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Le mardi 29 mai 2018, Bernadette Essossimna Legzim-Balouki, ministre du Commerce et de la Promotion du Secteur Privé (photo) a ouvert, dans la capitale togolaise, la 17è session ordinaire de la Chambre Consulaire Régionale de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (CCR/UEMOA).

Selon elle, le Togo a « pris fait et cause pour l’intégration régionale, qui constitue la voie prioritaire vers le développement des pays ».

« Le Togo ne ménagera aucun effort dans le soutien de vos actions pour la promotion du secteur privé sous régional, qui est le moyen sûr de lutter contre la pauvreté et le chômage » a-t-elle ajouté.

Au cours de cette rencontre, les 56 élus consulaires devront renouveler le Bureau et les Commissions techniques.

Outre le renouvellement de ces instances, ils devront « examiner ensemble les questions liées à leurs finances, à leurs textes et à leur plan d’action », a déclaré Jean-Baptiste Satchivi, président de la Chambre Consulaire Régionale de l'UEMOA.

Notons que la Chambre Consulaire Régionale est le lieu privilégié de dialogue entre l'UEMOA et les principaux opérateurs économiques.

En prélude à la session des ACP-UE qui s’ouvre demain, 31 mai 2018 dans la capitale togolaise, Robert Dussey, à l’ouverture hier de la 107è session du Conseil des Ministres du Groupe des Etats d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (ACP), a souligné la nécessité pour les pays ACP de constituer un bloc uni face à l’Union Européenne.

Le patron de la diplomatie togolaise a en effet déclaré : « Nous devons aborder les futures négociations avec l’UE en tant que groupe uni, en tant que pôle de responsabilité collective soudé (…), en raison des spécificités propres à chaque ensemble continental ». Tout en reconnaissant des divergences internes, il exhorte les pays ACP à privilégier « le  sens de l’unité ».

Il a également relevé l’importance de redéfinir le partenariat avec l’Union Européenne, à l’expiration de l’Accord de Cotonou en 2020. L’enjeu, indique-t-il,  « c’est la guerre au manque de développement dans nos pays et à la pauvreté absolue, voire objective ».

De fait, déplore-t-il, « l’état du monde actuel, quasiment comparable à l’état de nature hobbesien, nuit au groupe des ACP et à leurs populations ». Selon Robert Dussey, les pays ACP doivent travailler à l’unisson pour changer cet état insoutenable. « Voilà ce qui doit être l’objet de ce cadre de coopération Sud-Sud que nous voulons et souhaitons », a-t-il fait observer.

Dans la perspective de la mise en œuvre du TIRSAL (Togo Incentive Based Risk Sharing for Agricultural Lending), les principaux acteurs du ministère de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche sont en session de formation durant trois jours à Lomé.

Ouverte le mardi 29 mai 2018, cette session de formation, qui s’articule autour du thème : « Stratégies et communication du TIRSAL, le mécanisme incitatif de finance agricole, fondé sur le partage des risques », vise à renforcer les capacités des acteurs togolais sur le projet.

« Aujourd’hui, on a rassemblé tous les directeurs et chefs de projets, qui vont bénéficier pendant trois (03) jours, de l’expertise nigériane …», a indiqué Col. Ouro-Koura Agadazi, ministre de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche.

Pour les experts nigérians, l’idée est de permettre aux acteurs du projet d’identifier les besoins des agriculteurs, d’envisager la meilleure manière de les aborder, d’examiner le message à leur servir et, surtout, la meilleure réponse à leurs attentes.

« A l’issue de cette formation, les participants iront sur le terrain pour former à leur tour, non seulement les agriculteurs, mais aussi les Ong, les banquiers, les courtiers, les collectivités locales qui gèrent le foncier, pour que tous ces acteurs s’approprient le TIRSAL », a déclaré Ouro-Koura Agadazi, ministre de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche.

MTN Ghana, la filiale locale de l’opérateur de téléphonie mobile MTN Group va émettre une offre publique initiale en vue de son introduction sur le Ghana Stock Exchange (GSE), la principale place boursière du pays.

De sources médiatiques, l’opération devrait se dérouler au plus tard le 29 mai 2018. MTN Ghana mettra à la disposition des investisseurs près de 4,64 milliards d’actions ce qui représente 35 % de son capital. L’entreprise souhaite lever à travers cette introduction sur la bourse près de 754 millions $.

La société de téléphonie mobile affirme qu’elle a obtenu toutes les approbations réglementaires dans le cadre de cette opération. Rappelons qu’en 2015 le National Communications Authority (NCA), l’organisme public qui octroie les licences et autorisations pour l’exploitation des systèmes et services de communication avait demandé à l’opérateur d’ouvrir son capital aux investisseurs locaux.

L'ouverture du capital de MTN Ghana attire bien au-delà des frontières de ce pays. Des analystes cités par Bloomberg, estiment en effet, que plusieurs fonds d'investissement ciblant l'Afrique sont en rang de position pour venir tirer avantage de cette entreprise qui évolue aux premières lignes sur son marché avec une part de 55%, et dégage une rentabilité certaine. 

 La banque nigériane Union Bank qui est cotée sur le Nigerian Stock Exchange, a annoncé le 22 mai dernier, le déploiement de la technologie innovante Robotic Process Automation (RPA) dans ses opérations.

Cette technologie qui est utilisée pour la première fois dans le secteur bancaire du pays consiste en l’utilisation de logiciels robots pour la numérisation des tâches répétitives, la réduction des erreurs et des activités fastidieuses, jadis effectuées par le personnel de la banque.

Selon Emeka Emuwa, directeur général d’Union Bank, cette technologie a été introduite dans le but d’améliorer la productivité du personnel et de réduire les délais de traitement des opérations bancaires. « La Robotic Process Automation permettra à nos employés de se concentrer sur d’autres tâches à valeur ajoutée et liées à la clientèle, ce qui améliorera la qualité globale de l’expérience client », a-t-il déclaré.

Emeka poursuit en indiquant que la RPA fait partie du programme de transformation d’Union Bank mis en place par la direction de la banque. Ce programme porte sur la redéfinition du modèle d’affaires de l’institution, la prise en compte des technologies innovantes et la simplification des services bancaires accordés à la clientèle.  

Chamberline Moko

Selon le ministre libérien des Travaux publics, Mabutu Nyenpan, le déficit total de financement en matière d’infrastructures routières au Liberia se chiffre aujourd’hui à environ 2,6 milliards $.

Tirant la sonnette d’alarme lors d’un séminaire gouvernemental qui s’est tenu récemment à Buchanan, la troisième plus grande ville du Liberia, Mabutu Nyenpan a plaidé pour un accroissement des financements affectés à la construction de routes dans le pays.

« Tout indique que si nous continuons à ce rythme, nous n’apporterons aucun changement significatif », s’est-il inquiété. Précisant que « si nous conservons l’allure qui consiste pour le Liberia à affecter 20 millions $, à chaque exercice budgétaire pour les routes, en plus des 129 millions $ de contribution annuelle des partenaires internationaux, il nous faudra plus de 150 ans pour pouvoir bitumer tout le réseau routier du pays ».

Ainsi, afin de renforcer les financements pour les infrastructures routières, le gouvernement libérien envisage la mise en place de fonds routiers, ainsi qu’un système de collecte devant permettre aux populations de contribuer à la construction de routes dans le pays. L’objectif étant de parvenir à collecter « au moins 30 millions $ chaque année » auprès des populations afin de financer la construction de routes, selon le ministre libérien des Travaux publics.

A noter qu’après 171 ans d’indépendance, le Liberia ne dispose actuellement que d’un réseau routier d’environ 12 000 kilomètres, dont 94% ne bénéficiant pas de revêtement. En outre, 90% des routes non revêtues sont situées dans les zones rurales où vit une grande partie de la population.

Borgia Kobri

Le Président Faure Gnassingbé vient de recevoir en audience une délégation de le Banque mondiale, conduite par le Directeur des opérations pour le Togo, Pierre Laporte.

Les échanges ont porté essentiellement sur les réformes engagées dans le domaine de l’aviation et sur l’état de la coopération entre l’institution de Bretton Woods et le Togo. Une bonne santé des relations qui pourrait se solder par un appui budgétaire de la Banque mondiale en faveur le Togo.

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« La perspective d’un appui budgétaire pour notre pays, de 40 millions de dollars, annoncée par M. Laporte s’inscrit dans la continuité de la qualité de ladite coopération que je salue », s’est réjoui le Président togolais.

Le portefeuille de l’institution basée à Washington, pour le Togo, s’élève à plus de 320 millions de dollars (soit plus de 168 milliards de francs CFA), reparti sur plusieurs projets ayant trait à l’énergie, les mines, les secteurs sociaux, etc.

Ce financement arriverait à point nommé, alors que le gouvernement vient d’annoncer une coupe, quoique marginale de 1%, dans son budget 2018.

En marge de la réunion interministérielle qui prend fin ce jour dans la capitale togolaise, le Chef de l’Etat togolais SEM Faure Gnassingbé a reçu en audience Moussa Faki, président de la Commission de l’Union Africaine. Au centre des échanges entre les deux personnalités, la problématique de l’opérationnalisation du Marché Unique du Transport Aérien Africain.

Dans le même registre, le n°1 togolais, désigné par ses pairs « Champion » du MUTAA pour son engagement en vue de la création du marché unique et de sa généralisation aux pays africains, s’est réjoui, dans un tweet, de « l'optimisme partagé au regard des résultats encourageants de la réunion interministérielle de l'@_AfricanUnion sur ce projet déterminant pour l’essor du transport aérien de nos pays ».

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En retour, le Groupe de travail interministériel adresse ses sincères gratitudes à Faure Gnassingbé pour son engagement solennel en vue de la création du MUTAA et pour son implication personnelle dans les opérations. Hier, le Chef de l’Etat togolais a en effet présidé la cérémonie d’ouverture de la réunion interministérielle. 

L’Autorité de Régulation des Marchés Publics (ARMP) et le Centre de Formation aux Professions de Justice (CFPJ) ont initié une formation sur la gestion du contentieux des marchés publics à l’intention du corps judiciaire togolais.

Elle concerne 38 magistrats des chambres administratives de la Cour Suprême et des Cours d’Appel de Lomé et de  Kara, des présidents de tribunaux et des procureurs de la République. 

L’objectif est de doter ces professionnels de connaissances relatives aux marchés publics et de leur permettre de mieux régler les différends qui peuvent en résulter. Car, si ceux-ci sont appelés à régler les contentieux des marchés publics, force est de constater qu’ils n’ont pas tous bénéficié d’une formation adéquate en la matière.

Suzanne Soukoudè-Fiawonou, Directrice générale du Centre de Formation aux Professions de Justice, espère d’eux, à l’issue de cette session de formation, des décisions plus éclairées en matière de gestion du contentieux des marchés publics.

Réné Kapou, Directeur Général de l’ARMP a, pour sa part, relevé le caractère récent du système togolais des marchés publics et émis le vœu que chaque acteur appelé à y intervenir, en cerne les fondamentaux. 

Les administrations douanières togolaise et burkinabè ont procédé ce lundi 28 mai au lancement de l’interconnexion de leurs systèmes informatiques. Un pas important dans le processus d’intégration sous-régionale.

Financé par l’Agence Japonaise de Coopération Internationale (JICA) à hauteur de 1 093 786 867 FCFA, le projet vise à réduire à 2 heures au plus, le temps de passage aux Postes de Contrôle Juxtaposés de Cinkansé, actuellement de 2-3 jours.

En outre, ce projet mis en œuvre sous la coordination de l’Uemoa et appuyé techniquement par la Cnuced, aura pour avantage de lutter plus efficacement contre la fraude et d’assurer la fiabilité et la transparence des transactions sur cet important corridor.

Pour rappel, enclavé, le pays des Hommes intègres fait transiter 39% de ses importations par le corridor Lomé-Ouaga.