Togo Officiel

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Le secteur togolais de l’éducation a reçu, lundi le 12 mars, un appui du gouvernement nippon. Deux conventions de financement de projets de construction d’infrastructures scolaires, ont été signées à Lomé dans les locaux du Ministère des Enseignements Primaire et Secondaire et de la Formation Professionnelle.

L’Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire du Japon, Kawamura Hiroshi et le Directeur de Cabinet dudit Ministère, Améssiaménou Komlan, ont représenté leur pays à cette cérémonie de paraphe.

Le premier financement de 49 millions de FCFA permettra de doter le CEG Tohoun (préfecture du Moyen-Mono) de quatre salles de classe en dur, d’un bâtiment administratif, de six cabines de toilettes et de 100 tables bancs.

Le second financement de 48 millions de FCFA porte également sur la construction de nouvelles salles de classes, d’un bloc administratif, de toilettes et de tables bancs pour le CEG Alinka-Nyivémégbé (préfecture du Golfe).

Cette aide non remboursable du gouvernement japonais vise à soutenir le Togo dans ses efforts de dotation d’infrastructures scolaires, dans les zones rurales notamment. Outre le secteur éducatif, la coopération entre le Japon et le Togo porte sur les domaines de l’agriculture, de la santé et du développement communautaire.

 

Dans le cadre du Forum Présidentiel pour la Jeunesse (FPJ) annoncé pour la première quinzaine du mois d’avril, un appel à témoignages a été lancé par le Comité d’Organisation mis en place par la Présidence togolaise.

Les jeunes Togolais sont invités à se livrer et à raconter leur parcours pour servir de modèles et partager leurs expériences, via ce message : « Racontez votre histoire au monde entier ! Vous êtes jeune, entrepreneur, artisan, artiste, membre de la société civile, ... vous faites des choses exceptionnelles que vous voulez partager avec la jeunesse Togolaise et le monde entier ? Racontez-nous votre histoire en envoyant votre biographie sur 1 page Word maximum à Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. le plus tôt possible ! Le Forum Présidentiel de la Jeunesse, pour les jeunes et par les jeunes !! ».

Quelques 3000 jeunes sont attendus autour du Chef de l’Etat SEM Faure Essozimna Gnassingbé en avril prochain pour le tout premier Forum Présidentiel de la Jeunesse.

Ses préparatifs ont démarré depuis le 09 mars dernier avec la tenue d’atelier régionaux dans les cinq régions économiques du Togo pour recueillir les contributions de différents acteurs locaux.

 

Les Parlementaires sans Frontières pour les Droits des Enfants (PSF/DE), mouvement parlementaire initié par le Prix Nobel de la Paix 2014, Kailash Satyarthi, sont en session à Lomé.

En provenance de 23 pays d’Afrique, d’Inde et des Pays-Bas, ils planchent ces lundi et mardi sur la définition d’une stratégie commune pour promouvoir les droits de l’enfant sur le continent africain. Ils avaient également en ligne de mire la lutte contre la traite et les violences faites aux enfants.

Spécialistes des questions liées aux droits des enfants, ces parlementaires souhaitent doter les Etats africains de politiques et de cadres légaux dédiés à la promotion et la protection des enfants. Il s’agit surtout d’œuvrer, afin que cessent tous les abus contre les enfants où qu’ils soient, afin qu’ils jouissent de leurs droits fondamentaux dont celui à l’éducation.

En marge de leurs travaux, une délégation des Parlementaires sans frontières a été reçue par Dama Dramani, président de l’Assemblée Nationale togolaise, conduite par Kailash Satyarthi, président honoraire de la Marche Mondiale contre le travail des enfants, et initiateur de PSF/DE. Ce dernier a souhaité qu’une journée entière soit consacrée au Parlement Togolais à des débats sur les abus et violences faites aux enfants.

 

L’emprunt obligataire « TPTG 6,90% 2018-2023 » de 60 milliards FCFA émis fin 2017 à début 2018 par la République Togolaise par l’entremise de CGF Bourse, basée à Dakar, a permis de mobiliser 61,8 milliards FCFA, selon le ministère de l’Economie et des Finances du Togo.

L’opération a donc connu un franc succès et même crevé le plafond. Les ressources mobilisées devraient, selon les raisons évoquées, permettre à l’Etat togolais de payer des arriérés de la dette publique intérieure et de mobiliser des ressources destinées au financement des projets porteurs de croissance.

Notons que le Fonds Monétaire International avait autorisé l’émission de cet emprunt obligataire. Selon le communiqué du ministère de l’Economie et des Finances, l’objectif est d’accompagner l’Etat togolais dans sa volonté de « poursuivre l’apurement de la dette intérieure commerciale dans l’optique de dynamiser l’activité économique à travers le secteur privé ».

Démarré en 2015, le projet de mise en place d’un Système d’Informations Energétiques dans les 8 pays membres de l’Union Economique et Monétaire Ouest-Africaine (Sie-UEMOA), tend vers sa concrétisation. A Lomé, un atelier national de lancement a été organisé à cet effet ce vendredi 09 mars à l’initiative du Ministère des Mines et de l’Energie.

Objectifs : renforcer les capacités des ministères en charge de l’énergie des Etats membres de l’espace UEMOA ; mettre à leur disposition des outils de planification énergétique ; doter les Etats membre de l’UEMOA d’un système d’information énergétique fonctionnel et pérenne ; valoriser et renforcer l’expertise existante au sein de la commission de l’UEMOA, notamment dans les institutions de formation dans le secteur de l’énergie, puis doter la commission de l’UEMOA d’outils lui permettant de suivre en temps réel, l’évolution des statistiques énergétiques dans ses huit Etats membres.

La Commission de l’UEMOA, la Francophonie et l’Institut Francophone de Développement Durable (IFDD), qui portent le projet du Sie-UEMOA, souhaitent ainsi redynamiser les Sie nationaux et doter les Etats de politiques énergétiques mieux élaborées.

Le Togo a pris une part active au premier Sommet de l’Alliance Solaire (ASI) qui ferme ses rideaux ce jour à New Delhi.

Le Chef de l’Etat togolais, Président en exercice de la CEDEAO, SEM Faure Essozimna Gnassingbé, en était l’un des acteurs majeurs. Son adresse, à l’ouverture des travaux, appelait notamment à une transition énergétique dans l’espace sous régional et à une synergie d’actions à l’échelle mondiale, pour améliorer les conditions de vie des populations, des zones rurales notamment.

Faure Gnassingbé n’a pas parlé que du solaire à New Delhi. Accompagné des ministres, Victoire Tomégah Dogbé, du Développement à la base, de l'Artisanat, de la Jeunesse et de l'Emploi des Jeunes, Dèdèriwè Abli Bidamon, des Mines et de l’Énergie, et Antoine Lèkpa Gbégbéni, de l’Eau, de l’Assainissement et de l’Hydraulique villageoise, il a multiplié les entretiens pour renforcer les liens de partenariats du Togo dans divers domaines.

Tomégah

Il en était question au cours d’un tête-à-tête dimanche, entre le Président togolais et le Premier ministre indien Narendra Modi. Les deux dirigeants ont réaffirmé leur commune volonté de renforcer la coopération entre Lomé et New-Delhi et de faire de la coopération sud-sud un levier de développement. Les opportunités de partenariat dans les domaines du solaire, des infrastructures routières agricoles, du financement de l’irrigation et autres, étaient au menu de ces différents échanges.

Le Chef de l’Etat togolais, Président en exercice de la CEDEAO, participe depuis samedi au Sommet de l’Alliance Solaire Internationale (ASI) à New Delhi. Il a, ce dimanche, prononcé un discours à l’ouverture officielle du Sommet.

Faure Gnassingbé a d’entrée, rendu hommage au Premier ministre indien Narendra Modi et au Président français Emmanuel Macron, dont les pays sont à l’initiative de l’ASI. « L’histoire retiendra que New-Delhi en Inde, foyer de civilisations multiséculaires, fut le berceau de ce renouveau qui va porter le soleil par toute la terre », a-t-il déclaré.

Narendra Modi copy

Le président en exercice de la CEDEAO, indique que sa participation à ces assises est aussi celle de toute la région ouest africaine, qui compte désormais « tirer tous les profits de son exposition quasi permanente au rayonnement solaire ». M. Gnassingbé a réaffirmé l’engagement de tous les Etats de la Communauté à opter pour une transition énergétique et ainsi porter la part des énergies renouvelables dans le mix énergétique à 35% en 2020 et 48% d’ici 2030.

Il s’agit de contribuer « au mieux-être des populations contemporaines tout en préservant la planète pour les générations à venir » et de faire de l’espace CEDEAO « un corridor des énergies renouvelables pour l’accès universel à l’électricité » a-t-il déclaré.

 

Le Chef de l’Etat togolais a répondu à l’invitation des autorités indiennes, à prendre part au Sommet de l’Alliance Solaire Internationale (ASI) qui se tient du 09 au 12 mars 2018.

SEM Faure Essozimna Gnassingbé a atterri ce samedi 10 mars à New Delhi où il prendra une part active aux travaux de ces assises internationales consacrées à la promotion des énergies renouvelables.

NewDelhi

Membre de l’ASI depuis novembre 2017, le Togo compte profiter de cette rencontre pour multiplier les contacts et nouer des partenariats afin de valoriser son fort taux d’ensoleillement. C’est à cela que travailleront à New Delhi, le Président de la République et sa délégation, composée d’acteurs du secteur des énergies.

Cet engagement du Chef du l’Etat vise à augmenter le taux d’électrification dans le pays, notamment dans les zones rurales où il devrait passer de 7% à 40% d’ici 2022.

L'Alliance solaire internationale, initiative franco-indienne lancée en novembre 2015 à Paris, pour la promotion des énergies renouvelables, vise à augmenter de façon significative la production de l'électricité solaire dans les 121 pays membres. Il s’agit en outre, de réduire massivement les coûts de l’énergie solaire tout en contribuant à la lutte contre les changements climatiques.

 

Dans sa parution n°772 du 07 mars 2018, le journal payant en ligne « La Lettre du Continent » dans un article titré « Faure Gnassingbé dribble le FMI », arguait que, contre l’avis du Fonds Monétaire International (FMI), le Togo aurait lancé une émission de titres du Trésor public d’un montant de 150 milliards de FCFA pour épurer ses dettes. L’information abondamment relayée par les médias locaux et sur les réseaux sociaux, ne comporterait pas une once de vérité.

C’est la mise au point qu’a faite ce vendredi le service de communication du Ministère togolais de l’Economie et des finances. Et de préciser que lors de sa mission de revue du programme du Togo en octobre 2017, le FMI a évalué le taux d’endettement du pays à 71,7% du PIB, proche du ratio de 70% du PIB retenu dans l’espace UEMOA.

Le département dirigé par Sani Yaya, ajoute que, contrairement aux allégations du média, le FMI a autorisé un appel public à l’épargne pour un montant de 60 milliards de FCFA qui a connu un franc succès. 61,8 milliards de FCFA ont été mobilisés.

 

Depuis le mercredi 07 mars dernier et le démarrage des épreuves sportives comptant pour le Baccalauréat Première partie (BAC I), la fièvre des examens de fin d’année s’est emparée des apprenants togolais. C’est notamment la période de dépôt des dossiers.

Dans ce cadre, le gouvernement vient de faire une faveur aux candidats au Baccalauréat 2ème partie (BAC II) Section 2018. Via un communiqué publié le vendredi 09 mars, le Ministère l'Enseignement Supérieur et de la Recherche informe ces derniers, de la prolongation du délai de dépôt des dossiers.

Un délai de 5 jours, allant du lundi 12 mars au vendredi 16 mars, leur est accordé pour finaliser leurs formalités d’inscription. Passé ce délai, plus aucun dossier ne sera retenu, précise le communiqué gouvernemental.

Rappelons que les dates des différents examens sont connues depuis le début de l’année scolaire. Baccalauréat Première Partie (BAC I) : 22 au 26 mai ; Brevet d’Étude du Premier Cycle (BEPC) : 05 au 08 juin ; Certificat d’Étude du Premier Degré (CEPD) : 18 au 20 juin. La date du Baccalauréat deuxième partie (BAC II) sera communiquée ultérieurement.

 

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