Face à la hausse des cas de contaminations observée ces dernières semaines, le gouvernement et les membres du Comité scientifique de lutte contre le Coronavirus se sont réunis vendredi à la Présidence de la République. La rencontre, dirigée par le Chef de l’Etat, Faure Gnassingbé, avait un objectif clair : réfléchir sur les mesures appropriées pour contrôler et inverser au plus vite la courbe.

“Nous avons en moyenne 600 cas par semaine soit à peu près 100 cas chaque jour, une augmentation constatée depuis la première semaine du mois de janvier, avec une épidémie qui se concentre désormais dans le Grand Lomé”, a expliqué le président du conseil, Didier Ekouevi. Des propositions seront donc transmises à l’exécutif dans les meilleurs délais. 

“Nous définirons les meilleures voies et moyens pour endiguer cette épidémie”, a déclaré le Président de la République, avant d’inviter de nouveau “chaque citoyen à respecter scrupuleusement les mesures barrières et à faire sienne la campagne de vaccination afin de limiter la contamination”.

Au 19 mars, 8695 cas ont été recensés en tout, et la barre des 100 décès franchie. Près de 260 000 tests ont été effectués au total.

En prévision de la saison des pluies qui débutera bientôt, le Gouvernement se mobilise de nouveau. Le Premier ministre a réuni jeudi à la Primature, les ministres, préfets, maires et organes chargés de la gestion des risques. 

Objectif, faire l’état des lieux de la situation à la veille de cette période, et mettre en synergie toutes les structures impliquées afin d’éviter au mieux aux populations d’éventuelles inondations et catastrophes. 

Le point a ainsi été fait sur les différentes mesures existantes et les dispositions déjà prises, conformément au plan de riposte multisectoriel coordonné par l’Agence nationale de la protection civile (ANPC). 

“Nous avons mis des mesures en place pour prévenir les risques d’inondations, et pour y faire face. Une synergie permanente entre tous les acteurs permettra de garantir la protection des populations”, a indiqué dans ce sens Victoire Dogbé.

Les préfets et élus locaux ont également été exhortés à poursuivre les actions de sensibilisation et de communication, notamment sur l’entretien des bassins de rétention d’eau et des caniveaux transformés à certains endroits en dépotoirs sauvages.

Sur ce point, des sanctions ne sont pas exclues, a prévenu le ministre de la protection civile, Yark Damehame.

Dans le même temps, des travaux sur la gestion des risques de catastrophes dans le pays se sont ouverts à Aného (préfecture des Lacs), à l'initiative de l’ANPC. La rencontre qui s’achèvera ce vendredi, doit déboucher sur une révision du Plan National de Contingence, avec une adaptation à la situation sanitaire actuelle. 

Pour rappel, la dernière campagne nationale d’assistance aux victimes des catastrophes a coûté à l’Etat près de 250 millions FCFA. 

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Le ministre des affaires étrangères Robert Dussey a achevé jeudi sa visite de travail à Berlin. Après les premiers échanges sur les dossiers bilatéraux et multilatéraux, le chef de la diplomatie a exploré avec ses homologues allemands, les pistes d’intensification de la coopération entre les deux pays. 

Une “évolution positive et remarquable des relations” a été saluée, aussi Lomé et Berlin ont convenu de renforcer ce partenariat. Une déclaration d’intention commune a été signée dans ce sens entre Robert Dussey et le ministre de la Coopération économique et du Développement, Gerd Müller, pour ouvrir des négociations devant mener à un partenariat.

L’entente devrait encourager davantage les réformes dans le cadre de l’initiative du G20 « Compact with Africa », que le Togo a rejoint aux côtés d’une dizaine de pays. Il est ainsi envisagé d'améliorer les conditions pour les investissements privés, afin d’assurer une création massive d’emplois ainsi qu’une croissance inclusive et durable. 

Toujours sur le volet économique, une rencontre s’est déroulée entre la délégation togolaise et le conseil d’administration des PME allemandes. L'investissement au Togo et les opportunités d’affaires ont été au menu des discussions.  

Le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé a adressé ce vendredi, un message de condoléances à l’endroit de la Tanzanie, dont le Chef de l’Etat, John Pombe Magufuli est décédé mercredi à la suite de problèmes cardiaques. 

“Je suis profondément attristé par la nouvelle de la disparition du président tanzanien John Magufuli”, a exprimé le leader togolais, avant d’adresser ses “sincères condoléances”, “au peuple frère de Tanzanie qui perd un vaillant patriote, au gouvernement et à la famille éplorée”. 

Plusieurs fois ministre, John Magufuli surnommé “Le Bulldozer” est arrivé en 2015 à la tête du pays d’Afrique de l’Est, puis a été réélu pour un second mandat il y a quelques mois. 

Selon la Constitution, ce sera la vice-présidente Samia Suluhu Hassan, qui prendra sa relève jusqu’aux prochaines élections en 2025, devenant au passage la seconde femme présidente sur le continent.

A l’occasion de l’édition 2021 du Forum économique Afrique du CIAN auquel participe le Togo, le Président de la République, Faure Gnassingbé s’est adressé aux participants. 

Dans son message, le Chef de l’Etat a rappelé les ambitions économiques du Togo, et les efforts qu’il mène pour y parvenir. Surtout, le leader togolais a de nouveau lancé un appel aux investisseurs. “Le Togo jouit désormais de la confiance des bailleurs de fonds et des investisseurs étrangers, raison pour laquelle certains grands groupes internationaux reconnus pour leur dynamisme ont choisi d'y investir”, a-t-il notamment déclaré. 

Retrouvez l’intégralité de son message.

Avec vous, nous voulons accélérer la marche du Togo vers cet avenir. 

Nous sommes plus que jamais déterminés à faire du Togo une terre d'accueil, de prospérité et de sécurité pour les investisseurs, en tirant profit de sa position géostratégique, qui ouvre, sur l'espace Cedeao un accès à plus de 350 millions d'habitants, avec un port naturel en eau profonde. 

Ces atouts, alliés à la paix et la sécurité, à une stabilité politique durable et au capital humain, sont autant d'avantages qui soutiennent notre développement, appuyé par d'ambitieuses réformes et de grands projets d'infrastructures. 

Le Togo est le pays où il est le plus facile de faire des affaires. L'édition 2020 du Doing Business de la Banque mondiale classe notre pays comme premier réformateur en Afrique et troisième meilleur au monde. 

Et en matière de création d'entreprises, le Togo se place au quinzième rang mondial. Malgré la crise sanitaire, notre taux de croissance élevé, 5%, est l'illustration la plus récente d'une économie agile, créative et pugnace. 

Pour consolider ces acquis, de nombreuses réformes juridiques et économiques ont été mises en œuvre au profit des investisseurs. 

Le Togo jouit désormais de la confiance des bailleurs de fonds et des investisseurs étrangers, raison pour laquelle certains grands groupes internationaux reconnus pour leur dynamisme ont choisi d'investir au Togo, notamment les groupes Bolloré, Eranove, Total, Olam, Canal Plus, Dangote, Agou Holding, HeidelbergCement, entre autres. 

J'ai le plaisir d'inviter d'autres investisseurs internationaux à venir explorer les opportunités d'affaires au Togo et participer ainsi à la grande transformation économique, sociale et culturelle de notre pays. 

Un ministère spécialement dédié à la promotion des investissements et l'Agence de Promotion des Investissements et de la Zone Franche (l'API-ZF) vous accompagneront dans toutes les étapes de développement de vos projets d'investissements. 

Je voudrais réaffirmer avec force, notre engagement à avancer vite avec vous, vers une prospérité partagée et durable. 

Faure Essozimna Gnassingbé

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Le Togo a démarré depuis le 08 mars dernier son deuxième inventaire forestier national (IFN2). L’exercice, mis en œuvre par le ministère de l’environnement avec l’appui de la Banque mondiale, via le projet REDD+, durera cinq mois. 

Il s’agira ainsi, jusqu’au 25 juillet prochain, de suivre la dynamique du potentiel forestier du pays, et d’apprécier les variations du stock de carbone. L’objectif final est de mettre à la disposition du Gouvernement, des données quantitatives et qualitatives sur les forêts naturelles et les plantations, pour mieux planifier les futures actions de gestion durable des ressources forestières. 

Des équipes de techniciens sont ainsi déployées sur le territoire et collecteront toutes les informations nécessaires. 

Le premier inventaire réalisé entre 2015 et 2016, avait révélé une importante dégradation de la couverture forestière (24,24%).

Pour rappel, le Togo ambitionne de restaurer d’ici 2030, plus d’un million de paysages dégradés.

Ce jeudi, s’ouvre officiellement l’édition 2021 du Forum Afrique CIAN. Ce rendez-vous annuel des dirigeants et cadres d’entreprises présents ou souhaitant investir sur le continent, aura lieu en deux temps cette année, en raison de la crise sanitaire.

Le Togo, représenté par la Ministre, Secrétaire Générale de la Présidence de la République, Sandra Ablamba Johnson, y participera. En effet, la responsable, qui est également Présidente du Comité de pilotage de la Cellule Climat des Affaires (CCA), animera lors des travaux virtuels de ce 18 mars, une table ronde sur l’importance du secteur privé dans la relance de l’économie africaine. 

Selon les promoteurs du forum, bien que confrontée à un choc d’une ampleur inédite, l’Afrique a fait preuve d’une résilience insoupçonnée. La crise offre ainsi, poursuivent-ils, l’occasion de repenser la place des entreprises dans l’organisation économique du continent et de réinventer de nouvelles chaînes de valeur.

Sandra Johnson, qui sera aux côtés d’éminentes personnalités politiques et du secteur privé, défendra donc la vision du Togo sur le sujet.

Ces dernières années, le pays a réussi à se hisser au rang des nations offrant le plus de facilités au secteur privé, grâce à de courageuses réformes économiques. 

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