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L’Institut de formation en alternance pour le développement (IFAD) dédié aux énergies renouvelables, lance une campagne de recrutement des apprenants, en prélude à la prochaine rentrée académique 2024-2025. L’information a été dévoilée ce jeudi 17 octobre par le Top Management de l'Agence Éducation-Développement (AED), structure chargée de la gestion des IFAD.

Les inscriptions qui s’achèveront le 24 novembre prochain, concernent les Togolais âgés de 16 à 29 ans, titulaires au minimum du BEPC et surtout motivés. La formation, d’une durée de trois ans, est sanctionnée par un Baccalauréat Professionnel (Bac Pro) dans les métiers des énergies renouvelables, option solaire photovoltaïque et thermique. En tout, deux groupes de 30 jeunes sont attendus pour cette première cohorte de l’IFAD énergies renouvelables basé à Lomé.

 « C'est une opportunité pour les jeunes togolais de pouvoir se former dans ce domaine qui a un très fort potentiel d'employabilité, et en plus dans les IFAD où vous savez que la qualité de la formation est garantie », a indiqué Commi Nassini, directeur général adjoint de l’AED, avant de rappeler que « cet IFAD est le quatrième du genre, après les trois déjà ouverts, à savoir l'IFAD aquaculture à Elavagnon, l'IFAD élevage à Barkoissi et l'IFAD bâtiment à Lomé ».

Les informations ainsi que le formulaire d'inscription peuvent être consultés en ligne. La rentrée académique est fixée au 25 novembre 2024.

Portée par le gouvernement, la création des IFAD a pour objectif d’offrir aux apprenants une formation plus complète et mieux adaptée aux exigences du marché du travail. Deux nouveaux centres doivent sortir de terre prochainement à Avétonou et Agomé-Glozou. À terme, un total de 10 instituts est prévu.

L’Université de Lomé (UL) et Morgan State University pourraient bientôt devenir partenaires. Le sujet a été évoqué en début de semaine lors d'une rencontre entre le président de l’Université de Lomé, Adama Kpodar, et une délégation de l’université américaine conduite par sa directrice, Endia De Cordova.

Les échanges qui se sont déroulés à la présidence de l’UL en présence du Vice-président de la Fondation Sheyi Emmanuel Adebayor (SEA), Boris Segbenou, ont permis aux différentes parties de poser les bases d'une collaboration. Concrètement, il s’agira d’étendre le partenariat entre la Fondation SEA et Morgan State University à l’Université de Lomé.

L’occasion pour le directeur de la coopération universitaire de l’UL, Koffi Tsigbe, de présenter les offres et opportunités de formation, notamment dans les domaines de la recherche scientifique, de la communication, de l’agronomie et de la médecine. La prochaine étape consistera en l’organisation de séances de travail entre les équipes techniques afin de définir les domaines spécifiques d’un futur partenariat.

Fondée en 1867, Morgan State University est une université américaine basée dans l’État de Maryland. Elle propose une vaste gamme de programmes dans les domaines des sciences, des arts, de l'ingénierie et des affaires.

Accrédité en début de mois par le Président de la République, le nouvel ambassadeur de l’Union Européenne, Gwilym Ceri Jones poursuit sa tournée de prise de contact avec les plus hautes autorités du pays. Le diplomate a été reçu tour à tour ces derniers jours par le Premier ministre, Victoire Dogbé, et le président de l’Assemblée Nationale, Kodjo Adedze. 

Les échanges, tenus respectivement à la Primature et au siège de l’hémicycle, ont été l’occasion pour le représentant européen de s’informer notamment sur les priorités du pays en termes de développement, et la transition vers la Vème République. 

Notre volonté est celle d'un partenariat fort, renforcé avec le Togo, un impact plus fort de nos programmes. Nous voulons être à l'écoute, faire les ajustements nécessaires, en ayant à l'esprit la volonté d'être un partenaire clé sur le développement, sur la sécurité et sur ce nouveau programme très fort que nous essayons de mettre en œuvre avec nos partenaires au Togo et sur le continent africain, qu’est le Global Gateway”, a détaillé l’officiel à l’issue de l’entretien avec la cheffe du Gouvernement. 

Projet phare de l’UE, le Global Gateway entend allier les investissements publics et privés, afin d’avoir plus d’impact. “C’est une opportunité que nous souhaitons explorer avec dynamisme”, a-t-il souligné lors des échanges avec le président de la Représentation nationale. 

Pour rappel, le Togo et l’UE ont renforcé leur collaboration il y a deux ans, avec la signature d’un nouveau cadre de partenariat courant jusqu’en 2027.

Après la BAD il y a quelques jours, le Togo reçoit un nouvel appui de taille pour son secteur agricole. La Banque islamique de développement (BID) a approuvé le 14 octobre dernier, un financement de 60 millions $ (plus de 36 milliards FCFA) en faveur du pays. 

Les fonds, approuvés lors de la 357ème réunion du conseil d’administration de l’institution, sont destinés à améliorer la qualité de vie des populations les plus vulnérables, grâce à un soutien plus accru à la productivité agricole et aux activités génératrices de revenus. 

Avec cette nouvelle facilité, la Banque basée à Djeddah renforce un peu plus son engagement au Togo. Il y a un an, en septembre 2023, elle avait approuvé un décaissement de 84 milliards FCFA pour appuyer les efforts du pays en matière de protection côtière.

Dix startups numériques ont été sélectionnées pour participer à un voyage d’immersion à Cape Town en Afrique du Sud, du 25 novembre au 4 décembre. Ceci, après leur passage devant un jury qui a évalué leur potentiel d'innovation, leur impact sur leur secteur ainsi que la viabilité de leur modèle économique.

L’initiative, portée par le ministère de l'Économie numérique et de la transformation digitale à travers l'Agence Togo Digital (ATD), s’inscrit dans le cadre du ProDigiT, mis en œuvre par la GIZ Togo et cofinancé par l’Allemagne et l'Union européenne. Concrètement, ce voyage devrait permettre aux entreprises retenues de rencontrer des acteurs de l’écosystème tech sud-africain, de nouer des partenariats stratégiques et de découvrir les meilleures pratiques en matière d'innovation numérique sur le continent africain.

Il fait suite à celui organisé récemment pour les lauréats du Togo Digital Awards au Nigéria. L’ambition gouvernementale, déclinée dans la « stratégie Togo Digital 2025 », est notamment de libérer davantage le potentiel de croissance du pays, d'améliorer sa compétitivité et d'assurer une plus grande inclusion sociale aux populations.

 

La capitale togolaise abrite depuis mardi 15 octobre, une rencontre régionale consacrée à la collaboration entre les États sur des questions énergétiques. Les travaux, ouverts par le ministre délégué auprès du ministre des mines et des ressources énergétiques, Mawussi Kakatsi, sont organisés par la Commission africaine de l’Énergie (AFREC) de l’Union africaine (UA).

Pendant deux jours, il s’agit pour les décideurs de haut niveau du secteur de l’énergie de plancher sur les défis énergétiques actuels, d'échanger des expériences et d'explorer des solutions innovantes pour optimiser les ressources énergétiques. Concrètement, le forum vise à renforcer les synergies entre les États membres afin d'améliorer l'accès à l'énergie durable.

« L’Afrique est déterminée à servir ses États membres en offrant des solutions adaptées basées sur des statistiques et des données continentales fiables », a indiqué Rashid Ali Abdallah, directeur exécutif de l’AFREC. Pour le Togo qui ambitionne d’atteindre la couverture universelle en électricité d'ici à 2030, il est important “d'intégrer les énergies renouvelables dans nos réseaux électriques afin de renforcer la résilience des systèmes énergétiques face aux crises”, a souligné le ministre délégué.

Depuis 2001, l’AFREC, une agence spécialisée de l’Union africaine basée à Alger, crée et actualise en permanence les statistiques énergétiques africaines. Elle a en outre pour mission de mobiliser du soutien technique et financier pour les États membres et de mettre en œuvre des programmes de renforcement des capacités.

La Présidente du Parlement de la Cedeao, Mémounatou Ibrahima, prend part depuis quelques jours à Genève (Suisse) à la 149ème assemblée de l’Union interparlementaire (UIP). Les travaux, ouverts depuis lundi 14 octobre, réunissent les élus de 180 parlements à travers le monde, et sont axés autour du thème : “Exploiter la science, la technologie et l’innovation pour un avenir plus pacifique et durable”. 

Invitée à la tribune de l’assemblée pour une allocution, la cheffe du Parlement régional a salué la pertinence de la thématique pour l’Afrique de l’Ouest qui, malgré sa diversité et ses richesses naturelles, fait face à des défis multiformes. 

La technologie et l’innovation sont au cœur des mutations profondes que connaît le monde aujourd’hui. Plus encore, les avancées technologiques remarquables et inimaginables, comme l’émergence de l’intelligence artificielle, ouvrent sans aucun doute, de nouvelles perspectives pour faire face aux défis complexes et indépendants auxquels l’humanité est confrontée”, a d’abord indiqué Mémounatou Ibrahima, avant de relever les nombreux avantages à exploiter dans divers secteurs : climat, santé, éducation, formation, politique, entre autres.

Pour l’officielle, ces progrès “ne mènent pas nécessairement à la suppression d’emplois”, mais “contribuent à une meilleure productivité”, d’où l’impératif “de repenser, de réorganiser et de rediriger la création d’emplois innovants afin d’éviter que la technologie n'entraîne une augmentation du chômage”. 

Nous sommes à un moment charnière de l’histoire de l’humanité, un moment qui nous appelle à une meilleure orientation des progrès technologiques”, a-t-elle souligné, avant de plaider pour une “amplification de la coopération parlementaire dans ce sens”. 

Les travaux s’achèveront le 17 octobre.

La ministre en charge de la culture, Yawa Kouigan, a rencontré le mardi 15 octobre à Lomé, les représentants des fédérations et corporations d’artistes. La réunion, première du genre depuis le rattachement du département au ministère de la communication et des médias, s’inscrivait dans une démarche d’ouverture et de dialogue.

Au menu des échanges, les pistes à explorer afin de poser les bases d’une collaboration renforcée et inclusive avec les acteurs culturels, améliorer le soutien institutionnel, favoriser l’émergence et l’épanouissement des acteurs, et relever ensemble les défis du secteur. L’initiative a également été l’occasion pour la ministre de présenter les grandes orientations de la réforme du secteur culturel, notamment l’opérationnalisation du Fonds national de promotion culturelle (FNPC) qui a remplacé le Fonds d’aide à la culture (FAC). 

Les acteurs culturels ont émis des plaidoyers qui feront l’objet de futures concertations.

La chaîne d’approvisionnement en produits maraîchers devrait s’améliorer. Des rencontres d’échanges ont eu lieu dans ce sens la semaine dernière entre les acteurs et les autorités locales des régions des Savanes et de la Kara.

L’initiative, appuyée par le Programme de résilience du système alimentaire en Afrique de l’Ouest (FSRP), avait pour objectif de redynamiser la filière maraîchère et d’éliminer les intermédiaires frauduleux qui interviennent dans le processus d’achat des produits. Il s’agissait en outre de créer un lien plus étroit entre les producteurs, les commerçants et les transformateurs afin de rendre la filière plus performante.

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« Ensemble, nous cherchons des solutions pour surmonter ces difficultés et rendre la filière plus compétitive. Des pistes de solutions sont actuellement en discussion, et une autre rencontre est prévue dans les semaines à venir pour les approfondir », a indiqué le président du conseil interprofessionnel maraîcher, Sando Gnassingbé.

La prochaine étape permettra de valider les propositions discutées et d'élaborer une feuille de route. À terme, l’objectif est d’assurer un meilleur accès des produits maraîchers sur les marchés nationaux, tout en répondant aux exigences de qualité et de durabilité.

Le gouvernement, à travers le ministère des enseignements primaire et secondaire, a officiellement lancé mardi 14 octobre, la construction de 263 salles de classe dans les sept directions régionales de l’éducation du pays. L’initiative s’inscrit dans le volet construction de la seconde phase du Projet d'Appui à la qualité et à l'équité de l'éducation de base (PAQEEB), cofinancé par le Partenariat mondial pour l’éducation (PME) et l’Association internationale de développement (IDA).

Dans le détail, 123 salles de classe seront destinées à l’enseignement primaire et 140 aux collèges. Dans sa réalisation, le projet permettra également la construction de 35 blocs administratifs et 456 latrines, ainsi que la mise à disposition de 7890 tables-bancs. L’objectif, a rappelé le directeur de cabinet du ministère, Piyabalo Nabede, est d’offrir à chaque enfant togolais, un environnement propice à un apprentissage de qualité.

Notons que la première phase du PAQEEB a permis de construire 232 salles de classe, dont 104 pour le primaire et 128 pour le collège. L’ambition du gouvernement est d’ériger d’ici à 2025, 14 600 salles.

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