Togo Officiel

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L’Université de Lomé (UL) organise du 08 au 13 octobre 2018, la 18ème édition de ses Journées Scientifiques Internationales (JSIL-2018). Ces assises de haut niveau sont placées sous le thème : « L’Afrique face aux ODD : quelles recherche et innovation pour un développement durable ? ».

Dans ce cadre, l’UL a lancé un appel à candidatures pour la soumission de projets de contribution portant sur les huit domaines de connaissance suivants :
• Sciences Naturelles et Agronomiques
• Sciences Mathématiques, Physiques et Chimiques
• Sciences de l’Ingénieur et de l’Informatique
• Lettres
• Langues
• Sciences Juridiques, Politiques et de l’Administration
• Sciences Economiques et de Gestion
• Sciences de la Santé et des Activités Sportives.

Les préinscriptions pour les JSIL-2018 sont ouvertes depuis le 22 janvier. La date limite de réception des résumés de soumissions est fixée au 15 juin et la notification d’acceptation du résumé se fera le 13 juillet 2018. Les frais d’inscriptions sont payables à partir du 1er octobre 2018.

Les JSIL visent à montrer comment la recherche peut contribuer à l’atteinte des ODD en Afrique à l’horizon 2030. En octobre donc, les chercheurs présenteront les résultats de leurs travaux et échangeront avec leurs pairs et d’autres acteurs de développement en vue d’appuyer les orientations du développement durable.

La Secrétaire Générale de la Francophonie, Michaëlle Jean a présidé ce mardi 20 mars, à Lomé, un Colloque International en marge de la célébration de la Journée Internationale de la Francophonie.

Organisée par le Bureau Régional pour l’Afrique de l’ouest de l’Organisation Internationale de la Francophonie (BRAO/OIF) et la Commission Nationale de la Francophonie du Togo, la rencontre est placée sous le thème : « la Francophonie notre trait d’union pour agir : la contribution de l’OIF au vivre ensemble en Afrique ».

Y prennent une cinquantaine de participants venus de plusieurs continents. Ce colloque comme l’indique son thème, vise à créer un espace d’échange et de réflexion entre les anciens ministres de la Francophonie, les acteurs institutionnels et la société civile, sur la contribution de l’OIF au vivre ensemble en Afrique et dans l’espace francophone.

Pour Michaëlle Jean, ces échanges permettront de déterminer par quels moyens la francophonie pourrait être au service des populations locales, des jeunes et des femmes, du continent et d’ailleurs. Une francophonie qui, tout en s’inspirant du passé, se projette dans l’avenir et consolide les liens entre les générations.

Le Gouvernement togolais veut faire face à la démographie galopante et assainir le cadre de vie des populations togolaises. Pour cela, en décembre 2017, a été lancé le processus de dotation des villes du pays, de schémas directeurs d’aménagement urbain.

Cet outil permet l’organisation générale du développement en matière de tracé des grandes infrastructures, dont les routes et le réaménagement de l’espace urbain. Objectif, renforcer l’urbanisation durable pour 25 localités de plus de 5000 habitants dans les cinq ans à venir, et porter le taux d’urbanisation de 41,5% en 2015 à 44% en 2018.

Parallèlement à ces schémas directeurs, le gouvernement a lancé un vaste projet de construction de logements sociaux. Après une phase pilote de 1000 logements, l’ambition des autorités togolaises est d’atteindre 2500 logements par an avec, en ligne de mire, 20 000 logements en 2022.

Pour parvenir à cet objectif, l’exécutif togolais via le Ministère de l’Urbanisme, de l’Habitat et du Cadre de vie, veut procéder étape par étape. Il s’agira en premier lieu, de promouvoir la production immobilière dans le secteur privé, de libérer des terrains constructibles à coûts réduits, de produire et de promouvoir des matériaux locaux de construction, et enfin de rendre opérationnels l’Office togolais de l’Habitat et l’Office togolais d’équipement des terrains urbains.

Le Chef de l’Etat togolais, SEM Faure Essozimna Gnassingbé, Président en exercice de la Cedeao, participera ce mercredi 21 mars à un Sommet extraordinaire de l’Union Africaine (UA).

Ces assises se tiendront à Kigali à la faveur de la présidence de l’Union, désormais assurée par le président rwandais Paul Kagamé. Ce sera l’occasion pour les Chefs d’Etat et de gouvernement africains de poser les fondations d’un des projets phares de l'Agenda 2063: la Zone de libre-échange continentale (ZLEC).

La ZLEC, ce sera à terme la plus vaste zone de libre-échange depuis la création de l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC) ; un marché intégré de 54 pays avec plus d’un milliard de consommateurs et un PIB de 2500 milliards de dollars.

A Kigali ce mercredi, les Chefs d’Etat et de gouvernement de l’UA apposeront leurs signatures sur le document donnant le top départ de la ZLEC. Mais avant d’en arriver là, plusieurs étapes devront être franchies. Les discussions entre les dirigeants africains, et entre les experts en matière de commerce, se poursuivront avant l’étape de la ratification par chaque Etat.

Le Président togolais Faure Gnassingbé, qui, à la tête de la CEDEAO, a fait de l’intégration son cheval de bataille, prendra une part active à ce processus de création de la ZLEC.

 

Dans un communiqué conjoint rendu public ce lundi 19 mars, le groupe des 5 (la coordination du Système des Nations Unies, l'Union européenne et les ambassades d'Allemagne, des USA et de France) s’est à nouveau prononcé sur la crise politique qui prévaut au Togo.

L’implication des autorités ghanéennes et de son président, Nana Akufo-Addo, facilitateur des pourparlers inter-togolais, a été saluée. Les SNU, l’UE et les 3 chancelleries accréditées au Togo disent néanmoins « constater les difficultés auxquelles le dialogue inter-togolais fait face » et interpellent l’opposition et le pouvoir.

Ces derniers sont appelés à respecter les engagements pris dans le cadre de la préparation et du déroulement des premières séances du dialogue inter-togolais qui a débuté le 19 février ; ils devront également s’engager sans délai, dans l'intérêt de tous les Togolais, dans une discussion de fond sur les questions constitutionnelles et électorales.

Un accord sur les réformes, dans le respect de l'État de droit et des dispositions légales et constitutionnelles en vigueur, est souhaité par le Groupe des 5. Pour ce dernier, c’est seulement dans ces conditions que les Togolais pourront exprimer un choix dans des élections libres et transparentes.

 

(Agence Ecofin) - Le Nigeria suspend sa participation à l’accord de libre-échange de l’Union africaine (UA). C’est ce qu’indique un communiqué de la présidence du Nigeria, rendu public ce Dimanche. Selon le communiqué, le président nigérian Muhammadu Buhari (photo) ne devrait pas assister au sommet extraordinaire de l’UA à Kigali, où devrait être signé l’accord sur la zone de libre-échange continentale (ZLEC), ce mercredi.

« M. le président ne voyagera plus vers Kigali pour cet événement parce que certains acteurs nigérians ont fait savoir qu'ils n'ont pas été consultés. Ils ont quelques réticences quant aux conditions de ce traité », a indiqué le communiqué relayé par Africa News.

Cette décision intervient dans un contexte où plusieurs syndicats du pays rejettent l’accord, dont l’une des implications directes résulterait en une plus grande ouverture du marché nigérian, au reste du continent. La décision de suspension devrait donc permettre de « donner plus de temps pour les consultations », selon le texte publié.

Le retrait du Nigeria qui représente l’une des deux plus grandes économies du continent, avec un marché potentiel de plus de 190 millions d’individus, porterait un coup dur au projet, dont la décision de lancement avait été prise depuis 2012.

Rappelons que la ZLEC vise à réunir les 54 Etats d’Afrique, à travers leurs organisations sous-régionales, afin de réaliser la plus grande intégration commerciale africaine.

Moutiou Adjibi Nourou (stagiaire)

(Agence Ecofin) - Le Mali bénéficiera de 27,8 millions $ de la Banque mondiale pour la protection du fleuve Niger, a indiqué un communiqué de l’institution publié vendredi dernier.

Le communiqué indique que ces 27,8 millions $ se répartissent en un crédit et un don de l’Association internationale de développement (IDA), d’un montant de 13,9 millions $ chacun. Ce décaissement qui entre dans le cadre du projet de réhabilitation économique et environnementale du fleuve Niger (PREEFN), devrait permettre une gestion durable des transports et de l’accès à l’eau.

« Le projet bénéficiera aux opérateurs de transport, groupements ruraux, agriculteurs, pêcheurs, organisations de la jeunesse, femmes et personnes vulnérables dans les trois principales localités du delta, à savoir Kolongo, Kokry et Macina, soit environ 100 000 personnes.», a indiqué le communiqué de presse.

Rappelons que le Niger est le troisième fleuve d’Afrique et le premier d’Afrique de l’Ouest par sa longueur (4 200 kilomètres). Le delta intérieur du fleuve, situé au Mali, offre de nombreux services aux populations maliennes en matière de transport, d’alimentation en eau ou d’accès aux biens produits localement.

Moutiou Adjibi Nourou(stagiaire)

(Agence Ecofin) - La Côte d'Ivoire a fait un retour tonitruant sur les marchés internationaux, le 15 mars, en émettant un eurobond de 1,7 milliard d’euros. Cette opération représente la plus grosse émission d’euro-obligations jamais réalisée par un Etat africain, selon l’agence Bloomberg qui compile les données sur les émissions de titres de dette des 54 pays africains, depuis le début du siècle en cours.

Il s’agit aussi du deuxième plus important emprunt libellé en euro, réalisé par un pays émergent, depuis le début de l’année en cours, après celui émis le 1er février dernier par la Roumanie.

Selon des informations rapportées par Reuters, le nouvel eurobond ivoirien a suscité un vif intérêt auprès des investisseurs, avec un carnet de commandes qui a déjà dépassé les 4,7 milliards d’euros.

La Côte d’Ivoire a choisi Citibank, Deutsche Bank, BNP Paribas et Société Générale pour arranger cette émission d’euro-obligations.

Selon le Fonds monétaire international (FMI), la dette publique de ce pays qui représente la locomotive de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) a atteint 46 % du PIB.

(Agence Ecofin) - La Banque africaine de développement (BAD) a octroyé au Burkina Faso, un financement de 74 millions $ (environ 39,37 milliards de francs CFA) au profit du projet d’interconnexion électrique Nigeria-Niger-Bénin-Togo-Burkina Faso. Selon le ministère burkinabé de l’Economie et des finances, le protocole de financement est composé d’un prêt de 51,3 millions $ et d’un don d’environ 22,6 millions $.

Dénommé Epine dorsale Nord, le projet de mise en place de cette ligne électrique de 330 kV reliera les cinq pays sur 842 km et inclura la construction de 6 postes de transformation le long de son parcours. Il permettra non seulement l’échange d’énergie entre ses différents bénéficiaires, mais rendra également possible, l’électrification de 294 localités dont 76 au Burkina Faso.

Le coût total de mise en œuvre du projet est estimé à 317,9 millions $ et sera cofinancé avec l’appui d’autres partenaires au développement tels que l’Agence française de développement, la Banque mondiale, ainsi que les gouvernements des cinq pays.

« La BAD soutiendra spécifiquement la construction des postes de transformation au niveau de Ouagadougou, mais aussi le renforcement des réseaux électriques du pays pour en assurer une exploitation optimale.», a expliqué Pascal Yembiline, le responsable de la BAD pour le Burkina Faso.

Gwladys Johnson Akinocho

Une stratégie nationale d’inclusion financière est en cours d’élaboration au Togo et devrait aboutir sous peu. Dans cette optique, une étude (FinScope) a révélé que « 24% des Togolais de 15 ans et plus sont inscrits comme utilisateurs de Mobile Money faisant de ce dernier, un autre levier d’inclusion financière ».

L’Exécutif, dans sa volonté de promouvoir la finance digitale et de permettre aux personnes à faible revenu, notamment les femmes vivant dans les zones reculées, d’avoir accès aux services financiers, a initié un atelier de 4 jours sur la digitalisation des services financiers (du 19 au 22 mars) à l’intention des responsables de Systèmes Financiers Décentralisés (SFD), d’établissements bancaires et de compagnie de téléphonie mobile.

Cette rencontre chapeautée par le Secrétariat auprès de la Présidence de la République chargé de l’Inclusion financière et du Secteur informel, a reçu l’appui du Fonds des Equipements des Nations Unies (FENU) et de la Fondation MasterCard.

Les participants seront informés sur les avantages liés à la finance digitale et sur les options stratégiques qui s’offrent aux SFD.

Pour Mme Mazamesso Assih, Secrétaire d’Etat chargée de la Finance inclusive, à travers la digitalisation des SFD, le gouvernement souhaite, « réduire les coûts, améliorer l’accès aux services financiers et ainsi impacter sur la réduction de la pauvreté, la réduction des disparités de revenus et l’accroissement de la croissance économique ».

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