Du 24 au 25 mai, les présidents d’institutions publiques et les secrétaires généraux des ministères ont été outillés pour mieux comprendre et maitriser la démarche d’élaboration du programme budgétaire et de son processus de mise en œuvre, en vue de soutenir le travail des équipes ministérielles. Toute chose qui facilitera l’adoption en conseil des ministres.
L’initiative émane du Ministère de l’économie et des finances, appuyé par l’Union Européenne (UE). Les échanges ont été conduits par le cabinet Consultant-ICDI, dans le cadre d'un séminaire-conférence de haut niveau, sous le thème : «Fonction, rôle et responsabilité des ordonnateurs du budget.»
Cette formation entre dans le cadre des efforts de l’UEMOA pour instaurer plus de transparence et de performance dans la gestion des finances publiques.
Ce renforcement des capacités des ordonnateurs togolais du budget survient néanmoins avec du retard. En effet, à compter de fin 2016, et conformément aux directives de l’UEMOA, le Togo est obligé de ne plus voter son budget par titre et par service administratif, mais par programme et par dotation. Or, les acteurs concernés n’étaient jusque-là pas imprégnés des nouveaux mécanismes à mettre en œuvre à cette fin. D’où l’opportunité de ce séminaire-conférence.
Il faut également préciser que plusieurs partenaires techniques et financiers dont le PNUD, la BAD ou la Banque mondiale soutiennent les efforts du Togo pour une meilleure gestion du budget.
Le gratin mondial de la tech a installé ses quartiers à Paris depuis ce 24 mai, avec l’ouverture de la troisième édition du grand salon Vivatech. Trois jours pour permettre aux startups du monde entier de présenter leurs projets et nouvelles inventions ou mieux, d’aller à la rencontre d’autres acteurs de ce secteur.
Pour cette année, l’Afrique est fortement représentée avec plus de 100 startups. A l’instar des ténors du numérique du continent, le Togo est représenté par une délégation de 10 startups menées par la ministre des Postes et de l’économie numérique, Cina Lawson.
L’occasion pour ces jeunes entrepreneurs de rencontrer les acteurs majeurs de la scène tech internationale, notamment les patrons les plus importants de ce secteur, et de présenter leurs idées qui pourraient façonner le monde de demain.
Sont notamment présents à cet événement, Edem Fiadjoe, Ceo de JetSolutions, et Helton Yawovi, Ceo de DashmakeStartup, deux jeunes togolais de la diaspora. Edeh Dona Etchri, promoteur de E-agribusiness, une plateforme numérique qui met en relation les paysans et les acheteurs, commerçants ou entreprises, est également présents ainsi que d’autres jeunes entrepreneurs, férus du digital.
Cette édition, placée sous le patronage du président français Emmanuel Macron, est surtout marquée par la présence de grandes personnalités telle que Mark Zuckerberg, le patron de Facebook, Paul Kagamé, le président du Rwanda ou Tony Elumelu, le président de United Bank of Africa (UBA).
Le président français a d’ailleurs promis d’investir pas moins de 65 millions d’euros pour faire décoller les start-ups africaines.
Par communiqué conjoint daté du 24 mai 2018, le Professeur Moustafa Mijiyawa et son homologue, le Colonel Ouro-Koura Agadazi, respectivement ministre de la santé et de la protection sociale, et ministre de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche, lancent une alerte aux poissons probablement toxiques.
Ils préviennent la population de la découverte d’un millier de poissons morts dans le lac de Toho, au Bénin dans la commune d’Athiémé, localité frontalière avec le Togo au niveau de Bas-Mono.
Selon les sources concordantes, indique le communiqué, « il s’agirait d’un empoisonnement des poissons du lac par un produit de nature inconnue pour l’instant » et « qui peut entraîner une intoxication alimentaire grave au sein des populations ».
Les deux ministres rassurent les populations que des mesures ont été prises pour intensifier les contrôles aux frontières par les services compétents. L’idée est d’empêcher l’entrée des poissons suspects sur le territoire togolais.
En effet, informent-ils, toute cargaison de poissons en provenance du Bénin à destination du Togo, non accompagnée de certificat sanitaire, sera purement et simplement saisie et détruite.
Ils invitent par ailleurs les populations à signaler immédiatement au centre de santé le plus proche, toute intoxication consécutive à la consommation de poissons. Ils les appellent enfin à la vigilance et à l’observation scrupuleuse des dispositions prescrites.
Réuni à Lomé depuis le 23 mai, le comité ad hoc du Conseil judiciaire de la CEDEAO, chargé du recrutement des nouveaux juges de la Cour de Justice de la Communauté, a démarré le processus d’élection des nouveaux juges de la juridiction.
Cette réunion, qui prendra fin le 25 mai, est conduite par le président du Conseil judiciaire de la CEDEAO, président de la Cour suprême du Togo, Akakpovi Gamatho.
La rencontre qui viendra mettre un terme au processus d’élection des juges de la Cour se décline en deux étapes. Il s’agit, dans un premier temps, de la diffusion d'un appel à candidatures dans les Etats concernés. S’en suit un entretien à l’issue duquel les candidats retenus sont recommandés à la Conférence des chefs d'Etats et de gouvernement de la Communauté, pour leur nomination.
A Lomé, cinq juges seront sélectionnés sur les 15 candidats présentés par le Cap-Vert, la Côte d'Ivoire, le Ghana, le Nigeria et la Sierra-Léone. Les nouveaux magistrats remplaceront les juges actuellement en fonction, dont le mandat expire le 17 juin prochain. Le mandat des nouveaux juges s’étendra jusqu’en 2022.
Ce jeudi 24 mai 2018, l’agence américaine de développement économique et d’assistance humanitaire USAID a lancé dans la capitale togolaise, un important projet régional dénommé : « Ending Aids in West Africa » (EAWA). Ce projet dont la finalité est de bouter le VIH/SIDA hors de l’Afrique de l’Ouest à l’horizon 2030, va coûter 10 milliards FCFA environ.
Son objectif est d’accompagner les efforts des gouvernements ouest africains dans l’atteinte des objectifs 90/90/90 à l’horizon 2020 dans le cadre de la lutte contre le VIH/SIDA. Grâce à ce projet, 90% des personnes vivant avec le VIH devraient connaitre leur statut sérologique ; 90% des personnes infectées par le VIH et dépistées devraient recevoir un traitement antirétroviral durable ; et enfin 90% des personnes recevant un traitement antirétroviral devraient avoir une suppression virale durable.
Le constat est en effet, qu’à ce jour, la région ouest africaine semble très éloignée de l’atteinte de ces objectifs fixés par l’ONUSIDA en 2014.
Le projet, pour être plus efficient, se décline en deux composantes essentielles que sont la mise en place des centres pour les populations clés et le développement des partenariats multiformes et multi-acteurs.
Selon David Gilmour, ambassadeur américain en République togolaise, EAWA vient renforcer et transformer la riposte au VIH/SIDA. Ceci au travers d’une technique de ciblage des couches où les taux de prévalence sont les plus élevés et en optimisant les chances pour les pays bénéficiaires du projet d’être au rendez-vous de 2020.
EAWA est mis en œuvre dans six pays dont le Togo (son siège régional), sur la période 2017 à 2022, par l’organisation internationale de santé publique FHI360.
La société américaine Bloomberg New Energy Finance (BNEF) qui aide les professionnels de l'énergie à analyser des niches d’investissements et à générer des opportunités, a dépêché une mission au Togo depuis ce 23 mai.
Ce séjour de trois jours permettra à BNEF de recueillir des données dans le cadre de la réalisation de l’étude Climatescope 2018, un rapport annuel qui recense les opportunités d’investissement dans les énergies propres, notamment dans une centaine de pays.
A cet effet, la BNEF a éclairé les autorités du secteur, les partenaires au développement, les membres du secteur privé et les représentants des ONG, sur le processus d’analyse du rapport. Des travaux qui devraient également leur permettre d’améliorer les mécanismes de transformation du secteur des énergies renouvelables pour attirer davantage d’investissements dans le secteur.
Il faut souligner que l’élaboration d’un rapport sur la situation du Togo gravitera autour de quatre critères. Il s’agit de
Mercredi, le conseil national du patronat du Togo (CNP-Togo) s’est doté d’un plan stratégique pour la période 2018-2022. D’une valeur de 5 milliards de FCFA, le plan qui a été soutenu financièrement par le Bureau international du travail (BIT), doit permettre de maximiser le potentiel de croissance des entreprises locales pour une prospérité durable tournée vers la compétitivité.
« Ma conviction est que ce plan stratégique doit permettre au CNP-Togo de jouer pleinement son rôle de développement dans l’environnement économique et social, de concert avec l’Etat, ses partenaires et tous les acteurs impliqués. », a commenté le président du patronat Laurent Coami Tamegnon.
Ce plan, qui est au cœur de la stratégie de croissance du patronat, favorisera un meilleur accompagnement des entreprises togolaises sur les cinq prochaines années.
Mme Bernadette Legzim-Balouki, la ministre du commerce, a salué l’initiative et a appelé les différentes parties prenantes à veiller à sa concrétisation. Elle a d’ailleurs fait savoir que des mesures législatives et réglementaires doivent être prises pour rendre le secteur public plus efficace.
Le chef de l’Etat, SEM Faure Essozimna Gnassingbé se rend ce jeudi à Libreville dans la capitale gabonaise, sur invitation de son homologue Ali Bongo Ondimba.
Dans le cadre de cette visite, les deux chefs d’Etat auront un tête-à-tête au cours duquel, ils se pencheront sur des sujets portant sur la coopération bilatérale et sud-sud. Seront également au menu des discussions, les stratégies de renforcement des relations entre la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale (CEEAC).
Les deux personnalités, respectivement les présidents en exercice de la CEDEAO et de la CEEAC entretiennent d’excellentes relations et travaillent à renforcer les liens entre leurs peuples. De plus, ils s’impliquent fortement dans la résolution de différentes crises qui perturbent leurs sous-régions respectives.
Pour rappel, le 20 avril dernier, s’est tenue à Lomé une réunion de concertation Cedeao-Ceeac, en prélude à l’organisation d’un sommet conjoint entre les deux institutions d’intégration régionale, en juillet prochain dans la capitale togolaise. Une assise qui planchera sur la paix, la lutte contre la radicalisation et l’extrémisme violent.
Conformément aux recommandations de la Conférence Internationale sur la Population et le Développement (CIPD) et à celles de la Déclaration d’Addis-Abeba (DAAPD), le Togo a présenté un rapport quinquennal sur son plan d’action et de développement, en accord avec sa législation et ses priorités. C’était le mardi 22 mai 2018 à Lomé.
Le rapport de mise en œuvre de la CIPD, 25 ans après, et de la DAAPD, 5 ans après, a été commandité par le ministère de la Planification, avec le soutien du Fonds Mondial pour la Population.
Selon ce rapport, le Togo enregistre plusieurs avancées au niveau de la santé infanto-juvénile, grâce aux efforts du gouvernement togolais en vue d’améliorer le bien-être des populations en général et des couches les plus vulnérables en particulier.
Cependant, le document relève également des défis dans les domaines de la santé maternelle, de la protection sociale et de la contribution au système de santé. Ces défis, a indiqué Yao Kpogo, assistant au Cabinet d’Expertise en Recherche-Action (CERA) en charge de cette mission, portent en outre sur la disponibilité des données statistiques pour apprécier l’état de mise en œuvre des différents engagements.
Etsri Homevor, Secrétaire Général du ministère de la Planification a, pour sa part, salué les avancées enregistrées et décliné les défis majeurs, notamment le renforcement des actions pertinentes dans divers domaines liés à la réalisation du dividende démographique.
Le document sera soumis fin mai à la Commission Economique pour l’Afrique, comme contribution du Togo à l’élaboration du rapport continental de la revue du programme d’actions de la CIPD et des engagements de la DAAPD.
Les agropoles Vo-Zio et de la Kara, le parc industriel d’Adétikopé, le fonds de garantie agricole TIRSAL, le développement rural de la plaine de Djagblé, ou encore des projets dans le domaine de la santé maternelle et néonatale (SMN Muskoka Maritime et Plateaux), ont tous un point commun : ils font l’objet d’une attention particulière de la part de la Cellule Présidentielle d’Exécution et de Suivi (CPES).
Suite au constat qu’il subsiste des goulots d’étranglements empêchant une pleine atteinte des résultats escomptés, en lien avec les attentes importantes des populations, la CPES a été créée par Décret Présidentiel en novembre 2017. Son but est de répondre à un besoin de concrétiser la vision décrite dans le Plan National de Développement et ainsi accompagner une nouvelle étape dans la transformation économique de notre pays.
Cette cellule s’assure de l’obtention des résultats attendus des projets relevant des priorités présidentielles dans les délais impartis et avec le bon niveau de consommation de ressources.
Elle formalise des éléments de compte rendu et de communication autour des projets prioritaires et partage ces éléments avec la population, les parties prenantes et particulièrement les médias.
La Cellule a par ailleurs un lien avec l’ensemble des ministères et agences porteurs des projets qui seront identifiés comme étant prioritaires. Ce partenariat est essentiel pour la Cellule qui n’a pas pour mandat de faire à la place des ministères mais qui a pour mission de les aider à progresser dans les temps pour la réalisation des différents projets.
Elle est également soutenue par le cabinet Tony Blair Institute for Global Change (TBI), une organisation à but non lucratif qui a développé une approche innovante dans l’accompagnement des Etats pour l’accélération de leur développement économique. C’est dans ce cadre que le gouvernement lui a fait appel pour l’accompagner dans ses projets. Cet accompagnement se matérialise par le partage d’expérience ; la mobilisation d’outils et méthodes et la formation des analystes togolais qui appuieront le gouvernement sur trois axes majeurs : l’opérationnalisation de la CPES, la promotion des investissements et l’amélioration du climat des affaires.
La Cellule est rattachée à la Présidence de la République et est placée sous la responsabilité d’un Coordonnateur National assisté d’une équipe de chargés de projets.