA).
« Nous avons longtemps espéré formaliser cet observatoire sous l'égide de la Commission de l'UEMOA. Ce protocole d'accord en est une avancée majeure », a indiqué le ministre de l’environnement, Katari Foli-Bazi, qui a également exhorté à des « actions concrètes pour solutionner la problématique de l’érosion côtière ».
L’initiative qui s’inscrit dans le cadre du projet WACA-ResIP, financé par la Banque mondiale, devrait permettre d’assurer une gestion pérenne des littoraux de 12 pays. Concrètement, l’organisme, une fois opérationnel, fournira des données importantes pour l’aménagement et la résilience des zones côtières dans des pays comme le Togo, le Bénin, la Côte d’Ivoire et le Sénégal. Sa création répond à l’ambition de renforcer les capacités des États dans la gestion de leurs différentes zones littorales.
Pour le Togo qui a entrepris ces dernières années plusieurs travaux de protection de sa bande côtière dans le cadre du programme WACA-ResIP, cette nouvelle entité permettra de renforcer les actions sur le terrain.
Le Togo franchit une nouvelle étape dans sa politique de transformation numérique. Le pays s'apprête en effet à se doter d’un Centre national de santé digitale (CNSD), une première en Afrique de l’Ouest.
Le Prof Tchin DARRE, ministre de la santé et de l'hygiène publique a procédé ce jour à la pose de la première pierre du centre national de santé digitale. Premier du genre en Afrique de l'ouest, ce projet est une révolution numérique au service du développement humain. #Sante.tg pic.twitter.com/0CP7kyOII9
— Ministère en charge de la Santé Togo (@MSPS_Togo) October 10, 2024
Les travaux de construction de la nouvelle infrastructure ont été officiellement lancés le jeudi 10 octobre à Lomé, à la faveur d’une pose symbolique de première pierre effectuée par le ministre de la santé, Tchin Darre. Financé par le Pnud à hauteur de 2 millions de dollars, soit près de 1,2 milliard FCFA, le futur centre, une fois achevé, devrait permettre de réduire la mortalité infantile et de mieux gérer les épidémies.
De façon concrète, l’initiative facilitera l’accès aux soins, notamment pour les populations vivant dans des zones rurales et reculées, grâce aux solutions de téléconsultation, de téléexpertise, de télésurveillance et de télé-échographie. En outre, elle devrait servir de plateforme pour le développement de solutions numériques en santé et permettre une meilleure mise en œuvre de l’Assurance maladie universelle (AMU).
Ces dernières années, les efforts déployés par le gouvernement avec le soutien de ses partenaires ont nettement contribué à l’amélioration du taux d’accessibilité géographique aux soins de santé. En trois ans (de 2020 à 2023), il est passé de 71 % à 90,7 %, selon les dernières statistiques.
Au Togo, le ton est officiellement donné pour la cinquième édition du “Mois du Consommer local” entamée depuis le 1er octobre. Le gouvernement a procédé, le jeudi 10 octobre, au lancement des activités lors d’une cérémonie organisée à Kpalimé.
?????? Retour dans cette capsule vidéo sur quelques moments forts de la cérémonie de lancement de la 5e édition du Mois du Consommer Local à #Kpalimé.#Denyigban#Togo??#CLTg#MCLTg24#ConsommonsLocal#ConsommonsLesProduitsTogolais pic.twitter.com/vML1ROOOAu
— Ministère du Commerce - TOGO (@CommercegouvTg) October 11, 2024
C’est donc parti pour une nouvelle campagne de promotion des biens et services locaux, jusqu’au 31 octobre prochain. Pour le gouvernement, il s’agit de “valoriser davantage les potentialités productives agroalimentaires, artistiques, artisanales, textiles ainsi que dans le domaine des services de l'innovation afin de stimuler une production nationale de biens et services diversifiés et compétitifs pour faciliter leur accès au marché local et international”, a expliqué la ministre du Commerce, Kayi Mivedor-Sambiani.
Dans cette dynamique, une stratégie nationale de promotion de la consommation locale, en cours d’élaboration, devrait permettre “d'augmenter les capacités productives, améliorer la compétitivité des biens et services locaux, sensibiliser les consommateurs et réduire les importations de certains biens”.
En marge du lancement, les lauréats du concours de conception de jingle de la consommation locale ont été primés, et une conférence publique organisée à l’endroit de plusieurs acteurs.
Institué depuis 2019 par l’Uemoa, le “Mois du Consommer local” vise à encourager la transformation des produits primaires et à redresser la balance commerciale des États membres de l’union par la réduction des importations. Selon des données du ministère du Commerce, les quatre premières éditions ont permis une augmentation de plus de 40 % du chiffre d’affaires et le renforcement des effectifs dans certains secteurs comme la cosmétique, l’habillement et l’agroalimentaire.
La République du Gabon dispose d’un nouvel ambassadeur au Togo. Le ministre des affaires étrangères, Robert Dussey, a reçu le jeudi 10 octobre à Lomé, la copie figurée des lettres de créance du nouveau diplomate désigné, Maximin Mangoualamangoye.
Bonne arrivée à Lomé au nouvel Ambassadeur désigné de la République du Gabon S.E. M. MANGOUALAMANGOYE
— Robert Dussey (@rdussey) October 10, 2024
Maximin. Nos deux peuples sont liés par la fraternité…. #Gabon pic.twitter.com/mJZWk5NQpB
Ayant également compétence sur le Ghana, le nouvel ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire a été nommé en mars dernier par le Président de la République gabonaise, Brice Clotaire.
A Lomé, il aura notamment pour mission de poursuivre le renforcement des relations de fraternité et du partenariat entre les deux pays. Le nouvel ambassadeur sera officiellement accrédité par le chef de l’Etat, Faure Essozimna Gnassingbé.
Le ministre, Conseiller à la Présidence de la République, Pré Simféitchéou, est décédé le dimanche 06 octobre dernier des suites d’une maladie.
Homme d’Etat, Pré Simféitchéou a occupé plusieurs postes à responsabilité : ministre de la planification, directeur de cabinet de la Primature, ou encore président du conseil d’administration de la Nouvelle société cotonnière du Togo (NSCT), entre autres. Nommé Conseiller du chef de l’Etat il y a quelques années avec rang de ministre, il était impliqué dans plusieurs dossiers de premier plan, notamment les négociations intergouvernementales germano-togolaises.
M. Pré Simféitchéou, Ministre - Conseiller à la Présidence de la République Togolaise, nous a quittés, laissant derrière lui un héritage de service, de rigueur, de discipline et surtout de dévouement total envers notre pays. Grand homme d'État, il a longtemps œuvré pour un Togo… pic.twitter.com/TR1pIxGhyz
— Sandra ABLAMBA JOHNSON (@SandraA_JOHNSON) October 10, 2024
Jeudi 10 octobre, la ministre Secrétaire générale de la Présidence de la République, Sandra Johnson, a rendu hommage à la mémoire de l’illustre disparu, saluant “un héritage de service, de rigueur, de discipline et surtout de dévouement total envers notre pays”.