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Les commissions permanentes de la nouvelle législature sont désormais opérationnelles. Les députés, réunis en session plénière jeudi 05 décembre à Lomé, ont procédé à leur ratification. 

Piliers du fonctionnement de l’institution parlementaire, les commissions permanentes jouent un rôle essentiel dans le processus législatif et le contrôle de l’action du gouvernement. Elles ont en charge des thématiques particulières et ont notamment pour mission de préparer le débat législatif avant l’adoption des lois, et d’évaluer l’exécution de ces dernières. 

Chaque commission est composée d’un président, d’un vice, et de deux rapporteurs.

Détail des neuf commissions ratifiées  

Commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l’administration générale

Cette commission est compétente pour examiner les lois constitutionnelles, les lois organiques, les lois référendaires, les lois électorales, le droit administratif, l’organisation judiciaire, le droit civil, le droit commercial, le droit pénal, ainsi que les pétitions et l’administration générale et territoriale de l’État. Elle est présidée par Tchitchao Tchalim. 

Commission des Droits de l’Homme 

Cette commission a pour mission la promotion et la protection de la démocratie, des droits de l’Homme, des libertés publiques, ainsi que l’équité de genre. Elle est présidée par Kossivi Wonyra. 

Commission des finances et du développement économique

Compétente en matière d’examen des lois de finances, de l’exécution du budget, de la monnaie et du crédit, cette commission s’occupe également de l’activité financière intérieure et extérieure, du contrôle financier des entreprises publiques, de la fiscalité, de l’énergie, des mines, de l’industrie, du tourisme et de l’économie numérique, entre autres. Elle est présidée par Mawussi Djossou Semondji. 

Commission agro-pastorale, de l’aménagement du territoire et du développement local

Cette commission traite des questions liées à l’agriculture, à l’élevage, à la pêche, à l’urbanisme, à l’habitat, aux affaires foncières, ainsi qu’au développement local et aux infrastructures rurales. Elle est présidée par Esso-Wavana Ahmed Adoyi. 

Commission de l’éducation, de la communication et du développement socioculturel

Ses compétences couvrent l’éducation nationale, la recherche scientifique, la communication, la jeunesse, le travail et l’emploi, la promotion culturelle, ainsi que la sécurité sociale et les retraites. Elle est présidée par Eké Kokou Hodin. 

Commission des relations extérieures et de la coopération

Cette commission est chargée des relations internationales, de la coopération internationale, des traités et accords internationaux, ainsi que de la protection des intérêts des Togolais à l’étranger. Elle est présidée par Kouméalo Anate. 

Commission de la défense et de la sécurité

Elle est compétente pour examiner les projets et propositions de lois relatives à l’organisation de la défense et de la sécurité, au personnel civil et militaire des armées, à la gendarmerie, à la justice militaire, à la police, à l’intégrité territoriale, à la sécurité des personnes et des biens, aux politiques de coopération et d’assistance militaire. Elle est présidée par Aklesso Atcholi. 

Commission de l’environnement et des changements climatiques

Compétente pour les questions relatives à l’environnement, cette commission se penche également sur la protection du littoral, la conservation des écosystèmes, la gestion des ressources forestières et la prévention des catastrophes. Elle est présidée par N’Ladon Nadjo. 

Commission de la santé, de la population et de l’action sociale

Cette commission est chargée des questions de santé, de la famille, de la protection des femmes, des enfants, des personnes âgées et des personnes en situation de handicap, ainsi que de la solidarité nationale et de l’aide sociale. Elle est présidée par Dametoti Kombate.

Au Togo, la gestion du site Koutammakou devrait se renforcer. Un nouveau plan de conservation couvrant la période 2025-2027 a été validé le mercredi 4 décembre à Nadoba, dans la commune Kéran 3.

L’initiative portée par la Commission nationale du patrimoine culturel (CNPC) s’inscrit dans le cadre du projet « Actualisation du plan de gestion et de conservation du site Koutammakou, le pays des Batammariba ». Le nouvel outil, qui prend en compte les insuffisances de l’ancien plan (2022-2024), vise à améliorer la gestion du site en apportant des solutions concrètes aux défis identifiés.

Le plan actualisé propose des stratégies renforcées pour la conservation des structures architecturales et la protection de la biodiversité locale. Il prévoit également la mise en place de mécanismes de gouvernance participative impliquant les communautés locales et les parties prenantes.

Pour rappel, le site Koutammakou, classé patrimoine mondial de l’Unesco depuis juillet 2004, est réputé pour son magnifique paysage, au milieu duquel trônent les Tatas Somba, maisons à tourelles en terre au Nord du pays.

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La Compagnie Énergie Électrique du Togo (CEET) vient de franchir une étape importante dans sa stratégie de modernisation et de simplification des démarches administratives. Désormais, celles-ci sont possibles sur le portail électronique des services publics.

Concrètement, les usagers peuvent dorénavant effectuer leur demande de raccordement au réseau électrique moyenne tension, envoyer des réclamations, régler leurs factures et frais de travaux basse tension, ainsi qu’acheter du crédit Cash Power via ce lien. L’initiative vise à rapprocher les services essentiels des citoyens en leur offrant la possibilité de consulter et de gérer leurs besoins énergétiques directement sur un portail officiel.

Cette évolution s'inscrit dans la dynamique de transformation numérique adoptée par le gouvernement, avec pour objectif de faciliter les interactions entre les citoyens et les institutions publiques, tout en réduisant les délais de traitement. L’ambition principale est de numériser et de rendre disponibles au moins 75 % des démarches administratives d’ici à 2025.

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Au Togo, le système sanitaire s’apprête à effectuer une révolution numérique. Cinq centres de santé répartis sur le territoire seront bientôt dotés d’un système d’information hospitalier (SIH), destiné à transformer la gestion et le suivi des patients. 

Le projet, porté par le gouvernement et le Fonds mondial de lutte contre le Sida, la Tuberculose et le Paludisme, s’inscrit dans une dynamique de digitalisation des services sanitaires et de promotion de la santé numérique. Concrètement, le système, qui sera conçu et développé par la firme multinationale YULCOM, comportera des modules pour la gestion de l’admission, du diagnostic, du laboratoire, du traitement, des prescriptions, ou encore du suivi du patient après sa sortie. 

Dans les faits, la collecte et l’analyse de la digitalisation du parcours des patients devraient également contribuer à une meilleure prise de décision dans les formations sanitaires, et poser les bases du dossier de santé numérique dans le pays. 

Il y a quelques semaines, le Togo avait franchi une étape significative dans ce sens, en lançant les travaux de construction d’un centre national de santé digitale.

Au Togo, les principales dates du processus pour l’élection des sénateurs sont désormais officielles. Le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé a pris mardi 03 décembre, sur proposition de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), une série de décrets relatifs aux élections sénatoriales. 

Ainsi, le scrutin est fixé au dimanche 02 février 2025, de 07h à 16h dans toutes les préfectures sur toute l’étendue du territoire national. Le corps électoral convoqué pour ce jour, se compose de l’ensemble des conseillers régionaux de la circonscription électorale, et des conseillers municipaux de toutes les communes de la circonscription électorale

La campagne électorale se déroulera du vendredi 17 janvier à 0h au vendredi 31 janvier 2025 à 23h59. Quant au cautionnement à verser par chaque candidat, il est fixé à un montant de 300.000 FCFA à verser au Trésor Public, dans les 48h suivant la publication de la liste provisoire des candidats. Conformément aux dispositions du code électoral, le montant de cautionnement est réduit de moitié pour les candidats de sexe féminin. 

En rappel, il y a quelques semaines, une étape importante avait été franchie dans le processus, avec l’adoption, après avis de la Cour Constitutionnelle, de deux ordonnances fixant le nombre de sénateurs, leurs indemnités ou encore leurs conditions d’exercice.

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La Commune Ogou 1 dispose désormais d’un centre de promotion féminine. L’infrastructure, annoncée il y a quelques mois, a été inaugurée le mardi 03 décembre par la ministre de la communication, des médias et de la culture, et maire de la commune Ogou 1, Yawa Kouigan.

L’initiative s’inscrit dans le cadre du « Projet de promotion de l’égalité femme-homme dans les communes », porté par la Faîtière des Communes du Togo (FCT). Ce projet sera également exécuté dans quatre autres communes : Tchaoudjo 1, Kozah 1, Zio 1 et Tone 1. Financé par l’Association internationale des maires francophones (AIMF), avec l’appui de l’Union européenne (UE), le nouveau centre comprend des salles de formation et un bloc administratif.

L’ambition est de promouvoir l’égalité des genres et de lutter contre les violences basées sur le genre (VBG) dans les collectivités territoriales. Il s’agit en outre de favoriser l’autonomisation des femmes en leur offrant des espaces dédiés où elles peuvent développer des compétences, accéder à des opportunités économiques et sociales, et participer activement à la gouvernance locale.

« Ce centre permettra non seulement d’accueillir, réconforter et assister les femmes et jeunes filles victimes de violences, mais aussi de servir de cadre d’échange et d’éducation pour l’ensemble de la population sur les droits de la femme. C’est donc un catalyseur de la transformation sociale », a indiqué la ministre.

Pour rappel, le Togo, dans le cadre de la lutte contre les VBG, a mis en place plusieurs dispositifs juridiques, parmi lesquels le Code des personnes et de la famille, le Code de l’enfant et la loi portant protection des apprenants contre les violences à caractère sexuel.

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Le Togo dispose désormais d’un nouveau Guide de l’exportateur. Le document, une version actualisée, a été publié récemment par le ministère du commerce, de l’artisanat et de la consommation locale.

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Élaboré avec l’appui de la coopération allemande (GIZ), le manuel se veut un outil de facilitation des échanges commerciaux. Il vise à accroître la visibilité des produits d’exportation togolais sur les marchés et faciliter les mises en relation.

En outre, le document recense les entreprises exportatrices de produits agroalimentaires et fournit des informations techniques et réglementaires destinées à accompagner les acteurs dans leurs démarches d’exportation. Sa mise à jour répond à la nécessité de s'adapter aux évolutions des marchés et aux exigences croissantes en matière de commerce international.

« Cette nouvelle version du guide de l’exportateur aura un impact positif sur le développement du commerce extérieur et contribuera à redynamiser les affaires pour les opérateurs économiques exportateurs togolais », a indiqué la ministre en charge du commerce, Rose Kayi Mivedor-Sambiani

Pour rappel, le Togo est engagé dans la mise en œuvre de la Zlecaf (Zone de Libre-Échange Continentale Africaine), qui offre un marché de plus de 1,3 milliard de consommateurs à travers le continent. Cette version actualisée du guide de l’exportateur s’inscrit dans cette dynamique, en fournissant aux entreprises togolaises des outils essentiels pour renforcer leur compétitivité et tirer pleinement parti de ce vaste marché continental.

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Le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé a reçu mardi 03 décembre à Lomé, le ministre de la Fonction publique du royaume d’Eswatini, Buthelezi Phila Wiseman. Le responsable était porteur d’un message du Roi Mswati III, sur le renforcement de la coopération bilatérale et continentale ainsi que la mise en œuvre de l’agenda 2063 de l’Union Africaine.

Au cours des échanges, le ministre s’est félicité du rôle stratégique du Togo dans la consolidation de la paix et de la stabilité sur le continent. Buthelezi Phila Wiseman a en outre fait part de la candidature du Royaume d’Eswatini au poste de Commissaire de l’Union africaine, chargé de l’agriculture, du développement rural, de l’économie bleue et de l’environnement durable, et a sollicité à cet effet le soutien du Togo. 

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La gestion du flux de personnes sur le site de la 19ème Foire Internationale de Lomé (FIL) devrait s’améliorer le week-end prochain. Le Centre Togolais des Expositions et Foires (CETEF) vient en effet d’annoncer une série de mesures visant à renforcer la sécurité et à fluidifier les déplacements des visiteurs, exposants et partenaires du 6 au 8 décembre prochains.

De fait, les approvisionnements seront strictement limités à une plage horaire précise, de 6h00 à 10h30, afin de réduire les perturbations sur le site. Le stationnement des véhicules sera également réglementé : seuls les parkings extérieurs pourront être utilisés, le parking réservé aux sponsors sera fermé à partir de 14h00. L’accès direct au site sera réservé aux véhicules prioritaires, tels que ceux des officiels et des services d’urgence.

Pour désengorger les abords du site, la circulation sera interdite dès 13h00 autour de la foire. Par ailleurs, la vente ambulante est formellement interdite, alors que les concerts prévus auront lieu entre 19h00 et 23h00, dans le respect des horaires établis.

« Des ajustements complémentaires pourraient être mis en œuvre si nécessaires pour garantir un environnement sûr et agréable à tous les participants », a précisé le Directeur Général du CETEF, Alexandre de Souza.

Pour rappel, la 19ème FIL a ouvert ses portes depuis le 22 novembre dernier, avec le Mali comme pays invité d’honneur. La manifestation se déroule autour du thème : « Normes et qualité des produits et services ».

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Le premier Sommet de la Coopération Énergétique en Afrique de l’Ouest (WA-ECS) s’est ouvert mardi 3 décembre à Lomé, un événement stratégique qui réunit gouvernements, partenaires financiers et acteurs du secteur privé. L'événement, organisé par EnergyNet, une société spécialisée dans la promotion des investissements énergétiques, en collaboration avec l'État togolais, bénéficie du soutien de la Banque mondiale. Sous le thème « Bâtir une souveraineté énergétique pour un développement durable », ce sommet de trois jours entend répondre aux défis énergétiques dans une région où une proportion de plus de 50 % de la population reste privée d’accès à l’électricité.

Présidant la cérémonie d’ouverture, la Première ministre du Togo, Victoire Tomegah-Dogbé, a souligné l’importance de cet événement pour l’avenir énergétique de la région : « Ce sommet est une opportunité unique de poser les bases d’un partenariat stratégique, capable de transformer les réalités énergétiques pour un avenir plus sûr et durable de nos populations. »

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Avec un taux moyen d’électrification de 56 %, l’Afrique de l’Ouest fait face à des disparités marquées : en zone rurale, l’accès à l’électricité tombe à moins de 10 % dans certains pays. Les discussions du WA-ECS se concentreront sur trois axes principaux : l’interconnexion des réseaux électriques pour mutualiser les ressources, l’intégration accrue des énergies renouvelables dans le mix énergétique et la mobilisation des financements nécessaires, estimés à 30 milliards de dollars d’ici à 2030.

La région dispose pourtant de ressources considérables. Avec une capacité hydroélectrique exploitable de 5 000 MW, seuls 20 % de ce potentiel sont actuellement utilisés. Le solaire et l’éolien, particulièrement prometteurs dans les pays sahéliens, restent encore largement sous-développés. Le gaz naturel, avec des découvertes récentes au Sénégal, en Mauritanie et en Côte d’Ivoire, pourrait également jouer un rôle clé dans le mix énergétique, a indiqué Sediko Douka, commissaire chargé de l’énergie et des mines de la CEDEAO. Pour répondre à la demande croissante – qui augmente de 6 % par an –, le plan directeur des infrastructures énergétiques de la CEDEAO (2019-2033) prévoit la production de 16 000 MW supplémentaires et la construction de 23 000 km de lignes d’interconnexion, pour un coût total estimé à 36 milliards de dollars.

Depuis 2020, plus de 5 milliards de dollars ont été investis dans des projets structurants, notamment dans le cadre du West African Power Pool (WAPP), qui a permis de réduire les coûts de production d’électricité de 30 à 40 % dans plusieurs pays, a précisé Kwawu Mensan Gaba, directeur de la pratique énergie à la Banque mondiale, lors de son intervention. Il a ajouté que des initiatives telles que la ligne Ghana-Togo-Bénin ou le gazoduc ouest-africain illustraient les avancées en matière de coopération régionale :

« Grâce au West African Power Pool, l’intégration des réseaux nationaux progresse et les résultats sont prometteurs. Dans plusieurs pays, cette approche a permis de réduire le coût moyen de production d’électricité de 30 à 40 %. Ces avancées montrent que la mutualisation des infrastructures peut avoir un impact significatif sur la compétitivité énergétique régionale. »

Abdoulaye Sylla, gestionnaire de portefeuille chez EnergyNet, a également insisté : « L'interconnexion de nos réseaux électriques, la mutualisation des ressources et la coordination des politiques énergétiques permettront de maximiser la capacité de l'énergie. »

Le Premier ministre a mis en avant les progrès réalisés par le Togo, dont le taux d’électrification est passé de 52 % en 2020 à 69 % en 2024, avec un objectif de couverture universelle d’ici à 2030. « L’énergie est au cœur de nos ambitions de développement durable… L’énergie est la clé de voûte de notre avenir… une question de justice sociale », a-t-elle souligné. Actuellement, 137 MW de centrales de sources renouvelables sont en cours d’installation.

Les conclusions du sommet devraient aboutir à une déclaration commune, avec pour objectif d’accélérer l’intégration énergétique régionale et de renforcer les partenariats public-privé pour garantir une souveraineté énergétique durable. « Ce sommet n’est pas seulement un cadre de dialogue entre gouvernements et secteur privé. Il doit être un catalyseur pour des actions concrètes. Je vous invite à mettre en œuvre des solutions pragmatiques, à définir des projets prêts à être exécutés et à renforcer les liens entre les gouvernements, les chercheurs, les entreprises et les acteurs de la société civile », a insisté la cheffe du gouvernement togolais.

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