Le Premier ministre, Victoire Tomégah-Dogbé, a pris part jeudi 10 octobre à Abidjan (Côte d’Ivoire) au nom du Président de la République, à un sommet pour le développement économique organisé dans le cadre de la 21ème reconstitution des ressources de l’Association internationale de développement (IDA 21). L'événement qui réunissait plusieurs dirigeants et personnalités de haut niveau, entend amplifier le plaidoyer pour mobiliser 120 milliards $ pour le développement économique des pays bénéficiaires dont le Togo.
À l’occasion du sommet pour le soutien à la reconstitution de l’IDA 21 de la @Banquemondiale à Abidjan, j’ai pris part au nom du PR @FEGnassingbe au Panel inaugural des Chefs d’État et de Gouvernement sur les priorités de développement. J’ai partagé l’expérience du Togo pour… pic.twitter.com/sDEE1agBID
— Victoire Dogbe (@DogbeVictoire) October 11, 2024
Participant au panel inaugural des Chefs d’Etat et de Gouvernement consacré aux priorités de développement, Victoire Dogbé a dévoilé la perception du Togo sur le sujet, et partagé l’expérience du pays pour le renforcement de la résilience des populations face aux enjeux sécuritaires, qui allie à la réponse militaire et une réponse socio-économique efficace.
“Le Togo plaide pour une vision concertée et équilibrée, où les investissements dans la paix, l’énergie et le capital humain poseront les bases d’une Afrique stable, prospère et durable. Ce sommet de haut niveau de soutien à la 21ème reconstitution des ressources de l’IDA est donc une réunion de l’urgence et de l’ambition. Urgence face au tarissement des financements privés vers les pays à faible revenu et au renchérissement de leur coût, à l’explosion du service de la dette face aux chocs engendrés par les crises. Ambition au regard des défis en termes d’amélioration des infrastructures et de la nécessité de transformation structurelle des économies africaines”, a détaillé la cheffe du gouvernement, avant de demander à l’IDA et aux partenaires, “de repenser les conditions de financement pour qu’elles soient plus adaptées à nos réalités locales et alignées sur nos priorités stratégiques”.
Il y a trois ans, lors de la précédente reconstitution des ressources, le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé, avait axé le plaidoyer du Togo, sur un investissement massif dans les besoins sociaux de base.
Pour rappel, la reconstitution des ressources permet à l’IDA, institution de la Banque mondiale dédiée aux pays à faible revenu, d’aider les Etats à mieux faire face aux crises, et à soutenir leurs efforts de développement économique.
L’Assemblée nationale devrait bientôt bénéficier d’un projet de modernisation de son administration. Le sujet était au cœur des échanges ce jeudi 10 octobre entre le président de l’Assemblée nationale, Sévon-Tépé Kodjo Adedze, et la représentante résidente du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), Binta Sanneh.
La Représentante Résidente du PNUD au Togo, Mme Binta Sanneh, et son adjointe rencontrent aujourd'hui le Président de l'Assemblée nationale. Objectif : renforcer la collaboration pour la modernisation du parlement et le développement du Togo. #PNUDTogo #AssembléeNationaleTogo pic.twitter.com/AX9uXuMzx8
— Pnud Togo (@PnudTogo) October 10, 2024
Concrètement, la collaboration entre le Parlement et le Pnud vise à introduire des solutions numériques qui amélioreront l'efficacité et la transparence des services administratifs au sein de l'Assemblée nationale.
« Nous avons déjà travaillé sur le développement d’un système de travail collaboratif et de gestion électronique des documents », a indiqué Binta Sanneh, avant d’ajouter que : « les discussions se poursuivent pour finaliser les détails de ce projet, qui devrait permettre une gestion plus fluide et plus rapide des activités parlementaires ».
Cette initiative intervient dans un contexte de digitalisation des services publics. L’ambition pour l’exécutif est de numériser et rendre disponible 75% des démarches administratives d’ici à 2025.
Une délégation de la communauté portuaire de Lomé a entamé depuis le 06 octobre dernier, une mission de prospection et de promotion dans les pays du Sahel (Niger, Burkina Faso et Mali). Objectif, éclairer davantage les interlocuteurs de la plateforme sur les opérations, et améliorer les services.
➡️ MISSION DE SÉDUCTION DU PORT DE LOMÉ AU NIGER ?? Une délégation de la Communauté Portuaire de Lomé (Alliance pour la Promotion du Port de Lomé - A2PL) est en mission de prospection et de promotion au Niger du 6 au 11 octobre 2024.#Portdelome #mission #Niger #promotion pic.twitter.com/T7Xs0p4bqO
— Port Autonome de Lomé ? ⚓ ?︎ ?? ?? (@portdelome) October 10, 2024
Conduite par le Directeur général du PAL, Fogan Adegnon, l’opération est notamment meublée par des rencontres avec les autorités des divers pays, ainsi que les opérateurs économiques, les syndicats des transports, et les importateurs exportateurs, entre autres. A Niamey, les premières discussions ont ainsi été l’occasion pour l’autorité portuaire de présenter les facilités accordées aux opérateurs nigériens pour le transit des marchandises à destination ou en provenance du Niger, et de recueillir les attentes et préoccupations.
Pour le Port de Lomé qui a désormais dématérialisé toutes ses formalités, l’ambition est surtout de renforcer le partenariat, et de consolider la position du Togo en tant que hub logistique de premier ordre dans la sous-région. Il y a quelques jours, une importante initiative régionale avait également mobilisé à Lomé, les représentants de 16 ports de l’Afrique de l’Ouest et du Centre.
Le Togo s'apprête à se doter des plans de développement pour les filières café et cacao à l’horizon 2030. Les travaux de validation des nouveaux documents ont débuté le mercredi 9 octobre pour trois jours, et réunissent divers acteurs nationaux et internationaux.
Les plans, élaborés par des experts du domaine, prévoient un investissement global de 22 milliards FCFA, dont 11,7 milliards FCFA pour le café et 10,3 milliards FCFA pour le cacao. Concrètement, ces outils mettent l'accent sur plusieurs priorités, notamment la restructuration des deux filières et la mise en place d’un mécanisme de financement destiné aux petits producteurs, souvent considérés comme les maillons les plus vulnérables de la chaîne. En outre, ils préconisent un cadre professionnel pour améliorer la rentabilité des producteurs et assurer un revenu vital à leurs familles.
"Ces plans, une fois adoptés, constitueront non seulement des outils précieux pour assurer une évolution harmonieuse des deux filières, mais aussi des supports fondamentaux pour le gouvernement dans la mise en œuvre de ses futures actions", a indiqué la ministre du Commerce, Kayi Mivedor-Sambiani.
Pour sa part, Enselme Gouthon, président du Comité de coordination des filières café et cacao (CCFCC), a souligné que l'ambition principale de ces documents était de renforcer la productivité et d'encourager la transformation locale du café et du cacao, deux cultures clés pour l'économie agricole du pays.
Respectivement deuxième et troisième cultures d’exportation au Togo après le coton, le café et le cacao bénéficient d’une attention particulière de l’exécutif qui encourage l’amélioration de leur qualité et de leur productivité, ainsi que leur transformation locale pour créer davantage d’emplois.
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Lancés il y a quelques mois, les travaux de construction et de réhabilitation du Centre Hospitalier Universitaire (CHU) de Kara et du Campus de Lomé se poursuivent. L’évolution du chantier a fait l’objet d’un échange à la Primature le mardi 08 octobre entre le Premier ministre et le directeur de l'entreprise en charge, Ellipse Projects, ainsi que d’une visite de terrain.
Heureuse de constater le bon démarrage du projet de construction et de réhabilitation des CHU Kara et Campus de Lomé qui va renforcer le plateau technique national au bénéfice de nos populations. pic.twitter.com/JcaUgE8IDs
— Victoire Dogbe (@DogbeVictoire) October 9, 2024
“À Lomé, nous avons avancé de façon significative sur la construction de ces bâtiments modulaires et nous sommes en train de commencer à Kara cette phase. Les projets vont bien. Et si tout va bien, ils devront être livrés dans le courant de l’année 2026”, a indiqué Stéphane Terranova, lors du point sur l’avancement des chantiers.
Sur le terrain, les travaux, financés à hauteur de 70 milliards FCFA se réalisent sur la base d’un procédé modulaire. Une fois achevés, ils permettront de renforcer le plateau technique national, et de doter les deux centres de nouvelles infrastructures.
Pour le gouvernement, l’ambition est d’améliorer significativement la prise en charge des patients, dans un contexte de mise en œuvre de l’Assurance maladie universelle (AMU), sur toute l’étendue du territoire.
La capitale togolaise a abrité les mardi 08 et mercredi 09 octobre, une nouvelle réunion conjointe des commissions nationales de gestion des frontières du Togo et du Ghana. La rencontre intervenait, quelques semaines après celle tenue à Aflao (Ghana), dans le cadre du processus de réaffirmation des limites communes.
J'ai eu le privilège de présider la cérémonie d'ouverture de la réunion conjointe des commissions nationales de gestion des frontières #Ghana #Togo, ce 8 octobre 2024. pic.twitter.com/3Yvwt5viu3
— AWATE Hodabalo (@HodabaloAwate) October 9, 2024
Durant deux jours, les travaux, ouverts par le ministre de l’administration territoriale, Hodabalo Awate, ont essentiellement porté sur la délimitation de la Borne 1 à la mer. Il s’agissait en effet de trouver une solution consensuelle et des points d’accord pouvant permettre de dénouer les difficultés qui subsistent sur la question, après les multiples opérations techniques réalisées par les deux pays.
En dehors de la question de la démarcation, il était également question de “consolider notre engagement envers la paix, la sécurité et le développement de nos deux pays ; nous nous félicitons de l’excellence des relations bilatérales et fraternelles qui ont toujours existé entre nous”, a précisé Hodabalo Awate, qui a salué “le dialogue constructif et essentiel” mené au cours des dernières années.
Au Togo, la représentation nationale va bénéficier davantage de l’expertise du Centre parlementaire canadien. Le renforcement de la collaboration avec l’organisation non gouvernementale spécialisée dans la démocratie parlementaire, a été évoqué le mardi 08 octobre à Lomé, lors d’un entretien entre le Président de l’Assemblée nationale, Kodjo Adedze et Peter Hadwen, le directeur régional Afrique et Moyen-Orient du Centre.
Ce 8 octobre 2024, le Président de l'Assemblée nationale, @kodjo_adedze, a reçu Peter Hadwen, Directeur régional Afrique et Moyen-Orient du Centre parlementaire canadien, pour discuter du projet de législations inclusives visant des politiques sensibles au genre. Lire la suite… pic.twitter.com/oTkigRX4E0
— Assemblée Nationale Togolaise (@ParlementTogo) October 8, 2024
Dans la pratique, la nouvelle législature installée depuis quelques mois poursuivra et renforcera les travaux engagés depuis deux ans, dans le domaine des législations inclusives pour des politiques sensibles au genre. Il s’agira également, selon le responsable canadien, de revenir sur les formations sur le renforcement du travail parlementaire sensible au genre en termes d’application des outils et méthodes développés, ou encore la politique de l’Assemblée nationale relative à la gestion des ressources humaines. L’objectif poursuivi est de rendre “le travail parlementaire plus dynamique et impactant”, a indiqué Peter Hadwen.
Fondé en 1968, le Centre parlementaire canadien a été créé à l'origine pour soutenir le parlement canadien, avant d’acquérir une dimension mondiale. A ce jour, l’institution a soutenu plus de 120 législatures aux niveaux régional, national et international dans 70 pays.
Au Togo, les fidèles musulmans, candidats au prochain pèlerinage aux lieux saints de l’Islam peuvent déjà s’enregistrer. La Commission nationale du Hadj a ouvert depuis le lundi 07 octobre dernier, les inscriptions auprès des agences de voyage.
En attendant la fixation officielle du coût de participation, les futurs pèlerins peuvent s’inscrire au prix fixé pour l'édition 2024, soit en s’acquittant de 3.270.000 FCFA. Toutefois, a précisé le ministre de l’administration territoriale, Hodabalo Awate qui préside la Commission, “les candidats seront invités à compléter ou à percevoir la différence en cas d’augmentation ou de réduction du prix du Hadj 2025”. Les inscriptions se poursuivront jusqu’au 05 février 2025, a en outre indiqué l’officiel.
La dernière édition du Hadj, qui a vu la participation de près de 2500 Togolais, a été marquée par la prise de mesures sanitaires préventives gouvernementales, pour préserver l’intégrité de la délégation. Pour 2025, l’exécutif entend améliorer davantage l’organisation de ce rituel important de la communauté musulmane, aussi bien sur les plans logistique que financier.
Le Système des Nations Unies dispose d’un nouveau responsable au Togo. Le Secrétaire général de l’Organisation, António Guterres, a procédé il y a quelques jours, avec l’approbation du gouvernement, à la nomination de la Sénégalaise Coumba Sow, à ce poste.
La nouvelle Coordonnatrice résidente de @UN_Togo ??est Mme @CoumbaDSow . Nous sommes impatients de travailler à ses côtés. #LeaveNoOneBehind #ODD https://t.co/PmfyzlgeVp
— Nations Unies Togo (@UN_Togo) October 8, 2024
Créditée de plus de 20 ans d’expériences dans le domaine du développement et de l’aide humanitaire, la nouvelle Coordonnatrice résidente a occupé plusieurs postes de responsabilités au sein de l’appareil onusien. Coumba Sow a notamment été Représentante de l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO) au Rwanda et à Djibouti, Coordonnatrice des situations d’urgence et de la résilience pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel, ou encore Responsable de l’Afrique au sein du Cabinet du Directeur général de la FAO.
Au Togo, sa mission sera de poursuivre le renforcement du partenariat de l’institution avec le gouvernement, au bénéfice des populations.
Une délégation du Fonds monétaire international (FMI) a entamé le lundi 07 octobre, une mission d’évaluation au Togo. La mission, conduite par Hans Weisfeld, intervient dix mois après la conclusion du nouvel accord appuyé par la Facilité Elargie de Crédit (FEC).
Pendant une dizaine de jours (jusqu’au 18 octobre), plusieurs activités parmi lesquelles des entretiens avec les autorités togolaises ainsi que des acteurs de divers bords, seront organisées. L’objectif poursuivi par l’institution financière internationale, est notamment d’effectuer la revue de cette nouvelle facilité d’une durée de 42 mois, chiffrée à 390 millions $ (environ 237 milliards FCFA), et de poursuivre les discussions sur l’amélioration des performances du pays.
En mars dernier, le Fonds, qui a salué les progrès réalisés dans la gestion des finances publiques, a débloqué une enveloppe de 68 millions $, soit environ 40 milliards FCFA, pour soutenir les réformes économiques du Togo.