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Le Président de la République, SEM Faure Essozimna Gnassingbé prendra part ce vendredi 12 juillet à Abidjan en Côte d’Ivoire, à la 21ème session ordinaire de la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa).

Les travaux seront menés par Alassane Dramane Ouattara, Chef de l’Etat ivoirien et président en exercice de l’Union. A l’ordre du jour, l’examen du rapport sur l’état de l’Union en 2018, la revue annuelle des réformes, politiques, programmes et projets communautaires, ainsi que l’état de mise en œuvre des grands chantiers.

En marge de ce sommet, le ministre de l’économie et des finances, Sani Yaya, participe depuis mardi aux réunions ministérielles préparatoires. Une réunion s’est tenue à cet effet avec ses homologues des 07 autres pays membres de l’espace, au siège pays de la Bceao dans la capitale économique ivoirienne.

Lomé abritera du 17 au 20 juillet prochain, la conférence annuelle de l’Union panafricaine des avocats (Pan African Lawyers Union).

La rencontre organisée en collaboration avec l’Ordre National des Avocats du Togo est placée sous le thème : « La profession juridique en Afrique », et regroupera plus de 400 personnes de nombreuses délégations du continent.

Elle permettra entre autres d’échanger sur le rôle de l’avocat dans la gestion du contentieux des banques, des compagnies d’assurances à travers des thématiques axées sur l’entreprenariat privé, les flux financiers, le blanchissement et les trafics illicites, l’exécution des marchés publics et des contrats internationaux, la protection de l’Etat de droit ou encore le marché africain.

Egalement attendu à cette rencontre, un forum des femmes et des jeunes avocats qui permettra de débattre de la promotion et la défense des droits de la femme en Afrique. Des exposés, débats et plaidoiries sont aussi inscrits au menu.

Arrivé en fin de séjour au Togo après une visite de 03 jours, le vice-président de la Société Financière Internationale (SFI) pour le Moyen-Orient et l'Afrique, Sergio Pimenta a fait le point sur ses activités et livré une synthèse des échanges avec les autorités gouvernementales.

Selon le responsable, l’un des premiers constats a été la nette amélioration du climat des affaires au Togo avec toutes les réformes opérées par le gouvernement : « il existe de véritables opportunités de développement dans ce pays », a-t-il déclaré.

Sergio Pimenta a également confirmé la nouvelle approche de son institution, qui a décidé de travailler désormais avec des entreprises de taille moyenne voire plus petite, afin d’accompagner le secteur privé togolais. Un accord d’assistance technique a été d’ailleurs signé en ce sens, avec une entreprise togolaise de taille moyenne spécialisée dans le recyclage des déchets, Africa Global Recycling. « Nous voudrions pouvoir faire plus à l’avenir », a-t-il assuré.

En ce qui concerne ses interventions au Togo, la SFI a réaffirmé son ambition de contribuer au développement du pays, afin « de créer de l’activité économique, de l’emploi et de parvenir à un développement durable ». Le projet de construction de centrales solaires de 90 MW dans le cadre du Scaling Solar, annoncé mardi au sortir de la rencontre avec le Chef de l’Etat, s’inscrit dans cet ordre. « Nous allons avancer sur les projets que nous avons en cours, continuer nos interventions au niveau des financements des projets et j’espère que cela va aboutir à une augmentation significative de notre portefeuille », a conclu Sergio Pimenta.

Le Togo, représenté par le Chef du gouvernement, Komi Selom Klassou, participe ces 10 et 11 juillet 2019 à Paris, au premier sommet ‘Pact For Impact’, une alliance mondiale inédite autour de l’économie sociale et solidaire et l’économie inclusive.

PACT

L’évènement organisé au Musée du Quai Branly, vise à rassembler de nombreuses parties prenantes venues du monde entier pour identifier et élaborer ensemble les propositions nécessaires au développement international de l’Économie Sociale et Inclusive.

L’objectif in fine, étant d’impacter de façon durable l'économie. Un idéal qui rejoint l’axe 3 du Plan National de développement (PND 2018-2022), qui entend renforcer les mécanismes d’inclusion sociale.

La rencontre, à laquelle prennent part plus de 400 participants sera sanctionnée par la signature d’une déclaration commune et la mise sur pied d’une feuille de route. Des tables rondes, des ateliers thématiques, des rencontres d’acteurs internationaux et des présentations de projets prometteurs sont prévus à l’agenda.

Le Togo disposera bientôt de plusieurs centrales solaires construites dans le cadre du programme « Scaling Solar » de la Société Financière Internationale. 

Un contrat de service en transaction pour le développement de ces centrales a été signé mardi 09 juillet à Lomé entre le ministre de l’énergie, Marc Ably Bidamon, et le vice-président de la SFI, Sérgio Pimenta à l’issue de sa rencontre avec le Chef de l’Etat.

Le Projet vise le déploiement de 90 MW de production d’électricité à base de solaire. L’initiative Scaling Solar, portée par le Groupe de la Banque Mondiale via la SFI, vise à construire rapidement (dans un délai de deux ans maximum) de grandes centrales solaires à moindre coût.

Le Togo envisage justement dans la perspective de sa transition énergétique, de se doter de plusieurs centrales solaires en plus des mini-réseaux sur tout le territoire. 

Le programme offre un ensemble de services englobant l’assistance technique, la documentation, le financement, l’assurance et la garantie sur les infrastructures. L’opération a déjà connu un franc succès en Zambie et a été lancé dans d’autres pays africains.   

Pour rappel, la SFI accompagne déjà le Togo dans l’élaboration de la stratégie nationale d’électrification. Elle a par ailleurs également contribué au financement de la centrale électrique Contour Global, Lomé Conteneur Terminal, Heidelberg Cement ou encore Ecobank ETI.

Le ministre de la Sécurité et de la Protection civile, Yark Damehane, a présenté ce mardi 09 juillet lors d’une conférence de presse, le bilan de la situation sécuritaire au premier semestre de l’année en cours.

Selon le ministre, on note au cours des six premiers mois de l’année, 40 cas de braquages ayant occasionné 04 morts, 18  blessés et une somme totale de 142 millions FCFA emportée. Le bilan fait également état de 32 vols à main armée dont 04 déjoués, mais qui ont causé tout de même 06 blessés et 4 millions FCFA dérobés, en augmentation par rapport à l’année précédente à la même période. Le rapport déplore par ailleurs une soixantaine de cas d’assassinat, 8 cambriolages et 6 conflits communautaires.

Concernant l’usage de stupéfiants et de substances ou de substances psychotropes, il a été saisi de janvier à juin, 3636 kg de cannabis.

L’opération Entonnoir initiée afin de lutter contre le trafic et la commercialisation de l’essence frelatée, a permis de saisir 382 361 litres de carburant de contrebande. 164 voitures et 41 motos ont été par ailleurs confisquées dans le cadre de cette opération.

Le ministre, tout en déplorant ces statistiques, a renouvelé les condoléances du gouvernement aux victimes et invité les populations à plus de vigilance et à une franche collaboration avec les forces de sécurité, afin de venir à bout de la violence et de la délinquance.

La Présidente de la  Commission Nationale des droits de l’homme (CNDH), Nakpa Polo, a pris part à cette conférence de presse.

La Société financière internationale (SFI), branche du groupe de la Banque Mondiale dédié au secteur privé va bientôt ouvrir un bureau au Togo.

L’annonce a été faite ce mardi au Chef de l’Etat, SEM Faure Essozimna Gnassingbé, par Sergio Pimenta, le vice-président pour l’Afrique et le Moyen-Orient de l’institution. C’était à la faveur d’une audience accordée à la délégation de la SFI actuellement en séjour au Togo.

La délégation, dans le sillage de ces activités menées depuis lundi, est allée échanger avec le Président de la République, sur les relations entre le Togo et l’institution et les perspectives d’un renforcement des actions de la Société. Il a été également question d’une très prochaine augmentation des opérations de la SFI au Togo.

« Nous allons ouvrir un bureau à Lomé de manière à avoir une présence sur place et un contact plus étroit avec les entreprises locales », a déclaré le responsable. Et d’ajouter : « Ceci permettra d’aider les autorités à atteindre les objectifs du pays ».

L’audience a été également marquée par la signature d’un accord entre la SFI et le Togo dans le domaine de l’énergie.

Lancée symboliquement dimanche dernier lors du sommet de l’UA à Niamey, la Zone de libre-échange continentale africaine (Zleca) qui a déjà recueilli la signature et la ratification de 27 pays, devrait porter ses fruits avec le temps, d’après le ministre des affaires étrangères, Robert Dussey.

Dans une interview accordée à la Deutsche Welle, le chef de la diplomatie togolaise a fait part de son optimisme quant à ce mécanisme qui doit créer un marché commun de 1,2 milliard d’habitants avec un PIB cumulé avoisinant les 2500 milliards de dollars : « Depuis la création de l’Union africaine, c’est la première fois que le continent a la volonté d’ouvrir les frontières afin de faciliter le commerce intra africain et la liberté de mouvement », a-t-il déclaré.

Si tous les pays du continent, hormis l’Erythrée se sont montrés emballés par le projet, 06 pays restent tout de même à convaincre et les discussions devraient se poursuivre pendant un bon moment sur les questions de la baisse, voire de la disparition progressive des droits de douane. « Il y a des peurs, des appréhensions mais nous allons y arriver », assure le ministre.

A la tête de la Cedeao, lors de l’institution de l’accord établissant la Zlec, le Togo a été l’un des premiers à adhérer et à ratifier le mécanisme. Au cours des séances à huis clos lors du sommet de Niamey, le Président de la République, SEM Faure Essozimna Gnassingbé a souligné la nécessité d’aller vers des initiatives inclusives afin de réaliser une intégration parfaite et réussie du continent, en fonction des politiques nationales de développement.

Le n°1 togolais a également saisi l’occasion, pour réaffirmer l’engagement du Togo à contribuer efficacement aux autres projets phares de l’Agenda 2063, allant tous dans le sens d’un bien-être commun.

Pour rappel, la Zleca, qui devrait normalement être opérationnelle à partir du 1er juillet 2020 aura son siège à Accra.

Dans un communiqué rendu public ce lundi, le ministre de l’agriculture, de la promotion animale et halieutique, Noel Koutéra Bataka, a mis en en garde les importateurs illicites  de tilapia sur les marchés togolais en provenance des pays tiers malgré l’interdiction.

En effet, le gouvernement avait interdit depuis avril 2018 par arrêté interministériel, l'importation, la vente et la consommation des tilapias produits dans d'autres pays que le Togo. Cette décision visait à protéger le bassin piscicole togolais, à la suite de l’alerte donnée par l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), faisant état de l’apparition du tilapia lacustre, un virus mortel.  

Mais en dépit de cette mesure, des activités commerciales se poursuivent illicitement, annihilant les efforts du gouvernement en matière de promotion de la consommation locale.

Le ministre indique donc que « des instructions fermes ont été données aux services techniques pour redoubler de vigilance et sévir conformément aux dispositions légales ». Les opérateurs économiques concernés sont invités à cet effet, « à faire preuve de civisme et de responsabilité pour ne pas tomber sur le coup de la loi », conclut la note.

Après avoir annoncé il y a quelques mois la possibilité d’une mobilisation de 500 millions d’euros (328 milliards FCFA) sur le marché international, le Togo devrait opter pour une levée d’eurobonds plutôt qu’un emprunt international.

Une délégation togolaise devrait dans les prochaines semaines rencontrer des investisseurs institutionnels internationaux, dans le cadre d’un roadshow destiné à promouvoir le Togo et à prendre le pouls du marché.

L’activité serait la deuxième dans la capitale britannique, après celle effectuée par des membres du gouvernement avec des responsables d’Ecobank, à l’occasion de la célébration de l’émission d’eurobonds par le groupe bancaire panafricain au London Stock Exchange (LSE).

Depuis l’obtention, il y a quelques mois, de sa première notation financière attribuée par Standard & Poor’s, le Togo multiplie les consultations pour lever une émission obligataire en devises étrangères.

Pas plus tard qu’en fin de semaine dernière, le ministre de l’économie et des finances, Sani Yaya, en déplacement à Cotonou, a échangé avec un groupe d’assureurs internationaux sur la question.

Pour rappel, de nombreux pays du continent et de la sous-région ont déjà eu recours à cet instrument de refinancement.