L’annonce a été faite ce vendredi par un communiqué de la Cour suprême. Un peu plus de 10 jours après la proclamation des résultats provisoires par la Commission électorale indépendante, l’institution dirigée par Akakpovi Gamatho donnera les résultats définitifs de ces élections le mercredi prochain à 15h dans la salle des audiences de la Cour.
Les élections qui se sont tenues fin juin, dans 114 communes, avaient enregistré un taux de participation de 52,46% selon la Ceni. Le parti UNIR (Union pour la République) est arrivé en tête des suffrages, avec 895 conseillers municipaux élus sur 1490.
Comme annoncé, la 21ème session ordinaire de la Conférence des Chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union économique et monétaire ouest-africaine s’est ouverte ce vendredi 12 juillet 2019 à Abidjan, en Côte d’Ivoire.
Le Chef de l’Etat, SEM Faure Essozimna Gnassingbé arrivé ce matin dans la capitale économique ivoirienne, y participe aux côtés de ses pairs.
Au menu des travaux, dirigés par Alassane Dramane Ouattara, président en exercice de l’Union, le Rapport sur l’état de l’Union en 2018, le Rapport général de la revue annuelle des réformes, politiques, programmes et projets communautaires et l’état de mise en œuvre des grands chantiers de l’UEMOA.
« Notre union avance à grands pas dans ses chantiers pour une intégration réussie au service de nos peuples », a notamment déclaré le Chef de l’Etat à son arrivée, par le biais de son compte officiel.
Les travaux seront sanctionnés par un communiqué final et l’annonce du nouveau président en exercice.
Le ministère des affaires étrangères, de l’intégration africaine et des Togolais de l’extérieur, ouvre à partir du 15 juillet 2019, l’inscription des votants pour le Haut Conseil des Togolais de l’Extérieur (HCTE).
Cet appel intervient quelques jours seulement après la mise sur fonds baptismaux de cet organe, qui vise à offrir les meilleures conditions d'inclusion et de participation, aux Togolais de la diaspora, en vue de faciliter leur contribution au développement du pays.
Le ministre des affaires étrangères, de l’intégration africaine et des Togolais de l’extérieur, Robert Dussey, invite à cet effet, les Togolais de la diaspora à s’inscrire massivement pour prendre part à ce vote.
Le mode d’élection des délégués pays du HCTE, se caractérise entre autres, par un scrutin organisé en ligne, le principe prévoyant un seul vote possible pour chaque Togolais de l’extérieur, et ceci, seulement au titre de son pays de résidence, de sa résidence ou de sa circonscription électorale.
Dans cette logique, les votants dûment inscrits devront à terme élire 77 délégués Pays, répartis dans quatre zones à savoir l’Afrique qui devra être représentée par 45 représentants, l’Europe (19), les Amériques (6) et l’Asie-Océanie (7).
Les enregistrements se feront via le site web www.diasporatg.org
Dans la lignée d’un deuxième trimestre flamboyant, le Togo annonce les couleurs du 3è trimestre 2019 sur le marché financier régional UMOA-TITRES par une performance remarquable.
A la recherche de 20 milliards FCFA au moyen d’Obligations Assimilables du Trésor (OAT), il boucle ce 12 juillet son opération par une moisson de 43 milliards FCFA. Ce qui correspond à un taux de couverture de 215%.
De cette bagatelle, le Togo ne retiendra que 22 milliards FCFA. Les fonds récoltés devraient servir à combler ses besoins de financement du budget, gestion 2019-2020.
Notons que les titres sont émis pour une maturité de 36 mois et assortis d’un taux d’intérêt annuel de 6,25%. Le nominal est fixé à 10 000 FCFA. Selon UMOA-TITRES, l’agence régionale de planification de la dette, « cette opération s’inscrit dans le cadre de l'exécution du programme d'émissions de titres publics du Togo en conformité avec la stratégie à moyen et long terme de gestion de la dette ».
Entre 1988 et 2017, le ratio de mortalité maternelle a baissé de 640 à 401 décès pour 100 000 naissances vivantes au Togo et la prévalence contraceptive a augmenté, passant de 8% à 21,4% sur la même période.
L’indice synthétique de fécondité qui était de 6,4 enfants en moyenne par femme en âge de procréer se situe désormais autour de 4,8 indiquant ainsi l’amorce d’une réelle transition démographique au Togo.
Ces statistiques ont été communiquées hier par le coordonnateur résident du Système des Nations Unies au Togo, Damien Mama, dans le cadre du lancement des activités de la commémoration de la journée mondiale de la population, célébrée chaque 11 juillet dans le monde. L’édition 2019 marque également les 25 ans de la Conférence Internationale sur la Population et le Développement (CIPD), au cours de laquelle 179 gouvernements ont décidé ensemble de « placer dorénavant les besoins et les aspirations de l’Etre humain au centre du développement durable ».
Cette année, comme les précédentes, il est question de plaider pour zéro décès maternel évitable, zéro besoin non satisfait en planification familiale, et zéro violence faite aux femmes et aux filles. Selon le responsable, les indicateurs du Togo dans le cadre des questions de bien-être des populations, et surtout de la santé sexuelle et reproductive, dénotent des progrès significatifs qui ont été accomplis. « Dans l’ensemble, à l’instar de la majorité des pays en développement, le Togo aura enregistré des résultats tangibles dans la mise en œuvre du Programme d’Action de la CIPD », a indiqué Damien Mama.
Et d’ajouter : « C’est à l’engagement des pouvoirs publics, à l’enthousiasme et à la détermination des Sociétés Civiles de nos pays mais aussi, grâce au partenariat mondial et à la solidarité internationale, que nous devons ces acquis que nous célébrons cette année au plan mondial, régional et national ».
La cérémonie a été présidée par la ministre de la planification, Demba Tignokpa.
Le ministre de la culture, du tourisme et des loisirs, Kossivi Egbetonyo a lancé hier à Lomé le projet d’inventaire, de sauvegarde et de valorisation des savoir-faire, de la facture et de la pratique des instruments de musique traditionnels du Togo.
Ce projet, initié avec le concours de l’Unesco, est né du constat de la disparition progressive des danses et instruments traditionnels nationaux. En cause, plusieurs facteurs comme la rupture de la chaine de transmission du savoir-faire ancestral qui régit la conception et la fabrication des pratiques instrumentales, la suprématie de la musique moderne y compris dans les cérémonies de réjouissances villageoises et traditionnelles ou encore l’emprise des religions importées qui poussent les convertis à se détacher des pratiques ancestrales jugées « sataniques ».
Le projet va donc consister en une série de sensibilisation à l’endroit des parties prenantes dans toutes les préfectures du Togo. S’en suivra une enquête nationale qui portera sur « la collecte, la description, les méthodes de fabrication des instruments, la symbolique des formes, les occasions durant lesquelles ils sont utilisés, les rituels, les chants et les danses qui y sont associés ».
Des sessions d’initiation et de formation à l’endroit des praticiens ainsi que des expositions dans des écoles et musées régionaux auront lieu.
Pour rappel, le gouvernement ambitionne à travers le Plan national de développement, d’identifier, d’inventorier et de valoriser au minimum 70% du patrimoine culturel national d’ici 2022.
Les retombées du premier forum économique Togo-UE qui s’est tenu il y a tout juste un mois, continuent de se matérialiser.
Une délégation du Fonds Kara, un fonds d’investissement luxembourgeois, est attendue à Lomé à partir du 15 juillet prochain.
Le Fonds, qui avait pris part au FETUE sera en visite de prospection et d’échanges avec les autorités sur les différentes opportunités d’investissement au Togo. Les secteurs de l’agriculture, de l’énergie ou encore des infrastructures devraient être évoqués tout comme de nombreux projets structurants du Plan National de Développement.
Véhicule financier panafricain doté d’un capital de 10 millions d’euros, destiné à financer le secteur privé du continent, le fonds basé à Luxembourg a déjà déployé des bureaux au Maroc. Le Togo serait l’un de ses premiers pays de prospection en Afrique subsaharienne.
Au Togo, les cadres du secteur public sont un peu plus mieux vus par les citoyens depuis quelques années, dans le cadre de la perception de la corruption. En effet, si en 2015, ils étaient 58% à trouver leurs cadres corrompus, ils ne sont plus que 34% en 2018.
C’est l’une des principales informations à retenir sur le Togo dans le dernier rapport annuel sur le niveau de perception de la corruption dans le secteur public en 2018, publié hier par L’ONG allemande Transparency International.
Dans ce document, l’organisation a, à nouveau, dressé un bilan sombre de la corruption en Afrique subsaharienne, le continent se positionnant d’ailleurs en dernière position en matière de perception de la corruption, avec une moyenne de 32 sur une échelle allant de 0 à 100.
De façon globale, les résultats du sondage montrent que les multiples réformes entreprises par le gouvernement togolais en la matière, ainsi que les nombreuses actions de la Haute Autorité de prévention et de lutte contre la corruption et les infractions assimilées (Haplucia), n’ont pas encore réussi à changer la perception des citoyens vis-à-vis de l’administration publique.
68% des questionnés pensent que le gouvernement peut encore faire plus et 61% parmi eux estiment qu’il y a eu une baisse de la vigilance. 57% pensent d’ailleurs que la corruption a augmenté sur les 12 derniers mois. Toutefois, 60% de la population estime que les citoyens ordinaires ont un rôle important à jouer dans cette lutte.
Pour rappel, un numéro vert est mis à disposition des citoyens pour dénoncer tout acte de corruption, le 8277.
Le Togo a souscrit en juin 2014 à la directive de l’UEMOA relative aux lois de finances qui consacre d’importantes innovations pour une meilleure orientation budgétaire. En effet, cette directive recommande une approche programmatique pluriannuelle par l’introduction des outils de la gestion axée sur les résultats (GAR), puis un débat d’orientation budgétaire (DOB) préalablement à l’élaboration du projet de loi de finances. C’est dans cette logique que se tient du 7 au 9 juillet un atelier de formation sur le débat d’orientation budgétaire et le budget programme à l’intention des membres du parlement. Une initiative appuyée par la Banque mondiale pour permettre aux députés de « s’inscrire dans le plan de réformes du Togo et se doter des outils et compétences nécessaires pour la préparation du projet de loi de finances en examinant les choix stratégiques et budgétaires du gouvernement ». « C’est un exercice utile, sinon nécessaire pour l’efficacité de l’action des députés », souligne Mme Hawa Cissé Wagué, la Représentante Résidente de la Banque mondiale au Togo dans cette interview. Propos receuillis par Erick Kaglan, Banque mondiale.
En quoi est-ce utile pour les députés togolais de s’engager dans un débat d’orientation budgétaire selon vous ?
Nous pensons que c’est une occasion unique pour le Togo de commencer les débats d’orientation budgétaire pour permettre aux députés de la sixième législature issue des élections du 20 décembre 2018, de s’inscrire dans le plan de réformes du Togo et se doter des outils et compétences nécessaires pour la préparation du projet de loi de finances en examinant les choix stratégiques et budgétaires du gouvernement.
Donc cette formation qui est financée par le Projet d’Appui à la Gouvernance Economique (PAGE) -- un projet qui est lui-même financé conjointement par la Banque mondiale et l’Union européenne -- va aider les membres de la commission des finances et du développement économique du Parlement à pouvoir travailler directement avec le ministère de l’économie et des finances pour la préparation du budget de l'Etat. Puisque le Togo s'est engagé à mettre en œuvre le budget programme, -- ce qui veut dire que l'orientation maintenant est d'avoir des budgets axés sur des résultats en lieu et place du budget juste des moyens -- l'exercice doit permettre de faire de telle sorte que les orientations et choix stratégiques contenus dans le PND soient élaborés et inscrits dans le budget de l’État au lieu d'avoir une divergence entre le document d'orientation politique et le budget de l'Etat. Je pense que c'est un début pour le Togo de pouvoir mettre en œuvre le PND avec des moyens qui lui permettent de mesurer les résultats. La Banque mondiale est toujours disposée à continuer à accompagner le Togo dans ce sens.
Qu’est-ce qui justifie cet intérêt de la Banque mondiale pour la gouvernance économique au Togo?
Ce n'est pas seulement de l’intérêt, c'est aussi notre devoir d’accompagner le gouvernement togolais à mettre en œuvre son programme national de développement pour le bien-être des populations togolaises. C’est donc notre devoir en tant que Banque mondiale eu égard à nos deux objectifs principaux. Le premier étant de lutter contre la pauvreté et de réduire l'extrême pauvreté d'ici à 2030 et le second étant de s'assurer que la croissance est forte et inclusive.
Et pour y arriver, il est important pour nous de soutenir la gouvernance économique et tout ce qui se fait dans ce sens-là. Voilà pourquoi la Banque mondiale est engagée aux côtés des autorités togolaises pour appuyer la mise en œuvre de leur plan de réformes qui vise, entre autres, à bâtir les fondements d’un cadre macro-économique stable, renforcer la gouvernance économique et améliorer l’environnement des affaires. Ceci dans le but d’enclencher une croissance forte et inclusive, génératrice de bien-être social comme l’indiquent les grandes orientations du PND 2018-2022.
Quel bilan faites-vous des réformes engagées depuis la mise en route du Projet d’Appui à la Gouvernance Economique que la Banque mondiale appuie ?
Je voudrais dire ma satisfaction et mes encouragements au regard des avancées réalisées au cours des derniers mois avec l’appui du PAGE, pour renforcer d’une part les capacités en gestion des finances publiques des structures de contrôle de l’Etat dont l’Inspection Générale des Finances, la Cour des Comptes puis la Commission des Finances et du Développement Economique de l’Assemblée Nationale en suscitant justement le débat d’orientation budgétaire. Le PAGE a contribué justement à l’élaboration des outils indispensables à ce débat d’orientation budgétaire comme le manuel d’évaluation des projets d’investissements publics (PIP) prioritaires et leur inclusion dans le budget annuel, le Document de Programmation Budgétaire et Economique Pluriannuelle (DPBEP) sans oublier les progrès réalisés dans la réforme sur le budget-programme avec la revue qualité des programmes et la déclinaison des programmes sectoriels en Autorisation d’Engagement (AE) et Crédit de Paiement (CP).
Avec ces progrès réalisés au cours des derniers mois, nous espérons que la dynamique de la réforme budgétaire enclenchée sera maintenue et permettra au Togo de réussir la transition du budget de l’Etat, jusqu’alors, construit selon une logique de moyens, au budget programme construit à partir des politiques publiques, décomposées en programmes. Pour notre part je puis vous assurer d’ores et déjà que le Groupe de la Banque mondiale continuera tout comme par le passé à accompagner le Togo dans cette entreprise de longue haleine.
La ministre en charge du secteur de l’artisanat, Victoire Tomégah-Dogbé a procédé ce jeudi 11 juillet 2019 en compagnie de plusieurs membres du gouvernement, au lancement du Marché international de l’artisanat du Togo (Miato). C’était à la faveur d’une cérémonie officielle qui s’est déroulée à Lomé.
Le concept, placé sous le thème « Artisanat innovant, facteur de développement économique et social », est une manifestation foraine d’échanges, d’exposition et de vente, qui vise à promouvoir, selon ses initiateurs, « le génie créateur des artisans togolais ».
Il s’inscrit par ailleurs dans les axes 1 et 2 du Plan National de Développement (PND 2018-2022) qui envisagent notamment l’organisation tous les ans de foires et salons pour la promotion des produits artisanaux, de faire du Togo un centre majeur du tourisme d’affaires dans la sous-région ouest-africaine.
La première édition de cet événement, qui deviendra un rendez-vous international biennal, se déroulera sur l’esplanade du Palais des Congrès de Lomé. 150 000 visiteurs y sont attendus, pour visiter les quelques 200 stands qui seront animés par des exposants d’une trentaine de pays.
Le Miato, qui entend valoriser les métiers porteurs, veut par ailleurs sensibiliser au moins 100 000 jeunes sur les opportunités de ce secteur.