Agenda présidentiel chargé ce week-end. Après ses visites de travail au Nigeria vendredi et en Côte d’Ivoire samedi, le Chef de l’Etat SEM Faure Gnassingbé, participe depuis ce dimanche 1er juillet à Nouakchott, capitale de la Mauritanie, au 31e sommet de l’Union africaine.

La vingtaine de chefs d’Etat présents à cette rencontre panafricaine, se penchera pendant deux jours sur les questions prioritaires de la vie de l’Union. Au menu des discussions, les réformes institutionnelles de l’Ua, le libre-échange continental, les négociations pour les nouveaux accords ACP-UE, les crises sociopolitiques, la paix et la sécurité en Afrique et la crise migratoire.

En marge des travaux, plusieurs chefs d’Etat se sont entretenus en tête-à-tête. Ainsi, Faure Gnassingbé et Ali Bongo Ondimba, respectivement présidents en exercice de la Communauté économique des États de l'Afrique centrale (CEEAC) et de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'ouest (CEDEAO) ont eu un tête-à-tête. Les deux présidents ont abordé des sujets liés à l’intégration, la mise en place de la zone de libre-échange continentale africaine (ZLECA) lancée en mars dernier à Kigali. En outre, la coopération bilatérale entre le Togo et le Gabon, au beau fixe, est venue agrémenter l’entrevue.

Selon les informations, le n°1 togolais devrait présenter également le rapport de la commission « Paix et sécurité » sur les crises actuelles en Afrique.

Emmanuel Macron est également attendu lundi à Nouakchott, pour un déjeuner entre 13h30 et 15h, au cours duquel le président français devrait réaffirmer « son soutien à l'initiative de l'Union africaine en vue d’assurer un financement autonome et prévisible des opérations africaines de paix », selon l'Elysée.

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Faure Gnassingbé s’est rendu ce 29 juin 2018 à Abuja dans le cadre d’une visite de travail et d’amitié.

Au cours de cette visite, le Chef d’Etat togolais a échangé avec Muhammadu Buhari, son homologue nigérian autour de sujets liés au développement de leurs pays, de la Cedeao et de l’Afrique. En ce sens, la nécessité d’un renforcement de la coopération économique entre les deux Etats a été soulignée. 

Sur le plan multilatéral, la situation sociopolitique dans la sous-région notamment en Guinée Biassau, au Mali et au Togo a alimenté les échanges.

Cette visite s’inscrit dans le cadre des consultations périodiques du Président de la République, Président en exercice de la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de la CEDEAO, avec ses homologues de la sous-région ouest-africaine. 

Elle témoigne en outre d’excellentes et fructueuses relations entre les deux pays, écrit Faure Gnassingbé sur son compte twitter. A titre d’illustration, le Nigeria figure parmi les principaux partenaires du Togo dans la mise en œuvre du MIFA, lancé officiellement  lundi dernier, en présence du directeur général du NIRSAL.

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Dans le cadre du processus de sortie de la crise politique qui secoue le Togo depuis près de 10 mois, les deux facilitateurs mandatés par la CEDEAO, le Ghanéen Nana Akufo-Addo et le Guinéen Alpha Condé seront à Lomé ce mercredi 27 Juin 2018.

Cette visite dans la capitale togolaise s’inscrit dans la démarche engagée par l’organisation sous-régionale, d’ouvrir un nouveau round de discussions entre acteurs politiques togolais, la majorité au pouvoir, la coalition des quatorze (14) partis de l’opposition et le gouvernement, en vue d’une solution définitive.

A l’issue de ces nouveaux pourparlers, les facilitateurs devraient proposer une feuille de route qui déterminera la poursuite des discussions entamées le 19 février dernier.

Du côté des acteurs politiques togolais, l’on espère vivement que cette venue des facilitateurs lancera définitivement le processus de retour à la sérénité.

En rappel, une délégation de la Commission de la CEDEAO conduite par son nouveau président Jean Claude Brou avait déjà été dépêchée, il y a quelques semaines à Lomé, afin de préparer cette mission.

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Le ministre de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche a pris part le mercredi 06 juin 2018 à une réunion à Ouagadougou, au Burkina Faso, sur la crise alimentaire qui sévit au Sahel, rapporte le site d’informations republicoftogo.com.

Au cours de cette rencontre, indique-t-on,  le Colonel Ouro-Koura Agadazi a convié les pays de la région à mettre en place et à rendre opérationnelle, la Réserve Régionale de Sécurité Alimentaire. Une institution que la Cedeao a préconisée afin de faire face aux crises alimentaires dans l’ouest africain.

Dans la même optique, le ministre togolais a jugé d’une urgence capitale de doter cet organe de moyens appropriés afin d’atténuer et de contenir les impacts de cette insécurité alimentaire sur les populations.

La création de la Réserve Régionale de Sécurité Alimentaire a été actée en février 2013 par Acte additionnel 1 au Traité révisé de la Cedeao. Elle constitue une ligne de défense pour prévenir et gérer les crises alimentaires en Afrique de l’Ouest.

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Le Premier ministre Sélom Komi Klassou a reçu en audience une délégation du groupe African Guarantee Fund, conduite par son Président du Conseil d’Administration (PCA) Félix Bikpo.

L’objectif de cette rencontre était, pour les responsables de l’institution financière qui a acquis le Fonds GARI, de s’introduire et de présenter leurs nouvelles orientations au chef du gouvernement togolais.

Ainsi, si le Fonds GARI a eu pour ambition de contribuer à la promotion du secteur privé, Guarantee Fund West Africa veut aller au-delà et se focaliser sur le financement des microentreprises plutôt que sur les entreprises de façon générale, a indiqué le PCA à sa sortie d’audience. « Guarantee Fund West Africa a pour mission, en particulier, de trouver des financements pour les PME qui sont le maillon encore plus faible de notre économie, de façon générale, et qui, je pense aussi,  sont les objectifs du gouvernement  togolais ».

En accord avec la vision 2020 de la Cedeao qui promeut une intégration des peuples de la communauté, le Togo et le Bénin examinent les contours d’une coopération transfrontalière. Une réunion de validation du projet d’accord-cadre a eu lieu à cet effet en fin de semaine écoulée dans la capitale togolaise.

 Avec le soutien de la GIZ, les deux pays veulent faire passer leurs frontières communes d’une source de conflits à une opportunité de développement, en rendant effective la libre circulation des personnes et des biens. « Nous sommes venus au Togo pour la mise en œuvre des concepts de coopération transfrontalière qui devraient contribuer, non seulement, une fois que les frontières seront clarifiées, à les effacer conformément aux exigences de l’Union africaine, qui veut qu’on passe des frontières barrières aux frontières passerelles », a indiqué un participant béninois.

Selon Douti Lardja, un cadre en charge de la question au Togo, « l’impératif pour la coopération transfrontalière, c’est que d’abord elle va impliquer la paix puisque lorsqu’il y a la quiétude et la cohésion entre les populations, le développement est plus ou moins garanti. C’est donc un facteur d’intégration des populations ».

Le ministre en charge de l’administration territoriale, de la décentralisation et des collectivités locales, Payadowa Boukpessi, a rassuré les acteurs du soutien du gouvernement togolais à ce projet.

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Le Chef de l’Etat togolais SEM Faure Gnassingbé, président en exercice de la Cedeao, a reçu en audience jeudi, Aristides Gomes, premier ministre bissau-guinéen.

 Le dirigeant est venu l’informer de l’évolution des préparatifs des élections législatives bissau-guinéennes prévues pour novembre prochain.

A en croire le Chef de l’Etat, la Guinée-Bissau est sur la bonne voie pour une sortie pacifique de cette crise politique qui sévit depuis 2015. « Satisfait de mon entretien avec le Premier Ministre Bissau Guinéen M. Aristides Gomes que j’ai reçu en audience. Je salue l'esprit de consensus qui a prévalu à sa nomination au lendemain du sommet de la Cedeao », a souligné Faure Gnassingbé. Et d’ajouter : « Je demeure persuadé que le peuple frère de Guinée Bissau saura conduire la suite du processus politique à terme en vue d'élections législatives acceptées par tous ».

Pour rappel, par décret présidentiel le 17 avril 2018, José Mario Vaz, président de la République de Guinée-Bissau, nommait Aristides Gomes, comme Premier ministre de consensus. Une nomination qui a reçu la bénédiction des Chefs d’Etat et de gouvernement ayant pris part au sommet extraordinaire de la CEDEAO qui s’est tenu à Lomé en avril.

Le nouveau ministre bissau-guinéen a ainsi, non seulement la lourde mission de piloter l’équipe gouvernementale, mais également de mener les concertations pour parvenir à des élections acceptées de tous.

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Une réunion extraordinaire du comité de l’administration et des finances de la Cedeao s’est ouverte le lundi 28 mai 2018 à Lomé, autour de la problématique de mise en place d’une nouvelle structure de management des principales institutions de l’organisation, y compris la Commission.

Ces réformes institutionnelles et structurelles, indique-t-on, devront contribuer au renforcement des capacités et des performances de la gouvernance, politique et sécuritaire de l’institution communautaire.

« Ces changements sont nécessaires pour parachever la restructuration de la Commission et des autres institutions de la Cedeao de manière à les rendre plus efficientes. Ils permettront également à l’institution d’économiser des ressources et de les affecter à des projets et programmes plus porteurs pour les populations de l’espace », a indiqué l’ambassadeur Bariki Limbiyè.

Quant à Finda Koroma, Vice-présidente de la commission de la Cedeao, elle a précisé que « l’objectif de cette rencontre extraordinaire est d’adopter des propositions en vue de faciliter la mise en place de structures fortes pour la Communauté ». Elle devrait permettre, en outre, de « promouvoir le développement socioéconomique et de réduire la pauvreté au sein de l’espace Cedeao ».

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Réuni à Lomé depuis le 23 mai, le comité ad hoc du Conseil judiciaire de la CEDEAO, chargé du recrutement des nouveaux juges de la Cour de Justice de la Communauté, a démarré le processus d’élection des nouveaux juges de la juridiction.

Cette réunion, qui  prendra fin le 25 mai, est conduite par le président du Conseil judiciaire de la CEDEAO, président de la Cour suprême du Togo, Akakpovi Gamatho.

La rencontre qui viendra mettre un terme au processus d’élection des juges de la Cour se décline en deux étapes. Il s’agit, dans un premier temps, de la diffusion d'un appel à candidatures dans les Etats concernés. S’en suit un entretien à l’issue duquel les candidats retenus sont recommandés à la Conférence des chefs d'Etats et de gouvernement de la Communauté, pour leur nomination.

A Lomé, cinq juges seront sélectionnés sur les 15 candidats présentés par le Cap-Vert, la Côte d'Ivoire, le Ghana, le Nigeria et la Sierra-Léone. Les nouveaux magistrats remplaceront les juges actuellement en fonction, dont le mandat expire le 17 juin prochain. Le mandat des nouveaux juges s’étendra jusqu’en 2022.

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Le chef de l’Etat, SEM Faure Essozimna Gnassingbé se rend ce jeudi à Libreville dans la capitale gabonaise, sur invitation de son homologue Ali Bongo Ondimba.

Dans le cadre de cette visite, les deux chefs d’Etat auront un tête-à-tête au cours duquel, ils se pencheront sur des sujets portant sur la coopération bilatérale et sud-sud. Seront également au menu des discussions, les stratégies de renforcement des relations entre la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale (CEEAC).

Les deux personnalités, respectivement les présidents en exercice de la CEDEAO et de la CEEAC entretiennent d’excellentes relations et travaillent à renforcer les liens entre leurs peuples. De plus, ils s’impliquent fortement dans la résolution de différentes crises qui perturbent leurs sous-régions respectives.

Pour rappel, le 20 avril dernier, s’est tenue à Lomé une réunion de concertation Cedeao-Ceeac, en prélude à l’organisation d’un sommet conjoint entre les deux institutions d’intégration régionale, en juillet prochain dans la capitale togolaise. Une assise qui planchera sur la paix, la lutte contre la radicalisation et l’extrémisme violent. 

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