La ministre des Postes et de l’Economie Numérique Cina Lawson a pris part lundi 24 septembre 2018 à la cérémonie de lancement des activités des 30 ans d’existence du Centre Informatique et de Calcul de l’Université de Lomé (CIC-UL).
Aux côtés de son homologue de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, elle a salué l’initiative de cette célébration et rappelé que l’événement se situe dans un contexte d’amorce d’un tournant essentiel, celui de « la révolution informatique, comparable en termes d’ampleur, à celle du siècle précédent, la révolution industrielle ».
Placé sous le thème : « L’informatique, la source de nouvelles perspectives de développement africain », et prévu du 24 au 29 septembre prochain à l’Université de Lomé, l’événement offre à la titulaire du portefeuille des postes et de l’économie numérique dans le gouvernement Klassou, une tribune pour mettre en exergue l’opportunité de progrès que représente ce centre de dispensation du savoir informatique. Il forme en effet, en Génie Logiciel et Maintenance réseau informatique.
Le ministre en charge de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, Octave Nicoué Broohm a, pour sa part, appelé, à cette occasion à des réflexions allant dans le sens des réformes engagées dans le secteur de l’Enseignement supérieur. Ces idées nouvelles devraient être le moteur « d’une refondation de l’établissement en termes de ressources humaines et pédagogiques et d’assurance-qualité » et avoir « pour baromètre les référentiels et les standards auxquels nous avons souscrit », a-t-il déclaré.
En marge de la 73ème session ordinaire de l’assemblée générale des Nations Unies qui se tient à New York du 25 Septembre au 1er Octobre 2018, le Président de la République Togolaise, SEM Faure Essozimna Gnassingbé, prendra part ce mercredi 26 Septembre, à la 2ème édition du « One Planet Summit ».
Le Chef de l’Etat est invité par son homologue français Emmanuel Macron, à ce panel de haut niveau sur le réchauffement climatique qui se déroulera sous le thème : «Accélérons la mise en œuvre de l’accord de Paris, en mettant la finance au service de l’action climatique ».
Le sommet est organisé conjointement par le Président français, le Secrétaire Général de l’Onu, Antonio Guterres, le Président de la Banque Mondiale, Jim Yong Kim et Michael Bloomberg, envoyé spécial des Nations Unies pour l’action climatique. Il rassemblera tous les dirigeants et décideurs concernés par la lutte contre le réchauffement climatique.
Le n°1 togolais, par ailleurs seul Président africain invité à ce sommet, arrive à ce panel muni des expériences et des initiatives déjà lancées par le Togo sur les questions climatiques.
Entre autres, le projet CIZO, un système d’électrification rurale lancé en 2017 qui ambitionne de raccorder plus de 2 millions de ménages togolais à l’énergie solaire, et qui a déjà obtenu des résultats significatifs, salués à l’international.
La politique d’électrification solaire initiée par le Président de la République, répond aux objectifs de l’Alliance Solaire Internationale (ASI) au sein de laquelle le Togo occupe une place de choix. Le pays organise régulièrement à ce titre, des réunions d’experts de l’organisation.
La Commission électorale nationale indépendante (CENI) a lancé ce lundi 24 septembre 2018, le processus d’accréditation pour l’observation des élections législatives du 20 décembre prochain. Les candidatures sont ouvertes aux organisations et regroupements d’organisations.
Selon le communiqué publié sur son site officiel, et accessible suivant le lien http://www.ceni-tg.org/?p=4907, les organisations candidates à l’observation électorale ne peuvent pas siéger à la CENI, ni être membres d’un regroupement d’associations ou d’une institution déjà accréditée pour l’observation.
Elles doivent indiquer les différentes étapes de l’observation auxquelles elles souhaitent être associées, la zone de déploiement envisagée ainsi que le nombre d’observateurs à déployer. Une copie du récépissé d’enregistrement de l’association et un exemplaire des statuts de l’association sont également requis pour la constitution des dossiers.
L’observateur électoral dont la candidature est soumise par une association ou une organisation, ne doit pas être membre d’une structure de direction de parti politique. Il ne doit pas être membre de la CENI et de ses démembrements, ni délégué auprès de la CENI et de ses démembrements.
Pour sa neutralité, le candidat à l’observation électorale doit s’engager à ne participer à la campagne électorale en faveur d’aucun parti politique, candidat ou regroupement de partis politiques.
Le Président de la République SEM Faure Essozimna Gnassingbé participe à partir de ce lundi 24 septembre aux côtés de ces pairs, à la 73ème session de l’Assemblée générale des Nations unies à New York.
Ouverte depuis le 18 septembre sous la présidence de la diplomate équatorienne María Fernanda Espinosa Garcés, cette 73ème assemblée se poursuit ce lundi avec des réunions de haut niveau et le débat général.
Au cours de cette session annuelle, les Chefs d’Etat ou de gouvernement prennent chacun la parole à la tribune de l’Onu.
Ce lundi, un hommage a été rendu à l’icône de la lutte anti-apartheid Nelson Mandela à qui l’Onu a décidé de consacrer la décennie 2019-2028.
La session se penchera également sur les questions de pauvreté, de maladies, de climat, de migration ou encore de guerre dans le monde.
La participation du Togo au FOCAC, couplée de l’organisation d’un business forum en République Populaire de Chine, a permis au Togo et à ses opérateurs économiques d’entreprendre une véritable opération de charme auprès du gouvernement et des investisseurs chinois.
En vue de permettre au pays de tirer un dividende économique important de ces deux rencontres, le gouvernement incite les ministres à proposer des projets susceptibles d’attirer des investissements chinois. En effet, l’une des communications présentées lors du dernier conseil des ministres, les exhorte à l'action en ces termes : « Afin de tirer tous les profits de cette mission, le conseil a exhorté tous les ministres à proposer des projets pertinents, susceptibles d’être éligibles aux critères de l’enveloppe consacrée aux initiatives de développement que soutient la République Populaire de Chine ».
Cet appel à l’endroit des membres du gouvernement se justifie par le fait que le Togo a obtenu d’importantes promesses de financements.
Sandra Ablamba Johnson, Conseillère du Chef de l’Etat et Coordinatrice de la Cellule Climat des Affaires abordant, dans une interview accordée à togofirst.com, la question de la disponibilité des investisseurs chinois à parier sur le Togo, a été claire: « les banques et institutions chinoises sont prêtes à financer et accompagner les investisseurs chinois qui veulent investir au Togo ». Mais, pour se concrétiser, cette bonne volonté devra rencontrer des projets éligibles.
La Guinée bénéficiera de 60 millions $ de la part de la Banque mondiale pour financer le budget de l’Etat exercice 2018, a indiqué un communiqué du ministère de l’Economie et des Finances, publié la semaine dernière.
Selon la note d’information, cet appui budgétaire est conséquent aux réformes mises en place par le gouvernement pour améliorer la santé économique et financière du pays. Visant à faciliter le Plan National de Développement Economique et Social (PNDES), le nouveau montant devrait servir entre autres à promouvoir la productivité et la croissance des investissements dans l’agriculture, l’amélioration de la couverture électrique et le renforcement de la prestation des services publics.
Plusieurs autres appuis budgétaires sont en cours d’étude, afin de diversifier l’économie nationale, a indiqué Mamadi Camara (photo) ministre des Finances, avant d’ajouter que ces financements permettraient de booster les secteurs clés de la croissance économique inclusive.
Notons que pour 2018, le FMI table sur une croissance économique à 5,8% pour le pays.
Moutiou Adjibi Nourou
Le gouvernement fédéral a annoncé, le 19 septembre, la suspension du projet de lancement d’une compagnie aérienne nationale, un projet très critiqué par les neuf compagnies privées locales qui battent de l’aile en raison d’un environnement opérationnel difficile.
«J’ai le regret d’annoncer que le Conseil exécutif fédéral a pris la difficile décision de suspendre le projet du transporteur national.», a indiqué le ministre nigérian de l’aviation civile, Hadi Sirika (photo), dans un tweet.
«Tous les engagements dus seront honorés. Nous remercions le public pour le soutien habituel.», a-t-il ajouté.
Dans un communiqué distinct, le ministre a précisé que «la suspension est un choix stratégique qui n’a rien à voir avec des considérations politiques».
Un fonctionnaire de la présidence, qui a requis l'anonymat, a cependant déclaré à la presse que la décision avait été prise en raison de problèmes de financement.
«L'équipe de gestion économique présidée par le vice-président (Yemi Osinbajo) n'a pas donné son feu vert.», a souligné ce responsable. «Elle a recommandé que le gouvernement ne mette pas en place une compagnie nationale avec des fonds publics, mais que le ministère des Transports accélère la recherche d'un partenaire qui financera et dirigera la nouvelle compagnie aérienne.», a-t-il précisé.
En juillet, le gouvernement avait annoncé en grande pompe au salon aéronautique britannique de Farnborough, qu’une nouvelle compagnie nationale baptisée « Nigeria Air » commencerait ses activités à la fin de l'année 2018.
Montée sur la base d’un partenariat public-privé, Nigeria Air devait remplacer Nigeria Airways, qui avait fait faillite en 2003 sous le poids de ses dettes, victime d'une mauvaise gestion et de la corruption. Elle devait entamer ses opérations en décembre prochain, avec une flotte de cinq avions, dont des Airbus A330s et Boeing B737s.
Le gouvernement s'était engagé à mobiliser 300 millions de dollars pour couvrir les frais de lancement du transporteur.
Le projet du lancement d’une compagnie aérienne nationale a été vertement critiqué par les neuf compagnies privées nigérianes regroupées au sein de l’Airlines Operators Nigeria (AON).
Selon ce syndicat patronal, l’Etat doit plutôt améliorer l’environnement opérationnel difficile, marqué par le doublement des taxes, la hausse des prix du carburant et la concurrence féroce des compagnies étrangères.
Le gouvernement cap-verdien a annoncé dans son bulletin officiel daté du 19 septembre, le choix de la compagnie islandaise Icelandair, en tant que partenaire stratégique dans le cadre du processus de privatisation de Cabo Verde Airlines. Les deux parties devraient désormais entamer des négociations en vue de l’acquisition de 51% du capital de la compagnie.
Le solde de capital sera partagé entre les investisseurs institutionnels (39%), les salariés de la compagnie (5%) et des membres de la diaspora cap-verdienne (5%). Le gouvernement cap-verdien précise cependant qu’il pourrait procéder à la sélection d’un nouveau partenaire stratégique au cas où les négociations avec Icelandair n’aboutiraient pas.
Icelandair et Cabo Verde Airlines (ex- Transportes Aéreos de Cabo Verde/ TCAV) collaborent déjà dans le cadre d’un accord technique et commercial conclu en août 2017.
Basée à Sal-Amilcar Cabral, Cabo Verde Airlines exploite trois Boeing 757, dont deux sont en leasing.
Le transporteur propose des vols vers le Brésil (Recife, Fortaleza, Salvador da Bahia), l’Italie (Milan, Rome), les États-Unis (Boston), la France (Paris) et le Portugal (Lisbonne).
La rentrée scolaire a été effective ce lundi 24 septembre 2018 au Togo. La veille, le ministre des Enseignements primaire, secondaire et de la Formation professionnelle, Komi Palaamwé Tchakpélé a délivré un message à l’endroit des acteurs du secteur de l’éducation. Dans son adresse, il a annoncé d’importantes mesures dont une revalorisation supplémentaire des primes octroyées aux enseignants.
Celle-ci consiste dans la mise à disposition des enseignants, d’une enveloppe d’un milliard de francs CFA pour le compte de l’année 2018. En 2019, ce montant passera à 2 milliards FCFA, a promis le ministre.
Cette nouvelle augmentation devrait venir en complément des acquis des enseignants, et en réponse à leurs préoccupations. Selon le ministre, « un dixième de ces nouvelles augmentations de primes sera octroyé aux enseignants sur la base de critères de mérite, de rendement et de performance ».
Selon le ministre, le gouvernement devrait mettre en œuvre les mesures et les engagements adoptés, depuis janvier 2017, en faveur de l’enseignement confessionnel, notamment en ce qui concerne l’amélioration de la subvention de l’Etat et l’intégration de l’indemnité forfaitaire de 20 000 FCFA. La signature d’une convention régissant les relations entre l’Etat et les confessions religieuses en matière d’enseignement confessionnel est également en ligne de mire.
Dans le cadre des préparatifs des prochaines élections, la Commission électorale nationale indépendante (CENI) a organisé ce dimanche 23 septembre 2018 une opération de simulation d'enrôlement des électeurs.
L'exercice s'est déroulé sur le site de la Foire Togo 2000 en présence de Prof Kodjona Kadanga, président de la CENI.
Les différentes phases de l'enrôlement des électeurs, à savoir l'identification, le renseignement du formulaire, l'introduction des données recueillies, ainsi que des empreintes digitales, la prise de photo et la signature de la carte d'électeur par le président du centre ont été suivies.
Selon le président de la CENI, l'utilisation des kits biométriques procure plusieurs avantages dont la réduction des files d'attente et la fiabilité du fichier électoral.
L'opération de simulation s'est faite avec des kits biométriques d'enregistrement de trois centres de recensement et de vote (CRV).
En chiffres, l'opération de recensement qui commence le 1er octobre 2018 va prendre en compte 38 CELI, 4329 CRV, 5809 Comités de listes et cartes, et 3287 kits d'enrôlement biométriques.