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La Société autonome de financement de l’entretien routier (SAFER) a procédé en fin de semaine dernière à l’opérationnalisation d’un nouveau péage sur la Nationale 1. Le nouveau poste, érigé à 1km à l’entrée Sud de la ville de Mango (Savanes), est le 5ème sur la N1 et le 14ème sur tout le territoire. 

Doté de deux sources d’énergie (électrique et solaire), l’ouvrage bâti sur une emprise de 3x2 voies doit permettre notamment de “renforcer la capacité des besoins de financement de l’entretien du réseau routier national”, explique le ministre des travaux publics, Zouréhatou Kassah-Traoré. 

Pour le compte de cette année, la SAFER ambitionne de mobiliser au moins 24 milliards FCFA pour assurer sa mission d’entretien routier. Toutefois, plusieurs facteurs pourraient freiner ces prévisions.

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L’Agence nationale d’identification (ANID) a entamé il y a quelques jours dans les Savanes une tournée de vulgarisation sur le territoire national. L’activité, couplée à des consultations publiques, est un prélude à la mise en œuvre du projet d’identification biométrique prévu par le gouvernement dans sa feuille de route à l’horizon 2025.

Sur le terrain, il s’agira de rencontrer les acteurs impliqués (préfets, maires, membres des administrations, société civile, ONG, autorités traditionnelles et religieuses, etc…), et échanger avec ces derniers sur les rôles et activités spécifiques attendus.

Des avis seront également recueillis afin de faciliter le déroulement des opérations d’enrôlement, une fois le projet mis en route. 

Premier projet des 36 que contient la feuille de route quinquennale du gouvernement, l’identification biométrique des personnes physiques au Togo (e-ID Togo) s’inscrit dans le cadre d’un vaste projet sous régional (WURI), financé par la Banque mondiale. Sa finalité est d’améliorer notamment l’accès des citoyens aux services sociaux de base et à la couverture maladie universelle, et de mettre en place un registre social des personnes. 

Pour le directeur de l’ANID, Silété Roselin Devo, “il changera inexorablement la face du pays”.  

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Huit après son lancement au profit des populations exclues des services financiers classiques, le Fonds national de la finance inclusive (FNFI) a passé la barre des 100 milliards FCFA de crédits accordés. Les derniers résultats, en date du 31 mars 2022, ont été dévoilés il y a quelques jours par le ministre chargé de l’Inclusion financière et de l’organisation du secteur informel. 

Dans le détail, plus de 1,7 millions de bénéficiaires issus de toutes les couches socioéconomiques du pays ont pu bénéficier de ces financements, alloués à travers 14 produits. Le taux de remboursement reste toujours aussi élevé, 94, 48 %, mais des efforts restent à faire, a indiqué Mazamesso Assih.

Autre point important, le mécanisme s’est rapidement étendu sur tout le territoire, disposant à ce jour de 338 points de services et collaborant avec 22 prestataires de services financiers partenaires (PSF). 

255 000 bénéficiaires supplémentaires d’ici 2025

Face à la croissance rapide des activités et à la nécessité d’assurer non seulement un meilleur contrôle, le gouvernement a procédé il y a quelques semaines à la redéfinition et l’extension des attributions du Fonds

La démarche, qui s’accompagne de nouvelles dispositions en faveur des zones à faible taux d’accès aux services financiers, doit notamment permettre de toucher davantage de cibles. Dans le viseur, un objectif de 225 000 bénéficiaires supplémentaires à l’horizon 2025.

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Digitalisation et renforcement des mesures incitatives

Pour les pouvoirs publics, cela passera notamment par un rapprochement des services, et à l’amélioration des services. 

D’ailleurs pour les cinq prochaines années, le ministère envisage de passer à un autre palier avec des moyens d’actions bien ciblées : digitalisation, et renforcement des mesures incitatives. D’autres actions sont également envisagées, pour améliorer la qualité de la gestion du portefeuille.  

En outre, un mécanisme de facilitation entre les banques et les services financiers décentralisés est prévu, afin de mieux accompagner la croissance de la demande sur le marché de la microfinance. 

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Au Togo, des pluies abondantes sont enregistrées depuis le mois d’avril sur toute l’étendue du territoire national, conformément aux prévisions hydrométéorologiques pour la période allant d’avril à juin.

Face aux inondations susceptibles d’être provoquées par l’engorgement des nappes et le débordement des bassins de rétention, le ministère de la Protection civile a exhorté à la vigilance et à ne pas céder à la panique. Quant aux acteurs impliqués dans la gestion des catastrophes, ils sont invités « à une surveillance permanente en vue de prévenir et d’alerter les populations exposées ».

Il y a quelques semaines, un point a été fait par les ministres sectoriels, les responsables d’agences nationales et les leaders locaux, pour revoir le plan d’anticipation contre ce genre de catastrophe.

Au Togo, un vaste recensement va démarrer dans le monde de la recherche et de l'innovation. Un nouveau projet, VARRIWA, a été officiellement lancé jeudi à Lomé, en présence du ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche. 

L’initiative, financée par les fonds ACP de l’UE et mise en œuvre par l’Agence universitaire de la francophonie (AUF), vise essentiellement à valoriser les résultats de la recherche dans quatre pays ouest-africains parmi lesquels le Togo. Durant quatre années, plusieurs activités seront ainsi menées pour “savoir qui fait quoi, comment et pour quelle finalité”.  

Au Togo, il y a beaucoup de chercheurs et de gens qui aspirent à l’être, et qui font des choses intéressantes mais qui ne sont pas connues. Ou alors, des gens qui ont des idées mais ne savent pas les vendre”, explique Majesté Ihou Wateba.  

Pour le pays, la finalité d’un tel projet sera surtout de disposer d’un répertoire de chercheurs et inventeurs, et arrimer les recherches aux besoins des populations. 

Le Centre d'entraînement aux opérations de maintien de la paix (CEOMP) de Lomé améliore ses capacités d’accueil et logistique. Les autorités militaires ont réceptionné jeudi un important lot de matériels et d’équipements, offerts par le Japon dans le cadre d’un projet de renforcement initié par le Pnud. 

En tout, une ambulance, des mobiliers, équipements informatiques et électroménagers d’une valeur globale de 62 millions FCFA ont été remis au Centre. L’objectif est de mieux accompagner le Togo, dans ses efforts de déploiement de troupes de maintien de la paix à travers le monde. 

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La participation du Togo aux opérations de maintien de la paix des Nations Unies contribue à la paix et à la sécurité en Afrique et ailleurs dans le monde. A ce titre le CEOMP qui joue un rôle essentiel se doit d’être renforcé”, a souligné le représentant adjoint du Pnud au Togo, Mactar Fall. 

En dehors de la dotation en équipements, des formations ont été effectuées permettant à 200 éléments des troupes en pré-déploiement (dont 25% de femmes) de s’aguerrir. 

En rappel, le CEOMP, créé en 2008, a pour mission de préparer les contingents togolais avant leur déploiement sur les différents théâtres d’opération sous mandat de la paix.  

Fortement menacées depuis quelques années du fait de plusieurs facteurs (surexploitation des ressources naturelles, déforestation, agriculture et installation de hameaux d’habitation), les aires protégées togolaises vont faire l’objet d’un meilleur contrôle. Le ministère de l’environnement envisage de se doter d’équipements adéquats dans ce sens. 

Cinq drones et une cinquantaine de caméras trap vont être ainsi acquises, et affectées à la surveillance des aires d’Amou Mono, Abdoulaye, OKM, ALedjo ou encore Togodo dans un premier temps. L’objectif est de parvenir à sécuriser les quelque 793 288 hectares restants, selon la dernière évaluation effectuée en 2020

A ce jour, le pays compte 83 sites d’aires protégées, couvrant environ 14% de la superficie terrestre.

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La capitale togolaise accueille à partir de ce jeudi, la réunion du conseil du Forum africain sur l'administration fiscale (ATAF), qui rassemble plusieurs autorités fiscales nationales du continent.

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L’événement, co-organisé par l’Office togolais des recettes (OTR) sera suivi, dans la foulée, d’une table ronde de concertation ouest-africaine sur la mobilisation des ressources. 

Les activités seront d’ailleurs présidées par l’administration fiscale togolaise, dont le commissaire général de l’OTR, Philippe Kokou Tchodie, occupe depuis deux ans la tête de l’ATAF.

Les travaux s’achèvent vendredi.  

Au Togo, le gouvernement s’apprête à renforcer la politique nationale du pays sur les armes chimiques. Un avant-projet de loi a été adopté dans ce sens mercredi en conseil des ministres. 

Le texte prévoit notamment de réglementer l’importation, l’exportation, la mise au point, la fabrication, le stockage et l’emploi des armes chimiques, ainsi que leur destruction. Une fois adopté par les députés, il permettra d’une part de mieux protéger les populations, mais également de doter l’Autorité nationale compétente (ANIAC) des moyens nécessaires pour mener à bien ses missions.

Pour rappel, le Togo, qui ne produit ni ne stocke d’armes chimiques, a ratifié depuis 1997 la Convention internationale sur leur interdiction.

Lancée en 2017 pour assainir le secteur de la santé, garantir des soins de qualité pour les populations et améliorer la gouvernance dans le secteur, la contractualisation des formations sanitaires publiques affiche des “conclusions extrêmement positives et encourageantes, du moins en interne”, a indiqué mercredi le porte-parole du gouvernement, Christian Trimua. Une communication avait été présentée sur la question dans la journée en conseil des ministres, par le ministre de la santé.

Encore en phase pilote, l’approche contractuelle déployée dans 08 centres issus des trois niveaux de la pyramide sanitaire (CHU-Sylvanus Olympio, CHU-Kara, CHR Atakpamé, Sokodé, Dapaong, CHP Blitta, Notsè et CMS Siou) s’est soldée par plusieurs points positifs.

Entre autres, l’amélioration de l’offre de soins aux populations, la croissance du taux de fréquentation et du nombre d’actes médicaux, la disponibilité des médicaments et la prise en charge des indigents. 

Par ailleurs, explique Moustafa Mijiyawa, “il a été constaté une amélioration de la situation financière des formations sanitaires concernées, permettant un réinvestissement de ressources dégagées au bénéfice de l’amélioration du plateau technique”. 

Fort de ses bons résultats, la contractualisation s’étendra à huit autres formations sanitaires déjà sélectionnées : Bè, Lomé commune, CHU Campus de Lomé, Aného, Tsévié, Kpalimé, Notsè et Sotouboua. Pour l’heure, une évaluation externe est en cours.

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