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Au Togo, malgré les efforts déployés, les besoins en sang demeurent. Le Centre national de transfusion sanguine (CNTS) a lancé en fin de semaine écoulée un nouvel appel pressant à la solidarité nationale.

En tout, 52.000 poches de sang devront être collectées d’ici à la fin de l’année, a annoncé l’institution. Un objectif essentiel pour couvrir les besoins médicaux et garantir une disponibilité suffisante du sang dans les hôpitaux.

En 2024, plus de 70.000 poches avaient été collectées, mais jugées insuffisantes, le taux de besoins non satisfaits s’étant établi à 16,19 %, soit près de 16.000 produits dérivés des dons de sang qui n’ont pas pu être fournis aux patients. « Sans les donneurs, le CNTS n’y arrivera pas. Il nous revient de créer ensemble un environnement favorable à la transfusion sanguine », a indiqué le directeur du CNTS, Fétéké Lochina, à la veille de la Journée mondiale du don de sang observée chaque 14 juin.

En rappel, pour donner du sang, il faut avoir entre 18 et 60 ans, être en bonne santé et peser au moins 50 kg.

 

Le Togo poursuit ses efforts visant à garantir un accès universel à l’électricité. Le pays a officiellement rejoint, le 4 juin dernier, l’initiative « Mission 300 », lors d’une rencontre de haut niveau à Londres. Portée par la Banque mondiale et la Banque africaine de développement, cette initiative vise à connecter 300 millions d’Africains à une électricité fiable d’ici à 2030.

L’adhésion du Togo a été actée à travers la présentation de son Pacte National de l’Énergie, un cadre stratégique qui ambitionne de fournir à l’ensemble de la population une énergie abordable, propre, durable et inclusive. Ce pacte s’inscrit dans la continuité des engagements du gouvernement en matière de développement durable et de transformation du secteur énergétique.

Structuré autour de cinq piliers stratégiques, le Pacte prévoit notamment la réhabilitation et l’extension des infrastructures énergétiques, la promotion des énergies renouvelables distribuées et de la cuisson propre, l’intégration régionale renforcée, l’implication du secteur privé et l’amélioration de la gouvernance du secteur. La restructuration de la Compagnie Énergie Électrique du Togo (CEET) constitue un axe majeur de ce plan.

Pour concrétiser ces ambitions, un montant global de 3 milliards de dollars devra être mobilisé, dont 1,68 milliard attendu du secteur privé. Plus de la moitié de cet investissement est destinée à la production d’énergie.

Avec un taux estimé à 70 % fin 2024, la participation du Togo à l’initiative « Mission 300 », aux côtés d’autres pays (Burundi, Ghana, Mozambique et Zimbabwe), devrait permettre de consolider les efforts déjà engagés en matière d’électrification, de mobiliser de nouveaux financements et de renforcer les partenariats techniques.

lundi, 16 juin 2025 08:38

BAC 1 : 60% de taux de réussite

Les résultats de l’examen du Baccalauréat Première Partie (BAC 1) session de mai 2025 ont été dévoilés le vendredi 13 juin par les ministères en charge des enseignements primaire et secondaire, et de l’enseignement technique. 

Pour le compte de l’enseignement général, le taux de réussite global, toutes séries confondues, s'élève à 60,49%. La série C4, axée sur les sciences mathématiques et physiques, obtient notamment un taux de 98,51%. 

Dans l’enseignement technique, le taux de réussite global, toutes séries confondues, s'établit à 60,11% La série Ti/1, dédiée aux techniques industrielles affiche un taux de 97,14%. 

Pour rappel, 90.249 élèves issus de tous les ordres d’enseignements, ont pris part à cet examen qui ouvre les portes de la Terminale. 

Le Président du Conseil, Faure Essozimna Gnassingbé a reçu dimanche 15 juin à Lomé, l’Ambassadeur Bianca Odumegwu-Ojukwu, ministre d’État aux Affaires étrangères et Envoyée Spéciale du Président de la République Fédérale du Nigéria, Bola Tinubu.

Au cours de l’audience, l’émissaire nigériane a transmis au Président du Conseil, une invitation spéciale de son Président au premier Sommet économique de l’Afrique de l'Ouest (WAES) qui s’ouvre le 20 juin prochain à Abuja.

L'événement, qui se tiendra pendant deux jours, réunira les dirigeants ouest africains, des décideurs politiques ainsi que le monde des affaires, autour des problèmes actuels du continent. La rencontre aura également pour objectif de développer le commerce intra-africain et de promouvoir des partenariats stratégiques entre les acteurs des secteurs public et privé en Afrique de l’ouest. 

Pour le Togo, cette invitation officielle se veut une reconnaissance du rôle actif du pays dans les dynamiques régionales, de sa position stratégique dans les échanges commerciaux ouest-africains et de son engagement en faveur de l’intégration économique et de la stabilité régionale.

Un peu plus d’un mois après les épreuves écrites, le concours d’entrée à l’École de formation des officiers des forces armées togolaises (EFOFAT) entre dans sa dernière ligne droite. Les candidats déclarés admissibles sont convoqués le mercredi 18 juin à Lomé, a annoncé vendredi le ministère des Armées dans un communiqué.

Ils sont en tout 159 candidats retenus, attendus à la direction de la Gendarmerie nationale (sise à Agoè-Nyivé, près de la cour d’appel de Lomé) pour les épreuves orales. Ils devront être munis d’une pièce d’identité.

La liste des candidats, disponible sur le portail électronique du ministère, est également publiée dans le quotidien national Togo-Presse. Pour rappel, l’EFOFAT, basée à Pya, a pour mission de former les chefs militaires des FAT.

 

Quelques semaines après les épreuves écrites, l’examen du Baccalauréat Première Partie (BAC 1) s'apprête à livrer son verdict. Les résultats seront officiellement affichés dans les différents centres d’écrit le samedi 14 juin à partir de 08h.

« Les épreuves orales sont programmées pour se dérouler le même jour à partir de 09h », ont précisé les ministres en charge de l’éducation dans un communiqué.

Dès ce vendredi soir à 20h, les résultats seront disponibles via SMS au 8998 ou en ligne sur la plateforme de publication des résultats des examens nationaux.

Au total, plus de 90.000 candidats ont composé pour l’obtention du précieux sésame qui ouvre les portes de la Terminale.

En 2024, le gouvernement a investi 213 milliards FCFA dans la mise en œuvre des projets du Plan sectoriel de l’éducation (PSE), sur un budget prévisionnel de 239 milliards FCFA inscrit dans la Loi de finances. Ce montant dévoilé en début de mois par le ministère en charge de l’éducation lors d’une session d’évaluation du plan, représente une hausse de 2,7 % par rapport à 2023, où les dépenses s’élevaient à 207 milliards FCFA.

Concrètement, ces ressources ont permis de financer plusieurs projets structurants dans l’ensemble du système éducatif, allant de la construction d’infrastructures à l’amélioration de la qualité de l’enseignement. Elles ont également servi à renforcer l’inclusion scolaire, l’enseignement technique et la formation professionnelle, ainsi que l’enseignement supérieur.

Les fonds mobilisés proviennent en grande partie de partenaires techniques et financiers, parmi lesquels figurent la Banque islamique de développement, la Banque mondiale et l’Agence française de développement. Grâce à leur appui, plusieurs initiatives ont été mises en œuvre, dont le Projet d’amélioration de l’accès, de l’équité et de la qualité de l’éducation au Togo (PAAQET), le Projet d’amélioration de la qualité et de l’équité de l’éducation de base (PAQEEB), le Projet d’appui à la réforme des collèges (PAREC II), ainsi qu’un programme de développement de l’éducation inclusive dans les préfectures de Mô et de Bassar.

Sur le plan des infrastructures, 1098 salles de classe ont été construites et 690 autres réhabilitées entre 2023 et 2024 dans les cycles préscolaire, primaire et secondaire. Dans l’enseignement technique et la formation professionnelle, 107 salles de classe ont également été construites ou rénovées, ainsi que 49 ateliers techniques, 16 magasins de stockage, 3 salles informatiques et 60 dortoirs.

Le Centre de formation aux métiers de l’industrie (CFMI) a également bénéficié d’un appui destiné à renforcer ses capacités d’accueil et à diversifier son offre de formation. Dans le supérieur, les investissements ont permis la mise en service du bloc pédagogique WASCAL et la construction de deux centres de recherche.

Élaboré depuis 2020, le Plan sectoriel de l’éducation s'étend jusqu’en 2030. Il constitue un instrument de référence qui donne les grandes orientations du système éducatif et est subdivisé en cinq chapitres : la stratégie sectorielle, le financement et la mobilisation des ressources, le coût de la mise en œuvre du plan, ainsi que les prévisions de financement des partenaires.

 

Le Groupe de la Banque mondiale a approuvé le mercredi 11 juin un financement de 300 millions $ (environ 171 milliards FCFA) pour aider le Togo à se positionner comme un hub régional dans l’agroalimentaire et la nutrition animale. Les fonds, mobilisés grâce à un partenariat avec la Société financière internationale (SFI) et l’Agence multilatérale de garantie des investissements (MIGA), sont destinés à intensifier le Programme de modernisation de l’agriculture au Togo (ProMAT). 

Portée par le gouvernement et structurée sur une décennie, l’initiative s’articule autour de deux phases de financement quasi égales. Dans son exécution, le ProMAT adopte une approche axée sur les résultats et prévoit un appui renforcé à la productivité, l’irrigation (7200 hectares), la gestion durable des terres (50.000 hectares), et l’adoption de technologies agricoles résilientes au climat. En tout, plus de 340.000 agriculteurs dont 114 000 femmes et 102 000 jeunes, sont concernés, en vue de créer quelque 72.500 emplois, et d'assurer une meilleure insertion des petits exploitants dans les chaînes de valeur agricole. 

En outre, le projet cible également la dynamisation des Zones d’Aménagement Agricole Planifiées (ZAAP) et le renforcement des institutions comme l’Agence de transformation agricole (ATA), répondant ainsi aux préoccupations des acteurs : “lors du Forum des producteurs agricoles du Togo (FoPAT), les agriculteurs ont exprimé avec force leur souhait de voir le Groupe de la Banque mondiale accompagner la transformation du secteur agricole”, a d’ailleurs expliqué Fily Sissoko, représentant résident de la Banque mondiale pour le Togo, en référence à l’initiative présidentielle ayant mobilisé entre janvier et avril 2023, les principaux acteurs du monde agricole national et l’exécutif.

Pour le Togo qui a déployé ces dernières années plusieurs initiatives stratégiques pour transformer durablement ce secteur clé de son économie, l’ambition est claire : il s’agit de se “positionner comme un hub régional dans l’agroalimentaire et la nutrition alimentaire”, a souligné la Gouverneure pays de la Banque mondiale, Sandra Ablamba Johnson.

Le ministère de l’enseignement technique, de la formation professionnelle et de l’apprentissage a bénéficié, jeudi 12 juin, d’un lot de matériels informatiques. Ceci, en prélude au lancement de la deuxième phase des formations de courtes durées (FCD).

Le don, composé d’onduleurs, de rallonges électriques, d’ordinateurs portables et de bureau ainsi que de livrets pédagogiques, a été offert par la coopération allemande à travers la GIZ. Il s’inscrit dans le cadre du partenariat stratégique entre le ministère et la GIZ, visant à améliorer la qualité des formations professionnelles.

« Ce don vient à point nommé. Il s’inscrit parfaitement dans nos objectifs d’assurer une formation de qualité et de renforcer l’infrastructure numérique de notre administration. Il témoigne également d’une vision partagée : celle d’un avenir fondé sur l’accès au savoir, l’innovation technologique et l’inclusion numérique », a indiqué Assedi Kossi Ikélé, directeur de cabinet du ministère en charge de la formation professionnelle.

Initiées par le gouvernement, les formations de courte durée ont pour objectif de doter rapidement les jeunes, en particulier les femmes et les personnes vulnérables, de compétences pratiques dans des secteurs porteurs tels que l’agriculture, le maraîchage, la couture, la coiffure ou encore les technologies numériques. La première phase avait permis de former 100 jeunes.

Le Haut-commissariat à la réconciliation et au renforcement de l’unité nationale (HCRRUN) lancera le 16 juin prochain, une nouvelle session d’indemnisation. L’activité, programmée pour durer six jours (jusqu’au 21), concerne les victimes non-vulnérables de la préfecture de Dankpen.

Les opérations se dérouleront dans les locaux des Affaires Sociales de la préfecture de Dankpen. Les victimes dont la liste est disponible sur le portail électronique de l’institution, ainsi que dans les bureaux des mairies et de la préfecture, sont invitées à se munir d’une pièce d’identité en cours de validité.

Depuis son installation, le Haut-commissariat a accompagné et indemnisé plus de 30.000 personnes dans le cadre de son processus de réparations communautaires.

 

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