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Les élèves-professeurs de l’École normale supérieure (ENS) d’Atakpamé ont officiellement effectué leur rentrée académique 2024-2027. Le coup d'envoi de la formation au titre de la 3ème promotion a été donné le lundi 2 décembre par le ministre de l’enseignement supérieur, Kanka-Malik Natchaba.

Au total, 779 élèves-professeurs ont été retenus sur toute l’étendue du territoire. Ils suivront une formation de trois ans dans les options Anglais, Français, Histoire-Géographie, Mathématiques, Physique-Chimie et Technologie, Sciences de la vie et de la terre, sanctionnée par une Licence professionnelle d’enseignement (LPE).

Pour rappel, l’ENS d’Atakpamé fonctionne désormais selon les textes fixant le statut des universités publiques après avoir fait l’objet de réformes. L’objectif de l’exécutif est de rendre accessible la formation à tous les étudiants éligibles afin de renforcer le vivier d’enseignants formés et les mettre à disposition des établissements publics et privés.

Au Togo, « l’importation, la vente et l’usage de pétards ou tout autre feu d'artifice assimilé » restent formellement interdits sur l’ensemble du territoire national, « pour quelque motif que ce soit ». Cette disposition, en vigueur depuis plusieurs années, a été de nouveau rappelée ce mardi 03 décembre par le ministre de la sécurité et de la protection civile, Calixte Madjoulba.

En effet, à l’approche des fêtes de fin d’année, l’utilisation de ces objets est de plus en plus fréquente. « En dépit de multiples rappels à l'ordre, des individus continuent d'importer et de commercialiser des pétards », a déploré le ministre.

Si des « sanctions particulières » sont prévues à cet effet, « des instructions spécifiques ont été données aux forces de sécurité pour procéder à leurs saisies, traquer et, au besoin, interpeller tout contrevenant en tous endroits sur le territoire national », a indiqué l’officiel.

Au Togo, la lutte contre le VIH/SIDA enregistre des progrès significatifs. Entre 2010 et 2023, le pays affiche des performances encourageantes, selon les statistiques publiées par le Conseil national de lutte contre le SIDA (CNLS), en marge de la journée mondiale célébrée le 1er décembre dernier.

Concrètement, sur la période, les décès liés au virus ainsi que les nouvelles infections ont baissé respectivement de 63% et 65%, témoignant des efforts conjoints mis en œuvre par le gouvernement et ses partenaires. En 2023, un peu plus de 90.000 personnes vivant avec le VIH (PVVIH) étaient sous traitement antirétroviral, soit une couverture thérapeutique atteignant presque 100 % pour les individus ayant connaissance de leur statut sérologique. Sur ce total, 72.926 ont bénéficié d’une mesure de charge virale, avec un taux de couverture de 80 %. Par ailleurs, 90,1 % des PVVIH sous traitement avaient une charge virale supprimée en 2022, contre 90 % l’année précédente.

En ce qui concerne la prévention de la transmission de la mère à l’enfant (PTME), la couverture nationale a atteint 85 % en 2023. De plus, la prévalence du VIH chez les personnes âgées de 15 à 49 ans s’est établie à 1,6 %.

Ces résultats permettent au Togo de se rapprocher de l’objectif des « 95-95-95 » de l’ONUSIDA (95% des personnes vivant avec le VIH (PVVIH) connaissant leur statut, 95% d’entre elles recevant un traitement antirétroviral (ARV) et 95% de celles-ci ayant une charge virale supprimée). Actuellement, le pays a atteint 90% s’agissant du 1er objectif ; 84% bénéficiant d’un traitement ARV, et 76% des sujets sous traitement ayant supprimé leur charge virale. Ces progrès témoignent de l’efficacité des mesures de lutte mises en place et renforcent l’engagement du pays à atteindre les objectifs mondiaux dans la riposte au VIH.

Pour rappel, le Togo s’est récemment doté d’une feuille de route pour pérenniser ses acquis.

Au Togo, la dématérialisation des services publics se poursuit. Le ministère de la sécurité et de la protection civile a récemment procédé, avec l’appui de l’Agence Togo Digital (ATD), à la mise en ligne de nouvelles procédures administratives liées à diverses demandes.

Ainsi, sont désormais disponibles en ligne les demandes d’autorisation de vitre teintée, de couverture sécuritaire pour les événements privés, d'électrification de fils barbelés et d’autorisation d’entrée au Togo. La digitalisation de ces services, accessibles via le portail national, vise à simplifier les démarches administratives, réduire les délais de traitement et améliorer l'efficacité du service public.

Ces procédures dématérialisées s'ajoutent à la série de démarches administratives déjà existantes sur la plateforme des services publics. L’ambition du gouvernement est de numériser et de rendre disponibles au moins 75% de ces démarches d’ici 2025.

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Le Togo franchit un nouveau pas vers sa souveraineté énergétique. Le gouvernement a conclu le lundi 02 décembre, un accord de production d’électricité avec la société américaine Nano Nuclear Energy. 

L’entente a été signée à Lomé par le ministre des mines et des ressources énergétiques, Robert Koffi Eklo et Ian Farnan, président de la Cambridge Nuclear Energy Center, lors d’une cérémonie présidée par le chef de l’Etat, Faure Essozimna Gnassingbé.

Concrètement, le nouveau partenariat, qui mise sur l’exploitation des avancées technologiques, permettra de produire de l'électricité à partir de micro réacteurs nucléaires modulaires (SMR). La solution, une fois opérationnelle, contribuera à la satisfaction des besoins énergétiques croissants du pays, tout en réduisant la dépendance aux combustibles fossiles importés et minimisant les impacts environnementaux.

Pour accompagner la dynamique, plusieurs initiatives seront bientôt prises. Une commission nationale dédiée à l’énergie atomique est ainsi annoncée, et aura notamment pour mission de promouvoir les applications pacifiques et civiles des sciences et technologies nucléaires. En outre, un cadre juridique et réglementaire conforme aux normes internationales de sûreté et de sécurité verra le jour, afin d’encadrer le développement et l’exploitation des SMR sur le territoire. 

Enfin, si le développement des compétences nationales est nécessaire, l’exécutif mise également sur la coopération internationale et la mobilisation de financements adéquats, pour réaliser ce projet ambitieux. Au Togo, environ 70% de la population bénéficie de l’accès à l’électricité, principalement dans les centres urbains. Pour le gouvernement, l’ambition est de répondre à la croissance de la demande énergétique des populations et des entreprises industrielles, en diversifiant notamment les sources d’énergie. 

Le ministère du commerce, de l’artisanat et de la consommation locale intensifie les actions en faveur de la protection des consommateurs à l’approche des fêtes de fin d’année. Lundi 02 décembre à Lomé, la ministre Kayi Mivedor-Sambiani a échangé avec les responsables de la Ligue togolaise des consommateurs (LTC) et de l’Association togolaise de protection des consommateurs (ATC) sur le sujet.

Cette rencontre, qui s’inscrit dans la continuité de la mission d’inspection sur les marchés menée par l’officielle la semaine écoulée, a pour objectif de renforcer les contrôles afin de garantir la qualité et la conformité des produits mis en vente. Les discussions ont porté sur des sujets tels que l'augmentation des prix des denrées de première nécessité, la lutte contre la falsification des produits, et la vérification de la date de péremption.

« Les contrôles ne se limitent pas au mois de décembre, mais durant cette période, ils sont intensifiés pour rappeler aux commerçants l’importance de proposer aux consommateurs des produits conformes et propres à la consommation humaine », a souligné la ministre, avant de rappeler le numéro vert , permettant aux citoyens de signaler toute pratique commerciale abusive.

De leur côté, les associations de consommateurs, à travers leurs représentants, s'engagent à collaborer avec le ministère pour dissuader les pratiques spéculatives et protéger les populations.

Le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé a reçu le lundi 02 décembre à Lomé, une délégation d’officiels de Djibouti. La mission, conduite par le ministre de la santé, Dr Ahmed Robleh Abdilleh, était porteuse d’un message du leader djiboutien Ismail Omar Guelleh, relatif au renouvellement des instances de l’Union africaine et aux défis de développement du continent.

Au cours des échanges, l’émissaire djiboutien a officiellement sollicité le soutien du Togo à la candidature de son pays pour la présidence de la Commission de l’UA. 

Le Togo est un pays qui joue un rôle très important sur l’échiquier régional, au niveau de la Cedeao et en Afrique. La République de Djibouti est candidate à la présidence de la Commission de l’Union africaine et, j’ai sollicité le soutien du chef de l’Etat et de la République Togolaise, dans ce projet”, a détaillé le ministre à l’issue de la rencontre. 

Reconnu pour sa diplomatie tournée vers l’intégration sous-régionale et continentale, le Togo est régulièrement sollicité.

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Le Togo et le Kazakhstan ouvrent une nouvelle page de leur coopération. Le tout premier représentant diplomatique du pays asiatique auprès du Togo a été officiellement accrédité ce lundi 02 décembre à Lomé, par le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé. 

Le nouvel ambassadeur, Saulekul Sailaukyzy, a présenté ses lettres de créance au chef de l’Etat, et transmis les salutations de son homologue, Kassym-Jomart Tokayev. La diplomate a en outre assuré de sa détermination, à amplifier le renforcement des liens bilatéraux, tel que voulu par les leaders des deux pays.

Établies il y a dix ans, les relations diplomatiques entre le Togo et le Kazakhstan se sont progressivement développées. Il y a un an, le partenariat a connu une avancée significative, avec la visite officielle de Faure Gnassingbé dans le pays. Le déplacement, qui a duré plusieurs jours, a notamment permis de jeter les bases d’un partenariat renforcé dans de nombreux domaines, comme la transformation digitale, l’agriculture ou encore l’industrie.    

Avant sa nomination, Saulekul Sailaukyzyn occupait le poste de ministre-conseillère à la représentation diplomatique de son pays au Vietnam.

Le Togo s'apprête à se doter d’une cartographie des acteurs de la filière riz. Les travaux de validation du nouvel outil ont démarré ce lundi 02 décembre, couplés avec la mise en place des organes de la section nationale de l’observatoire du riz de la Cedeao.

Pendant deux jours, des sessions seront consacrées à l'examen critique du rapport de cartographie, avec des discussions sur la structuration des organes de l'observatoire, ainsi que sur les mécanismes de suivi et de mise en œuvre des politiques et projets relatifs à la filière riz. Les participants auront l’opportunité de proposer des actions concrètes pour soutenir la production et la transformation du riz au Togo.

Cette initiative devrait permettre de renforcer la coordination entre les acteurs de la filière riz, d’optimiser les ressources et les investissements, et de soutenir une production locale plus compétitive et durable. Elle s'inscrit dans le cadre du Programme de résilience du système alimentaire en Afrique de l’Ouest (FSRP).

« La filière riz est stratégique pour l’économie, mais la demande croissante dépasse largement les capacités de l'offre locale, qui ne couvre que 32% de la demande intérieure. En 2023, les importations de riz ont atteint plus de 43 milliards de FCFA, un chiffre qui illustre bien la dépendance excessive du Togo. Cette situation appelle à des actions urgentes pour surmonter les contraintes et atteindre l’autosuffisance en riz », a souligné le coordonnateur du FSRP, Djele Dahouda.

Le FSRP, financé par la Banque mondiale, intervient dans plusieurs domaines clés, notamment l'amélioration des rendements agricoles, la mise en place d’infrastructures d’irrigation, le développement de la mécanisation agricole et l'accès aux intrants. Au Togo, l’ambition du gouvernement est de couvrir la demande nationale et de devenir un importateur net de riz local à l’horizon 2030.

Le concours interne de recrutement des élèves professeurs des Écoles normales de formation des professeurs d’écoles (ENFPE) entre dans sa dernière phase. Le ministère des enseignements primaire et secondaire a publié en fin de semaine écoulée, ses résultats définitifs.

Au total, 119 candidats sont déclarés admis dans les spécialités suivantes : lettres modernes, anglais, histoire et géographie, mathématiques, sciences de l’éducation, psychologie de l’éducation, musique, éducation physique et sportive, informatique, éwé, kabyè, sciences et technologies. Les différentes listes peuvent être consultées sur le portail électronique du ministère.

Ces candidats suivront une formation de deux ans à l’Université de Lomé avant leur déploiement. Pour rappel, le Togo dispose de six ENFPE réparties sur le territoire (Adeta, Dapaong, Mango, Notsè, Sotouboua et Tabligbo).

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