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Au Togo, la proportion de citoyens bénéficiant de services financiers est en constante hausse sur les dernières années.

En effet, le pourcentage de la population adulte âgée de plus de 15 ans, détenant un compte dans les banques, les systèmes financiers décentralisés et les services postaux, se situe à 74% en 2019, alors qu’elle n’était que de 50% en 2014. Soit une progression de 24% sur les 5 dernières années. C’est ce qu’a indiqué jeudi le ministre de la planification du développement et de la coopération, Demba Tignokpa, à l’occasion de l’ouverture à Lomé de la 3ème session du Conseil National de Crédit (CNC).

Ces résultats qui révèlent une évolution favorable des indicateurs de l’inclusion financière au Togo, devraient d’ailleurs s’améliorer davantage, selon le ministre. En effet, la stratégie nationale d’inclusion financière 2019-2024 dont le Togo envisage de se doter dans les prochaines semaines devrait permettre de « faciliter davantage l’épargne dans les établissements formels, améliorer la disponibilité et la fourniture du crédit, améliorer la qualité et élargir l’utilisation des paiements notamment électroniques ou encore améliorer la gestion des risques pour les clients fiables », a-t-elle affirmé.

Quelques mois après s’être doté d’une loi permettant de promouvoir et de sécuriser le crédit-bail, le Togo compte désomais une société spécialisée dans le domaine. La compagnie de crédit-bail African Lease Togo a en effet obtenu le 16 août dernier, un agrément pour exercer au Togo, en qualité d’établissement financier à caractère bancaire.

L’information a été partagée jeudi par le ministre de la planification Demba Tignokpa à l’occasion du 3e conseil national sur le crédit, au cours duquel les responsables de la structure ont été invités à présenter les aspects majeurs de leurs activités.

La société aura pour mission d’augmenter le portefeuille consacré aux opérations de crédit-bail et d’affacturage, comme l’a précisé Demba Tignokpa : « Elle est autorisée à faire des opérations de crédit-bail, d’affacturage et de services de paiement ».

L’installation de cette société devrait permettre aux PME togolaises de bénéficier de ce type de financement encore très peu connu, comme d’ailleurs dans le reste de la zone Uemoa. Également, elle fait corps avec la volonté de Lomé de devenir un centre d’affaires d’excellence dans la sous-région, accueillant de nombreux groupes financiers.

Ananas, apiculture, aquaculture, karité, sésame, champignon, fonio, soja et légumes, telles sont les filières agricoles dans lesquelles les jeunes Togolais devraient prioritairement se lancer.

C’est ce qu’indique une étude préliminaire d’identification de filières à fort potentiel de marché et d’emploi, validée ce jeudi à Lomé lors d’un atelier présidé par la ministre en charge du développement à la base, de la jeunesse et de l’emploi des jeunes, Victoire Tomégah-Dogbé.

L’étude conduite par la Banque Mondiale avec un co-financement de la coopération allemande, vise à appuyer le Togo, à évaluer les options d’inclusion économique des jeunes afin d’accroître leurs revenus et créer de nouveaux emplois. En tout, 22 filières, des plus au moins prometteuses, ont été minutieusement étudiées. « La validation des résultats de cette étude est pour nous l’occasion d’initier un dialogue avec les partenaires privés et publics sur l’importance d’une meilleure inclusion économique des jeunes dans des filières agricoles », a indiqué le ministre.

Pour la Représentante Résidente de la Banque mondiale Hawa Cissé Wagué, « la promotion des chaînes de valeur porteuses contribuera à l’intégration de l’offre et de la demande de la main d’œuvre dans le secteur » agricole qui détient « un fort potentiel de croissance et d’emploi au Togo ».

Rappelons que la finalité de la démarche est d’identifier les chaînes de valeur porteuses et les besoins en investissements et en développement de compétences des acteurs, afin de faire face à la problématique de l’emploi et de l’autonomisation des jeunes qui constituent 58% de la population active.

L’édition 2019 du Salon international de l’agriculture et de l’agroalimentaire de Lomé (SIALO) ouvrira officiellement ses portes à partir du mardi 08 octobre prochain.

L’évènement qui se veut une vitrine pour la valorisation et la promotion des produits agricoles locaux à travers la mise en relation des acteurs et les professionnels de l’agriculture, de l’élevage, de la pêche, de l’agroalimentaire, de la gastronomie, se déroulera sur le traditionnel site du CETEF Togo 2000.

Les activités, placées sous le thème « Le PND, une véritable opportunité pour le secteur agricole » seront meublées par des expositions, des présentations, des conférences-débats, des rencontres B2B et des séances de réseautage. Également, un concours dédié aux jeunes entrepreneurs agricoles et doté d’une cagnotte de 2 millions FCFA est prévu.

Le ministre en charge de l’agriculture, Noel Koutéra Bataka rencontre ce jeudi à Lomé des investisseurs, sponsors ou partenaires, dans le cadre du 23ème Telefood, organisée en marge de la célébration de la Journée mondiale de l’alimentation (JMA).

Objectif de cette rencontre, motiver les différents acteurs dans le but de recueillir des dons pour la mise en œuvre de 2 concepts, « Camp du futur » et « Simulgames », qui visent à faire émerger l’entrepreneuriat dans le secteur agricole. 1000 entreprises de transformation de produits locaux devront, à terme, bénéficier des fonds collectés lors de cette opération.

Pour le ministère de l’agriculture, l’opération Telefood de cette année et la célébration de la JMA constituent une opportunité de débattre sur les choix alimentaires et les mesures d’urgence. C’est également l’occasion d’agir dans le sens de la concrétisation des ambitions déclinées dans l’axe 2 du PND.

17 associations et groupements communautaires ont bénéficié mardi à Lomé d’une subvention de 35,2 millions FCFA de l’ambassade des Etats-Unis.

Le financement entre dans le cadre du programme d’auto-assistance « Self Help », mené depuis 1964 au Togo et qui vise à accompagner les initiatives de développement communautaires à la base et à améliorer les conditions de vie des populations. Le montant maximal alloué à chaque projet est de 5000 dollars.

Les projets retenus pour le compte de cette vague, portent sur des secteurs comme l’éducation, la santé, l’agriculture, l’élevage et les activités génératrices de revenus (AGR).

Selon l’ambassadeur Eric Stromayer, l’objectif de ce financement « n’est pas de construire de grandes infrastructures », mais « d’encourager les collectivités à améliorer leur bien-être socio-économique à travers des projets qu’elles mettent elles-mêmes en œuvre ».

Courant février, l’ambassade avait déjà octroyé 11 millions FCFA à une dizaine d’associations communautaires, toujours dans le cadre du Self Help.

Du 1er au 31 Octobre, les détenteurs de motos en situation irrégulière (non dédouanées ou non immatriculées) auront la possibilité de normaliser leur situation. L’Office Togolais des Recettes (OTR) a lancé mardi, une opération foraine destinée à « faciliter les formalités de dédouanement et d’immatriculation des motos en situation irrégulière sur toute l’étendue du territoire ».

Pour ce faire, il est accordé « un abattement de 45% sur la valeur en douane de toutes catégorie de motos » suivant les caractéristiques indiquées dans le tableau.

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Toutefois, rappelle le patron du fisc Phillipe Kokou Tchodiè, la mesure n’est applicable « qu’aux motos usagées acquises avant le 1er Octobre 2019 ».

Mi-décembre dernier, l’Office avait déjà initié une mesure similaire à l’endroit des véhicules d’occasion et des marchandises.

Depuis quelques jours, #FormalisonsLes est le hashtag utilisé par le Secrétariat d’Etat chargé de l’inclusion financière et du secteur informel, dans le cadre de sa campagne sur Twitter afin de régulariser quelques acteurs du secteur.

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L’initiative, organisée en collaboration avec la Délégation à l’Organisation du secteur informel (DOSI), veut permettre d’identifier 50 acteurs du secteur que les citoyens rencontrent au quotidien et leur permettre de devenir des acteurs à part entière avant le 31 décembre 2019.

Vendeuses de mets locaux, mécaniciens ou encore artisans pourront ainsi formaliser leurs activités grâce à cette opération et bénéficier des nombreux avantages qui vont avec, comme l’accès aux services financiers ou de nouveaux marchés.

Les twittos togolais sont donc invités à aider à l’identification de ces acteurs.

Une rencontre dédiée à l’éducation financière en faveur de représentants de microfinances a été ouverte ce mercredi 2 octobre à Lomé, par Prince Agbodjan, représentant Mazamesso Assih, Secrétaire d’Etat en charge de l’Inclusion Financière et du Secteur Informel.

L’éducation financière, déclare le représentant de la Secrétaire d’Etat, « se révèle un besoin d’importance capitale afin de porter à la connaissance d’un plus grand nombre, l’information devant permettre aux uns et aux autres de tirer meilleur parti des avantages qu’il y a à accéder à beaucoup de services financiers ». Mais en outre, de « savoir comment gérer leurs ressources financières, obtenir et mieux gérer le crédit ».

La session de formation est organisée, justifie-t-il, « à la suite d’une étude Finscop sur la demande au Togo des services financiers ». Et de détailler : « Le rapport de cette étude révèle que 53% de Togolais affirment avoir besoin d’une éducation financière ; que 63% ne demandent pas de conseils financiers tandis que 71% ont indiqué faire face à des difficultés  financières pour honorer leur engagement ».

Concrètement, des fondamentaux en matière de connaissances financières, notamment la budgétisation, l’épargne, l’éducation financière digitale seront inculqués aux participants, selon Koffi Mally, Chargé de programme MAIN (Microfinance African Institutions Network).

L’étape de Lomé est la 1ère d’une série d’ateliers régionaux qui couvrira également Tsévié, Kpalimé, Atakpamé, Sokodé, Kara et Dapaong.

Au Togo, la création d’entreprise a toujours le vent en poupe, après avoir effectué une belle progression (+27,5%) l’année dernière. Selon les dernières données du Centre de Formalité des Entreprises (CFE), 9895 nouvelles entités ont été créées de janvier à août 2019 contre 9205 sur la même période, un an plus tôt. Soit une hausse de 7% en glissement annuel.

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Cet engouement, visible surtout de mai à août (plus de 5 500 entités créées), est à mettre au crédit des nouvelles réformes opérées par le CFE, dans le cadre de l’amélioration continue de l’environnement des affaires au Togo. On retiendra entre autres, la réduction drastique du délai de procédures : déjà réduit à 24h en 2018, le temps nécessaire pour obtenir sa carte de création d’entreprise est passé à 7h depuis février 2019. 

On citera également la dématérialisation des procédures avec la possibilité d’effectuer les paiements via mobile money (T-Money, Flooz, Mastercard et cartes Visas) ou encore la suppression des droits d’enregistrement et de timbres à la création d’entreprises, effective le 30 septembre dernier.

Ajouté à cela, d’autres facilités comme la possibilité de création, de modification ou de dissolution en ligne, l’ouverture permanente du guichet du CFE tous les jours ouvrables et surtout la réforme du seing privé qui permet aux entrepreneurs de créer une Sarl sans avoir recours à un notaire. Cette démarche a d’ailleurs été récemment saluée par la Banque mondiale qui, dans la foulée, a retenu le Togo dans la liste des 20 économies les plus réformatrices au monde.

En rappel, sur l’ensemble de l’année 2018, c’étaient 10 545 entreprises qui ont été créées au Togo.