Lomé a abrité du 20 au 21 février 2018, la 18ème Session extraordinaire du Conseil des Ministres de la CEDEAO. Ces assises étaient conduites par le Ministre togolais des Affaires étrangères, Pr Robert Dussey, à la faveur de la Présidence de l’organisation sous régionale du chef de l’Etat SEM Faure Essozimna Gnassingbé. Elles ont été consacrées à l’audition et à la nomination de 17 nouveaux fonctionnaires statutaires.

14 commissaires, 2 directeurs généraux et 1 auditeur général ont reçu l’approbation du Conseil des ministres de la CEDEAO.

Le Togo obtient deux nominations. Le poste du Commissaire au département commerce, douanes et libre circulation est désormais occupé par M. Teï Konzi et celui du Groupe intergouvernemental d'action contre le blanchiment d'argent en Afrique de l'Ouest (GIABA) est occupé par M. Mouhamed Nour-Dine Assindoh.

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Un Centre ouest-africain de contrôle et de gestion des épidémies et urgences de santé publique, a vu le jour ce mercredi 22 février à Accra.

Représentant le Chef de l’Etat, SEM Faure Essozimna Gnassingbé, Président en exercice de la CEDEAO et coordonnateur des interventions de lutte contre la maladie à virus Ebola dans la sous-région ouest-africaine, le ministre togolais de la Santé et de la Protection sociale, a procédé à la coupure symbolique du ruban.

La création de ce centre est la résultante du ferme engagement des chefs d’Etat et de gouvernement de la CEDEAO, à riposter plus efficacement et à prévenir d’éventuelles épidémies.

Les dysfonctionnements, le manque d’information et de coordination constatés lors de l’épidémie d’Ebola qui a endeuillé la sous-région (3000 morts), devraient être évités avec l’opérationnalisation de ce nouveau centre.

Des autorités nigérianes, dont le ministre d'État nigérian de la santé et le directeur général adjoint de l'Organisation Ouest Africaine de la Santé (OOAS), Dr Laurent Assogba, ont pris part à la cérémonie d’inauguration.

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La capitale ghanéenne abrite ce mercredi 21 février 2018 une mini-conférence de chefs d’Etat ouest-africains sur le processus de création d’une monnaie unique de la Cedeao.
Le Chef de l’Etat togolais, Faure Essozimna Gnassingbé, prend part à cette rencontre, indique un message posté sur sa page Facebook.

Seront en outre de la partie, ses homologues Nana Akufo-Addo du Ghana, Muhammadu Buhari du Nigeria, Alassane Dramane Ouattara de la Côte d’Ivoire et Mahamadou Issoufou du Niger, qui constituent la « Task force présidentielle ».

Cette mini-conférence devrait permettre l’adoption d’une nouvelle feuille de route en vue d'accéléer le processus de création de la monnaie unique, en ligne avec la recommandation issue de la réunion du 24 octobre 2017 tenue à Niamey, au Niger.

Rappelons qu'elle fait suite aux séances de travail des 17, 18 et 19 janvier 2018 consacrées à l’élaboration du document à soumettre aujourd’hui aux chefs d’Etat et devrait, à terme, s'inscrire dans la perspective de doter la Cedeao d’une monnaie unique à l’horizon 2020.

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La crise bissau-guinéenne était à nouveau au menu d’une audience accordée par le Chef d’Etat togolais, ce mardi 13 février au Palais de la Présidence.

Le Président de la République, SEM Faure Essozimna Gnassingbé, a reçu, M. Alberto Nambea, vice-Président de l’Assemblée Nationale de Guinée-Bissau et leader de parti politique.

L’objet de l’entretien entre les deux personnalités ne fait aucun doute : la CEDEAO, dirigé par Faure Gnassingbé, est fortement impliquée dans la résolution de la crise politique qui a cours dans ce pays de la sous-région.

Face à l’impasse et au refus de mettre en application l’Accord de Conakry, l’organisation régionale a pris des sanctions ciblées contre 19 personnalités dont quatorze (14) députés et cinq (5) proches du Président José Mario Vaz.

Les Chefs d’Etat et de Gouvernement de la CEDEAO se sont néanmoins dits disposés à poursuivre les pourparlers avec les protagonistes de la crise politique bissau-guinéenne en vue de lui trouver une issue pérenne. C’est dans ce cadre que M. Alberto Nambea a fait le déplacement de Lomé pour échanger avec le Chef d’Etat togolais, président en exercice de la CEDEAO.

Le choix d’un Premier Ministre de consensus et l’organisation des élections législatives prévues cette année 2018, sont les principales exigences de la CEDEAO.

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Dakar, la capitale sénégalaise, abritera à partir du 19 mars prochain la 5ème édition du Forum sur la finance islamique, placé sous le thème : « Les investissements directs provenant des pays du Golfe, destinés aux grands projets. »

Il s’agit d’une rencontre internationale à laquelle participeront activement les pays de la sous-région ouest africaine, dont le Togo, afin de développer des stratégies pour bénéficier de ce marché dont le volume est évalué à 4000 milliards de dollars.

Pour l’heure, les transactions entre les Pays du Golfe et l’Afrique de l’Ouest stagnent à 5%. Une tendance que les dirigeants et les grandes entreprises de la sous-région aimeraient voir progresser.

Aussi, lors du Forum de Dakar sur la finance islamique, il s’agira de s’inspirer des expériences de pays ayant de forts volumes d’échanges avec les pays du Golfe (Angleterre, Allemagne, Japon, Luxembourg…), d’amorcer des réformes au sein de la BCEAO pour intégrer les régles de la finance musulmane, étendre l’émission des « sukuks » (emprunts obligataires conformes à la Charia) sur le marché international, etc.

La CEDEAO veut, grâce à la finance islamique, poursuivre ses grands travaux et ses reformes pour parvenir à une réelle intégration régionale et stimuler sa croissance économique.

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Après Lomé, où il était en Session extraordinaire en août 2017, le Parlement de la CEDEAO a ouvert sa quatrième législature ce lundi 12 février à Dakar.

Parrainé par le Chef d’Etat sénégalais, SEM Macky Sall, ces assises qui se tiendront jusqu’à jeudi prochain, sont placées sous le thème « Les enjeux et défis de la libre circulation des personnes et des biens dans l’espace CEDEAO, et de la problématique de la migration ».

Ce forum qui voit, outre les parlementaires des pays membres de l’espace communautaire, la participation des acteurs continentaux impliqués dans le processus d’intégration régionale, entend mener la réflexion sur les voies et moyens « d’améliorer les options de migration pour les citoyens de la communauté et examiner l’incidence de la politique de la CEDEAO en matière de migration, en particulier son impact sur l’emploi des jeunes ».

En somme, le phénomène migratoire des jeunes Africains, vers l’Europe notamment, doit être désormais appréhendé comme une opportunité. Il s’agira de créer les conditions propices à une immigration régulière, de créer des opportunités d’emplois pour la jeunesse africaine et de lutter plus efficacement contre les réseaux de trafics d’êtres humains, entre autres.

Mustapha Cissé Lo, Président du parlement de la CEDEAO, et Marcel Alain De Souza, Président de la Commission de la CEDEAO, ont pris part ce lundi à la cérémonie d’ouverture.

Au nom du Chef de l’Etat SEM Faure Gnassingbé, président en exercice de la CEDEAO, le Premier Ministre togolais, Komi Selom Klassou a participé aux travaux de la 18ème Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement du Comité permanent Inter-Etats de Lutte contre la Sécheresse dans le Sahel (CILSS).

Le Togo, ainsi que le Burkina-Faso, le Mali, la Mauritanie, le Niger, le Sénégal et le Tchad étaient présent à cette session.

Komi Selom Klassou a, au nom du président togolais, délivré un discours dans lequel il appelait au renforcement du soutien politique des Etats membres, aux actions du CILSS, dans le but de renforcer sa visibilité et son impact.

Cette conférence à Niamey, a été également marquée par la désignation du président burkinabé Roch Marc Christian Kaboré, à la présidence en exercice du CILSS.

Il a par ailleurs été examiné la poursuite des réformes de l’organisation, entamées en 2017 à Nouakchott ; le financement durable de l’institution à travers la recherche d’un mécanisme mieux approprié ; l’approbation de la demande d’adhésion du Soudan et le renforcement de la Coopération entre le CILSS, la CEDEAO, l’UEMOA, la CEEAC-CEMAC et le G5 Sahel.

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En vue de l’harmonisation des politiques industrielles dans l’espace sous régional, la CEDEAO bénéficie de l’accompagnement de la Banque Africaine de Développement (BAD). Cette collaboration porte spécifiquement sur le développement à l’échelle régionale, d’une politique de l’industrie automobile. Mais avant d’en arriver là, un travail de sensibilisation et d’information doit se faire au niveau national.

C’est dans cette optique que la Chambre de Commerce et d’Industrie du Togo (CCIT) convie à une réunion d’échanges ce vendredi 09 février, les acteurs du secteur à savoir : les concessionnaires, les importateurs de véhicules d’occasion, les vendeurs de pièces détachés automobiles et les syndicats de transporteurs.

Ces acteurs du secteur privé national auront face à eux, des experts commis par la banque panafricaine avec lesquels ils mèneront des discussions autour de l’élaboration d’un document de politique régionale de l’industrie automobile.

Ces diverses politiques économiques communes se rapportent à l’agriculture, à l’énergie, aux télécommunications, à l’industrie, à l’environnement et aux ressources humaines. Elles visent une matérialisation plus affirmée de l’intégration régionale et, à terme, la constitution d’un marché commun régional.

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Par la décision A/DEC.2.01/2018, signée du président en exercice de la CEDEAO, SEM Faure Essozimna Gnassingbé, les Chefs d’Etat et de Gouvernement de l’organisation régionale, ont mis en œuvre des sanctions individuelles contre 19 personnalités bissau-guinéennes.

14 députés et 5 proches du président José Mario Vaz sont désormais suspendus de toutes activités de la Communauté, « interdiction de voyager et dénégation de visas à leur encontre et aux membres de leurs familles, ainsi que le gel de leurs avoirs financiers et de ceux de leurs familles partout où ils se trouvent ».

En outre, le Comité de suivi de mise en œuvre des sanctions, composé du Togo, de la Guinée et de la Commission de la CEDEAO, se réserve le droit de réviser la liste des personnes sanctionnées en fonction de l’évolution de la situation.

En effet, la nomination par José Mario Vaz, d’un nouveau chef de Gouvernement, le 30 janvier dernier, est loin d’avoir convaincu ses pairs de la sous-région. Ces derniers exigent le respect de l’Accord de Conakry qui prévoit une procédure consensuelle pour choisir un Premier ministre qui devra rester en place jusqu'aux élections législatives prévues pour cette année 2018.

La CEDEAO attend donc de réelles avancées à Bissau et promet de poursuivre les concertations pour trouver une solution à cette crise politique qui dure depuis 3 ans.

Des officiels togolais ont pris part, fin janvier à Abidjan, à une réunion du Comité de pilotage conjoint du Plan directeur d’Aménagement des Corridors pour l’Anneau de Croissance en Afrique de l’Ouest (CACAO).

Cette rencontre organisée sous l’égide l’UEMOA et de l’Agence Japonaise de Coopération Internationale (JICA) a vu, outre le Togo, la participation du Burkina-Faso, de la Côte d’Ivoire et du Ghana.

Le projet prend en effet en compte les corridors Abidjan-Ouaga, Lomé-Ouaga, Accra-Ouaga et Abidjan-Lagos. Objectifs : l’élaboration d’un plan directeur stratégique en vue d’une croissance économique globale de la sous-région ; réaliser un développement économique harmonieux entre les zones côtières et l’hinterland, via l’amélioration des routes d’accès aux zones à potentiel agricole des quatre pays concernés et créer une interconnexion entre les 4 corridors.

Il s’agit de faire de la région ouest-africaine, un espace économique stable, où la compétitivité des entreprises sera améliorée par la baisse des coûts de production et de transaction, et où des opportunités d’emplois et de revenus seront créées.

Pour mener le projet à terme, d’importantes ressources financières seront nécessaires, que seules, la JICA ou la BOAD ne pourront supporter. Aussi, à Abidjan, il a été décidé de l’organisation d’une table ronde de mobilisation à laquelle sera convié le plus grand nombre d’investisseurs du secteur privé et de bailleurs de fonds internationaux.

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