Impasse dans la crise bissau-guinéenne : la CEDEAO passe aux sanctions

Publié le samedi, 03 février 2018 16:30

500--340

(Togo Officiel) - Une nouvelle mission de la CEDEAO a, à nouveau, séjourné du 31 janvier au 1er février à Bissau à la demande du président en exercice de l’organisation régionale, SEM Faure Gnassingbé. Elle était conduite par le ministre togolais des Affaires étrangères, Robert Dussey avec à ses côtés Youssouf Bangoura, ministre d’Etat guinéen, et Marcel de Souza, président de la Commission de la CEDEAO.

Les consultations avec les principaux acteurs de la crise et l’évaluation de la mise en œuvre des Accords de Conakry et de Bissau étaient à l’ordre du jour.

Les émissaires de la CEDEAO, ont dit avoir fait « le constat qu’aucune avancée n’a été enregistrée et que la nomination d’un Premier ministre de consensus, n’est toujours pas effective, telle que préconisée par l’Accord de Conakry ».

Par conséquent, telle que décidé par la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la Communauté à Addis-Abeba, des sanctions collectives et individuelles ont été prises à l’encontre des personnes et organisations qui entravent le processus de sortie de crise en Guinée-Bissau.

La CEDEAO se dit néanmoins, toujours disposée à poursuivre sa mission de médiation. Elle invite les parties bissau guinéennes au respect des recommandations des différents accords, seul gage de retour à la normale par la tenue d’élections crédibles. Elle exhorte en outre, toute la Communauté internationale à la soutenir dans l’application des sanctions, et les forces de défense et de sécurité bissau-guinéennes à adopter une position de neutralité.

Actualités