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Deux semaines après son accréditation officielle, le nouvel ambassadeur d'Égypte, Ahmed Mohamed Eid Moustapha Ahmed, par le Premier ministre, Victoire Tomégah-Dogbé, plus précisément le mardi 15 octobre. Au menu des discussions, les relations de coopération entre le Togo et l'Égypte.

La cheffe du gouvernement et le diplomate égyptien ont échangé sur les priorités de la feuille de route gouvernementale et le renforcement de la coopération entre les deux pays. « Cette visite est pour moi une étape pour concrétiser nos actions et surtout renforcer la relation historique qui a toujours existé entre nos deux pays frères et amis. Nous avons discuté des actions à mener pour renforcer le niveau de nos relations historiques dans plusieurs domaines », a confié l’ambassadeur égyptien.

Pour rappel, Lomé et Le Caire, qui entretiennent d’excellentes relations, diversifiées et enrichies dans les domaines de l’agro-business, de la formation et de l’économie, ont récemment décidé de renforcer leur coopération en signant plusieurs accords de partenariat dans les secteurs de l’énergie, de l’urbanisme, de l’habitat, de l’assainissement et de la culture.

 

Au Togo, le processus de distribution des stocks de produits sanguins va faire l’objet d’un contrôle destiné à vérifier l’application effective des dispositions en vigueur. Des instructions ont été données dans ce sens aux services compétents, a annoncé mardi 15 octobre, le ministre de la santé et de l’hygiène publique, Tchin Darre.

La décision intervient, à la suite du constat de pratiques répréhensibles observées dans le secteur : “Les produits sanguins destinés à sauver des vies humaines font l’objet de trafic illicite et de spéculation par certaines structures sanitaires et des agents véreux”, a en effet dénoncé le ministre, qui a rappelé les principes du processus. 

La distribution des stocks de produits sanguins se fait par le Centre national de transfusion sanguine (CNTS) en direction des banques de sang des formations sanitaires qui, à leur tour, procèdent à la distribution nominative aux malades hospitalisés dans ces formations sanitaires. Lorsque les produits sanguins quittent le CNTS pour arriver dans les banques de sang des formations sanitaires, ils cessent d’être la propriété du CNTS pour devenir celles des propriétés sanitaires”, a précisé l’officiel.

Et de mettre en garde : “toute formation sanitaire ou tout individu qui s’adonnerait à la vente illicite de sang, au trafic de sang ou encore à une spéculation quelconque en lien avec les produits sanguins fera face à la rigueur de la loi, sans outre mesure”. 

Depuis 2009, les prix de cession en cours des produits sanguins sont encadrés par un arrêté : les poches de concentrés de globules rouges sont fixées respectivement à 3500 FCFA et 6000 FCFA (enfant et adulte), le Plasma frais congelé à 2000 FCFA, et le Concentré standard de plaquettes (5 unités) à 10.000 FCFA.

La ministre, Secrétaire générale de la Présidence de la République et Gouverneur du Togo auprès de la Banque mondiale, Sandra Johnson, a reçu le lundi 14 octobre dernier à Lomé, l’Administrateur du Groupe Afrique Il de l’institution financière, Abdou Salam Bello, dont le mandat est arrivé à terme. La rencontre, qui intervenait à quelques jours du démarrage des Assemblées annuelles de Washington, a été axée sur le bilan du Bureau du responsable, ainsi que les perspectives de partenariat. 

Au cours des échanges, les performances du pays en matière de réformes, et de mise en œuvre de programmes et de projets du Groupe ont été saluées, tout comme les récentes mobilisations de ressources opérées par l’institution en faveur du Togo, notamment à travers son Guichet “Prévention et Résilience”. A ce jour, l’engagement total de la Banque en faveur du pays s’établit à 1,21 milliard $, alors qu’il n’était que de 174 millions $ en 2017.

Surtout, le nouveau cadre de partenariat élaboré sur la période 2025-2029 permettra de mobiliser environ 1,5 milliard $, soit près de 900 milliards FCFA, pour appuyer les efforts du pays dans les secteurs stratégiques tels que l’agriculture, l’énergie, la connectivité et le développement des villes secondaires.

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La capitale togolaise abritera, du 21 au 25 octobre prochains, la quatrième édition du Marché des Innovations et Technologies Agricoles (MITA). L'événement, initié par le Conseil ouest et centre africain pour la recherche et le développement agricole (CORAF) en partenariat avec l'Institut togolais de recherche agronomique (ITRA), se déroulera sous le haut patronage du ministre de l'Agriculture, Antoine Lekpa Gbégbéni.

Les travaux réuniront des chercheurs, innovateurs et acteurs du secteur agricole autour du thème : « Facilitation de l'accès aux technologies et innovations agricoles de gestion intégrée des ravageurs, pestes et maladies des plantes et des animaux ». Pour cette édition, l'accent sera mis sur les technologies de gestion intégrée des ravageurs et des maladies des plantes et des animaux. L'objectif est de répondre aux défis de la sécurité alimentaire en Afrique à travers la promotion d'innovations agricoles de pointe.

« Le MITA 2024 est bien plus qu'un simple forum d'échanges. C'est une plateforme essentielle qui met en lumière des solutions innovantes pour faire face aux enjeux agricoles actuels, notamment ceux liés aux ravageurs ainsi qu'aux maladies des plantes et des animaux », a indiqué Moumini Savadogo, directeur exécutif du CORAF.

Au Togo, cette nouvelle édition du MITA devrait permettre de renforcer les capacités des acteurs agricoles à travers des échanges d'informations et des expositions de technologies.

23 nouveaux avocats ont rejoint la semaine écoulée les rangs de l’ordre professionnel des avocats du Togo. L’acte a été officialisé par une cérémonie solennelle de prestation de serment tenue à la Cour d’appel de Kara.

Ces nouveaux avocats, après les études universitaires, ont suivi une formation au Centre de formation des professions de justice (CFPJ). La prestation de serment marque ainsi le début de leurs carrière professionnelle et de leur engagement à exercer la fonction avec honneur et indépendance, dans le respect des règles.

« Par le serment, vous vous engagez à bien remplir les devoirs et obligations liés à la profession d’avocat. Je vous invite donc à croire à la force d’un collectif engagé dans une seule et même cause qu’est la justice équitable pour tous », a exhorté le bâtonnier de l’Ordre national des avocats, Claude Folly Adama.

Pour rappel, les avocats ont pour rôle d’assister et de défendre les personnes dans tous les domaines de la vie courante. Ils exercent également une mission de représentation et accomplissent des actes au nom des individus. En 2023, l’ordre des avocats comptait 154 avocats inscrits à son tableau.

Entamés depuis juin dernier, les travaux de rénovation du Palais des Congrès de Lomé progressent à un bon rythme. Le Premier ministre Victoire Dogbé s’est rendu lundi 14 octobre sur le chantier.

Les travaux qui couvrent plusieurs mois, permettront de réhabiliter entièrement et de moderniser cette infrastructure emblématique et historique, symbole des manifestations politiques et culturelles du pays.

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A l’issue des différentes explications sur l’évolution du chantier, la cheffe du gouvernement a félicité et exhorté les équipes de techniciens et de jeunes togolais mobilisés. 

En rappel, le Palais des Congrès de Lomé a été érigé en 1972 au cœur du quartier administratif. Il a notamment servi pendant plusieurs décennies, de siège pour l’Assemblée Nationale.

La Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) démarre le 04 novembre prochain, une opération de contrôle de vie des pensionnés et rentiers résidant au Togo et à l’étranger. L’activité prévue jusqu’au 31 décembre vise à assurer le maintien des paiements des pensions et rentes pour le compte du premier semestre 2025.

La campagne qui se déroulera en ligne, consistera à collecter des données biométriques des bénéficiaires, via l’application Biosecu sur le portail électronique de la CNSS ou via le lien dédié. Elle concerne tous les pensionnés et rentiers régulièrement payés jusqu'à la fin du mois d’octobre 2024.

« Le paiement des droits de ceux qui n’effectueront pas ladite opération sera suspendu à compter de janvier 2025, conformément au code de sécurité sociale », a précisé Ingrid Awade, directeur général de la CNSS.

Les bénéficiaires doivent disposer d’une pièce d’identité, d’un numéro de téléphone opérationnel et du récépissé de la dernière opération de contrôle de vie avant de se connecter au portail.

 

Au Togo, la promotion des droits de l’homme et des libertés fondamentales va franchir une nouvelle étape significative. L’Assemblée nationale et la Commission nationale des droits de l’homme (CNDH) s’apprêtent en effet à renforcer leur collaboration dans ce sens, conformément aux nouvelles dispositions constitutionnelles. 

Le sujet a fait l’objet d’une rencontre lundi 14 octobre à Lomé, entre les présidents des deux institutions, Kodjo Adedze et Ohini Sanvee. Concrètement, il s’agissait pour les deux personnalités d’échanger sur les grandes lignes du nouveau cadre de collaboration en préparation.

La Constitution du 06 mai 2024 a donné comme nouvelle mission à la CNDH de conseiller le Gouvernement et le Parlement sur les questions des droits de l’homme, du droit, de l’action humanitaire et du respect des garanties fondamentales accordées aux citoyens pour l’exercice des libertés publiques. Avant cette disposition nouvelle, il y avait la loi organique qui prévoit que chaque année, la CNDH soumette son rapport à la Commission des droits de l’homme de l’Assemblée nationale”, a expliqué le président de la CNDH, avant d’ajouter que “les deux institutions sont condamnées à travailler ensemble”. 

Une série d’activités est d’ores et déjà annoncée, afin de permettre aux deux institutions de poursuivre les interactions.

Au Togo, la dématérialisation des services publics se poursuit. La Cour d’arbitrage (CATO) a lancé, en fin de semaine écoulée, sa plateforme digitale de règlement des contentieux entre partenaires d’affaires.

Le nouveau dispositif, accessible en ligne, permet aux entreprises et aux particuliers d'introduire directement leurs requêtes à des fins d’arbitrage à travers une interface simplifiée. L’objectif est de rendre le processus plus transparent et de réduire les délais de traitement.

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« Avec le lancement de cette plateforme, la CATO passe à une nouvelle étape de sa vie, celle de la digitalisation totale de ses procédures, partant du dépôt des requêtes à la reddition de la sentence, avec la possibilité de conduire un arbitrage intégralement en ligne », a expliqué la ministre du Commerce, Kayi Mivedor-Sambiani.

Pour sa part, le président de la Chambre de commerce et d’industrie du Togo (CCI-Togo), José Kwassi Symenouh, a souligné l’importance de l’initiative qui permettra d’améliorer le climat des affaires. Ces dernières années, l’exécutif s’est engagé dans un processus de numérisation des procédures. L’ambition fixée à l’horizon 2025, est de digitaliser au moins 75 % des démarches administratives.

Créée en 1989, la Cour d’arbitrage a pour mission d’assainir et de sécuriser l'environnement juridique et judiciaire des affaires. Elle offre aux opérateurs économiques et aux investisseurs, un cadre adéquat et fiable pour le règlement de leurs différends.

Au Togo, le Projet de transformation agro-alimentaire bénéficie d’un nouvel appui de la Banque africaine de développement (BAD). Le ministère de l’économie et des finances et le bureau-pays de l’institution ont conclu en fin de semaine écoulée à Lomé, un accord de financement. 

D’un montant de 16,4 milliards FCFA, la nouvelle enveloppe approuvée en juillet dernier par le conseil d’administration de la Banque, vise à soutenir la réalisation de la seconde phase du projet porté depuis 2018 par le gouvernement. Concrètement, la facilité permettra de renforcer les acquis obtenus lors de la première phase, et d’étendre les zones de transformation agroalimentaire, avec notamment la construction d’un parc agro-industriel moderne. 

Elle devra également favoriser un meilleur soutien à la production agricole, à travers le renforcement des capacités des acteurs, et des investissements dans les infrastructures, conformément aux ambitions de l’exécutif pour le secteur : “Le PTA est l’un des axes stratégiques de la Feuille de Route Gouvernementale qui met un accent particulier sur la modernisation de l’agriculture et sa transformation industrielle, de manière à en faire un véritable moteur de croissance inclusive et de création d’emplois pour les jeunes et les femmes, en leur offrant des opportunités d’entrepreneuriat dans le secteur agricole”, a d’ailleurs rappelé le ministre de l’économie, à l’issue de la signature de la nouvelle entente. 

Pour rappel, la phase inaugurale du PTA a permis d’effectuer des réalisations majeures, comme la mobilisation de plus de 11.000 hectares dans 31 zones d’aménagements agricoles planifiées (ZAAP), ou la construction de 7 centres de transformation agricole (CTA). Des actions qui, en dehors de leur impact significatif sur la productivité, ont permis de réduire les pertes post-récoltes, augmentant ainsi les revenus des agriculteurs.

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