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Les acteurs du système sanitaire national ont procédé ce vendredi 27 septembre à la validation d'un nouveau plan stratégique de santé mentale. La nouvelle feuille de route, articulée autour de plusieurs axes en lien avec la politique nationale de santé (PNS) et le Plan national de développement sanitaire (PNDS), couvrira la période 2024-2027.

Le nouveau plan devra notamment permettre d'améliorer la prévention, la prise en charge et l'intégration des personnes souffrant de troubles mentaux. Il devra également renforcer la formation des professionnels de santé spécialisés en santé mentale, et promouvoir une meilleure sensibilisation auprès du grand public afin de lutter contre la stigmatisation associée à ces troubles.

Le premier plan stratégique, mis en œuvre sur la période 2015-2019, avait permis de créer une filière de formation des cadres intermédiaires de santé à l'Université de Lomé et l'opérationnalisation des unités régionales de santé mentale dans toutes les régions sanitaires du pays.

Au Togo, la politique gouvernementale de promotion de la justice de proximité se poursuit. Huit nouvelles maisons de justice seront bientôt construites, a annoncé en début de semaine le ministre de la justice, Mipamb Nahm-Tchougli lors de journées d’immersion à la maison de justice de Zanguéra (Lomé).

Les infrastructures, prévues à Ségbé, Djagblé, Aképé et Kougnohou, ainsi que dans la région des Savanes, s’ajouteront aux 16 déjà en service. L’ambition poursuivie par l'exécutif reste la même, rapprocher davantage la justice des citoyens.

Les maisons de justice, instaurées depuis 2018, servent de relais aux juridictions traditionnelles, en facilitant, par la conciliation ou la médiation, la résolution de petits litiges. En 2023, plus de 4500 saisines ont été enregistrées via ces structures sur le territoire national.

vendredi, 27 septembre 2024 17:31

Lomé accueille les experts comptables de l'Uemoa

La capitale togolaise abrite depuis jeudi 26 septembre le congrès des experts-comptables de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA). La rencontre, sixième du genre, réunit une  centaine d’experts des pays membres de l’Uemoa ainsi que du Nigéria autour du thème : « les experts-comptables dans le développement inclusif et durable des PME ».

Les travaux qui durent trois jours, doivent permettre aux participants de se pencher sur leurs contributions au développement durable des PME ainsi qu'à la croissance de l’économie régionale. Concrètement, il s’agit pour les experts-comptables d'aller au-delà de leur rôle traditionnel et proposer des solutions adaptées aux besoins de développement des PME en mettant l’accent sur les pratiques modernes.

« Nous croyons fermement que les PME doivent être le moteur de la croissance économique de nos pays. Ce Congrès doit contribuer à renforcer cette conviction » , a indiqué le secrétaire du ministère des finances, Stéphane Akaya qui a également invité les experts-comptables à « développer des outils innovants pour faciliter l’accompagnement des PME en les préparant à tirer tous les bénéfices des multiples opportunités de financement novatrices ».

Au Togo, l'Ordre national des experts-comptables et comptables agréés du Togo (ONECCA-Togo) est confronté, ces dernières années, à un défi d'assainissement de la profession. Cela inclut notamment la régulation des pratiques professionnelles, la  lutte contre l'exercice illégal du métier, ainsi que l'amélioration de la qualité des services rendus aux entreprises.

Au Togo, le Port de Lomé franchit un nouveau cap dans son processus de dématérialisation intégrale. “La plateforme digitale destinée à la totale dématérialisation de toutes les formalités est opérationnelle” depuis le 25 septembre, a annoncé l’administration portuaire. 

De façon concrète, toutes les formalités relatives à la délivrance des documents de commerce international, notamment pour l’enlèvement et le suivi des marchandises, pourront désormais se faire sur la plateforme dédiée. L’ambition, affirmée depuis le lancement du projet de digitalisation totale, est d’offrir plus de célérité et de transparence dans les opérations, améliorant de fait les performances et la compétitivité de l’infrastructure.

Depuis 2020, plusieurs formalités clés ont été digitalisées, permettant au Port de Lomé de booster ses statistiques en termes de manutention et de transbordement, et de confirmer son statut parmi les meilleurs ports du monde.

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Les acteurs portuaires d’Afrique de l’Ouest et du Centre attendus à Lomé

En séjour à New York, le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé s’est entretenu le mercredi 25 septembre dernier avec la Directrice générale du Millenium Challenge Corporation (MCC), Alice Albright. La rencontre, qui s’est déroulée en marge des activités de la 79ème assemblée générale des Nations Unies, a porté sur le partenariat entre le Togo et l’institution gouvernementale américaine.

Alice Albright s’est notamment félicitée de la qualité de cette coopération qui a enregistré des avancées notables depuis plusieurs années : “Nous travaillons déjà sur le programme seuil qui fait d’excellents progrès. Nous sommes très heureux de travailler avec le Togo”, a-t-elle notamment affirmé. 

Éligible depuis 2016 aux mécanismes de promotion de la bonne gouvernance portés par le Millenium Challenge Corporation (MCC), le Togo a engagé des réformes qui lui ont permis de bénéficier tour à tour du Programme Seuil et du Programme Compact. Les investissements sont à ce titre concentrés dans les secteurs du foncier, des TICs et des énergies. 

Pour rappel, la dernière rencontre entre le chef de l’Etat et la Directrice du MCC remonte à juin 2023, lors de la visite de la responsable au Togo

Au Togo, la coopération entre les universités publiques (Lomé et Kara) et le système des Nations Unies, impulsée depuis 2019, va se poursuivre. Les trois parties ont procédé, le mercredi 25 septembre, à la reconduction de leur entente pour la période 2024-2030.

Le partenariat, paraphé respectivement par les présidents Adama Kpodar et Kokou Tchariè, et le coordonnateur résident par intérim du système des Nations Unies au Togo, Abdou Dieng, permettra de soutenir les actions déjà mises en œuvre en matière de formation et de recherche.

Le nouveau cadre de coopération met notamment l'accent sur la digitalisation de la formation, en soutenant la création de cours en ligne, le développement d’universités virtuelles et la promotion de la recherche. En outre, les parties travailleront ensemble pour développer la culture d’entrepreneuriat et soutenir la création de start-ups. Des comités, composés de représentants des trois parties, seront créés pour assurer la gestion des interventions liées à l’accord.

Durant la mise en œuvre du précédent accord, plus de 3 milliards FCFA ont été investis par le partenaire onusien, notamment dans le soutien à l'enseignement et le développement des infrastructures.

Le Togo dispose désormais d’une stratégie nationale de développement durable de la pêche et de l'aquaculture. Les acteurs du secteur ont en effet procédé le mardi 24 septembre à la validation du nouvel outil.

Élaboré suivant une approche consensuelle, le nouveau document est subdivisé en quatre parties : l'amélioration de la productivité des ressources halieutiques, la gestion durable des produits, la valorisation des ressources et la gouvernance du sous-secteur. Il devra en outre permettre de disposer de systèmes de production halieutique résilient au changement climatique et d’améliorer leurs moyens de subsistance.

« Cette validation constitue une étape importante pour répondre aux aspirations des acteurs de la pêche », a indiqué le directeur général de l’ODEF, Alaba Pyoabalo.

L’initiative s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du projet de renforcement de la résilience au changement climatique des communautés côtières du Togo (R4C-Togo) financé par le Fonds pour l’environnement mondial (FEM).

Pour rappel, le Togo dispose également d’un plan d’action pour développer la filière poisson à l’horizon 2028. En 2023, 24 229 tonnes de poissons ont été capturées, soit une évolution de près de 7% par rapport à l’année 2022.

Le Haut-commissariat à la réconciliation et au renforcement de l’unité nationale (Hcrrun) lancera le 07 octobre prochain, une nouvelle session d'indemnisation dans les régions Plateaux-Est et Centrale. L’activité prévue jusqu’au 12 octobre, concerne les victimes non-vulnérables.

Les opérations se dérouleront à la mairie d’Amlamé et à la préfecture de Sotouboua pour les populations des différentes préfectures concernées. Les victimes, dont la liste est publiée sur le site web de l’institution et affichée dans les bureaux des mairies et préfectures impliquées, sont invitées à se munir de pièces d’identité en cours de validité.

S’agissant des victimes dont les noms ne figurent pas sur la liste, elles sont invitées à “faire preuve de patience et de compréhension en attendant leur tour d’indemnisation ”.

Depuis le lancement de la phase des indemnisations en 2018, plus de 10 milliards FCFA ont été engagés par l'État.

Le Togo franchit une nouvelle étape dans le domaine de la cybersécurité. Le pays a officiellement intégré, il y a quelques jours, le rang des nations avancées en la matière.

Ceci, à la faveur de la publication du dernier rapport annuel de l’Union internationale des télécommunications (UIT), un outil de référence qui mesure l’engagement des pays en matière de cybersécurité sur la base de plusieurs indicateurs comme la législation, les dispositifs infrastructurel et organisationnel, le développement des capacités, ou encore la coopération.  

Selon l’édition 2024 du Global Cybersecurity Index (GCI), le Togo se place désormais dans le ‘Tier 2 - Advancing’, la seconde catégorie de performances la plus élevée au monde, avec un score de 88,8 points (sur 100). Une progression spectaculaire par rapport à la dernière notation, où le pays avait été crédité d’un score de 33 points. 

Top 10 continental 

Dans le détail, le Togo se hisse dans la même catégorie que des pays comme le Canada, la Suisse, Israël ou encore la Chine, sur l’échiquier mondial. Au niveau africain, le pays fait désormais partie des 10 meilleures nations dans le domaine de la cybersécurité, aux côtés de Maurice, du Rwanda, ou de l’Afrique du Sud, entre autres.

Fruit d’une série d’actions décisives

Pour le Togo, ce bond au classement mondial est surtout le fruit d’une politique orchestrée par le gouvernement, et impulsée par de multiples réformes. 

Ces dernières années, le pays s’est ainsi mis à l’avant-garde des initiatives législatives et réglementaires concernant la protection des données, l’accès à l’information et la cybersécurité dans la sous-région, et  a accueilli le tout premier sommet continental sur le sujet. Le Togo s’est également doté, tour à tour, d’une agence nationale dédiée, et d’un centre de réponse d’urgence aux cybermenaces.   

Parallèlement, le pays a initié et renforcé des partenariats à l’international, notamment en créant Cyber Defense Africa, en rejoignant le Forum mondial des réponses aux cyberattaques, et en s’alliant avec le Kazakhstan

L’ambition des pouvoirs publics est désormais de maintenir la dynamique, consolider les acquis et améliorer les efforts du pays.

En marge des travaux de la 79ème assemblée générale des Nations Unies à laquelle il participe, le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé s’est entretenu le 23 septembre dernier avec le Secrétaire général de l’Organisation, António Guterres.

Au centre des échanges, les efforts du Togo sur la question des Objectifs de développement durable (ODD), ainsi que la situation politique et sécuritaire en Afrique de l’ouest et au Sahel. La diplomatie togolaise, orientée vers la promotion de la paix et la consolidation de la stabilité, notamment à travers le dialogue et la concertation, a toujours été saluée à l’international.

A l’issue de l’entretien, António Guterres a réitéré l’engagement des Nations Unies à accompagner et à soutenir le Togo dans ses efforts.

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