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Le gouvernement et le secteur privé se sont retrouvés jeudi 23 février à Lomé, dans le cadre du premier conseil de concertation de l’année. Les travaux, présidés par le Premier ministre, Victoire Dogbé, ont essentiellement porté sur deux thématiques : la dynamique des investissements privés et le financement des PME/PMI au Togo. 

L’exercice a été l’occasion pour les membres du gouvernement et les principaux acteurs du privé, d’échanger sur les différentes crises en cours et leurs conséquences, les mécanismes en place et les opportunités existantes. 

Nous avons pris les trois dernières années (2019, 2020 et 2021) et nous avons constaté qu’il y a eu un léger fléchissement en 2020 justifié par la COVID-19 avec des replis en termes de stratégies d’investissements des grandes sociétés, puis la tendance est repartie à la hausse en 2021. Ce qui nous a permis de confirmer la résilience du secteur privé et traduit une stabilité économique”, a expliqué la ministre de la promotion de l’investissement, Rose Mivedor. 

D’ailleurs, les perspectives s’annoncent intéressantes, avec près de 800 milliards FCFA de prévision d’investissements contenues dans 121 projets soumis sur la période.

Renforcer les PME pour faire prospérer le Togo  

A l’issue des échanges, le gouvernement s’est de nouveau engagé à soutenir le secteur privé à travers les PME, dans la lignée des dernières initiatives déployées en leur faveur

Il est nécessaire de renforcer les capacités des PME, notamment celles qui sont créées par les jeunes pour les aider à mieux structurer leur projet, afin d’accéder au financement viable et adapté à leurs besoins de croissance, car si ces entreprises prospèrent, c’est le Togo qui prospère”, a insisté la cheffe du gouvernement, avant de rappeler : “le Togo dispose d’une grande dynamique d’investissement et pour en profiter, il importe que les jeunes soient formés”.

Le forum des producteurs agricoles du Togo (FOPAT) pour le compte de la région Centrale s’est officiellement ouvert jeudi 23 février à Sokodé. Les travaux ont été lancés par le ministre de l’agriculture, de l’élevage et du développement rural, Lekpa Gbegbeni. 

C’est parti pour trois jours d’échanges autour des perspectives et défis du secteur, pendant lesquels les acteurs de la région seront entretenus sur la stratégie gouvernementale, et pourront se faire entendre. 

Si les deux premières journées seront meublées de communications et de conférences-débats, la troisième sera consacrée au compte rendu des travaux au président de la République, suivi d’échanges directs entre le chef de l’Etat et les producteurs. 

En marge du forum, plusieurs activités connexes sont organisées, notamment une mini foire pour l’exposition des produits de la région.

Pour rappel, le ‘FOPAT Centrale’ constitue la quatrième étape, après celle des Savanes, de la Maritime et des Plateaux.

Au Togo, l’accueil des enfants dans les structures de crèche et de garderie va bientôt faire l’objet d’un meilleur encadrement. Des initiatives ont été lancées en ce sens par le ministère de l’action sociale, de la promotion de la femme et de l’alphabétisation. 

La première mouture de cette future réglementation, présentée mercredi en conseil des ministres, met surtout l’accent sur le respect de certains standards et normes par les structures, et la nécessité de veiller au développement des petits enfants ainsi que leur bien-être. 

A ce jour, 28 crèches et garderies sont officiellement dénombrées sur le territoire national.

L'Université ATAFOM de Bangui (République Centrafricaine) et l’entreprise ATIME SA ont conclu deux accords, mardi 21 février à Lomé, avec l’Université de Lomé. Les deux conventions s’inscrivent dans le cadre de la valorisation de la recherche scientifique et technologique. 

Dans le détail, la convention signée avec l’entreprise ATIME installée à la Plateforme industrielle d’Adétikopé (PIA) vise à mettre sur place un cadre d’échanges et de coopération entre le Laboratoire de recherche forestière (LRF) de l’Université de Lomé et cette société. Ainsi, les deux entités vont développer et implémenter des solutions écologiques en transformant les déchets issus du bois et du plastique. 

La seconde convention permettra aux deux universités de réaliser des projets de recherche, dans les domaines de l’enseignement et de la formation continue au profit des étudiants et des professeurs.

L’Université de Lomé s’est engagée dans plusieurs initiatives dans le but d’améliorer la qualité de l’enseignement et d’adapter la formation aux réalités du marché de l’emploi.  

Au Togo, l’année écoulée a été de nouveau marquée par de nombreux accidents et décès sur les voies de circulation routière. En tout, 7.507 accidents ont été répertoriés durant les douze mois, occasionnant 683 pertes en vies humaines et 9.918 blessés. 

Les chiffres, dévoilés mardi 21 février par le ministre de la protection civile et son collègue des transports, à l’occasion du traditionnel bilan semestriel, révèlent une légère augmentation (1,5%) par rapport à 2021 (7.392 accidents, 680 morts et 9.376 blessés).

Dans le détail, le second semestre s’est révélé un peu moins meurtrier que le premier (336 morts contre 347). 

Les engins à deux roues restent largement les plus impliqués (environ 72%), devant les voitures (18%), les tricycles (5%) et les camions (3%). 

De même, la nationale 1 (Lomé-Cinkassé) et le Grand contournement de Lomé demeurent les principales voies où l’on recense le plus de pertes, avec respectivement 179 et 42 morts.  

Les causes restent les mêmes, en dépit de la sensibilisation et de la répression : défaut de maîtrise, excès de vitesse, non-respect du code et de la signalisation, refus de priorité, dépassements défectueux, stationnements sans signalisation, alcool ou téléphone en circulation, etc…

Diminution de la criminalité

Le ministère de la sécurité a observé une baisse des faits criminels et de délinquance lors du second semestre. 

De juillet à décembre, 17 braquages ont été enregistrés, contre une cinquantaine lors des six premiers mois. 13 vols à main armée ont également été répertoriés, de même que des homicides, lynchages et morts suspectes. 

Les différentes actions pour lutter contre la délinquance se poursuivront”, a indiqué le Général Yark Damehame.

Au Togo, moins de deux ans après la digitalisation de la demande du casier judiciaire, environ 350.000 bulletins ont été délivrés, soit une hausse de 600 %. Le bilan a été présenté, mercredi 22 février en Conseil des ministres par le ministre de la justice et de la législation. 

Les chiffres, en nette progression par rapport à la moyenne annuelle qui s’élevait à 50 000 bulletins avant cette réforme, démontrent une forte adhésion des populations. Cet intérêt est soutenu par la “célérité du processus et la possibilité de demander le casier judiciaire sans se déplacer et de pouvoir se faire livrer en tout lieu de son choix”. En ce qui concerne particulièrement la demande de duplicata du certificat de nationalité, elle peut être désormais effectuée dans cinq chefs-lieux de régions et dans douze préfectures, mais aussi en ligne. 

Le processus de digitalisation devrait s’étendre à d’autres services pour la modernisation de la justice. Par ailleurs, le gouvernement a invité les populations à se faire établir le nouveau format du certificat de nationalité, en vue de faciliter cette réforme.

De nouvelles conditions d’accès et d’exercice sont fixées pour la profession de conducteur routier en République togolaise. L'exécutif a adopté mercredi 22 février, en Conseil des ministres, un projet de décret dans ce sens. 

L'objectif est de mieux professionnaliser le secteur des transports au Togo en général et le métier de conducteur routier en particulier, tout en améliorant la sécurité routière. Ainsi, le texte permet au pays de “disposer des informations et données nécessaires pour une meilleure organisation du sous-secteur du transport routier”. La disposition s’inscrit dans la lignée de la Feuille de route gouvernementale 2020-2025 qui vise à faire du Togo, un hub logistique et de services. 

Des travaux sont en cours dans cette même optique pour la profession de transporteur, d’intermédiaire et d’auxiliaire de transport et d’exercice des activités de transport routier. In fine, ces textes devront renforcer l’efficacité des services logistiques pour le commerce et participer à la modernisation des infrastructures. 

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Un pas de plus vers la réforme des transports routiers au Togo

L’équipe gouvernementale s’est réunie ce mercredi 22 février en conseil des ministres à Lomé. Les travaux, présidés par le chef de l’Etat, Faure Essozimna Gnassingbé, ont porté sur l’examen de plusieurs sujets en lien avec divers secteurs.

A l’issue de la réunion, deux projets de décrets ont été examinés, et cinq communications écoutées. 

Les projets de décret, qui concernent les transports, portent respectivement sur l’encadrement de la profession de conducteur routier et de celle de transporteur, d’intermédiaire et d’auxiliaire de transport. Si le premier a été adopté, le second fera l’objet d’une nouvelle étude lors du prochain conseil.

Quant aux communications, elles portent sur l’élaboration en cours d’une politique nationale de protection sociale, la digitalisation des services publics de l’administration togolaise, l’état des lieux des structures de crèches et garderies dans le pays, et le bilan de la dernière édition de la foire internationale de Lomé.

L’Assemblée nationale a abrité mardi 21 février une session extraordinaire consacrée à la gestion, exercice 2020 du Fonds de riposte et de solidarité (FRSC) du Covid-19. Face aux députés (qui ont suspendu leurs vacances parlementaires), une importante délégation gouvernementale conduite par le ministre d’Etat, ministre de l’administration territoriale, Payadowa Boukpessi. 

Concrètement, il s’agissait pour l’exécutif, d’éclairer la Représentation nationale sur différents points de la gestion du Fonds, révélés il y a quelques semaines par le rapport de la Cour des comptes. 

Les dépenses faites dans le cadre de la lutte contre la Covid-19 sont régulières, conformes et sincères. Les quelques insuffisances relevées n’entachent en rien les procédures requises en la matière. L’essentiel est que les mesures économiques, sociales et financières ont permis de soulager les populations en difficulté”, a souligné le ministre d’Etat, qui a rappelé le contexte, la justification et les objectifs de ce fonds de 400 milliards FCFA (mobilisable sur plusieurs années et entièrement intégré à la comptabilité publique). 

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Tour à tour, les différents ministres se sont exprimés, donnant des informations et explications relevant de leur département à la Représentation nationale. 

C’était une période où il fallait faire preuve de stratégie et de célérité”, a pour sa part admis la cheffe du Parlement, Yawa Tsegan, avant de poursuivre : “ même si on peut relever quelques insuffisances dans le rapport d’audit, l’essentiel est d’avoir sauvé des vies humaines. Il est extrêmement important de le noter”. 

Pour rappel, quelques jours après la publication de l’audit, le gouvernement a exprimé son satisfécit et s’est engagé à mettre rapidement en œuvre des réformes.

Le Togo va renforcer ses capacités énergétiques en se dotant bientôt d’une nouvelle centrale solaire de 25 mégawatts à Dalwak, dans la région des Savanes, plus exactement à Dapaong, son chef-lieu. Il a bénéficié en ce sens mardi 21 février, d’un appui de près de 40 milliards FCFA de la Banque mondiale. 

Le financement, dont la convention a été paraphée à Lomé par le ministre de l’économie et des finances, Sani Yaya et Coralie Gevers, la directrice des opérations du groupe bancaire, s’inscrit dans le cadre du Projet régional d’intervention d’urgence en énergie solaire (RESPITE). 

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Précisément, la nouvelle infrastructure, qui sera également pourvue d’une capacité de stockage de 40 mégawatts-heures, permettra de stabiliser le réseau, et contribuera aux ambitions du pays d'augmenter la part du renouvelable dans le mix énergétique. En tout, 60 localités rurales dans la région des Savanes pourront en bénéficier. 

1 800 lampadaires publics et 12 000 ménages raccordés

Par ailleurs, le projet prévoit également sous un autre volet, l’installation de 1853 lampadaires pour l’éclairage public et le raccordement d’environ 12100 ménages.

Une priorité sera également accordée aux ménages vulnérables dirigés par des femmes. 

En dehors du Togo, trois autres pays sont concernés par le RESPITE : Tchad, Liberia, et Sierra Leone. L’objectif final est d’augmenter rapidement la capacité d'énergies renouvelables connectée au réseau et de renforcer l'intégration régionale dans le secteur de l'électricité.