Une délégation togolaise prendra part à partir du 21 octobre prochain à Ouagadougou en terre burkinabé à la 4ème Semaine africaine de la microfinance (SAM).
L’évènement qui se tient chaque 2 ans, est organisé sous le thème de « La finance inclusive au service des objectifs durables de développement » et réunira plus de 700 participants de 52 pays. Officiels, professionnels du secteur, banquiers, SFD, fintechs, bailleurs de fonds, fonds d’investissements ou encore ONG, plancheront ensemble pendant 4 jours sur la situation de l’inclusion financière et de la microfinance sur le continent. Des séminaires, conférences, panels et ateliers sont ainsi prévus par les organisateurs.
Pour le Togo, le rendez-vous de Ouaga sera l’occasion d’exposer le bilan de sa politique en la matière, de présenter la réussite de son modèle, les résultats obtenus ainsi que quelques succès-stories.
En rappel, les précédentes éditions de la SAM se sont tenues en Tanzanie (2013), Ethiopie (2015) et au Sénégal (2017).
Une délégation de responsables du HAROPA, un groupement d’intérêt économique rassemblant les ports français du Havre, Rouen et Paris, était en visite mardi au Port Autonome de Lomé.
Cette visite, la deuxième du genre, s’inscrit dans le cadre d’un ‘Roadshow Afrique’ initié par le groupe et qui doit le mener également à Abidjan. L’occasion d’une séance de travail avec les responsables du PAL et au cours de laquelle les échanges ont porté sur les opportunités offertes par le Port et les projets de développement.
A l’issue de la visite des installations portuaires qui a suivi les travaux, le Directeur général des Ports HAROPA, Pascal Gabet s’est montré « impressionné par les terminaux très modernes avec des capacités de traitement, et l’évolution ces dernières années du Port Autonome de Lomé ».
Le responsable a également évoqué l’intention de son entité de développer des relations commerciales avec le PAL.
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Initialement prévu pour le lundi 21 octobre 2019, le début des cours pour le compte du semestre Harmattan 2019-2020 à l’Université de Lomé (UL) est repoussé au lundi 18 novembre 2019.
C’est ce qu’a annoncé le Président de l’institution, Dodzi Komla Kokoroko, via un communiqué publié lundi.
Toutefois, informe le président, la date limite des inscriptions définitives dans tous les grades est maintenue au vendredi 29 novembre 2019.
Lomé abrite depuis lundi une rencontre régionale des Cours des comptes du Togo, de la Guinée, du Niger, de la RDC et de Madagascar. Cette réunion qui va durer toute la semaine, vise à renforcer les capacités de ces institutions, membres du Programme d’appui accéléré par les pairs (PAP-APP).
L’objectif est d’améliorer la gouvernance des Etats et, par ricochet, les conditions de vie des citoyens, dans leurs exercices de contrôle et de gestion des finances publiques.
Pour le Togo, cet atelier régional intervient dans un contexte de mobilisation de ressources dans l’optique de la réalisation des objectifs du PND. Et « qui dit mobilisation de ressources, dit confiance aux institutions, et la première institution phare qui donne son avis sur la gestion des finances publiques, c’est la Cour des Comptes », a rappelé Essowavana Tchakéi, point focal du Programme au Togo.
Annoncé depuis juillet dernier, la première édition du MIATO ouvre officiellement ses portes dans 10 jours, et les préparatifs vont bon train au Palais des Congrès de Lomé, choisi pour abriter l’évènement.
Ce rendez-vous qui se tiendra chaque deux ans est organisé conjointement par le ministère en charge de l’artisanat et l’Union des chambres régionales des métiers (UCRM) sous le thème : « Artisanat innovant, facteur de développement économique et social ».

Objectif, mettre en lumière le génie et les potentialités des artisans togolais, promouvoir les produits artisanaux et également valoriser les métiers porteurs de ce secteur au sein duquel évoluent près de 2 millions d’actifs, et qui contribue à hauteur de 18% au PIB.
Par ailleurs, informent les organisateurs, cette manifestation foraine doit être l’occasion de sensibiliser au moins 10 000 jeunes sur les opportunités qu’offre le secteur artisanal. Des conférences, ateliers, expositions et autres activités de promotions sont ainsi inscrits à l’agenda.
150 000 visiteurs issus d’une trentaine de pays d’Afrique et du reste du monde sont attendus pour cette première.
La capitale togolaise abritera les 6 et 7 décembre prochain un sommet inédit de Chefs d’Etat, engagés dans la lutte contre le trafic des faux médicaments en Afrique. L’information a été rendue publique lundi, à la suite de l’audience accordée par le Chef de l’Etat, SEM Faure Essozimna Gnassingbé à une délégation de la Fondation Brazzaville, une organisation indépendante ayant pour objectif de répondre aux principaux défis du continent à travers des initiatives de ce type.
Sept chefs d’Etat africains sont donc attendus à Lomé afin de plancher ensemble sur les premières mesures concrètes à prendre dans la lutte contre ce fléau et la criminalisation de ce trafic qui tue chaque année près de 900 000 Africains
Les travaux devront par ailleurs déboucher sur la signature d’un engagement solennel, « L’initiative de Lomé », qui devra permettre d’introduire de nouvelles législations dans le sens de cette lutte, tant sur le plan continental que national.
Pour rappel, selon des estimations de l’OMS, l’industrie des faux médicaments représente en Afrique 30 à 60% des médicaments mis en circulation.
Le Président de la Banque Mondiale David Malpass et Kristalina Georgieva, DG du FMI, ont donné le ton lundi aux assemblées annuelles des deux institutions à Washington DC. Une délégation togolaise, emmenée par le ministre de l’économie et des finances, Sani Yaya y prend part.
Durant toute la semaine, dirigeants du secteur public et privé, représentants des OSC, experts issus des milieux universitaires, se réuniront autour des grands dossiers que sont la conjoncture économique mondiale, la lutte contre la pauvreté, le développement économique, ou encore l’efficacité de l’aide.
Le Togo, qui a des accords avec les deux institutions de Bretton Woods (un portefeuille évalué à 400 millions $ pour la Banque Mondiale au Togo et un accord triennal soutenu par une facilité élargie de crédit de 244,8 millions $), multipliera lors de ces assemblés les rencontres techniques et les entretiens avec les bailleurs étrangers.
Sani Yaya devrait aussi avoir des échanges avec les deux responsables du Fonds et de la Banque.
Un an et demi après son lancement par le Chef de l’Etat, l’initiative présidentielle d’électrification rurale par kits solaires CIZO a permis d’équiper plus de 23 000 foyers à fin juillet 2019.
Un an plus tôt, le nombre de foyers ayant bénéficié des kits via les services de l’opérateur britannique agréé BBOXX était de 10 000. Ces nouvelles données augmentent par ailleurs le taux d’accès à l’électricité au Togo, qui s’établissait à 44,3% en fin d’année dernière.
Lancée en décembre 2017, Cizo qui repose sur un partenariat public-privé, vise à apporter l’électricité à 2 millions de togolais en 5 ans. 300 000 systèmes solaires seront déployés par les opérateurs (BBOXX, Soleva) sur tout le territoire. Cinq académies régionales solaires pilotées par l’entreprise togolaise Kya-Energy ont également été créées pour la formation de 2500 techniciens.
Le projet Cizo, plébiscité l’an dernier au niveau continental et international, est par ailleurs soutenu par la Banque Africaine de Développement. L’objectif final du gouvernement est de parvenir à un accès universel à l’électricité d’ici 2030.
C’est l’une des principales informations de l’Enquête régionale intégrée sur l’emploi et le secteur informel (ERI-ESI) présentée vendredi à Lomé par l’Institut national de la statistique et des études économiques et démographique (INSEED). L’enquête, réalisée dans les 8 pays de l’Uemoa d’août à octobre 2017 a pris en compte des questions relatives à l’emploi, au secteur informel, à la sécurité et à la gouvernance.
Ainsi au Togo, 87% des emplois sont générés par le secteur informel via des unités de productions informelles (UPI). La rémunération honoraire moyenne des salariés est de 820 FCFA et le taux de chômage au sens du Bureau International du Travail (BIT) est de 3,9%.
Sur l’aspect de la sécurité, les résultats de l’enquête indiquent que plus de 65 % des citoyens ont confiance en l’Etat pour assurer leur sécurité.
Enfin, concernant le volet social, les sondages montrent que près de 60% des ménages ont accès à l’eau potable et 50,8% à l’électricité.
De 2016 à 2018 plusieurs infrastructures routières et de désenclavement ont été réalisées au Togo afin de réduire l’isolement des zones rurales et de faciliter l’accès des populations aux activités socioéconomiques.
Ainsi durant cette période, 502,8 km de routes bitumées ont été réhabilités, 193 km de routes ont été aménagés et bitumés et 1042 km de routes ont été entretenus sur toute l’étendue du territoire. Dans le même temps, 2577 pistes rurales ont été désenclavées afin d’être accessibles aux populations.
Le pourcentage de routes nationales revêtues est donc passé de 49% en 2014 à 64% en 2017.
Des efforts qui ont permis de diminuer notamment la durée moyenne de passage d’un camion le long de la Nationale n°1, passant de 72 heures en 2012 à 48 heures en 2016.
De nouveaux chantiers sont en cours d’exécution ou s’apprêtent à être lancés sur tout le périmètre national, allant ainsi dans le sens des ambitions du Togo de renforcer son réseau routier et de devenir d’ici 2022 un hub logistique d’excellence et un important corridor pour les pays de l’hinterland, conformément au PND.
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