Le Comité des Chefs d’Etat-major de la CEDEAO est reuni à Lomé depuis ce lundi 14 mai pour sa 38ème Réunion ordinaire. Au menu des échanges qui se poursuivent jusqu’au 16 mai prochain, les questions liées aux défis sécuritaires de la sous-région.

Le bilan de la mise en œuvre des décisions prises lors de la 37ème réunion, la mise en place de la Force en Attente de la CEDEAO (FAC) et les orientations à donner aux missions de la Paix en Guinée Bissau et en Gambie, seront discutés.

Les travaux de cette session ont été ouverts par le Ministre d’Etat chargé des Affaires Présidentielles, M. Solitoki Esso, représentant le Chef de l’Etat togolais, président en exercice de la CEDEAO.

Pour lui, le Comité des Chefs d’Etat-major de la CEDEAO est également un moteur de l’intégration sous-régionale. De ce fait, face aux multiples menaces et à leur compléxité, les professionnels des questions sécuritaires doivent travailler de concert pour garantir « la paix et la sécurité pour une intégration effective et le développement harmonieux auxquels nos peuples aspirent legitimement ».

Il s’agira pour cela de formater les armées de la sous région en adaptant régulièrement leur formation aux exigences du terrain.

Notons qu’au cours de cette cérémonie, le Gal Kadangha, Chef d’Etat-major des Forces Armées Togolaises, a été officiellement porté à la tête du Comité des Chefs d’Etat-major de la CEDEAO.     

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Elu président suite aux élections générales du 31 mars 2018, Julius Maada Bio a été officiellement investi ce samedi 12 mai à Freetown.

La cérémonie solennelle s’est déroulée en présence de plusieurs chefs d’Etat de la sous-région au premier rang desquels, le Président de la République togolaise, Président en exercice de la CEDEAO, SEM Faure Essozimna Gnassingbé.

Une présence qui allait de soi. La CEDEAO s’est investie dans la résolution des difficultés post-électorales en Sierra Leone. Faure Gnassingbé y a dépêché de nombreuses missions, notamment pour ramener la sérénité au sein du Parlement où les députés de l’opposition refusaient de siéger.

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Le président en exercice de la Cedeo avait, en outre, personnellement effectué le déplacement de Freetown pour exprimer la compassion et la solidarité de la communauté après les éboulements meurtriers d’août 2017.  

Ce samedi, il a réitéré la disponibilité de l’organisation sous régionale à accompagner le processus de consolidation et de renforcement de l’unité nationale dans ce pays frère.

Le nouveau président sierra-léonais s’est, quant à lui, engagé à dérouler un ambitieux plan de développement avec, comme mesure phare, la gratuité de l'enseignement primaire et secondaire. Julius Maada Bio œuvrera également au renforcement  de l’intégration régionale.   

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Démarré le mercredi 09 mai dernier, un atelier technique sur les modalités opérationnelles de la mise en œuvre de la convention générale de la CEDEAO sur la sécurité sociale, s’achève ce vendredi à Lomé. 

Il a vu la participation des membres du Comité d’Experts sur la sécurité sociale, des représentants les 15 Etats de la CEDEAO, du Bureau International du Travail (BIT) et de l’UNICEF. 

Cette rencontre s’inscrit dans le cadre du renforcement de l’extension de la couverture de la sécurité sociale aux migrants et à leurs familles dans l’espace communautaire CEDEAO.

Ladite Convention, une fois appliquée, garantira la portabilité des droits des travailleurs migrants, la totalisation des droits par le cumul de la période d’emploi ou de cotisation et l’exportation des prestations à l’étranger. Une manière de matérialiser un peu plus la libre circulation des biens et des personnes et de faciliter l’intégration régionale.

Mais avant d’en arriver là, une harmonisation des textes et législations nationales de sécurité sociale est nécessaire.

 A Lomé, il a été, à cet effet, question de la mise en place d’un Centre de liaison régional pour la gestion de la Convention, et de l’adoption d’un plan d’action biennal pour la mise en œuvre de la convention générale de la sécurité sociale.

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De jeunes acteurs du digital et des blogueurs, notamment du Bénin et du Togo, se sont retrouvés à Ouidah (38 km de Cotonou), le samedi 05 mai dernier, pour repenser autrement l’usage des réseaux sociaux à travers le « 228 Tweet-UP ».

L’initiative placée sous le hashtag #BeninMeetsTogo avait pour thème « Place des réseaux sociaux dans l’intégration sous régionale ». Il s’agissait pour ces jeunes férus des réseaux sociaux (Facebook ; Twitter, Whassap, etc.) d’échanger sur leur contribution à l’effectivité de l’intégration régionale.

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L’évènement a reçu un soutien de taille. Celui de Faure Gnassingbé, Chef d’Etat togolais, président en exercice de la Cedeao, qui a salué l’initiative. Il s’est notamment réjoui de cette rencontre entre les acteurs du digital du Togo et ceux du pays frère le Bénin. « #BeninMeetsTogo est un bel exemple de tolérance entre nos communautés que nous enseigne notre jeunesse. Aux participants, je souhaite de fructueux échanges, dans l’esprit du vivre ensemble à l’échelle communautaire », a écrit le Président togolais. 

A la tête de l’espace communautaire, Faure Gnassingbé a fait de l’intégration régionale son cheval de bataille. Aussi a-t-il indiqué que « la CEDEAO des peuples que nous appelons de tous nos vœux n’est réalisable qu’avec l’implication de nos populations, notamment de nos jeunes au dynamisme fascinant ».

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L’annonce a été faite lors de la réunion conjointe de haut niveau des ministres de la Sécurité et de ceux chargés de l’Elevage, de la Cedeao, du Cameroun, du Tchad, de la Mauritanie et de la Centrafrique sur le pastoralisme et la transhumance transfrontalière. La réunion était présidée, fin avril à Abuja, par le vice-président du Nigeria, Prof. Yemi Osinbajo.

Ainsi, on connaît déjà l’un des sujets qui sera à l’ordre du jour de la prochaine session des chefs d’Etat et de gouvernement de la Cedeao qui se tiendra à Lomé.

La réunion d’Abuja était consacrée à la recherche de solutions durables, aux conflits qui s’intensifient de plus en plus entre éleveurs et fermiers dans l’espace communautaire et dans d’autres régions africaines. Ces conflits souvent meurtriers trouvent leurs causes dans la libre circulation des personnes, des produits et des biens, dans les changements climatiques et dans le vol du bétail. Ils sont également une menace pour la sécurité alimentaire au plan régional. Il urge donc de trouver des réponses adéquates et durables. 

Déjà, les experts ont émis des propositions et recommandations qui seront soumises à l’appréciation des dirigeants lors du Sommet de Lomé. Elles préconisent de s’attaquer aux problèmes liés à la terre et à l’eau, à l'accès aux pâturages, à la gestion des zones rurales et au changement climatique, mais aussi de renforcer et d’étendre à toute la sous-région, les programmes qui favorisent la coexistence pacifique entre éleveurs et agriculteurs.   

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Le coup d’envoi du Projet d’appui à la transition agro écologique en Afrique de l’Ouest (PATAE), a été donné le 27 avril dernier à Abuja au Nigeria.

Le Togo ainsi que la Côte d’Ivoire, le Burkina Faso, le Mali et le Sénégal, seront les premiers pays de la sous-région à bénéficier d’un financement pour la mise en œuvre de projets soutenant l’intensification agro écologique et les échanges d’expériences, afin de contribuer à l’élaboration de politiques publiques dans le secteur.

Etalé sur quatre ans (2018-2021), le PATAE bénéficie d’une enveloppe de 8 millions d’euros. Le Projet permettra le développement de pratiques innovantes qui optimisent la mobilisation des processus écologiques dans le domaine de la production agricole et de la sécurité alimentaire et nutritionnelle en Afrique de l’Ouest. Sont particulièrement ciblées les zones affectées par la dégradation des terres agricoles, les problèmes de pluviométrie et la dégradation des ressources naturelles.

Il s’agit pour l’Afrique de l’Ouest de produire plus et mieux, et à terme, de moins importer, d’approvisionner les marchés avec des produits de qualité à des prix acceptables, tout en préservant la santé des consommateurs.

Après cette phase pilote, le PATAE sera étendu à tous les Etats membres de la Cedeao.

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En marge d’une réunion de concertation Cedeao-Ceeac, tenue à Lomé le 20 avril dernier, il a été annoncé l’organisation d’un sommet conjoint entre les deux institutions d’intégration régionale, en juillet prochain dans la capitale togolaise. Cette assise, une première du genre, planchera sur la paix, la lutte contre la radicalisation et l’extrémisme violent. 

Robert Dussey, ministre togolais des Affaires Etrangères, de la Coopération et de l’Intégration, qui co-présidait la réunion de vendredi dernier avec son homologue gabonais Noël Nelson Messone, a justifié cette initiative, par le fait que les deux blocs régionaux sont confrontés aux mêmes défis, aux mêmes menaces, notamment en matière de paix et de sécurité.

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De plus, les chefs d’Etat togolais et gabonais, Faure Gnassingbé et Ali Bongo, sont respectivement les présidents en exercice de la CEDEAO et de la CEEAC et s’impliquent fortement dans la résolution de différentes crises qui perturbent leurs sous-régions respectives.

En juillet prochain à Lomé, le sommet Cedeao-Ceeac sera consacré à la prise d’engagements et à la mise en place d’une alliance qui servira à mutualiser les efforts, à développer des synergies, afin de relever ensemble les défis auxquels sont confrontées les deux organisations.

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Deux personnalités ont été reçues jeudi 19 avril par le Chef de l’Etat SEM Faure Essozimna Gnassingbé. 

Le Ministre angolais des Affaires Etrangères, M. Manuel Augusto était porteur d’un message de son président à son homologue togolais, président en exercice de la CEDEAO. Son contenu portait sur le renforcement de la coopération entre Luanda et Lomé. Les deux pays entretiennent de très bonnes relations et souhaitent les développer encore plus, aux plans politique et économique. 

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Des rencontres et des voyages de prospection entre les opérateurs économiques des deux pays, seront organisés à cet effet. Le Chef d’Etat togolais et son hôte, ont également abordé des sujets d’ordre régional. M. Augusto a notamment salué l’implication de la CEDEAO et de son président, Faure Gnassingbé, dans la résolution de la crise bissau-guinéenne.  

Faure Gnassingbé a ensuite échangé avec Charles Izu Okafor, leader du géant nigérian de la production cinématographique, Nollywood. Ce dernier, a exposé au président en exercice de la CEDEAO son projet de réalisation d’un documentaire sur la migration clandestine et la libre circulation des biens et des personnes. Le cinéaste a trouvé une oreille attentive auprès de son interlocuteur. Faure Gnassingbé qui a placé son mandat à la tête de la CEDEAO sous le signe de l’intégration régionale, a prodigué d’utiles conseils à Charles Izu Okafor.     

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La session extraordinaire convoquée à Lomé sur la crise bissau-guinéenne, par le Chef de l’Etat togolais, président en exercice de la CEDEAO, SEM Faure Gnassingbé, a reçu un écho favorable de l’Organisation des Nations-Unies (ONU).

Par la voix de Stéphane Dujarric, son porte-parole, le Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres (photo), s’est félicité de la nomination d'Aristides Gomes au poste de Premier ministre de la Guinée Bissau à la suite d’un consensus entre les principaux acteurs politiques nationaux et de l’annonce des élections législatives pour le 18 novembre 2018.

Pour Antonio Guterres, ces décisions prises par José Mario Vaz, sont à mettre à l’actif du Sommet extraordinaire tenu à Lomé le 14 avril dernier. Le SG de l’ONU a, de ce fait, salué l’implication personnelle du président en exercice de la CEDEAO, Faure Gnassingbé, et aussi le rôle joué par le président guinéen Alpha Condé, nommé par ses pairs, médiateur de la CEDEAO pour la Guinée-Bissau.

L’ONU réitère sa volonté d’accompagner, de concert avec la CEDEAO, l’UA et la Communauté des pays de langue portugaise (CPLP), les efforts de consolidation de la paix en Guinée-Bissau et exhorte toutes « les parties à prendre rapidement les prochaines mesures cruciales, y compris la formation d'un gouvernement inclusif, la réouverture de l'Assemblée nationale et la mise en œuvre des dispositions restantes de l'Accord de Conakry ».

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Le Sommet extraordinaire de la CEDEAO, organisé à Lomé le 14 avril dernier, à l’initiative du Chef de l’Etat togolais, Président en exercice de l’espace communautaire, SEM Faure Essozimna Gnassingbé, a fait bouger les lignes en Guinée Bissau.

De retour à Bissau, le Président José Mario Vaz, comme annoncé à ses pairs, a aussitôt pris un décret portant nomination d’un nouveau Premier ministre de consensus en la personne d’Aristide Gomes. Ce dernier qui devrait prendre fonction dans la foulée, a été désigné après consultations avec les forces politiques et la société civile, comme recommandé par les Chefs d'Etat et de gouvernement de la CEDEAO.  

La décision a été saluée par Faure Gnassingbé au nom de toute la communauté régionale qu’il préside. Le président togolais voit en celle-ci « une étape importante vers l'apaisement en Guinée Bissau ». Au nom de ses pairs, il exhorte en outre le gouvernement et tous les acteurs politiques de Guinée Bissau, à privilégier la voie du dialogue pour l'enracinement de la démocratie.

La CEDEAO attend en effet, que les protagonistes de la crise dans cette ancienne colonie portugaise s’entendent sur l’organisation d’élections législatives avant la fin de l’année. A Lomé, José Mario Vaz avait évoqué la date du 18 novembre 2018. 

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