Le Groupe de la Banque mondiale et le Fonds monétaire international (FMI) s’apprêtent à tenir du 18 au 24 avril prochain, leurs traditionnelles réunions de printemps. En marge de l’événement, une table ronde virtuelle à laquelle le Togo a été invitée, s’est déroulée jeudi.
Suivez l'allocution de Mme le PM @DogbeVictoire ce 14 avril à la table ronde virtuelle lors des réunions de printemps 2022 du Groupe de la @Banquemondiale sur « Comment bâtir des systèmes de santé forts et résilients en Afrique de l’ouest et centrale »https://t.co/Bavxnxpi2y
— Primature Togo (@PrimatureTogo) April 15, 2022
L’activité, axée sur la construction de “systèmes de santé forts et résilients en Afrique de l’ouest et centrale”, a été l’occasion pour le Premier ministre, de partager les succès du Togo dans la lutte contre la pandémie. Victoire Dogbé a notamment mis en avant le déploiement du programme Novissi, la campagne vaccinale nationale et d’autres initiatives : “Notre pays s’est montré efficace dans la gestion de cette pandémie”, a déclaré la cheffe du gouvernement.
Pour conclure, le Premier ministre en a appelé au “nécessaire changement de paradigme pour des systèmes de santé inclusifs plus résilients et le renforcement des partenariats”. “La pandémie a montré que l’Afrique peut se prendre en charge”, a-t-elle assuré.
Le Togo s’apprête à célébrer le 27 avril prochain le 62ème anniversaire de son indépendance. En attendant le démarrage officiel des festivités, le logotype de cette commémoration a été dévoilé.
Le nouveau logo, disponible en téléchargement sur le portail dédié, sera l’identité visuelle officielle de la célébration. Il combine le chiffre 62 avec au milieu des deux chiffres, la représentation symbolique de l’indépendance du Togo (un homme, représentant le peuple togolais mature, se libérant de ses chaînes).
Les couleurs utilisées sont naturellement celles du drapeau national (vert, jaune, rouge et blanc).
Le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé a effectué jeudi une visite de travail et d’amitié en Côte d’Ivoire. A Abidjan où il a été accueilli, le n°1 togolais a eu un entretien avec son homologue Alassane Ouattara.
Avec mon frère @FEGnassingbe, Pdt de la République #togolaise, nous avons décidé de mutualiser nos efforts pour préserver la #paix et la #sécurité dans notre sous-région, notamment au Mali, en Guinée, et au Burkina Faso. Merci cher Faure pour cette visite fructueuse à Abidjan ! pic.twitter.com/YNTpVbuv51
— Alassane Ouattara (@AOuattara_PRCI) April 14, 2022
Au centre des échanges, la situation sociopolitique dans la sous-région, particulièrement au Mali, en Guinée et au Burkina Faso, et la lutte contre le terrorisme.
“Nous devons tout faire pour éviter l’impasse, d’un côté comme de l’autre et sortir des sentiers battus. Il faut continuer à se concerter entre nous chefs d’Etat, mais également avec les autorités de transition. Ce sont des situations transitoires qui devront passer”, a notamment déclaré le chef de l’Etat.
“La lutte contre le terrorisme ne peut plus être vue aujourd’hui comme un problème du Mali, du Burkina ou du Niger. Ça devient un problème sous régional, et de la Cedeao”, a en outre insisté Faure Gnassingbé, avant d'inviter les pays de la sous-région “à tout mettre en œuvre pour résoudre ces problèmes avec beaucoup plus d’audace et de solidarité”.
La délégation présidentielle était composée de quelques membres du gouvernement.
Le Togo s’apprête à disposer d’une stratégie nationale de lutte contre la corruption. Un document est en élaboration dans ce sens.
Le plan, dont la dernière mouture provisoire a été présentée il y a quelques jours à Lomé, identifie plusieurs secteurs exposés aux faits de corruption et d’infractions assimilées. Une fois validée, la nouvelle stratégie permettra, selon le président de la Haute autorité de lutte contre la corruption et les infractions assimilées (Haplucia), “d’implémenter les techniques et mesures pertinentes figurant dans les conventions que le pays a ratifié” sur la question.
S’ils peinent encore à se refléter véritablement, les efforts du pays commencent peu à peu à être visibles. Dans le dernier classement annuel de Transparency International qui évalue la perception de la corruption dans 180 pays dans le monde, le Togo a fait un bond de six places, après deux ans de stagnation.
Près de six mois après sa dernière sortie dans le cadre des Obligations de relance (ODR), le Togo sera de retour vendredi sur le marché financier régional. Dans le viseur, un montant de 30 milliards FCFA.
Tenez-vous prêt pour la relance économique des Etats de la zone UEMOA. Consultez la note de pré-émission de l’émission d'Obligations de Relance (OAT) du Togo du 15.04.2022 : https://t.co/wJkbG28hXB #MTP #TG pic.twitter.com/NTZN96cUHp
— UMOA-Titres (@umoatitres) April 14, 2022
Les titres, d’une valeur nominale de 10 000 FCFA, auront une maturité de 7 ans (84 mois) et sont assortis d’un taux d’intérêt de 5,8%.
Reconduit le 1er avril, le programme des ODR avait été initié en 2021 par la Bceao et l’agence régionale des titres. L’objectif de ces instruments est de permettre aux Etats membres de l’Umoa de financer leurs plans de relance économique massifs suite à la pandémie.
A ce jour, le Togo a mobilisé plus de 300 milliards FCFA via le mécanisme.
Au premier trimestre 2022, l’Agence nationale du volontariat (ANVT) a mobilisé en tout 7929 volontaires. Le chiffre, dévoilé lors de la revue trimestrielle qui se déroule actuellement, est en hausse par rapport aux prévisions (7361 attendus).
Au cours de la même période, près d’une soixantaine d’emplois ont été créés, dans plusieurs secteurs. Si la trajectoire est maintenue, des records de mobilisation pourraient être atteints en fin d’année.
Au Togo, le volontariat est en pleine expansion. En une décennie, près de 40 000 personnes dont 25 000 femmes ont été mobilisées et déployées au sein des divers programmes proposés par l’ANVT.
L’Agence pour l’assurance du commerce en Afrique (ACA) est officiellement présente au Togo depuis mercredi. L’institution multilatérale panafricaine, spécialisée dans la gestion du risque et la garantie sur le continent, a lancé ses activités à Lomé, au lendemain d’une conférence de presse inaugurale.
Avec cette présence désormais effective, les acteurs du secteur privé, opérateurs économiques togolais ou investisseurs, pourront bénéficier plus facilement de financements auprès des banques, avec des garanties contre les risques. Car depuis avril 2020, le Togo s’est offert une capacité supplémentaire, en termes d'assurance commerciale et d'investissement, et d’amélioration de la notation de sa dette souveraine, en adhérant à l’Agence, avec une participation initiale de 12,5 millions $, grâce à un prêt concessionnel accordé par la Banque Européenne d’Investissement.
Actionnaire souverain n°1 depuis 2021
Depuis l’année dernière, à la faveur d’un financement additionnel de 22,6 millions $ consenti par la Banque allemande de développement (KFW), le Togo est devenu l’actionnaire souverain le plus important de l’ACA, avec une participation de 35,2 millions $, soit une part de 6,7% dans l’actionnariat.
Face aux effets de la crise au Covid qui ont ralenti ses performances économiques, le pays a bénéficié d’une capacité de souscription de près de 177 milliards FCFA pour couvrir des secteurs comme la finance, le transport, et les infrastructures routières.
Pour le ministre de l'économie et des finances, “le mécanisme de garantie des investissements proposé par l’ACA contribuera à l’amélioration du climat des affaires au Togo”, en plus de divers autres avantages.
Pour rappel, deux décennies après sa création, l’ACA compte à ce jour 20 Etats membres.
La nouvelle feuille de route quinquennale du gouvernement pourrait bientôt recevoir l’appui de la Banque d’investissement et de développement de la CEDEAO (BIDC). Mardi, le président de l’institution George Agyekum Donkor a fait part au Premier ministre des ambitions de la banque.
Les deux personnalités, qui ont échangé dans le cadre d’une audience à la Primature, ont fait le tour de la coopération entre les deux parties. “Ce type de rencontre est nécessaire pour renforcer les relations entre le Togo, pays hôte, et la BIDC. Et pour féliciter également le gouvernement togolais pour les réalisations remarquables mises en place sous le leadership de son Président. Et les mesures prises en faveur des populations pour atténuer l’impact de la Covid-19. Il y a aussi, le PIB réel positif du Togo qui est l’une des réalisations les plus remarquables qu’on a pu constater dans la sous-région en termes de PIB réel positif. Il faut reconnaître le leadership du Président togolais”, a notamment déclaré George Agyekum Donkor, à l’issue de l’entretien.
Si les initiatives de la Banque “s’alignent parfaitement avec les objectifs du gouvernement togolais contenus dans la feuille de route en termes de financements”, l’institution communautaire entend s’impliquer dans plusieurs secteurs comme les énergies renouvelables, la digitalisation et l’énergie.
454 nouveaux personnels dont 45 filles ont officiellement rejoint mardi les rangs de la gendarmerie nationale. La nouvelle vague, issue des classes 2018 et 2019, a prêté serment au Palais des Congrès de Lomé, lors d’une cérémonie.
Avant leur intégration, les nouveaux gendarmes ont passé chacun les traditionnelles étapes : formation toutes armes au Centre national d’instruction (CNI) de Kara, passage à l’école nationale de gendarmerie, et le “parcours Kpewa”. Tous ont juré “obéissance et respect à la hiérarchie”, et “de ne faire usage de la force que pour le maintien de l’ordre et pour l’exécution de la Loi, et ce, par délicatesse”.
Ces nouveaux agents prennent fonction dans un contexte sécuritaire de plus en plus caractérisé par la menace terroriste et les trafics de tout genre.
En rappel, la gendarmerie nationale fait partie intégrante des Forces Armées Togolaises (FAT). Elle a pour mission de veiller à la sûreté et à la sécurité publique, assurer le maintien de l’ordre, l’exécution des lois, et de participer à la défense de la nation. Par ailleurs, elle exécute spécialement des missions de police administrative, judiciaire et militaire. Elle est dirigée depuis septembre 2021 par le Colonel Kodjo Amana.
Les Togolais de la diaspora bénéficieront désormais d’une réduction sur les tarifs de leurs billets via la compagnie Asky. Le ministère des affaires étrangères, de l’intégration et des Togolais de l’extérieur a signé un accord de coopération avec le transporteur panafricain dans ce sens.
Diaspora togolaise en Afrique, Voyager avec 12% de réduction partout en Afrique avec la compagnie @ASKY_airlines . Nous travaillons pour vous ..,, pic.twitter.com/qhQKI92O3t
— Robert Dussey (@rdussey) April 11, 2022
L’accord, qui se veut une réponse du gouvernement aux doléances de coûts élevés de transports vers le Togo, formulées par les compatriotes de l’extérieur, met en place un système préférentiel pour ces derniers. En plus d’une réduction de 12% des tarifs en classes Affaires et Economique, ASKY s’est engagée à accorder une levée de pénalité pour le premier changement de date effectué 72h avant la date du voyage.
Pour bénéficier de ces avantages, les membres de la diaspora devront disposer d’un passeport togolais ou d’une carte d’identité nationale en cours de validité, présenter une carte consulaire, et payer leurs billets dans les agences de la compagnie.
“L’accord avec ASKY a été priorisé parce que la majorité de la diaspora togolaise se trouve en Afrique et cette compagnie dessert beaucoup de villes africaines”, explique le ministère. Toutefois, des négociations sont en cours avec d’autres compagnies.
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