Les intempéries qui s’abattent depuis une semaine sur la Région des Plateaux ont provoqué le décès ce week-end de trois personnes, a annoncé le ministère de la sécurité et de la protection civile par le biais d’un communiqué.
La tragédie est survenue alors que les victimes, dont une femme et son bébé, âgé de 07 mois ont tenté de traversé un pont de fortune sur un affluent du Yoto dans la préfecture de Haho.
Les recherches effectuées par les forces de police ont permis de retrouver les corps des victimes et de les remettre aux familles pour leur inhumation.
Le ministre de la sécurité et de la protection civile, Yark Damehane a présenté « les sincères condoléances du gouvernement aux familles éplorées » et a invité les populations, « en particulier celles riveraines des cours d’eau, à plus de prudence en ces périodes de fortes précipitations ».
Les centres aérés de vacances organisés par le ministère en charge de la jeunesse à l’intention des jeunes de 12 à 29 ans, se tiendront cette année du 12 au 24 août, à Lomé et dans les villes d’Atakpamé, Kara et Mango.
Initiés depuis 2010 par le gouvernement dans le but d’offrir aux jeunes des vacances saines et bénéfiques, les centres sont mis en œuvre par le ministère du développement à la base, de l’artisanat, de la jeunesse à travers le programme « Vacances Utiles et citoyennes ». Ils sont meublés d’activités manuelles, sportives et culturelles, et de causeries éducatives.
Pour le compte de cette édition, les inscriptions sont ouvertes du 22 juillet au 09 août 2019, à Amadahomé, Togblécopé, Atakpamé, Kara et Mango.
Par ailleurs, le ministre chargé de la jeunesse invite les jeunes bénévoles disposant de compétences dans les domaines ciblés par les ateliers indiqués dans le communiqué, et désireux de participer aux centres en qualité d’encadreur à s’inscrire également aux lieux mentionnés.
Pour rappel, l’édition 2018 a réuni plus de 1200 jeunes à Lomé et à Kara.
Le Haut-commissariat à la réconciliation et au renforcement de l’unité nationale (HCRRUN), ouvre ce lundi 22 juillet, une nouvelle session d’indemnisation dans son programme de Réparation des victimes de violences politiques.
Cette nouvelle session, est spécialement consacrée aux « victimes de 2005 dont les contacts téléphoniques dans la base de données de la Commission Vérité, Justice et Réconciliation (CVJR), sont inactifs et injoignables », précise le HCRRUN.
A travers cette nouvelle salve d’indemnisation, l’institution dirigée par Awa Nana Daboya, entend « épuiser la liste de toutes les victimes des événements de 2005 aussi bien pour leur prise en charge médicale et psychologique que pour leurs indemnisations ». Elle s’achève le 10 août prochain.
Le programme de passage des équipes du HCRRUN est disponible sur le site de l’institution.
Pour rappel, le programme d’indemnisation des victimes, recommandation formulée par la CVJR, a permis de recenser 22 000 victimes de 1958 à 2005. Il bénéficie d’une allocation de 5 milliards FCFA de l’Etat.
La nouvelle directrice des opérations de la Banque Mondiale pour le Togo, Coralie Gevers a assuré ce samedi le Premier ministre Komi Selom Klassou, de la ferme intention de son institution, de poursuivre ses actions et programmes dans le pays.
C’était à la faveur d’une rencontre qui s’est tenue à la Primature, entre une délégation du Groupe de la Banque Mondiale et le Premier Ministre, en présence de plusieurs membres du gouvernement. La rencontre, faisait également office de prise de contact avec les plus hautes autorités togolaises, trois mois après l’officialisation de Coralie Gevers en remplacement de Pierre Laporte.
Le Chef du gouvernement a saisi l’opportunité de cette première rencontre officielle pour présenter le Plan national de développement 2018-2022 à la nouvelle responsable, ses axes stratégiques, ainsi que la vision et les perspectives du gouvernement.
« L'appui de la Banque Mondiale se marque surtout dans le premier et le troisième axe », a indiqué Coralie Gevers au sortir de l'entrevue. Et de poursuivre : « À ce jour, nous avons un portefeuille d'activités de près de 400 millions de dollars en soutien au PND et je voulais assurer le Premier Ministre de la continuité de l'engagement de la Banque Mondiale ».
Pour ce qui concerne le secteur privé, dont la contribution au PND est attendue à 65%, la responsable déclare : « Nous avons une branche, la Société financière internationale (SFI) qui soutient l'investissement et le financement pour le secteur privé et nous comptons bien utiliser tous les outils et instruments de financement à notre disposition pour soutenir le développement du pays ».
Rappelons qu’en dehors du Togo, Coralie Gevers sera également en charge des opérations au Bénin, en Côte d’Ivoire et en Guinée.
Le Togo devrait très prochainement disposer d’un instrument juridique en matière d’infractions forestières.
La validation des principales lignes de ce document d’évaluation des préjudices et de calcul des dommages et intérêts, s’est tenue cette semaine, lors d’une session organisée à Lomé par le ministère de l’environnement, du développement durable et de la protection de la nature.
Son élaboration s’inscrit dans le cadre de l’amélioration de la gouvernance forestière impulsée par la nouvelle dynamique de croissance économique forte, durable et inclusive déclinée dans le plan national de développement PND 2018-2022.
Le guide doit venir combler le vide juridique existant en termes de réparation des préjudices causés aux ressources fauniques et touristiques. Il permettra de sanctionner toute personne commettant une infraction et causant un préjudice aux ressources forestières.
« Elever les peines à la hauteur des infractions forestières c’est permettre aux générations actuelles et futures de tirer de meilleurs profits des ressources naturelles », a indiqué le secrétaire général du ministère en charge de la protection de la nature, Dimizou Aoufoh lors des travaux.
L’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO) a signé ce vendredi un protocole d’accord avec trois ONG togolaises intervenant dans le domaine de l’agriculture.
La signature de ce protocole s’inscrit dans la politique de l’institution onusienne d’accompagner le Togo dans la mise en œuvre de son programme de développement.
L’enveloppe, d’un montant de 73 387 790 FCFA va contribuer à « lutter contre la faim, l'insécurité alimentaire, la malnutrition, et rendre l’agriculture, la foresterie, la pêche plus productives et plus durables ».
Les projets financés par le FAO à travers ces conventions vont de la protection écologique à la promotion du nouveau code foncier et domanial. La plus importante part de la subvention, plus de 57 millions FCFA, permettra notamment d’accompagner une douzaine d’organisations paysannes dans la préservation des mangroves.
Tous les projets, rappelle la FAO, sont des projets pilotes et les ONG devront aller au bout des objectifs assignés dans un délai imparti.
Moins de 03 semaines après avoir dépêché une délégation ministérielle au chevet des populations meurtries par les affrontements intercommunautaires dans l’Oti-Sud, le Président de la République, SEM Faure Essozimna Gnassingbé, a apporté son assistance aux sinistrés.
C’est à travers un lot de vivres et de non-vivres, remis officiellement par les ministres de la sécurité et de l’action sociale, Yark Damehane et Tchabinandi Kolani Yentcharé.
Cette assistance, qui vient renforcer une première mesure d’urgence prise quelques jours après les évènements, est composée entre autres de 11 000 sacs de riz, de bidons d’huiles, de sucre, des kits comprenant des moustiquaires imprégnées, couvertures, feuilles de tôles, pointes, ustensiles de cuisine, nattes, etc…, le tout pour un montant de 87 millions FCFA personnellement offert par le Chef de l’Etat. De quoi soulager les 623 ménages et quelques 4604 sinistrés qui vivaient dans la précarité à la suite de ces violences qui ont fait 4 morts, une vingtaine de blessés et d’importants dégâts matériels.
Les ministres ont saisi l’occasion de la remise des dons pour appeler à nouveau les populations, à la culture de la paix, la tolérance et l’acceptation de l’autre.
Le ministre des affaires étrangères, Robert Dussey représentait le Togo du 16 au 18 juillet dernier à Washington, dans le cadre de la deuxième conférence ministérielle sur la promotion de la liberté religieuse.
L’évènement, organisé par le département d’Etat américain, entend réaffirmer les engagements internationaux visant à promouvoir la liberté religieuse pour tous, en se concentrant sur des résultats concrets et en luttant contre la persécution religieuse et la discrimination. Plus de 1000 participants d’une centaine de gouvernements et de 500 ONG et organisations religieuses du monde y ont pris part.
Prenant la parole au nom du Togo, invité pour partager son expérience en matière de promotion de liberté religieuse, Robert Dussey a rappelé le lourd tribut que continue de payer l’Afrique de l’Ouest à l’extrémisme religieux.
Le chef de la diplomatie a ensuite indiqué qu’en dépit de quelques incidents récents survenus, le Togo est à l’abri des formes de violences de ce genre. Ceci, grâce notamment aux dispositions contenues dans les lois togolaises qui consacrent la liberté de religion et le principe de laïcité.
Le gouvernement a d’ailleurs récemment affiché sa volonté de combattre toute forme d’extrémisme, en créant un Comité interministériel de prévention et de lutte contre l’extrémisme violent. « La stratégie togolaise de prévention et de lutte contre l’extrémisme violent vise à protéger les compatriotes des menaces et à protéger la libre expression, les libertés individuelles dont les libertés religieuses », a notamment déclaré Robert Dussey.
Le Haut Conseil des Togolais de l’Extérieur (HCTE), lancé le 2 juillet 2019 pour créer une synergie d’actions entre la diaspora togolaise, le gouvernement et les citoyens vivant au pays, est sujet depuis quelques jours à des affirmations « biaisées et erronées de la part de certains groupements de Togolais de l’extérieur ».
A travers un communiqué, le ministre des affaires étrangères, de l’Intégration Africaine et des Togolais de l’Extérieur, Robert Dussey a tenu à apporter des clarifications sur le contexte, les ambitions et le bien-fondé de ce mécanisme.
Le ministre précise à cet effet, « que la mise en place du HCTE est l’une des recommandations phares ayant sanctionné les grands assises de la diaspora togolaise tenues en 2014 à Paris, à Montréal et à Lomé », ce qui justifie que ce projet soit inscrit au rang des priorités du gouvernement pour les Togolais de l’Extérieur. « Il sera un organe consultatif de statut associatif, non partisan et non discriminatoire », indique-t-il.
Concernant les questions autour de la Commission électorale nationale indépendante du HCTE, Robert Dussey a rappelé que les membres « ont été identifiés par appel à candidature daté du 08 juillet 2019 ».
Dans ce sens, « il n’est nullement question d’utiliser des données personnelles des Togolais de l’Extérieur à des fins quelconques, et les procédures prévues dans le processus électoral visent à s’assurer de la nationalité togolaise des électeurs et des candidats au poste de délégués-pays ».
Le ministre s’est déclaré ouvert à toutes contributions et suggestions et a invité les membres de la diaspora au patriotisme et « à se démarquer de toute action d’intoxication et de désinformation ».
La Chambre de commerce et d’industrie du Togo (CCIT) vient de mettre en place un mécanisme de garantie destiné aux petites et moyennes entreprises et industries (PME/PMI) pour l’exécution des marchés publics.
Le mécanisme est doté d’un fonds de 100 millions FCFA déposé dans différentes banques opérant sur le territoire national. Selon la Chambre, il doit permettre « aux opérateurs économiques en difficulté, de réaliser des marchés publics ».
« Les PME dont le montant des projets n’est pas très élevé, pourront profiter de cette garantie pour aller vers les banques locales et se faire financer », renchérit la ministre en charge de l’amélioration du Climat des Affaires, Sandra Johnson.
Pour bénéficier de ce fonds, les opérateurs doivent au préalable s’inscrire sur le site prévu à cet effet. Le formulaire de garantie demande les renseignements sur le nom, l’activité de la société, l’identité de son promoteur, l’adresse, les numéros et date d’agrément, le numéro de la carte d’installation, etc.
Rappelons qu’un mécanisme similaire existe déjà au niveau de l’Agence nationale de promotion et de garantie de financement des PME/PMI (ANPGF).