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Les réformes engagées par le gouvernement togolais sous l’impulsion du Chef de l’Etat SEM Faure Essozimna reçoivent l’assentiment de la communauté internationale.

Le Togo est officiellement admis au sein du cercle restreint des pays africains retenus dans le programme Compact With Africa du G20. Cette admission n’est pas le fruit du hasard, mais la résultante d’un programme de réformes, élaboré en accord avec les principales institutions internationales (FMI, Banque Mondiale et BAD notamment).

 Le programme Compact With Africa du G20 vise à créer un cadre propice aux investissements privés dans les pays africains retenus. Ce nouveau partenariat économique se focalise sur le domaine des infrastructures. Une aubaine pour le Togo qui, ces derniers mois, a accéléré des reformes pour améliorer et assainir son climat des affaires afin d’attirer les investisseurs et susciter la création d’entreprises. 

Dans cette dynamique, 2935 entreprises dont 417 étrangères ont été créés au premier trimestre de l’année 2018.

Sani Yaya, Ministre des Finances, présentera officiellement au G20 le programme de réformes du Togo, ainsi que les opportunités d’investissement, en marge des réunions de printemps du FMI et de la Banque Mondiale qui se tiendront à Washington DC à partir du 17 avril prochain.

La campagne agricole 2018-2019 de subvention d’engrais aux agriculteurs a été officiellement lancée ce mercredi 11 avril à Lomé.

Aux manettes, le Ministre de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche, Col Ouro-Koura Agadazi (photo), en présence des ministres du Commerce, de l'Industrie et de la Promotion du Secteur Privé, Bernadette Essossimna Legzim Balouki, et celui de la Planification, Kossi Assimaidou.

 A cette occasion, tous les contours de cette campagne ont été rendus publics par le gouvernement. 2 935 160 000 FCfa ont été mobilisés pour l'acquisition des stocks d’engrais NPK et Urée, d’une quantité de 36 700 tonnes.

244 597 producteurs dans 385 cantons à travers le pays bénéficieront de ces intrants subventionnés. Le prix moyen de vente d'un sac de 50 kg d'engrais subventionné est de 9000 FCFA contre 13 000 FCFA hors subvention.

Les bénéficiaires devront être âgés de 18 à 60 ans, disposer entre 0,25 et 1 hectare de superficie cultivable sécurisée pour être éligible au projet (maïs, riz, sorgho, etc.). Des points de vente seront mis en place dans toutes les préfectures du pays, précise le gouvernement.

La Commission de la CEDEAO et le Programme Système Qualité Afrique de l’Ouest, ont porté leur choix sur le Togo pour abriter un atelier régional de formation des Associations des consommateurs, sur le guide des Nations Unies, relatif aux principes directeurs pour la protection du consommateur.

Le Ministre togolais du Tourisme et de l’Industrie, Yaovi Ihou Attigbé, a procédé à l’ouverture officielle des travaux. Il a fait un état des lieux, marqué dans la sous-région par des systèmes d’inspection, d’analyse, d’essais et de certification encore faibles et des associations peu structurées.

Il a néanmoins rendu un hommage aux associations de consommateurs qui alertent les pouvoirs publics et jouent le rôle de contrepoids, malgré leurs moyens limités face à des « producteurs, commerçants et distributeurs de marchandises et services de qualité parfois douteuse, beaucoup plus enclins aux gains faciles et moins préoccupés par la qualité des produits, la protection du consommateur et de l’environnement ».

Yaovi Ihou Attigbé n’a pas manqué de relever les efforts engagés par le Togo pour accompagner les associations de consommateurs, mais aussi pour jouer sa partition sur l’échiquier sous-régional et international en matière de qualité. Il annonce la mise en place et l’opérationnalisation prochaine de la Haute Autorité de la Qualité et de l’Environnement (HAQUE) et des structures techniques de la qualité.  

Les mesures engagées ces dernières années par le gouvernement togolais pour améliorer le climat des affaires et inciter les jeunes Togolais à l’entrepreneuriat, portent leurs fruits. La mise en place d’une Cellule Climat des Affaires (CCA) sous l’égide de la Présidence de la République, et la mise en œuvre de nombreuses réformes pour faciliter la création d’entreprises et attirer les investisseurs, donnent de probants résultats. 

Entre janvier et mars 2018, pas moins de 2935 entreprises ont été créées, informe la CCA. Des chiffres en hausse par rapport à la même période l’année dernière où 2583 avaient été créés au premier trimestre 2017, soit une hausse de 14%.

La Cellule précise que, parmi ces entreprises nouvellement créées, 417 sont étrangères. Dans le détail, 1007, 875 et 1053 entreprises ont été créées respectivement en janvier, février et mars 2018.

Les réformes engagées (suppression des droits d’enregistrement et de timbres ; libéralisation du capital social ; exonération de la Taxe Professionnelle Unique (TPU) ; réduction des frais de publication ; réduction du coût d’octroi du permis de construire ; création d’entreprises en ligne, etc.) ont été confortées par la Loi de finances 2018 qui a introduit de nouvelles actions en faveur des promoteurs d’entreprises. 

La Chambre de Commerce et d’Industrie du Togo (CCIT), en partenariat avec l’Association Togolaise pour la Logistique (ATLOG), veut mettre un coup de projecteur sur le secteur de la logistique.

Une journée d’échanges a été organisée à cet effet ce mardi 10 avril sur le thème « L’importance de la logistique dans le développement socioéconomique sous régional à l’ère de la mondialisation ». Outre le thème qui a fait l’objet de débats entre les professionnels du secteur, le métier de logisticien et tous ses contours, ont été présentés. 

Cette rencontre vise également la création d’une plateforme d’échange qui permettra de rendre accessible les techniques liées au métier de la logistique. 

Pour Germain Meba, président de la CCIT, l’accompagnement de son institution s’explique par le fait que l’initiative de l’ATLOG va dans le même sens que celle du gouvernement. Les autorités togolaises ont inscrit la logistique en bonne place dans le Plan National de Développement en cours de validation. En son axe stratégique numéro 1, le PND prévoit le développement d’un Centre d’Affaires basé sur un hub logistique central.  

 

Dans un nouveau courrier en date de ce mardi 10 avril adressé à la Coalition de l’opposition, le gouvernement réaffirme sa fermeté quant à l’interdiction des marches qu’elle compte organiser à partir de jour.

Une précédente lettre avait déjà été envoyée par le Ministre de l’Administration territoriale, de la décentralisation et des collectivités locales, pour rappeler à l’opposition le règlement intérieur du dialogue et les recommandations du facilitateur, le Président ghanéen Nana Akufo-Addo. L’une de ces mesures porte sur la suspension des manifestations pendant la durée du dialogue.

Faisant fi de celle-ci, la coalition a maintenu ces manifestations prévues les mercredi 11, jeudi 12 et samedi 14 avril à Lomé. D’où cette nouvelle sortie du gouvernement pour rappeler à l’opposition les engagements qu’elle a pris lors des pourparlers.

Les autorités togolaises ont, pour leur part, réitéré leur volonté d’œuvrer pour l’aboutissement heureux du dialogue inter-togolais démarré le 19 février 2018.

 

Les six principaux pays producteurs de coton du continent, à savoir le Bénin, le Burkina Faso, la Cote d’Ivoire, le Mali, le Sénégal et le Togo, se retrouvent à Lomé du 18 au 20 avril prochains. Il s’agit de la 11ème réunion bilan du Programme Régional de Production Intégrée du Coton en Afrique (PR-PICA), organisée par la Nouvelle société cotonnière du Togo (NSCT).

Près de 150 participants sont attendus dans la capitale togolaise. Des responsables du programme, des chercheurs, des responsables des sociétés cotonnières et associations interprofessionnelles, des responsables des organisations de producteurs.  

Au sortir de ces assises, ces six pays devraient harmoniser les résultats de leurs recherches sur les technologies de gestion des ravageurs du cotonnier, de la fertilité des sols et de l’amélioration végétale.

Cette 11ème réunion du PR-PICA, vise également un partenariat renforcé entre les producteurs, les sociétés cotonnières et les firmes agropharmaceutiques.

Lundi, le ministère équato-guinéen de l’Energie a annoncé la signature, « quelques jours plus tôt » d’un protocole d'accord de coopération avec son homologue togolais, pour la fourniture de gaz naturel liquéfié (GNL) au Togo. Ceci, dans le cadre d’une visite de travail à Lomé.

 L’accord a été paraphé par Gabriel Mbaga Obiang Lima, le ministre équato-guinéen de l’Energie, et Marc Dèdèriwè Abli-Bidamon (photo), le ministre togolais de l’Energie. Le document créera ainsi un cadre pour l’importation de GNL par la partie togolaise, pour la production électrique.

« Il est impératif que les pays africains monétisent leur gaz, et que les utilisateurs d'énergie bénéficient de cette ressource moins chère, plus propre et produite localement. La Guinée équatoriale s'est engagée à travailler avec ses voisins de la région pour trouver des solutions qui profitent à tous. Nous espérons un partenariat solide avec le Togo. », a déclaré le ministre équato-guinéen.

Comme annoncé par son président Pitalounani Willibronde Telou au sortir de son audience le 30 mars dernier à la Primature, la Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication (HAAC), organise en ce mois d’avril une série de rencontres, qui débute ce mardi 10 avril à son siège à Lomé.  

Sont conviés pour ce premier échange, les responsables des organisations professionnelles de presse et les correspondants de la presse étrangère. Avec ces derniers, le bureau de la HAAC s’attardera sur le traitement équilibré de l’information. L’accent sera mis sur les informations relatives au dialogue politique démarré au Togo le 19 février 2018.

Suivront le mercredi 11 avril,  les responsables des agences de production, de communication et de publicité ainsi que les exploitants de vidéo-clubs.

L’instance de régulation rencontrera ensuite le jeudi 12 avril, les directeurs des médias officiels. La question du respect des règles de déontologie et d’éthique dans le traitement de l’information sera à nouveau au menu des discussions.

La HAAC, après la disparition de son président l’année dernière, et la nomination d’un nouveau en janvier dernier, renoue les prises de contacts et les journées d’échanges avec les medias aux fins de mener à bien sa mission.    

Le Centre Régional d’Assistance technique du Fonds Monétaire International pour l’Afrique de l’Ouest (AFRITAC de l’Ouest) a ouvert ce lundi à Lomé un séminaire sur le thème « Préparation du bilan d’ouverture et construction des états financiers ».

Plusieurs pays de la sous-région ouest africaine prennent part à cette rencontre qui entre dans le cadre d’une réforme comptable et de l’harmonisation de la tenue de comptabilité publique, pour les pays de la sous-région et ceux d’Afrique centrale. Les participants verront leurs capacités renforcées sur la problématique de la préparation du bilan d’ouverture et la construction des états financiers.

Dans un an, explique les experts, les Etats passeront, comme les entreprises, à une comptabilité d’exercice, contrairement à la comptabilité de caisse qui est utilisée jusqu’alors.

Les acteurs principaux du champ du périmètre de la comptabilité de l’Etat doivent donc se familiariser à ces nouveaux outils.  La réforme comptable vise à aligner le mode de gestion comptable de l’Etat sur les règles de la gestion comptable privée, tout en tenant compte des spécificités liées à l’entité publique.