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Après cinq ans de mise en œuvre, le Togo fait le point sur sa Stratégie nationale d’application de l’Accord sur la Zone de Libre-Échange Continentale Africaine (ZLECAf). Une rencontre a eu lieu dans ce sens la semaine dernière à Kpalimé, réunissant les membres du comité technique en charge du suivi de cette stratégie.

Les travaux organisés par le ministère du commerce, avec l’appui de la Commission économique pour l’Afrique (CEA) et du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), ont permis de dresser le bilan. Les participants ont identifié les acquis, les défis persistants ainsi que les opportunités à saisir dans le contexte évolutif du commerce continental. Ils ont également examiné la cohérence des interventions sectorielles, évalué la synergie entre les parties prenantes et formulé des recommandations pour une meilleure intégration du Togo dans la dynamique de la ZLECAf.

« Après cinq années d’exécution, nous devons faire le bilan afin de consolider nos acquis et adapter notre stratégie aux réalités actuelles », a indiqué le directeur du commerce extérieur, Katchali Batchassi.

Pour rappel, la stratégie ZLECAf du Togo, adoptée en 2019, met l’accent sur plusieurs chaînes de valeur prioritaires, notamment l’agriculture, la transformation du phosphate, la production d’huile, ainsi que les services tels que les télécommunications, les services financiers et le tourisme.

 

Le Président du Conseil, Faure Essozimna Gnassingbé a reçu lundi 02 juin à Lomé, une délégation de ministres africains en charge des affaires étrangères. Ces officiels étaient en séjour dans la capitale togolaise, dans le cadre des travaux de la 3ème Conférence ministérielle de l’Alliance Politique Africaine (APA).

Au cours des échanges, les diplomates africains ont présenté au Président du Conseil les conclusions de leurs assises, ainsi que la Déclaration y afférente, dont l’ambition est de renforcer la voix du continent sur la scène internationale, dans le contexte mondial actuel de bouleversements géopolitiques. 

Nous avons en outre félicité le Président Faure Gnassingbé pour sa désignation à la tête du Conseil de la République Togolaise, et félicité pour son rôle dans la médiation africaine pour un retour de la stabilité et de la paix dans l’Est de la République Démocratique du Congo”, a indiqué le ministre malien, Abdoulaye Diop, entouré pour l’occasion de ses homologues du Niger, du Burkina, du Libéria, du Tchad et de la RDC. 

La capitale togolaise a abrité lundi 02 juin la troisième conférence ministérielle de l’Alliance Politique Africaine (APA). L’événement qui réunit, annuellement depuis 2023, les ministres des affaires étrangères et acteurs du monde diplomatique, était orienté pour l’occasion autour d’un repositionnement stratégique et diplomatique de l’Afrique, dans un monde en pleine mutation. 

Les travaux, conduits par le chef de la diplomatie togolaise, Robert Dussey, ont permis de mener des discussions approfondies sur l’avenir du continent en matière d’autonomie stratégique pour la défense et la sécurité, et de plancher sur des stratégies de repositionnement diplomatique pour mieux peser dans la gouvernance mondiale. “Dans un monde de plus en plus instable, l'Afrique se trouve devant l'impératif stratégique d'adopter une vision audacieuse et résolue pour construire son autonomie en matière de défense et de sécurité. Cette 3e conférence de l’APA nous offre l’occasion de réfléchir sur les enjeux, les pistes et les perspectives de la construction de l’autonomie stratégique de l’Afrique sur les plans de défense, de sécurité et de protection dans un monde très bouleversé et marqué par de nouvelles formes de conflictualité internationales et de velléités expansionnistes”, a d’ailleurs souligné le ministre au début des travaux.

Une déclaration officielle, signée par les 20 pays participants, a sanctionné la conférence. Pour rappel, l’APA, initié par le Togo, se veut un cadre informel de coopération renforcée entre les diplomaties du continent.

Depuis plusieurs jours, un message relayé sur les réseaux sociaux attribue au ministère de l’économie et des finances des sessions d’investissement en ligne. Dans un communiqué publié ce lundi 02 juin, le ministère a formellement démenti être à l’origine de cette note d’information.

Il s’agit d’une “tentative grossière d’escroquerie”, a indiqué le ministère avant de rappeler que “ses communications sont exclusivement diffusées à travers des voies officielles, notamment les médias publics”.

La population est invitée à faire preuve de vigilance face à ces pratiques. Quant aux auteurs des messages, “ils s’exposent à la rigueur des lois et règlements”, a en outre précisé le département ministériel.

Pour rappel, en janvier dernier, le département avait déjà fait l’objet d’une tentative similaire.

 

Au Togo, les nouveaux tarifs de vente de l’énergie électrique fixés depuis le 24 mars par arrêté, restent toujours en vigueur. C’est ce qu’a affirmé vendredi 30 mai, la Compagnie Energie Electrique (CEET), dans un démenti officiel et une mise au point, après la parution d’informations faisant état d’une suspension provisoire de la tarification. 

Concrètement, le distributeur public a procédé à un réaménagement de son système de vente de crédits d'électricité prépayés. Ceci, a expliqué la direction générale, “afin de permettre aux clients d'effectuer de façon souple les opérations d'achat de crédits d'électricité prépayés et un règlement étalé sur le mois des charges fixes inhérentes aux nouveaux tarifs définis dans l'arrêté”. Dans ce sens, les nouveaux ajustements initiés par le ministère chargé des ressources énergétiques restent inchangés. 

Pour rappel, la mesure s’inscrit dans un programme de redressement, destiné à d’optimiser le système national d’approvisionnement et de distribution de l’énergie, et à stabiliser la fourniture. 

Quelques mois après un premier échange, les discussions se poursuivent entre l’Assemblée nationale et le Système des Nations Unies (SNU) pour accélérer la modernisation de l’institution législative. Le vendredi 30 mai dernier, le président de l’Assemblée nationale, Kodjo Sevon-Tépé Adédzé, a reçu en audience la coordonnatrice résidente du Système des Nations Unies au Togo, Coumba Sow.

Au cœur des échanges, la modernisation des services publics, notamment par la digitalisation du travail parlementaire. Les deux personnalités ont évoqué les moyens d’introduire des outils numériques afin de simplifier les procédures, renforcer la transparence et rapprocher davantage le parlement des populations.

«La digitalisation permettrait aux députés de gagner en temps et en efficience dans la mise en œuvre régulière de leur travail et de leurs programmes», a indiqué la coordonnatrice du SNU, réaffirmant le soutien du Programme des nations unies pour le développement (PNUD) dans la concrétisation de ce projet.

Un autre point essentiel abordé concerne la participation des jeunes à la vie politique et aux activités parlementaires. L’ambition est de stimuler leur engagement citoyen et de les familiariser avec le fonctionnement des institutions démocratiques.

 

Le Togo va boucler une nouvelle opération sur le marché des titres publics de l'Union monétaire ouest-africaine, le jeudi 5 juin prochain. Le Trésor public veut lever 20 milliards FCFA.

L’opération est une émission de Bons assimilables du Trésor (BAT). Dans le détail, le nominal est fixé à un million FCFA sur la maturité de 182 jours et stipulé à des taux d'intérêt multiples.

Notons que le Togo a déjà levé 209,5 milliards FCFA sur son objectif annuel fixé à 332 milliards FCFA.

Au Togo, l’édition 2025 de la campagne nationale de reboisement a été officiellement lancée le dimanche 1er juin, journée de l’arbre. Le ton a été donné à Lomé par le ministre de l'environnement et des ressources forestières, Katari Foli-Bazi.

C’est donc parti pour 12 mois de reboisement intensif. Si 2 millions d’arbres ont été mis en terre le 1er juin sur le territoire national, l’objectif de la campagne, a rappelé le ministre, est de rester engagé pour l’atteinte des ambitions nationales : planter un milliard d’arbres d’ici à 2030 et faire passer le taux de couverture forestière à 26 % sur la même période.

« Ce n’est plus une action d’un jour, mais une mobilisation continue », a insisté le ministre.

Pour rappel, des membres de l’exécutif et des officiels ont également participé à la journée de l’arbre.

Au Togo, Mansoor Hamayun a été officiellement nommé le vendredi 30 mai, conseiller auprès du Président du Conseil, Faure Essozimna Gnassingbé, avec effet immédiat. 

Fondateur et président de Minexx, une entreprise spécialisée dans la mise en place de chaînes d’approvisionnement durables et transparentes pour les minéraux critiques, le nouveau conseiller est également cofondateur de BBOXX, une entreprise qui a contribué à électrifier des zones rurales non desservies grâce à des solutions d’énergie renouvelable, dans plusieurs pays dont le Togo.

Reconnu pour sa structuration de partenariats innovants avec des gouvernements africains, en appui à des politiques inclusives, durables et centrées sur les besoins des populations, Mansoor Hamayun a levé à ce jour plus de 200 millions de dollars de capitaux de développement, pour financer des projets d’envergure. 

Sa nomination contribuera significativement à la mise en œuvre des initiatives phares du Togo, grâce à son expertise sur les questions de développement durable, d’entrepreneuriat et de promotion des partenariats public-privé à l’échelle continentale.

Après sept années d’exercice, l’ambassadeur de Chine, Chao Weidong, est arrivé en fin de mission au Togo. Le diplomate a fait ses adieux, vendredi 30 mai, au président du Conseil, Faure Essozimna Gnassingbé, lors d’une audience à Lomé.

Les échanges entre les deux personnalités ont notamment été l’occasion de faire le point de la coopération bilatérale entre le Togo et la Chine, qui s’est renforcée depuis le dernier sommet du Forum sur la Coopération sino-africaine (FOCAC) en 2024. « Je quitte le Togo avec beaucoup de satisfaction parce que la coopération sino-togolaise affiche un dynamisme exceptionnel à partir du sommet du FOCAC 2024 qui a ouvert un nouveau chapitre de l’amitié et du partenariat entre les deux pays. Des projets de coopération sont en cours d’exécution et bien d’autres en préparation », a indiqué Chao Weidong, à l’issue de la rencontre.

Établie depuis 1972, la coopération entre Lomé et Pékin a franchi une nouvelle étape décisive ces dernières années, avec la montée du partenariat au rang de partenariat stratégique global, soit, le niveau le plus élevé dans la hiérarchie diplomatique chinoise, impliquant un dialogue renforcé et une coordination accrue dans les domaines politique, économique, sécuritaire et multilatéral. Les deux pays partagent également une convergence de vues sur les grands enjeux internationaux, notamment ceux liés à la paix, à la sécurité, au climat et à la gouvernance mondiale.

Avant d’être reçu par le Président du Conseil, l’ambassadeur avait entamé sa tournée d’adieu en début de journée par une rencontre avec le président de l'Assemblée nationale, Kodjo Sevon-Tépé Adédzé.

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