

(Togo Officiel) - Les acteurs du secteur des assurances renforcent leur engagement dans la lutte contre les crimes financiers. Une rencontre de deux jours, ouverte le mardi 10 juin à Lomé, réunit compagnies d’assurances et intermédiaires autour des enjeux liés au blanchiment de capitaux et au financement du terrorisme.
Organisée par la Cellule nationale de traitement des informations financières (CENTIF), cette session vise à améliorer la compréhension des risques, à rappeler les obligations légales et à promouvoir une meilleure coordination entre les parties prenantes. Les échanges permettront aux participants de mieux cerner les techniques utilisées par les criminels pour intégrer des fonds illicites dans le circuit financier via les produits d’assurance.
Le secteur des assurances, en raison de sa forte liquidité, présente des vulnérabilités particulières face aux risques de blanchiment et de financement du terrorisme. L’ambition est de renforcer les capacités des compagnies d’assurances et de leurs partenaires à prévenir ces risques, en mettant en place des mécanismes efficaces de détection, de surveillance et de déclaration.
« Le blanchiment et le financement du terrorisme ne sont pas des infractions comme les autres. Ce sont des menaces qui sapent les fondements de notre économie, fragilisent la stabilité financière et exposent notre pays à des risques de réputation, ainsi qu’à des sanctions internationales », a souligné Stéphane Akaya, Secrétaire général du ministère des finances à l’ouverture des travaux.
Pour sa part, le président de la CENTIF, Tchaa Bignossi Aquiteme, a invité les dirigeants des compagnies d’assurances et les intermédiaires à « prendre pleinement conscience de leur rôle stratégique et de leurs responsabilités dans l’identification des opérations suspectes et dans la mise en œuvre de mécanismes efficaces pour contrer ces risques ».
Les travaux prennent fin ce mercredi 11 juin.