Togo Officiel

Togo Officiel

Annoncée pour le samedi 03 mars dernier, l’inauguration de la Centrale électrique de Takpapièni a été effective ce mardi en présence du Chef de l’Etat, SEM Faure Essozimna Gnassingbé.

Le président togolais a procédé à la coupure symbolique du ruban, offrant ainsi de l’électricité à des centaines de ménages de la localité mais aussi des environs. La nouvelle installation a une capacité de 100 kWc et est dotée d’un réseau de distribution basse tension (BT) de 8 km, équipé de 80 lampadaires d’éclairage public et de compteurs de branchements pour les clients.

Les démonstrations de joie des bénéficiaires (élèves et écoliers, artisans et autres commerçants) et leurs remerciements assez édifiants, n’ont pas laissé insensible le Chef de l’Etat.

Takpapièni

Tout comme à Assoukoko, Bavou et Kountoum, et dans la droite ligne de son mandat social, Faure Gnassingbé a pris la décision d’instruire ses ministres de faire brancher gratuitement les ménages et autres utilisateurs à la nouvelle centrale photovoltaïque.

« Grâce à cette mini centrale, nos artisans, commerçants et autres vont développer leurs activités économiques » a déclaré le porte-parole des bénéficiaires, avant d’ajouter « nos écoliers vont pouvoir étudier et devenir des autorités ».

 

Le Ministère de l’Environnement et des ressources forestières (MERF) était aux manettes ce mardi 06 mars pour la mise en place d’une plateforme nationale de gestion durable des terres et des eaux.

Ce lancement était couplé à un atelier de validation du nouveau cadre d’investissement pour la gestion de l’environnement et des ressources naturelles, qui durera trois jours.

Le Gouvernement togolais, à travers cette double initiative, dote le secteur de l’environnement d’un cadre stratégique d’investissements et se conforme à ses engagements internationaux.

Le nouveau cadre prend en effet en compte les recommandations des Objectifs du Développement Durable (ODD) en matière d’environnement, s’alignera sur les engagements du Togo en matière de lutte contre le changement climatique, déclinés dans les Contributions Déterminés au niveau National (CDN), et aussi sur les orientations du Programme National du Développement (PND).

Sous la houlette d’experts dépêchés par l'Ecole régionale supérieure de la magistrature (ERSUMA) de l'Organisation pour l'Harmonisation en Afrique du Droit des Affaires (OHADA), des cadres de la Holding d’Etat Togo Invest, de la Compagnie pétrolière Togo Oil et du Port Autonome de Lomé (PAL), ont été formés sur la gouvernance des entreprises.

Sous la conduite des Professeurs Abdoulaye Sakho, Agrégé des Facultés de Droit de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, et Charles Moumouni, du Département d'information et de communication de l’Université Laval (Canada), les dirigeants et fonctionnaires du secteur public, ont échangé sur les relations, tant formelles qu’informelles, entre la direction générale d’une entreprise et ses actionnaires représentés par son Conseil d’Administration.

La définition d’une stratégie d’organisation, l’approbation du budget et les enjeux principaux auxquels l’entreprise doit faire face, ont également été au cœur des travaux. Cette formation vise améliorer les performances de ces structures.

L'Ecole régionale supérieure de la magistrature (ERSUMA) est l’établissement unique de formation, de perfectionnement et de recherche de l’OHADA. Elle est chargée de sensibiliser, vulgariser, former et évaluer en droit des affaires en général, et notamment en droit OHADA et en tout autre droit communautaire africain.

Le FESNAD, Festival National des Danses Traditionnelles du Togo, reprend droit de cité à compter de ce 09 mars 2018.

Sous le haut patronage du Chef de l’Etat SEM Faure Essozimna Gnassingbé, le Ministère de la Communication, de la Culture, des Sport et de la formation civique et le Conseil de l’Entente organisent, en collaboration avec la Fondation ASSAL, la 3ème édition du FESNAD.

Les phases régionales de sélection des groupes folkloriques démarreront ce vendredi 09 mars à Dapaong. Elles se dérouleront jusqu’au 21 mars dans les chefs-lieux des cinq régions administratives du pays. A la suite de quoi, 12 troupes seront sélectionnées pour prendre part à une phase finale.

Le FESNAD constitue un évènement culturel important qui vise à promouvoir les valeurs artistiques du terroir togolais. Il mobilise au cours des mois de mars et d’avril de chaque année, les troupes de danse traditionnelle sur toute l’étendue du territoire national.

La soirée apothéose du FESNAD qui verra les meilleures troupes primées, aura lieu le 25 avril 2018 au Palais des Congrès de Lomé, veille de la célébration de la Fête de l’Indépendance du Togo.

New Delhi sera l’une des destinations les plus courues en ce mois de mars pour les autorités togolaises. Au sortir de son audience de présentation des lettres de créance, le 02 mars dernier, le nouvel ambassadeur d’Inde au Togo, Birender Singh Yadav, a annoncé avoir officiellement invité le Chef de l’Etat togolais SEM Faure Essozimna Gnassingbé au Sommet de l’Alliance Solaire Internationale (ASI).

Ces assises se tiendront du 09 au 12 mars prochain à New Delhi. L’information a été confirmée par le n°1 togolais via son compte Twitter : « Notre pays prendra, dans les tous prochains jours, une part très active au Sommet de l’Alliance solaire internationale qui se tiendra à New-Delhi ».

Le Togo a officiellement intégré l’ASI en novembre 2017 via une ratification de l’accord cadre portant sa création, adopté le 15 novembre 2016 à Marrakech. Initiative franco-indienne, l’Alliance lancée en 2015, vise à faciliter et à augmenter d’une manière significative la production d’électricité solaire et à mobiliser, à l’horizon 2030, plus de 1000 milliards de dollars pour déployer l’énergie solaire dans l’ensemble des pays membres.

Le Togo sera également présent à New Delhi du 25 au 27 mars 2018 pour le 13ème Conclave sur le Partenariat Inde-Afrique. Consacré au développement de partenariats dans les domaines tels que l’énergie, l’agriculture, l’intégration, l’industrie et la santé, ce rendez-vous international verra la participation des décideurs et de nombreux opérateurs économiques togolais.

Depuis le 1er mars 2018, les Béninois peuvent communiquer à moindre coût vers plusieurs pays d’Afrique de l’Ouest. Le pays a officiellement fait son entrée dans la zone « free roaming » d’Afrique de l’Ouest, composé du Sénégal, de la Côte d’Ivoire, de la Guinée, du Mali, du Burkina Faso, de la Sierra Leone et du Togo. Désormais, les Béninois en déplacement bénéficieront du plafonnement de la gratuité de la réception d’appels à 300 minutes par mois pendant 30 jours. La gratuité complète devrait intervenir d’ici 2020. Avec le « free roaming », les Béninois en déplacement bénéficieront également de la facturation des appels sortants au tarif local.

C’est le 12 décembre 2017 que le Bénin s’est décidé à devenir membre de la zone « free-roaming » d’Afrique de l’Ouest, opérationnelle depuis le 30 mars 2017. Sous la tutelle du ministère de l’économie numérique, Hervé Coovi Guedegbe, le secrétaire exécutif de l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (Arcep) du Bénin, avait signé à cet effet, le protocole d’accord sur les principes de base pour la mise en œuvre du « Free Roaming » en Afrique de l’Ouest avec Abdou Karim Sall, le directeur général de l’Autorité de régulation des télécommunications et des postes (Artp) du Sénégal.

Le projet « free roaming » a été initié par le Sénégal le 28 novembre 2016. Le pays, las d’attendre que la grosse machine administrative de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cedeao) surmonte tous les obstacles procéduriers qui ralentissent la mise en place effective du « free roaming » dans toute la sous-région, avait décidé de se lancer avec les pays qui pensent comme lui.

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12/12/2017 - Le Bénin rejoint l’initiative « Free Roaming » lancée par le Sénégal

27/04/2017 - Le Sénégal invite la Mauritanie à rejoindre le projet free roaming qui unit déjà 5 pays d’Afrique de l’Ouest

10/04/2017 - Sénégal: l’Artp discute avec la Gambie pour qu'elle rejoigne le projet free roaming

30/03/2017 - Les frais de roaming entre le Sénégal, Togo, Sierra Léone, Côte d’ivoire, Mali, Guinée et Burkina Faso supprimés ce jour

Mme Guiehoa, 65 ans dont 30 de militantisme, estime que depuis l'indépendance du pays en 1960, seuls « des strapontins » ont été accordés aux femmes dans les mouvements syndicaux. Aucune femme n'a jamais été à la tête d'un syndicat.

Le nouveau syndicat revendique 4000 adhérentes, des femmes enseignantes, sociologues, vendeuses sur les marchés, pompistes, transporteuses... qui ambitionnent de devenir les « interlocutrices importantes dans le milieu syndical en Côte d'Ivoire », dominé par des hommes qui décident à leur place.

Transfuges des cinq centrales syndicales ivoiriennes, les cadres du REFSY-CI ont décidé de constituer un « syndicat libre et indépendant pour les femmes », avec pour devise: "Amour-Solidarité-Justice".

L'arrivée de ce nouveau syndicat a été saluée par la ministre ivoirienne de la Femme, Mariatou Koné, qui y a vu « une avancée dans la politique de promotion de la femme » et « un puissant instrument de négociation sociale qui favorisera le dialogue constructif, à l'exclusion de la violence ».

Mais les syndicats établis voient cette nouvelle concurrence d'un autre oeil, mettant en garde contre le danger du « sectarisme » qui pourrait réduire à néant les ambitions du REFSY-CI.

« Mériter sa place »

« Nous reconnaissons qu'il y a des obstacles à lever, comme le sexisme, le machisme et la phallocratie qui sont des réalités dans le mouvement. Mais cela ne devrait pas amener les femmes à se sectoriser », juge Théodore Gnagna Zadi, président de la Plateforme nationale, qui regroupe une cinquantaine de syndicats de fonctionnaires, à l'origine d'une grève d'un mois qui secoué le pays en 2017.

« Le mouvement syndical n'est pas un mouvement de complaisance où l'on donnerait des places à des femmes parce qu'elles sont femmes. Elles doivent le mériter », ajoute M. Zadi.

Un défi que les membres du REFSY-CI assurent être prêtes à relever: « Nous ne sommes pas là pour dire que nous voulons prendre la place des hommes. Le REFSY-CI veut mériter sa place dans le milieu syndical », assure le programme du nouveau mouvement.

Avec comme priorité la formation de ses adhérents au militantisme féminin, avec l'aide de la fondation allemande Friedrich Herbert-Stiftung. Et le souci de « concilier le mouvement syndical et la vie de foyer, deux choses différentes ».

Le REFSY-CI, qui a constaté avec surprise que la quasi-totalité de ses adhérentes ne disposaient pas de couverture maladie universelle, entend aussi se lancer dans cette lutte.

« Les artisanes, les femmes rurales vivent au jour le jour. Si pour des raisons de maladie, elles n'ont pu bénéficier de soins, elle ne peuvent générer des ressources », déplore Salimata Porquet, présidente de la Plateforme d'éveil électoral des femmes et des jeunes, une ONG panafricaine et marraine du réseau.

Le syndicat entend ainsi trouver une couverture maladie aux femmes des secteurs informels, ces « travailleuses sans salaire » qui sont devenues de véritables « chefs de famille ».

« Nous voulons faire comprendre à la jeune génération que faire du syndicalisme, ce n'est pas fabriquer des révoltées, mais prendre en compte les préoccupations des femmes », souligne Mme Porquet.

AFP

Africa Finance Corporation (AFC), une institution financière multilatérale spécialisée dans le financement des projets d'infrastructures en Afrique, a annoncé dans un communiqué publié le 1er mars, l’arrivée du Ghana dans son tour de table.

«La République du Ghana a marqué son 7e anniversaire en tant qu’Etat membre de l’AFC, en devenant actionnaire souverain du groupe après avoir injecté un capital initial de 10 millions de dollars.», a précisé l’institution, indiquant que le gouvernement ghanéen s’est aussi engagé à investir 40 millions de dollars supplémentaires dans le groupe.

Les Etats membres de l’AFC peuvent y injecter des fonds, tout comme les institutions financières internationales et les entreprises privées.

«Cet investissement renforce le partenariat existant entre l’AFC et le Ghana et représente une reconnaissance des efforts consentis jusqu’ici par notre institution dans le domaine du développement et du financement des infrastructures en Afrique.», s’est félicité le président et directeur général de l’AFC, Andrew Alli (photo).

«L’AFC reste un partenaire de choix en ce qui concerne le développement des infrastructures au Ghana. Nous encourageons fortement les autres pays africains à investir dans cette institution pour améliorer l'accomplissement de son mandat.», a commenté de son côté, le vice-ministre ghanéen des Finances, Charles Adu Boahen.

Au cours des 10 dernières années, l'AFC a investi plus de 1,2 milliard de dollars au Ghana dans des projets d’infrastructures, dont la construction de la centrale électrique de Cenpower Kpone et l’agrandissement de l’aéroport international de Kotoka.

Créée en 2007 avec un capital initial de 1,1 milliard de dollars, l’AFC a pour principale mission de catalyser les investissements dans le domaine des infrastructures en Afrique. Ses principaux actionnaires sont la Banque centrale du Nigeria et les groupes bancaires panafricains Ecobank et United Bank for Africa.

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20/12/2017 - Africa Finance Corporation mobilise 200 millions $ sur le marché international avec 5 groupes bancaires

10/11/2017 - Le Bénin signe son entrée à l’Africa Finance Corporation, principal bailleur de fonds pour les infrastructures en Afrique

11/04/2017 - Africa Finance Corporation lève 500 millions $ sur le marché international de la dette dans une opération sur-souscrite 5 fois

31/03/2017 - Africa Finance Corporation réalise un bénéfice net en hausse de 51% en 2016, à 109,4 millions $

Le Nigeria a enregistré une balance commerciale excédentaire à 4,04 trillions de nairas (environ 13 milliards $) en 2017, a indiqué le National bureau of statistics (NBS), dans un rapport publié la semaine dernière. Ce chiffre traduit une augmentation exponentielle par rapport au déficit commercial de -290,1 billions de nairas (0,8 billion $) enregistré l’année précédente.

Les autorités expliquent cette performance par une hausse de 33,5% de la valeur totale du commerce nigérian qui s’est établi à 23,16 trillions de nairas contre 17,35 trillions de nairas en 2016.

Au quatrième trimestre 2017, la valeur commerciale a atteint 6,02 trillions de nairas, soit une baisse de 0,7% par rapport au trimestre précédent et une hausse de 13,9% par rapport à la même période en 2016. La balance commerciale, quant à elle, a enregistré un excédent de 1,9 trillion de nairas, soit plus que le trimestre précédent (1,09 trillion de nairas) et le trimestre correspondant en 2016 (671,3 billions de nairas).

Le rapport attribue cette performance à une baisse de 8,5% des importations et à une hausse des exportations de 59,47%, par rapport à 2016. Ces dernières ont notamment été portées par une embellie dans les secteurs des biens manufacturiers (232 billions de nairas) et des produits agricoles (170 billions de nairas). Le pétrole brut a, quant à lui, enregistré une augmentation de 57,6% de ses exportations par rapport à 2016.

Notons qu’au quatrième trimestre 2017, l'Inde et les Etats-Unis sont les deux principaux partenaires d'exportation du Nigeria avec respectivement 15,73% et 12,84%, tandis que la Chine représente le principal partenaire d'importation du pays avec 22% des importations totales d’Abuja, loin devant la Belgique (9,04%).

Moutiou Adjibi Nourou (stagiaire)

Le Chef de l’Etat togolais, président en exercice de la CEDEAO, SEM Faure Gnassingbé se rend lundi à Ouagadougou, 72 heures après les attentats terroristes qui ont frappé la capitale du Burkina-Faso. Il aura à ses côtés, le président nigérien, Mahamadou Issoufou.

Très impliqué dans la lutte contre le terrorisme sur le continent, et dans la sous région ouest-africaine plus particulièrement, le Président togolais a, dès les premières heures des attaques, manifesté son soutien et présenté ses condoléances à son homologue et au peuple burkinabé. « C’est avec une grande préoccupation et consternation que je suis, depuis quelques heures, les attaques terroristes qui ont encore une fois, endeuillé la ville de Ouagadougou, la capitale du Burkina-Faso », avait écrit Faure Gnassingbé.

Ce lundi, il aura l’occasion de réitérer ses mots d’amitié à Marc Roch Christian Kaboré, président du Faso.

Avec ce dernier et Sabo Sidikou, Secrétaire permanent de la force G5 Sahel, Faure Gnassingbé et Mahamadou Issoufou visiteront les lieux des attaques (Ambassade de France et Etat-major des armées).

Le dernier bilan officiel de ces attaques fait état de 16 morts, huit soldats et huit assaillants, ainsi que 80 blessés, dont une douzaine de cas sérieux et trois graves.

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