Les communes Zio 1, Ogou 1, Tchaoudjo 1, Kozah 1 et Tône 1 vont bientôt disposer d’une politique de gestion des déchets. Le sujet était au cœur de la 2ème réunion du comité technique du projet de gestion des déchets au Togo (GEDEC Togo), tenue le mardi 22 octobre à Lomé.
De façon concrète, il s'agira d'élaborer et de mettre en œuvre des stratégies adaptées à chaque commune pour faciliter la collecte, le traitement et le recyclage des déchets. Cela inclut la sensibilisation des populations à l'importance de la gestion des déchets et à la promotion de comportements écoresponsables.
D’ici à la fin de l’année, chaque commune devrait adopter sa politique locale de gestion des déchets. L’objectif à terme est d’améliorer le cadre de vie de plus de 750.000 habitants.
« Nous allons accompagner les communes dans le déploiement de leurs politiques communales et effectuer le suivi-évaluation, les révisions et les ajustements nécessaires après un an », a indiqué Laure Kuhn Bruma, cheffe de projet GEDEC Togo.
Lancé en 2023, le projet GEDEC Togo vise à appuyer les collectivités territoriales dans la gestion durable des déchets. Il est financé par l'Union Européenne, à hauteur de 4,2 millions d’euros, soit plus de 3 milliards FCFA. En juin dernier, l’initiative a permis la mise en place d’un centre communal de traitement pour l’assainissement de la commune Tchaoudjo 1.
La capitale togolaise abrite depuis mardi 22 octobre, une rencontre régionale consacrée à la validation du rapport de collecte de données de l’étude de faisabilité du Projet régional d’électrification de 20 000 villages en Afrique de l’Ouest (PRODEL 20.000). Les travaux, ouverts par le directeur de cabinet du ministère des mines et des ressources énergétiques, Abbas Abdoulaye, réunissent les experts des différents pays de l’espace CEDEAO.
Pendant trois jours, il s’agira pour les parties prenantes d’analyser les données collectées et de formuler des recommandations en vue de disposer d’un document validé pour la mise en œuvre du projet. Concrètement, l’initiative prévoit d’électrifier 20.000 localités avec un accent particulier sur les zones rurales où l’accès à l’électricité reste limité. L’objectif est de permettre aux populations d’accéder à l’électricité tout en améliorant leurs conditions de vie.
Les solutions envisagées pour réaliser le projet incluent principalement deux approches : l’extension des réseaux électriques existants et l’électrification hors réseau à travers des systèmes solaires. Selon les premières estimations, sur les 15.291 villages déjà sélectionnés, 14.042 seront électrifiés par le biais de l'extension des réseaux, tandis que 1 249 bénéficieront de systèmes d’énergie solaire.
Au Togo, 700 villages bénéficieront de ce programme, contribuant ainsi aux efforts du gouvernement qui ambitionne d’atteindre la couverture universelle en électricité à l’horizon 2030. Plusieurs initiatives ont été déployées dans ce sens, notamment la construction d’infrastructures énergétiques et le projet d’électrification de 317 localités par des mini-réseaux solaires.
Cinq ans après avoir renforcé son arsenal législatif avec l’adoption d’une loi sur la protection des données à caractère personnel, le Togo franchit une nouvelle étape décisive sur la question. L’Instance de Protection des Données à Caractère Personnel (IPDCP), créée par le gouvernement en 2020 a, en effet, entamé son opérationnalisation.
Le ton du processus a été donné, avec la nomination par décret du Lieutenant-Colonel Bédiani Belei au poste de président de l’Instance. Officier de gendarmerie, docteur en droit public et diplômé de l’École de guerre du Maroc, Bédiani Béléi qui a été directeur des cultes au ministère chargé de l’administration territoriale, aura désormais pour mission d’assurer la gestion quotidienne de l’Instance.
Il devra également mettre en place le comité opérationnel, tout en instaurant une organisation rigoureuse basée sur des outils et des méthodes modernes. L’enjeu pour l'exécutif est de bâtir une institution qui inspire confiance, tant au niveau national, qu’à l’échelle régionale et internationale.
“L’opérationnalisation de l’IPDCP permettra au citoyen togolais d’utiliser sereinement les divers services numériques auxquels il a accès, sans s’inquiéter d’une exploitation malveillante de ses données personnelles. Elle vise à créer un climat de confiance entre les citoyens et les fournisseurs de services numériques, propice au développement de cette nouvelle économie au Togo”, a précisé la ministre de l’économie numérique et de la transformation digitale, Cina Lawson.
En rappel, l’Instance de Protection des Données à Caractère Personnel est une autorité administrative indépendante, chargée de veiller à la conformité des traitements de données à caractère personnel aux exigences de la loi en vigueur sur le territoire national.
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La gestion de la transhumance devrait connaître une amélioration. Le ministère des ressources halieutiques, animales et de la réglementation de la transhumance a en effet démarré à cet effet, mardi 22 octobre dans la région maritime, une tournée nationale de sensibilisation des éleveurs.
Jusqu’au 1er novembre, des séances d’échange et d’informations auront lieu avec les éleveurs, les forces de l’ordre et les autorités locales dans les différentes régions. Il s’agira en outre de redynamiser les comités locaux de la transhumance. L’objectif est de contribuer à la préservation de la paix au sein des communautés.
« Nous devons préserver les valeurs de paix, pour que les générations à venir puissent en bénéficier. Les producteurs et les bouviers doivent travailler main dans la main, en respectant les règles. Des zones sont aménagées dans toutes les régions pour la production bovine », a indiqué le ministre d’État, Yark Damehame, ministre des ressources halieutiques, animales et de la réglementation de la transhumance, avant d’exhorter les agents de défense et de sécurité à travailler dans une totale impartialité.
Ces dernières années, l’exécutif accorde une priorité à la gestion de la transhumance. Un ministère est d’ailleurs dédié à la pratique dans le nouveau gouvernement, marquant ainsi la volonté des autorités de renforcer la régulation et le suivi.
Déjà bien ancré dans le paysage de la diffusion des événements sportifs majeurs sur le continent africain, New World TV va consolider un peu plus sa position. Le groupe audiovisuel basé au Togo vient en effet d’obtenir un financement de 245 millions d’euros (environ 160 milliards FCFA), octroyé par Afreximbank.
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— African Export-Import Bank - Afreximbank (@afreximbank) October 23, 2024
L’accord de facilité a été conclu le 19 octobre dernier à Alger, en marge du CANEX WKND 2024 organisé dans la capitale algérienne. De façon détaillée, cette enveloppe servira en partie à financer l'acquisition par la chaine, de droits de licence de médias pour certains droits d'auteur de sports de radiodiffusion auprès de détenteurs de droits de médias internationaux. Sont notamment dans le viseur, les droits sportifs de la FIFA, de l’UEFA, de la CAF, ainsi que des ligues de football française et espagnole.
L'ambition de l’institution financière panafricaine, est surtout de soutenir le développement de la chaîne de valeur du sport en Afrique, en plaçant la propriété du contenu sportif africain entre les mains de l'Afrique.
“C'est un grand honneur pour New World TV de bénéficier d'un tel soutien, qui lui permet de rationaliser ses transactions sans les contraintes liées aux échanges de devises”, a expliqué le représentant du directeur général du groupe, Louis Biyao, qui a ajouté que “cet accord ouvre de nouvelles opportunités”.
Présent dans 24 pays africains où il diffuse du contenu dans 7 langues locales, New World TV travaille d’ailleurs sur le déploiement de 3 langues supplémentaires, d’ici à fin 2024.
Après la rentrée pédagogique effectuée la semaine écoulée, les cours reprennent à l’Université de Lomé (UL). La nouvelle année académique a officiellement démarré lundi 21 octobre.
Le Président de @UniveLomeTg, Prof. @AdamaKPODAR , souhaite une bonne rentrée académique aux étudiants et aux enseignants-chercheurs. La foi en l'avenir du genre humain, implique l'assiduité et la persévérance, l'atteinte des objectifs individuels et collectifs...#UniveLomeTg pic.twitter.com/C7pO8N05OT
— Université de Lomé (@UniveLomeTg) October 21, 2024
C’est reparti pour deux semestres de cours, ponctués par des périodes d’examens et de détente. En tout, près de 45.000 étudiants, toutes filières confondues, sont concernés.
Cette nouvelle année académique marque par ailleurs l’effectivité de la mobilité étudiante avec l’Université de Kara, la seconde université publique du pays. Le mécanisme, acté le mois dernier, facilitera désormais l’aménagement du parcours académique pour les étudiants des deux entités.
Le ministère de l’économie et des finances va bientôt disposer d'un plan d’action genre. Une rencontre destinée à l’élaboration du nouvel outil a démarré le lundi 21 octobre à Lomé.
Pendant trois jours, il s’agira pour les participants de discuter des stratégies pour intégrer la dimension genre dans les politiques économiques et financières. L’initiative s’inscrit dans le cadre de l'engagement du Togo pour l’égalité des sexes et la prise en compte des questions de genre dans les politiques publiques.
« La prise en compte des besoins et aspirations différenciés des hommes et des femmes est devenue incontournable dans les politiques publiques, programmes et projets de développement », a indiqué Adetou Afidenyigba, directrice de cabinet du ministère.
Ces dernières années, le Togo a entrepris plusieurs réformes visant à promouvoir l'équité entre les sexes. Depuis 2020, le pays a en effet introduit la budgétisation sensible au genre dans neuf ministères et institutions. L’ambition est de l’étendre plus tard à toutes les institutions publiques.
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La fourniture de l’électricité connaîtra des interruptions dans certains quartiers et zones périphériques de la capitale du 23 au 25 octobre, a annoncé la Compagnie Énergie Électrique du Togo (CEET). Ceci, en raison de travaux de maintenance programmés sur les ouvrages électriques.
Les coupures interviendront principalement en journée, de 9h à 16h au plus tard, selon les zones ciblées. Comme à l’occasion des précédentes interruptions, la compagnie publique recommande que « les appareils soient débranchés lorsqu’une coupure intervient et ne soient remis en service qu’après le retour de l’électricité ».
Programme des interruptions
Mercredi 23 octobre 2024
09h à 14h : Zones Akato, Ségbégan et leurs environs
Jeudi 24 octobre 2024
09h à 16h : Zones TdE Alinka et ses environs.
Vendredi 25 octobre 2024
9h à 14h : Zones Attiégougan, Man Togo, Ets UNINX et leurs environs.
La capitale togolaise abrite depuis le lundi 21 octobre, la 4ème édition du Marché des innovations et technologies agricoles (MITA). L’événement, organisé par le Conseil Ouest et Centre Africain pour la Recherche et le Développement Agricoles (CORAF), a été officiellement ouvert par le ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche, Kanka-Malik Natchaba.
Lancement ce jour de la 4 eme edition du marché des innovations et technologies agricoles couplé avec un sommet des jeunes et le lancement d'un prix encourageant les innovations. ➡️ Jai salué le leadership de SEM le PR @FEGnassingbe pour qui la transformation agricole est un… pic.twitter.com/uP7JwJFeB2
— Kanka-Malik Natchaba (@kmnatchaba) October 21, 2024
C’est parti pour cinq jours (jusqu’au 25) non seulement d’expositions et de découvertes sur les technologies et innovations agricoles, mais également de création de partenariat entre les secteurs public et privé. Les travaux, orientés sur les technologies de gestion intégrée des ravageurs et des maladies des plantes et des animaux, réunissent des chercheurs, innovateurs, et acteurs du secteur agricole.
En lançant les activités, le ministre a notamment encouragé la communauté de la recherche et les innovateurs dans le domaine agricole à travailler, de manière collaborative, à l'émergence de solutions pour répondre aux enjeux climatiques et aux menaces diverses qui affectent les cultures. “Ensemble, nous renforcerons la souveraineté alimentaire et assurerons l'augmentation des revenus de nos producteurs agricoles”, a exhorté Kanka-Malik Natchaba.
Le démarrage du MITA a été couplé à un sommet des jeunes ainsi qu’au lancement d’un Prix encourageant les innovations.
Partenaire de longue date du Togo, la Banque arabe pour le développement économique (BADEA) continuera d’apporter son appui aux efforts du pays. Cette volonté a été réitérée ce lundi 21 octobre au Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé, par le directeur général de l’institution, Sidi Ould Tah.
Le responsable a en effet été reçu par le chef de l’Etat, pour des échanges auxquels a également assisté le président de la BOAD, Serge Ekue.
Le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé, s’est entretenu ce 21 octobre 2024, avec le Directeur général de la Banque arabe pour le développement économique en Afrique (BADEA).https://t.co/eylNdCm2QX pic.twitter.com/zMOLh7wGW1
— Présidence Togolaise/Togolese Presidency (@PresidenceTg) October 21, 2024
Sidi Ould Tah a notamment présenté au leader togolais les derniers développements au sein de la Banque et évoqué des perspectives de renforcement de la coopération avec le Togo. “La rencontre a été l’occasion de recueillir les priorités du pays à travers le Président de la République, et de réitérer l’engagement de la BADEA et du Groupe de coordination arabe à continuer d’apporter tout leur appui, en particulier dans les infrastructures, l’énergie et l’agriculture”, a-t-il indiqué à l’issue de l’audience.
Basée à Khartoum (Soudan), la BADEA appuie le Togo dans la mise en œuvre des projets à fort impact social et économique notamment dans les secteurs des infrastructures routières, d’hydraulique, de l’énergie, de l’éducation, de la santé. Il y a un an, l’institution qui appuie également le secteur privé national, a scellé avec le gouvernement, une convention de financement de 10 milliards FCFA en faveur des PME.
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