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Les députés ont officiellement effectué leur rentrée parlementaire ce mardi 7 mars, ouvrant ainsi la première session ordinaire de l’année 2023. L’activité qui s’est déroulée au siège de l’institution à Lomé a réuni des membres du gouvernement et plusieurs personnalités de premier plan. 

C’est donc parti pour quatre mois d’activités parlementaires, au cours desquels la représentation nationale se penchera sur plusieurs dossiers. Déjà, 24 projets de loi sont déposés par le gouvernement sur la table du bureau de l’Assemblée nationale. 

Particulièrement cette année 2023, la première session ordinaire a été ouverte aux étudiants. Si par le passé, la représentation nationale s'est intéressée à la problématique de l'éducation de qualité, à la promotion de la consommation locale et à la valorisation des collectivités locales, cette année, elle se concentrera sur l'agriculture. "Aujourd'hui, nous faisons le choix de nous intéresser à la question de la transformation structurelle de notre agriculture", a déclaré la présidente de l'institution, Yawa Tsègan.

Pour rappel, 36 lois ont été adoptées par l'Assemblée nationale en 2022, soit 13 lois votées à la première session et 23 à la seconde. 

Au Togo, l’activité entrepreneuriale continue de mobiliser les jeunes. Durant l’année écoulée, 5.500 jeunes ont été formés à travers le pays par des partenaires techniques, a annoncé lundi 06 mars 2023, le Fonds d’appui aux initiatives économiques des jeunes (Faiej). 

Les interventions du Fonds ont permis notamment de générer près de 3.500 emplois, renforçant un peu plus la dynamique d’accompagnement des jeunes. 

Depuis sa création il y a dix ans, le Faiej, placé sous tutelle du ministère chargé de la jeunesse et de l’emploi des jeunes, ne cesse de jouer un rôle majeur dans l’insertion socioprofessionnelle des jeunes de 18 à 35 ans. A fin 2021, le Fonds affichait un bilan de près de 13 000 emplois créés, et 4,5 milliards FCFA de crédits alloués.

En séjour à Doha où elle participe activement aux travaux de la 5ème conférence sur les pays les moins avancés (PMA), le Premier ministre, Victoire Dogbé, multiplie les rencontres bilatérales. La cheffe du gouvernement s’est ainsi entretenue dimanche 05 mars avec la Haute-Représentante des Nations Unies pour les PMA, Fatima Rabab. 

La discussion, à laquelle ont pris part les membres du gouvernement présents dans la délégation, a porté sur la transformation structurelle des économies, et sur la mise en œuvre du plan d’action de Doha pour la prochaine décennie. 

Lundi, Victoire Dogbé a rencontré Thomas Ostros, le n°2 de la Banque européenne d'investissement (BEI). Avec ce dernier, il a été question de renforcer la coopération, en particulier autour des projets structurants dans les secteurs de l’énergie, de l’agriculture et de l’eau.  

Il y a un peu plus d’un an, la BEI, principale institution financière des Etats membres de l’UE, avait mené une mission exploratoire au Togo.

Pour rappel, les activités se poursuivront au Qatar jusqu’au 09 novembre. Ce matin, le Premier ministre a de nouveau pris la parole lors du débat général, rappelant les ambitions du Togo en matière de transformation économique.

Au Togo, le ministère des enseignements primaire, secondaire, technique et de l’artisanat donne un ultimatum aux établissements scolaires laïcs et confessionnels en situation irrégulière. Leurs promoteurs “disposent jusqu'au 30 avril 2023, délai de rigueur, pour se conformer aux dispositions pertinentes, en prévision de l'année scolaire à venir”.

En effet, une mission de contrôle effectuée sur toute l’étendue du territoire a permis de mettre à jour la situation des établissements scolaires laïcs et confessionnels. Le classement de ces établissements est fait sur la base de leur situation (titulaire d'agrément, en situation de régularisation et en situation d'irrégularité). La liste des écoles en règle peut être consultée dans les inspections d’enseignement. Un fichier des établissements privés laïcs et confessionnels répondant aux normes en vigueur et autorisés à ouvrir leurs portes pour la rentrée scolaire 2023-2024 sera mis à la disposition des parents d’élèves. 

La mesure fait partie des réformes menées dans le secteur de l’enseignement pour assurer une éducation de qualité pour tous.

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La capitale togolaise abrite depuis ce lundi 6 mars une rencontre sur la micro-assurance. L'événement qui se tient pendant deux jours, est placé sous le thème : “assurance inclusive : enjeux, défis et perspectives au Togo”

L’activité permettra entre autres, d’outiller les participants sur les tendances en produits de micro-assurance au Togo et sur le continent, d’identifier les facteurs de succès et les enjeux pour ce secteur. Il s’agira de promouvoir davantage les produits de micro-assurance.

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Selon un rapport de la direction nationale des assurances publié sur le marché des assurances en 2021, les primes émises en micro-assurance vie représentent 1,54% des primes totales du marché, soit plus d’un milliard FCFA. Ceci laisse entrevoir que « la micro-assurance a beaucoup de chemin à faire. L’assurance inclusive a donc des potentialités à développer et dispose de la matière”, a déclaré le directeur national des assurances, Koffi Masé Assignon. 

Si la micro-assurance reste moins développée, certains produits sont adossés aux microcrédits à travers le Fonds national de la finance inclusive (FNFI). D’autres initiatives permettent de promouvoir la finance inclusive, à l'instar du programme des filets sociaux, de School Assur et du Mécanisme incitatif de financement agricole fondé sur le partage de risques (MIFA).   

Ces mécanismes renforcent d'ailleurs la position du pays en matière de progression de l’inclusion financière dans la sous-région. En 2021, son taux d’inclusion financière est passé de 82,72% à 85,72%, ce qui en fait le pays le plus performant dans l’Uemoa.

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Au Togo, l'opérationnalisation des juridictions militaires se poursuit. Après s’être doté en fin d’année dernière de deux nouvelles lois, le pays franchit un nouveau cap. 

Le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé, a nommé il y a quelques jours, via décret, les magistrats qui siégeront au Tribunal militaire ainsi qu’à la Cour d’appel militaire. 

La première juridiction sera présidée par Awal Ibrahim, jusque-là Vice-président de la Cour d’Appel de Lomé. Il aura pour assesseurs Kossi Folly et Mondou Laré, tous deux, conseillers à la Cour d’appel de Lomé.

La Cour d’appel militaire sera quant à elle présidée par Kokou Amegboh Wottor, président de la Cour d’appel de Lomé avant sa nomination. Trois assesseurs l’accompagnent, en l'occurrence Ouro-Onaou Kondo, Kosi Edzolevo et Kossivi Egbetonyo.

Pour rappel, l’opérationnalisation de la justice militaire s’inscrit dans le cadre du vaste processus de modernisation du secteur judiciaire, lancé depuis plus d’une décennie.

Deux semaines après sa dernière émission, le Togo sera de retour vendredi 10 mars 2023 sur le marché financier régional. Dans le viseur, 25 milliards FCFA.

L’opération est une émission simultanée de Bons et d'Obligations Assimilables du Trésor (BAT et OAT). Dans le détail, les obligations sont d’un nominal de 10 000 FCFA et sont émises sur une maturité de 5 ans assortie d’un taux d’intérêt de 5,7%. Quant aux BAT, ils sont d’un nominal d’un million FCFA et d’un taux d’intérêt multiple émis sur une durée de 91 jours. 

Pour rappel, le Togo qui compte mobiliser 574 milliards FCFA en 2023 sur le marché financier régional, a déjà levé 94 milliards, après 4 sorties.

Le Togo prend part depuis samedi 04 mars au Qatar, à la cinquième Conférence sur les pays les moins avancés (PMA). L’événement, placé sous l’égide des Nations Unies, rassemble 46 pays de la planète. 

Pendant plusieurs jours, il s’agira d'élaborer des plans et des partenariats afin de concrétiser les promesses et ambitions du Programme d'action de Doha adopté l’an dernier pour la prochaine décennie. Les travaux devront également permettre de mobiliser un soutien international supplémentaire en faveur des PMA, et de surmonter les défis structurels, d’éradiquer la pauvreté et d’atteindre les objectifs de développement fixés au niveau international. 

La délégation togolaise, composée de plusieurs officiels, conduite par le Premier ministre, Victoire Dogbé, représentant le Président de la République, a assisté au sommet des chefs d’Etat et de gouvernement, organisé en prélude au lancement de la conférence. L’occasion pour la cheffe du gouvernement de rappeler dans son allocution, la volonté du pays d’accélérer son développement, et ses ambitions malgré les multiples crises auxquelles il est confronté. 

Mon pays, le Togo se réjouit de la tenue de cette conférence car, elle arrive à un moment charnière pour nos pays qui sont confrontés à de multiples crises : crise sanitaire, économique, climatique et sécuritaire. Ces crises qui déstabilisent nos pays. Je voudrais vous inviter à vous mobiliser pour mener des actions encore plus fortes pour accélérer l'impact de nos résultats. Et c'est ce que notre pays, le Togo a compris. À travers notre feuille de route gouvernementale 2020-2025 qui se focalise surtout sur l'inclusion sous toutes ses dimensions avec comme projet phare l'identification biométrique, le registre des personnes et des ménages, et l'assurance maladie", a déclaré Victoire Dogbé. 

Les travaux, qui s’achèvent le 09 mars prochain, seront meublés par d’autres activités bilatérales.

Le ministre des droits de l’Homme, de la Formation à la citoyenneté et des Relations avec les institutions de la République, Christian Trimua, a été entendu jeudi 2 mars par le Conseil des droits de l’Homme de l’ONU. Cette session, ouverte le 27 février à Genève, traite des questions relatives à la situation des droits de l’Homme dans plusieurs pays. 

Concrètement, au cours de ce débat de haut niveau, des représentants de plus de 125 pays présentent la situation des droits de l’Homme dans leurs différents pays. Dans son intervention, le ministre togolais a évoqué l'impact de la situation économique et financière mondiale sur les droits sociaux et économiques. Tout en relevant la détermination avec laquelle le pays fait face à la crise, il a abordé les mesures urgentes prises pour réduire les effets de l’inflation sur le vécu quotidien de la population. 

Abordant la question du terrorisme et de l’extrémisme violent, il a présenté les mesures adoptées par le Togo pour renforcer la stabilité, notamment la stratégie du Togo pour le Sahel et la création concertée de mécanismes comme l’Initiative d’Accra. En ce qui concerne la protection et la promotion des droits humains, le Togo a fait des avancées notables. Un avant-projet de loi sur la reconnaissance et la protection des défenseurs des droits humains vient d’être élaboré, en dehors de la constitutionnalisation de l’abolition de la peine de mort et de la peine d’emprisonnement à perpétuité. 

En rappel, il y a un peu plus d’un an, le Conseil des droits de l’Homme des Nations Unies adoptait le rapport sur l’examen périodique universel (EPU) du Togo. Le pays a accepté 182 points sur les  224 recommandations formulées par les 89 pays qui ont participé à l’oral.

Le programme de soutien bilatéral Environnement et changement climatique Canada (ECCC) a été officiellement lancé le 28 février dernier au cours d’un atelier de trois jours. L'initiative, appuyée par le Canada, vise à soutenir les pays bénéficiaires en vue de l’atteinte de leurs Contributions déterminées au niveau national (CDN).

La rencontre qui a réuni plusieurs acteurs, a permis de mettre en place la feuille de route “Evergreen” du Togo. Le document définit les différentes actions pouvant contribuer au renforcement de la gouvernance climatique multi-niveaux et à l’atteinte des CDN. Le plan établit les Mesures Notifications et Vérifications (MRV) du financement climatique. En s’appuyant sur ce système, le Togo pourra définir les progrès réalisés et les actions menées pour contribuer à la limitation globale du réchauffement climatique en deçà de 2°C.

Hormis le programme ECCC réalisé dans quatre pays en Afrique de l’ouest (Gambie, Ghana, Libéria et Togo), plusieurs initiatives sont mises en œuvre par le gouvernement pour limiter les émissions de gaz à effet de serre et honorer ses engagements.  

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