La Gambie pourrait bénéficier d’une enveloppe financière de 1,7 milliard $ de la part des donneurs internationaux, a indiqué mardi, l’agence de presse Bloomberg. Ce montant dont la mobilisation s’inscrit dans le cadre de la Conférence internationale pour la Gambie ayant lieu à Bruxelles, devrait permettre au pays de poursuivre sa « transition démocratique ».
Selon les informations révélées à l’issu de cette conférence qui a réuni plus de 40 pays et une dizaine d’organisations internationales, ce financement devrait s’échelonner sur trois années. A cet effet, 163,9 millions $ devraient être décaissés par l’Union Européenne pour « créer des opportunités en faveur du peuple gambien et renforcer davantage la démocratie ». Ce montant devrait s’ajouter aux 263,3 millions $ octroyés par l’institution à la Gambie, pour la période 2017-2020.
Rappelons qu’en 2017, le pays ouest-africain avait opéré un changement à la tête de son Etat, en portant au pouvoir l’actuel président Adama Barrow, face à l’ancien dictateur Yahya Jammeh.
En février dernier, le gouvernement avait déjà annoncé qu’il souhaitait mobiliser 2,4 milliards $ pour financer son plan de développement.
Moutiou Adjibi Nourou
Le Nigeria mettra sa première centrale nucléaire en service au cours de la prochaine décennie, a annoncé Simon Pesco Mallam, le directeur de la Commission nigériane de l’énergie atomique (Nigatom). « Nous avons une feuille de route qui prévoit que ce soit fait au milieu des années 2020. Nous espérons que la première infrastructure entamera sa phase d’exploitation commerciale et que trois centrales supplémentaires s’y ajouteront dans les 5 à 10 années suivantes.», a affirmé le responsable, rapporte The Guardian.
Le responsable a également rappelé que le Nigeria a un accord de développement nucléaire avec la Russie, mais qu’aucun contrat commercial n’avait encore été signé. Il dément ainsi la rumeur selon laquelle le pays aurait signé avec la Rosatom, la compagnie nucléaire russe, un accord de 20 milliards $.
Selon M. Mallam, le nucléaire est l’une des solutions au déficit énergétique auquel fait face actuellement, le Nigeria. Mais dans le même temps, les experts sont plus réticents, affirmant qu’il n’a pas encore les moyens de mettre en place un tel projet.
Gwladys Johnson Akinocho
Le gouvernement fédéral du Nigeria a réussi à réhabiliter environ 80% des lignes de transmission et de distribution électriques endommagées par le groupe terroriste Boko Haram. Cette opération a été réalisée concomitamment par la Nigeria Delta Power Holding Company et la Transmission Company of Nigeria.
Selon Babatunde Fashola (photo), le ministre nigérian de l’Energie, les transmissions électriques des localités telles que Damboa, Madagali, Maiduguri, Damasak, Gombi, Mubi, Wukari, entres autres, qui ont été affectées par les insurrections ont été réparées et sont désormais fonctionnelles.
Le coût de ces travaux de réhabilitation est estimé à environ 11 milliards de Nairas (plus de 30 millions $). Avec cette restauration de la fourniture électrique, le gouvernement espère booster la production agricole de la région, ce qui par ricochet participera à la réduction de l’inflation, notamment du coût des denrées alimentaires.
Gwladys Johnson Akinocho
Dix-neuf pays de l’Afrique de l’Ouest bénéficieront d’un financement de 200 millions $ octroyé par la Banque mondiale dans le cadre du Projet d’électrification hors-réseau (Ropeg).
Mis en œuvre par le Centre pour les énergies renouvelables et d’efficacité énergétique de la Cedeao (Ecreee), l’initiative permettra le déploiement de systèmes solaires photovoltaïques pour les ménages, les services publics et les infrastructures de production.
L’objectif final étant de permettre aux personnes vivant dans les localités les plus isolées d’avoir accès à des sources d’énergie propre. Sa mise en œuvre se fera en deux phases qui s’étendront sur cinq ans entre 2017 et 2022.
La première phase consistera à soutenir l’accélération du marché des installations solaires électriques. Elle dispose d’une allocation budgétaire de 60 millions $. La seconde dont le coût s’élèvera à 140 millions $, permettra de soutenir et de développer l’offre et la demande sur ces marchés solaires. Ses principaux bénéficiaires seront les importateurs, les distributeurs des matériels énergétiques solaires, ainsi que les utilisateurs finaux de ces équipements.
Dans le cadre de la mise en œuvre de cette initiative, le ministère ivoirien du pétrole, de l’énergie et du développement des énergies renouvelables, a organisé un atelier de sensibilisation regroupant les entreprises privées, les institutions financières, des partenaires financiers et techniques, des institutions publiques et les acteurs de la société civile.
Les pays bénéficiaires du projet sont la Mauritanie, le Tchad, le République Centrafricaine, le Cameroun, le Bénin, le Burkina Faso, le Cap-Vert, la Côte d’Ivoire, la Gambie, le Ghana, la Guinée, la Guinée-Bissau, le Liberia, le Mali, le Niger, le Nigeria, le Sénégal, la Sierra Leone et le Togo.
Gwladys Johnson Akinocho
Le Médiateur de la République du Mali, Baba Akhib Haïdara (photo), a annoncé lors de la présentation de son rapport d’activités 2017 à la presse, que les plaintes liées au foncier occupent le premier rang des dossiers dont il a été saisi au cours de l’année écoulée. Une situation essentiellement due à un déficit infrastructurel.
« Du 1er janvier au 31 décembre 2017, les services du Médiateur de la République ont enregistré 189 dossiers de demande d’intervention. Les catégories des réclamations de ce rapport 2017 ont trait à plusieurs domaines. Il s’agit entre autres, de la gestion domaniale avec 61 dossiers, la justice 46, la gestion de carrière 28, la protection sociale 27, les contrats de marchés 5, les litiges privés 3, l’éducation et d’autres dossiers 17. Ces chiffres démontrent qu’il y a plus de réclamations et de plaintes en foncier.», a notamment expliqué le Médiateur, selon des propos rapportés par Le Challenger.
Au Mali, le Médiateur de la République est une alternative institutionnelle au règlement par voie judiciaire des litiges.
L’Université de Lomé (UL) a en son sein, depuis ce mardi 22 mai 2018, un Institut des Métiers de la Mer (I2M).
L’ouverture officielle de l’établissement a été faite par le Ministre en charge de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, Octave Nicoué Broohm (photo), en présence des autorités universitaires et du Directeur Général du Port de Lomé, le contre-amiral Fogan Adegnon. Cette inauguration a été couplée à un atelier de formation sur les sinistres liés aux transports et avaries de marchandises.
En effet, l’ouverture de l’I2M répond à la volonté des autorités togolaises de mettre à disposition du secteur maritime, des professionnels qualifiés. Ceci, dans la droite ligne de la politique gouvernementale visant à faire de l’économie bleue, un des leviers du développement au Togo.
Via le Port de Lomé et son énorme potentiel (port en eau profonde, ressources halieutiques), le Togo ambitionne d’être un véritable hub-transportuaire incontournable dans la sous-région.
La création de l’Institut des Métiers de la Mer (I2M) est la résultante de la Stratégie Nationale pour la Mer et le Littoral mis en route par le gouvernement togolais pour renforcer la sécurité maritime, promouvoir les opportunités d’emplois et le partenariat public-privé, moderniser le tourisme, développer l’économie bleue et gérer durablement l’environnement marin.
Faure Essozimna Gnassingbé, Président en exercice de la CEDEAO et désigné par ses pairs, « Champion du Marché Unique du Transport Aérien Africain (MUTAA) », et et Paul Kagamé, Président de l’Union Africaine (UA), se devaient de montrer la voie à suivre dans le processus de libéralisation de l’espace aérien africain.
Leurs deux pays viennent de signer dans ce cadre un accord bilatéral par le biais de leurs ministres des transports, Ninsao Gnonfam et Jean de Dieu Uwihanganye. Via cette entente les compagnies aériennes Asky Airlines et Rwandair vont désormais desservir les plateformes de Lomé et de Kigali avec des très bonnes conditions mutuellement et librement consenties.
Dans 48 heures (25 au 28 mai), Lomé accueillera la 4ème réunion du Groupe de Travail ministériel sur l’opérationnalisation du MUTAA. Elle sera notamment consacrée à la consultation des Etats membres de l’UA sur l’harmonisation des Accords Bilatéraux sur les Services Aériens (BASA) en vue d’un protocole d’entente.
Aussi la signature intervenue entre Lomé et Kigali tombe à pic et montre la voie à suivre aux autres pays. Elle vient en outre conforter les efforts consentis par le Chef de l’Etat togolais pour accomplir la mission à lui confiée par ses pairs, en vue de permettre au continent de tirer tous les dividendes de son ciel et de rapprocher davantage les destinations africaines les unes des autres.
Il s’est ouvert ce jour à l’Université de Lomé, l’ « Africa Communication Week ». Organisée par l’UL en collaboration avec l’Institut des Sciences de l’Information, de la Communication et des Arts (ISICA), cette semaine d’activité est placée sous le thème « La communication au service du développement socio-économique ».
Du 22 au 26 mai, l’événement, qui verra la participation de plusieurs pays africains, sera l’occasion de sensibiliser l’opinion sur les opportunités et les enjeux de la communication, pour parler des métiers de la communication, de l’impact des nouvelles technologies dans les domaines administratif, économique et social.
A travers des conférences, des tables rondes, des ateliers, des animations de stands, des émissions radio et télé, l’Africa Communication Week, permettra en outre de rapprocher les professionnels de la communication et les divers publics ; de présenter aux jeunes les formations et les nouveaux métiers de la communication, et de créer des liens de partenariat entre les professionnels de la communication et les institutions de formation.
Un gala de football et une soirée des communicateurs marqueront cette manifestation à laquelle prendront part des dirigeants d’entreprise, des étudiants, des responsables de communication des entreprises du secteur privé, des pouvoirs publics et des administrations publiques, du secteur associatif, des journalistes, enseignants-chercheurs et des associations professionnelles.
L’Agence Nationale de la Protection Civile (ANPC) a été mise en place en janvier 2017 par décret, en Conseil des Ministres. Elle a principalement pour mission de coordonner les actions de toutes les structures intervenant dans la gestion et la prévention des catastrophes en vue d’en limiter les effets et de renforcer la résilience des populations.
Afin de mieux se faire connaître du grand public et de renforcer son partenariat avec les médias, une rencontre d’information s’est ouverte ce mardi 22 mai à Lomé. Elle vise à informer sur les objectifs de l’agence et à renforcer le rôle et la responsabilité des journalistes et médias dans la prévention des risques et menaces, dans l’alerte précoce et dans la gestion des urgences.
Le ministre de la Sécurité et de la Protection Civile, le Gal Yark Damehane, qui ouvrait les travaux, a d’entrée salué l’engagement personnel du Chef de l’Etat SEM Faure Essozimna Gnassingbé pour la mise en place « d’une véritable politique de prévention et de gestion des catastrophes destinée à prévenir le pays de leurs conséquences désastreuses, tant pour les hommes que pour les biens ».
Le membre du gouvernement n’a pas manqué de rappeler les efforts déjà consentis pour développer une culture de résilience face aux risques de catastrophes : réalisation d’une cartographie des zones à risque dans la région Maritime et des Savanes ; élaboration d’une stratégie nationale de réduction des risques ; plan national de contingence ; plan d’organisation des secours et installation des plateformes régionales dotées de plan d’action opérationnel.
Au Togo, les services des impôts sont modernisés. Tout peut se faire en ligne. Des télé-déclarations nominatives de rémunérations aux demandes de quitus social en passant par les demandes d’attestation et relevés individuels d’assurance, les réclamations, les consultations de compte, les simulations de calcul de la pension normale et de la pension anticipée volontaire, tout peut se faire à distance grâce à l’Internet depuis le 27 novembre 2017.
Avec une telle modernisation, le délai de satisfaction est forcément plus court, passant de 96 heures à 24 heures environ.
De son côté, l’Office togolais des recettes a également adopté la télé-déclaration d’abord pour les grandes entreprises, puis pour les petites et moyennes entreprises. Ce qui réduit les longues files d’attente et le temps de déplacement.