Le week-end dernier, les producteurs de cajou de Techiman au Ghana ont appelé à la cessation des feux de brousse intempestifs qui affectent gravement leurs productions.
C’était au cours d’un atelier de sensibilisation organisé par Kroye Farmers Association, en collaboration avec BUSAC Fund, l'Agence danoise pour le développement international (DANIDA), l’Union européenne et l’USAID.
Au cours de cet atelier qui visait à identifier et éliminer les problèmes de l’agriculture, les producteurs ont demandé aux autorités d’initier des mesures fermes pour contrer ces feux de brousse souvent créés par les éleveurs peuls ainsi que les producteurs de palmier à huile.
Isaac Adaebsah, secrétaire général de Kroye Farmers Association, a rappellé que le district connu pour être un grand producteur de noix de cajou à Brong Ahafo (un grand bassin de production au Ghana), est gravement menacé si rien n’est fait. En effet environ 3 champs sur 10 sont brulés annuellement dans ce qu’il convient d’appeler un « rituel annuel », selon les propos d’un responsable de l’association relayés par businessghana.
Rappelons que le cajou est le premier produit d’exportation non traditionnel du Ghana qui en 2016, en fut le premier exportateur mondial.
Le Ghana envisage d’émettre un premier Century Bond de 5 à 10 milliards $ (d’ici la fin de l’année), a indiqué, ce mardi, Ken Ofori-Atta (photo), ministre ghanéen des Finances, dans une interview accordée à Bloomberg.
Selon ses propos, cette émission devrait permettre au pays de rembourser sa dette actuelle et de combler le déficit de 7 milliards $ de son budget infrastructurel, tout en exécutant plusieurs projets de construction d’usines.
Cette première obligation de cent ans s’inscrit dans le cadre d’un Century Bond de 50 milliards $, annoncé en début de mois, et prévu pour être émis en plusieurs tranches.
Cette annonce intervient après que le pays a décidé de renoncer, un peu plus tôt dans l’année, à l’émission d’obligations Panda, et quelques mois après avoir émis environ 2 milliards $ d’euro-obligations, sur le marché de la dette.
Alors que la devise nationale traverse une période difficile, la nouvelle opération s’inscrit dans un contexte de baisse de la tendance des ventes d'obligations libellées en dollars des marchés émergents ; tendance due à une hausse des taux d'intérêt aux Etats-Unis qui réduit l'engouement des investisseurs pour les actifs à rendement élevé.
Si les autorités se montrent confiantes par rapport à l’état des finances publiques, plusieurs experts soulignent néanmoins le risque de surendettement qui pèse sur l’économie ghanéenne.
Pour rappel, d’après les dernières statistiques de la banque centrale du pays, la dette ghanéenne s’est établie à plus de 65% du produit intérieur brut (PIB).
Notons que pour 2018, le FMI table sur une croissance économique ghanéenne à 6,3% puis à 7,6% en 2019.
Moutiou Adjibi Nourou
Le Haut-Commissariat à la Réconciliation et au Renforcement de l’Unité Nationale (HCRRUN) a organisé ce mercredi 26 septembre 2018 une conférence-bilan de la première étape de la première phase du processus d’indemnisation des victimes des violences à caractère politique. La rencontre s’est déroulée en présence de Awa Nana-Daboya, présidente de l’institution.
Dans son allocution, la présidente du HCRRUN a rappelé le contexte de la mise en œuvre du programme de réparation et d’indemnisation. Elle s’est réjouie du bilan satisfaisant des opérations. « Ce sont des faits réconfortants qui ont jalonné le processus. Nous devons nous en réjouir », s’est-elle félicitée.
Selon le bilan dressé sur la période du 12 décembre 2017 au 17 septembre 2018, 2510 victimes ont été indemnisées sur une prévision de 2475 cas recensés dans les antennes régionales de Dapaong, Kara, Sokodé, Atakpamé, Kpalimé, Tsévié, Aného et Lomé.
A Dapaong, 132 victimes ont été indemnisées. Elles sont 255 dans la Kara, 266 à Sokodé, 901 à Atakpamé et 317 à Kpalimé. Tsévié, Aného et Lomé ont eu respectivement 144, 155 et 340 victimes indemnisées.
2 milliards de francs CFA ont été mis à disposition du HCRRUN pour cette première étape de la première phase où les victimes ont également bénéficié d’une prise en charge médicale et psychologique.
La Banque Africaine de Développement (BAD) a présenté ce mardi 25 septembre 2018 à Lomé, la revue à mi-parcours du Document de Stratégie Pays (2016-2020) pour le Togo.
Dans son mot à l’ouverture du séminaire, le représentant du ministre des finances et gouverneur de la BAD, a relevé la nécessité de la tenue de cette session. « Après deux (2) années de mise en œuvre de ce document stratégie pays, il est apparu nécessaire de s’arrêter pour faire le point puis réorienter au besoin, les actions en cours », a déclaré Mongo Aharh-Kpessou, Secrétaire Permanent chargé des reformes, représentant du ministre des finances.
Approuvée en octobre 2016 pour une durée de 5 ans, la stratégie pays de l’institution panafricaine au Togo, s’articule autour de deux piliers, le développement des pôles de croissance inclusive et de compétitivité agroindustrielle ainsi que l’appui à la gouvernance financière, sectorielle et locale. « L’objectif majeur de cette stratégie est d’accompagner le Togo à améliorer les conditions de vie des populations rurales à travers le développement intégré des pôles agricoles et l’accès à l’énergie », a pour sa part indiqué la Réprésentante-Pays de la BAD, Kahdidia Diabi.
Durant les deux premières années de cette stratégie, la banque basée à Abidjan a financé plusieurs projets dans les domaines de l’agroalimentaire, des infrastructures, du climat ou du social. Ces projets ont permis de porter les engagements de la Bad à environ 190 milliards FCFA, avec un taux de décaissement de 55,3%. Le secteur des transports absorbe près de 70% de ses engagements.
Les exigences de visa pour les diplomates du Togo et du Gabon ne seront plus nécessaires. Ce mardi 25 Septembre 2018 à New York, le ministre togolais des Affaires étrangères, Robert Dussey, et son homologue Gabonais, Régis Immongault, ont signé un accord visant à supprimer les visas pour les détenteurs de passeports diplomatiques et de service des deux pays.
L’accord a été paraphé en marge de la 73ème Session de l’Assemblée Générale des Nations Unies qui s’est ouverte le 18 Septembre dernier.
Côté togolais, cette nouvelle facilité vient s’ajouter aux accords diplomatiques du genre, signés un peu plus tôt avec le Qatar, le Maroc et la Centrafrique.
Depuis début 2018, la diplomatie togolaise est plus présente sur l’échiquier international, avec l’accueil, dans la capitale togolaise, de plusieurs missions diplomatiques et des invitations adressées aux autorités par des pays stratégiques.
Lomé et Libreville ont également annoncé la signature d’un accord pour la lutte contre la traite des enfants.
Ce mardi 25 septembre 2018, la Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication (HAAC) représentée par son président, Pitalounani Telou, et l’ambassadeur des Etats Unis David Gilmour, ont signé à Lomé, une convention d’autorisation de diffusion des programmes de la Voix de l’Amérique (VOA) en modulation de fréquence.
Cette signature devrait permettre à ce puissant instrument médiatique des USA de diffuser en direct de Lomé, 24h/24 via les sites d’accueil des équipements de Radio Lomé sis à GTA, a indiqué le N°1 de l’organe en charge de la régulation des médias au Togo.
Celui-ci a rappelé l’obligation de la HAAC de s’assurer que les informations qui seront diffusées par la VOA, tiennent compte des dispositions de l’article 3 de la loi organique et du code de la presse et de la communication en République togolaise, annexées à la convention. Et de la sanction, en cas de méconnaissance par la VOA de cette disposition.
Le diplomate américain, pour sa part, a insisté sur les qualités que les publics du monde entier attendent de la radio mondiale américaine. Dans un monde inondé de désinformation et de fausses nouvelles, « les auditeurs togolais qui se connectent à VOA entendront les nouvelles de manière précise, objective et complète », a-t-il souligné.
La radio qui devrait diffuser très prochainement, émettra sur le 102.3 FM et aura un programme diversifié avec une bonne teneur en anglais, la langue mondiale du commerce et des affaires.
Le Premier ministre Komi Sélom Klassou a reçu hier en audience Chao Weidong, le nouvel ambassadeur de la République populaire de Chine et Joseph Olusola Iji, ambassadeur de la République fédérale du Nigeria accrédités au Togo.
La rencontre avec le diplomate chinois qui se situe dans le cadre du renforcement de la coopération bilatérale entre les deux pays, intervient quelques semaines seulement après la tenue du Forum sur la Coopération Sino-Africaine (FOCAC).
Au cours de l’entretien, l’ambassadeur chinois a réitéré l’adhésion de la Chine à la mise en œuvre du Plan national de développement (PND). « La Chine est prête à intensifier la coopération avec le Togo dans les domaines des infrastructures, du port, de l’électricité, de l’agriculture et autres », a-t-il assuré. Et d’ajouter : « Nous allons multiplier aussi les échanges humains pour renforcer davantage l’amitié sino-togolaise qui apportera beaucoup de bénéfices pour nos deux peuples ».
Dans le cadre de sa première rencontre officielle entre le Chef du gouvernement togolais et celui qui incarne la politique et la diplomatie étrangères du Nigeria au Togo, les échanges ont porté sur l’excellence des relations entre les deux pays et la situation politique du Togo. L’ambassadeur nigérian s’est réjoui des avancées enregistrées par le dialogue inter-togolais. « Cette avancée positive est une bonne nouvelle pour sortir le Togo de la crise qui affecte l’économie, les affaires ainsi que les relations sociales », a-t-il souligné.
La 3ème session extraordinaire de l’Assemblée nationale s’est ouverte ce mardi 25 septembre 2018, sous la présidence de Dama Dramani, le Numéro 1 de cet organe.
Selon les informations, les députés plancheront au cours de cette session, sur le budget 2019 de l’Assemblée nationale. Les parlementaires examineront aussi l’avant-projet de loi portant modification de la loi relative à la modernisation de l’action publique de l’Etat en faveur de l’économie.
Des questions liées à l’actualité sociopolitique, notamment le processus électoral et la recomposition de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) seront également au menu des travaux.
Dans son discours d’ouverture, Dama Dramani a demandé à l’ensemble des députés de « se rendre disponibles pour jouer solennellement leur partition dans ce processus très important ». Il souhaite que « la décrispation apparue au sein de la classe politique soit définitive pour aboutir, pourquoi pas, et dans l’intérêt du peuple togolais, à l’adoption par voie parlementaire des projets de réformes constitutionnelles et institutionnelles contenues dans la feuille de route proposée par la Cedeao ».
Jusqu’au 29 septembre 2018, l’Union Européenne célèbre sa semaine de la diplomatie climatique. La délégation de l’Union Européenne au Togo a donné hier, 24 septembre 2018, le ton aux activités dans le cadre de cette « fête » climatique.
Hanses Bruno, ministre conseiller de l’Union Européenne, Christoph Sanders, ambassadeur allemand, et Marc Vizy, ambassadeur de France au Togo, ont marqué de leur présence la cérémonie de lancement. De l’ensemble des messages délivrés, il est à retenir que l’initiative se justifie par la dimension internationale de la lutte contre le changement climatique.
S’agissant du Togo, Marc Vizy a salué des efforts consentis dans la lutte contre ce phénomène. Des efforts matérialisés par l’adoption, par exemple, de la loi sur la promotion des énergies renouvelables, qui démontre que « bien que petit pollueur, le Togo prend toute sa part dans la très grande responsabilité – « commune mais différenciée », comme le veut la formule consacrée – et s’est emparé des grands enjeux qui touchent aux changements climatiques ».
Dans la même veine, la stratégie nationale d’électrification, avec en bonne place les énergies renouvelables et l’admission du Togo à l’Alliance Solaire Internationale, a valu au Chef de l’Etat togolais d’être invité par son homologue français Emmanuel Macron au « One Planet Summit ».
Dans l’UE, en revanche, si le cap fixé est une réduction de 40% à l’horizon 2030, induisant l’intégration systématique de la dimension changement climatique dans tous les projets, force est de constater, précise l’ambassadeur allemand, que certains paramètres, notamment politiques et économiques, ne facilitent pas toujours la mise en œuvre, ni parfois l’adoption de certaines mesures en phase avec cet objectif.
Au titre des activités devant marquer la semaine européenne de la diplomatie climatique, on note en outre une conférence de presse OSC-Climat, ce 25 septembre, une émission radiophonique dotée de prix sur les radios Lomé et Kara, une conférence sur le changement climatique au Togo, les 26 et 27 septembre.
Une séance d’ECO Jogging est prévue en apothéose.
Le ministre de l’environnement et des ressources forestières, André Johnson a présidé hier, 24 septembre 2018, aux côtés de Christina Martins-Barreira, ambassadeur de l’UE au Togo, une cérémonie d’allocation de subventions européennes (d’une enveloppe totale de 5,5 millions d’euros) à plusieurs ONG/OSC.
L’événement s’est tenu au siège de la délégation de l’Union Européenne et s’inscrit dans le cadre de la lutte contre le changement climatique, en ligne avec le Programme d’appui à la lutte contre le changement climatique (PALCC), dans sa composante « Résultats 1 et 2 ».
En effet, ce volet du programme qui vient en appui au gouvernement togolais, se décline en deux principales articulations, à savoir la gestion durable des forêts et des terres et l’efficacité énergétique. Il réserve une part prépondérante aux actions de terrain devant être menées au Togo, non seulement en vue de lutter contre le changement climatique mais également afin de permettre une atténuation des effets qu’entraîne ce phénomène mondial.
De fait, le Togo, comme la plupart des pays africains, subit les effets et impacts du changement climatique, lesquels ne sont pas sans conséquence sur la gestion des ressources naturelles, le cadre de vie des populations, la continuité et la durabilité des systèmes de production, a fait constater le ministre. Une situation aggravée par « la pression démographique de plus en plus croissante, la réduction des superficies forestières, la dégradation des eaux et forêts, l’érosion côtière, etc. », a-t-il ajouté.
Il a alors reprécisé le contexte du PALCC et son bien-fondé. Mieux, il a paru particulièrement ravi de ce que près de 70% des ressources affectées au projet, se consacrent aux activités de terrain. Les ONG/OSC bénéficiaires, sélectionnées suite à un appel à propositions, devront en effet axer leurs actions sur la gestion durable des forêts et des terres et l’efficacité énergétique.