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Le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé, effectue ce vendredi 03 mars, une visite officielle à Kampala (Ouganda). Ce déplacement, initié par son homologue, Yoweri Museveni, s’inscrit dans le cadre du partenariat entre les deux pays. 

Au menu de la visite présidentielle, plusieurs entretiens axés sur le renforcement de la coopération bilatérale. De nombreux sujets en lien avec les secteurs de l’économie, des affaires, de la planification, des transports, de l’agriculture ou encore du tourisme, seront ainsi évoqués, tout comme des partages d’expérience. 

Par ailleurs, le n°1 togolais et son hôte échangeront sur des questions liées à l’actualité continentale et internationale. 

Pour rappel, le président ougandais avait effectué en janvier 2020, une visite officielle au Togo, dans le cadre du Sommet international sur le trafic de faux médicaments. Les deux leaders s’étaient en outre retrouvés il y a un an à Oyo au Congo, dans le cadre d’un mini-sommet consacré à la paix et la stabilité.  

Après la phase d’entretien, les candidats au concours d’entrée dans les Écoles normales de formation des professeurs d’école (ENFPE) sont convoqués lundi 6 mars prochain pour le début de la formation proprement dite. 

La formation est prévue dans les six ENFPE sur toute l’étendue du territoire. Le communiqué du ministère des enseignements primaire, secondaire, technique et de l’artisanat précise que “les frais d’inscription et d’études doivent être payés à la comptabilité des ENFPE avant le début de la formation”. Les candidats devront se présenter en uniforme, notamment “une chemise de couleur blanche avec un pantalon ou une jupe de couleur bleu marine”

En rappel, 2 619 élèves-professeurs ont été retenus à l’issue de la phase d’entretien comptant pour la promotion 2023-2025 des Écoles normales de formation des professeurs d’école.

Le Togo participe depuis ce jeudi 2 mars, à Bordeaux, à une conférence sur les opportunités d’investissements. L’événement est organisé par le Club des entreprises Bordeaux-Afrique (CBSOA) en collaboration avec le ministère de la Promotion de l’investissement et l'ambassade du Togo en France. 

"Découvrons le Togo : perspectives économiques, opportunités d'investissement, climat et facilités d'affaires", c’est le thème de cette conférence de trois jours. Concrètement, la rencontre vise à présenter les réformes menées pour améliorer le climat des affaires, les secteurs porteurs et les opportunités d’investissement qu’offre le Togo. Les conditions et facilités d’investissements mises en place par le gouvernement seront aussi présentées aux participants. 

Cette conférence est également une occasion pour les investisseurs de nouer des partenariats avec les entreprises togolaises. 

Au Togo, l’Etat renforce son positionnement économique dans les opérations de manutention au Port de Lomé. Après plusieurs mois de négociations et quatre années de procédure judiciaire avec la société Togo Terminal, filiale du Groupe Bolloré en charge d’une partie importante des opérations depuis 2001, dans le cadre d’une concession, le pays obtient de nouveaux droits. 

De façon concrète, les parts détenues par les pouvoirs publics passent de 5 à 30%, soit une augmentation de 25%. Également, le pays renforce sa participation au sein de la gouvernance, en nommant, selon les termes du nouveau deal, deux membres supplémentaires au conseil d’administration. 

Avec cet accord, salué par le gouvernement, la voie est désormais ouverte pour de nouveaux investissements et l’accueil de nouveaux partenaires sur la plateforme portuaire, dont les capacités ont été étendues en juillet 2022

Pour rappel, Lomé Terminal a été cédé il y a un an à MSC, dans le cadre d’un deal entre Bolloré Africa Logistics et l’armateur italo-suisse. 

Au Togo, le programme de désenclavement et des pistes rurales se poursuit. Le sujet a fait le mercredi 1er mars, l’objet d’une communication en Conseil des ministres, présentée par le ministre du désenclavement et des pistes rurales.

Le programme a permis d’aménager au total, 680 km de pistes rurales à fin 2022. Quant à l'entretien du réseau existant à 75% en bon et moyen état, 1 270 km sont achevés et 712 km en cours d’exécution.  Une banque de données pistes rurales (BDPR) sera également mise en place. Pour ce faire, dans la région maritime, des données sur les dégradations ont été collectées sur un linéaire de 3 437 km de pistes rurales identifiées et inventoriées, dans le cadre de la modélisation du réseau de pistes rurales. 

Par ailleurs, le gouvernement a souhaité que “des propositions spécifiques soient faites afin de répondre au défi représenté par le nombre élevé de résiliations des marchés attribués aux petites et moyennes entreprises”. Il a également encouragé à un renforcement de l'implication des populations dans le suivi des travaux.

En rappel, le Togo envisage d’aménager 4 000 km de pistes rurales dans les 5 régions économiques d’ici à 2025, afin de faciliter l’accès des populations aux infrastructures socio-économiques de base.

L’équipe gouvernementale s’est réunie mercredi 1er mars en conseil des ministres à Lomé. Les travaux, dirigés par le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé, ont porté sur l’examen de plusieurs sujets relevant de la gestion de la Cité. 

A l’issue de la réunion, deux projets de décret ont été examinés, tandis que trois communications et un divers ont été écoutés. 

Les décrets, déjà à l’étude lors de la dernière réunion de l’exécutif, concernent respectivement l’encadrement de la profession de transporteur, d’intermédiaire et d’auxiliaire de transport dans le pays, et l’organisation des crèches et garderies sur le territoire national. Les deux textes seront de nouveau soumis à examen lors du prochain conseil. 

Quant aux communications, elles ont tour à tour, porté sur le programme national de désenclavement et de pistes rurales, le renforcement des droits économiques du pays dans les activités de manutention du Port de Lomé, ainsi que la mise en œuvre de la stratégie d’optimisation des pratiques des agents de santé communautaire (ASC) et relais communautaires (RC).

Enfin, un compte rendu a été effectué par les ministres de la santé et de l’inclusion financière, sur l’adoption de la nouvelle liste de médicaments essentiels remboursables dans le cadre du programme School Assur.

Au Togo, le processus de déclaration des biens et avoirs se poursuit. Après la campagne nationale d’information et de sensibilisation, trois greffiers et quatre assesseurs ont prêté serment, mardi 28 février au siège du Médiateur de la République, à Lomé. 

« Je jure solennellement de bien et fidèlement remplir mes fonctions au service des déclarations de biens et avoirs, de les exercer en toute indépendance et impartialité, dans le respect des lois et règlements de la République et de ne révéler aucun secret que j’aurai obtenu dans l’exercice de mes fonctions », ont prononcé les nouveaux agents avant d’entrer dans leur mission. Ils devront assister et accompagner le Médiateur de la République dans la réception des déclarations des biens et avoirs.

Cette cérémonie est une étape importante vers l’opérationnalisation du processus de déclaration des biens. Le Médiateur de la République, Awa Nana-Daboya les a invités à exercer en toute transparence leur mission qui consiste à « recevoir les déclarations des biens et avoirs, œuvrer à une gestion transparente des deniers publics et lutter contre l’enrichissement illicite ». 

En rappel, le processus de déclaration des biens et avoirs a effectivement démarré ce mercredi 1er mars 2023. 

Au Togo, l’armée de l’air renforce ses effectifs. Le ministère des armées a annoncé, il y a quelques jours, des tests psychotechniques ouverts aux jeunes togolais des deux sexes. 

Les tests qui se dérouleront du lundi 20 mars au samedi 8 avril à Kara, Sokodé et Lomé, sont réservés aux élèves des classes de terminales, séries scientifiques et aux étudiants âgés de 23 ans au plus à la date du concours. Ce recrutement de spécialistes permettra à l’armée de l’air de renforcer son personnel navigant (pilote, navigateur, opérateur système d’arme etc) et non-navigant (technicien avion, pompier de l'air, fusilier commando etc).

Toutes les modalités du concours sont disponibles sur le portail du ministère des armées et dans le Quotidien national Togo Presse.  

Déjà signataire (depuis 1997) de la Convention internationale sur l’interdiction des armes chimiques, le Togo vient de franchir un nouveau cap dans sa lutte. L’assemblée nationale a adopté mardi 28 février 2023 lors d’une session extraordinaire, une loi interdisant la mise au point, la fabrication, le stockage, et l’emploi des armes chimiques et leur destruction. 

Le texte, proposé l’année dernière par le gouvernement, renforce surtout l’arsenal juridique du pays en la matière avec l’intégration de sanctions pénales, et met en place un plan de protection des populations et de l’environnement contre les armes chimiques.

En outre, l’Autorité nationale pour l’interdiction des armes chimiques (ANIAC) est rattachée à la présidence de la République, et dotée de nouveaux outils destinés à améliorer ses actions.

Pour la Représentation nationale, il s’agit d'une avancée significative, dans la protection des populations : “Avec l’adoption de ce texte, l’importation, l’exportation, la mise au point, la fabrication, le stockage et l’emploi des armes chimiques, ainsi que leur destruction seront désormais réglementés”, a souligné la cheffe du Parlement, Yawa Tsegan.   

En rappel, le Togo ne produit, ni ne stocke des armes chimiques.

Mis en œuvre de 2019 à 2022 dans la région des Savanes, le programme "Améliorer l'accès équitable et durable à une éducation de qualité pour tous les enfants du Nord du Togo" est arrivé à son terme. L’initiative a été officiellement clôturée mardi 28 février.

Durant sa mise en œuvre, le projet soutenu par le gouvernement, l’agence coréenne de coopération internationale (KOICA) et le Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef), a permis d’améliorer les conditions d’hygiène et d’assainissement de plus de 9 000 enfants dont 4 662 filles. 55 forages ont été construits dans les écoles et formations sanitaires et 55 comités de gestion de l’eau mis en place. Près de 50 000 personnes ont eu accès à l’eau potable tandis que 30 829 filles et garçons ont bénéficié du matériel d’apprentissage individuel.   

Avec un budget global qui s’élève à 2,98 milliards FCFA, ce programme vise à permettre aux élèves de bénéficier des opportunités d’apprentissage dans un environnement sûr et sain, mais aussi à augmenter l’accès équitable à une éducation de qualité.