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La Gouvernement togolais a réagi suite à une alerte donnée par l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), faisant état de l’apparition d’un virus mortel affectant les tilapias.

Dans un arrêté conjointement signé par les Ministres de l’Agriculture, de l’élevage et de la pêche, Col Ouro-Koura Agadazi, et du Commerce et de la Promotion du secteur privé, Mme Bernadette Legzim-Balouki, il est provisoirement interdit l’importation, la commercialisation, l’exposition ou la distribution gratuite de tilapia, sauvage ou d’élevage, sous toutes ses formes et sur toute l’étendue du territoire national.   

Le Gouvernement précise que, pendant la durée de l’interdiction, il sera procédé à la saisie et à la destruction de toutes les espèces de tilapia sauvage et ou d’élevage et produits dérivés de tilapia importés, conformément aux dispositions relatives à la police sanitaire des animaux et sans préjudice des poursuites et sanctions prévues par la réglementation.

Les autorités togolaises ont tenu à rassurer les consommateurs, « le tilapia élevé ou pêché dans les eaux togolaises ne comporte aucun risque et peut être consommé sans crainte », note le document officiel.  

Tous les services compétents et les secrétariats généraux des deux ministères sont mobilisés pour faire exécuter ledit arrêté.   

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De g. à d. le représentant de la FAO au Togo et le ministre de l'Agriculture, le Col Ouro Koura Agadazi.

Les ministres en charge de la sécurité et des frontières de l’espace Entente se réunissent à Lomé, les 17, 18 et 19 avril 2018. La question sécuritaire sera au cœur des travaux. Des experts des différents ministères en charge de la sécurité des frontières, venus du Bénin, du Burkina Faso, du Niger, de la Côte d’Ivoire et du pays hôte, sont attendus dans la capitale togolaise.

La rencontre vise, à terme, à adopter une stratégie de coopération dans le secteur du renseignement.

A Lomé, les ministres en charge de la sécurité du Conseil de l’Entente, après avoir fait l’état des lieux du secteur du renseignement, prendront des dispositions pour améliorer les échanges d’informations entre les Etats membres.

Dans l’optique de mettre en place une agence de cybersécurité et un Computer Emergency Response Team (CERT), le gouvernement a lancé un concours national via le ministère des Postes et de l’Economie numérique.

Initialement réservé aux étudiants et étudiantes actuellement en fin de cycle (Master II) ou cycle ingénieur des filières technologiques de quatre institutions (UCAO, CIC, ENSI et IAI), il vient d’être élargi à tous les citoyens togolais résidant actuellement ou non sur le territoire national.

Ces derniers devront avoir un diplôme équivalent de ces quatre institutions académiques ou d’une institution togolaise ou étrangère d’un niveau au moins équivalent à celles-ci. Cette décision est motivée, selon la note gouvernementale, par l’intérêt suscité par le dit concours.

Les postulants devront se soumettre à un test d’aptitude le mercredi 18 avril prochain (9h-12h GMT). Le test se déroulera simultanément, en ligne, au siège du ministère de Postes et de l’économie et sur le site web www.numérique.gouv.tg, via un lien URL qui sera communiqué sur le site et qui sera ouvert pendant les heures d’examen.  

Une loi sur la cybercriminalité sera adoptée par le Togo prochainement afin de renforcer son dispositif de riposte.

A l’initiative de l’Université de Lomé (UL), en collaboration avec le Centre Ouest Africain sur le Changement climatique et l’utilisation Adapatée des Terres (WASCAL), un atelier régional sur les « défis de l’énergie renouvelable en Afrique de l’Ouest », s’est tenu à Lomé le vendredi 13 avril dernier. Première d’une série, cette rencontre a été consacrée à l’état des lieux des énergies renouvelables au Togo, afin de mettre en branle une ambitieuse politique énergétique.

L’UL entend ainsi contribuer à la mise en place d’un programme de recherche-action sur les énergies renouvelables, autant au Togo que dans la sous-région. Pour le 1er Vice-président de l’UL, Komlan Batawila, il est désormais question pour les Etats d’intensifier leurs efforts dans le développement des énergies renouvelables. Les conditions sont en effet favorables, avec un important taux d’ensoleillement évalué entre 5 et 7 Kwh par mètre carré et par jour et de grands espaces et courants d’air marin propices au développement des éoliennes.   

C’est à cet effet que le responsable de l’UL a souhaité que le Togo réactive un projet de parc éolien de 25 mégawatts, datant de 2012. Présent à cet atelier, Christoph Roveekamp, expert du ministère allemand de l’Education et de la Recherche (BMBF) a aussitôt montré la disponibilité de son pays, à accompagner le Togo dans sa quête de plus d’énergies alternatives.

Le Sommet extraordinaire des chefs d'État et de gouvernement de la Cedeao s'est achevé samedi dernier à Lomé. Présidée par le Chef d’Etat togolais, président en exercice de l’espace communautaire, SEM Faure Essozimna Gnassingbé, cette assise a permis une prise de décisions sur la crise politique en Guinée Bissau ainsi que sur les tensions entre acteurs politiques au Togo.

S’agissant de la situation bissau-guinéenne, de grandes avancées ont été constatées. Le communiqué final sanctionnant les travaux, a noté la décision du Président bissau-guinéen, José Mario Vaz, de nommer un Premier ministre de consensus en la personne de Aristide Gomez, l’organisation prochaine d’élections législatives et la réouverture du Parlement.

La décision majeure concernant le Togo a été la désignation des Présidents Nana Akufo-Addo et Alpha Condé comme facilitateurs de la CEDEAO pour le Togo avec pour mission d’intensifier les efforts pour aider le gouvernement et les acteurs politiques dans la réalisation des réformes constitutionnelles.  

Le Président en exercice de la CEDEAO s’est, pour sa part, réjoui de la tenue de cette session extraordinaire à Lomé. Organisée aux fins d’anticiper les tensions et de maintenir la stabilité dans la sous-région, elle était l’occasion pour Faure Gnassingbé, d’inviter « les pays membres à s’engager davantage en vue de réussir le pari de la paix et de la stabilité au sein de la Communauté dont l’objectif premier est l’intégration et la croissance économique ».   

Mis en place en janvier 2014 par le gouvernement togolais pour faciliter l’accès aux populations pauvres des zones rurales très reculées, aux services financiers de base, le Fonds National de la Finance Inclusive (FNFI), livre son bilan après quatre années d’opérationnalisation. C’était au cours d’une conférence de presse animée ce vendredi 13 avril par son Directeur Général, Yves Manawé Gnaba.

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 Grâce à son mode opératoire, « le faire-faire », qui consiste en la mise en œuvre des produits de crédits, sur le terrain, par des Prestataires de Services Financiers (PSF) partenaires, le FNFI a touché des millions de Togolais sur toute l’étendue du territoire national.

En 4 ans, 1 448 456 micro-crédits accordés pour un montant total de 72,8 milliards de FCFA avec 62,1 milliards de FCFA de lignes de crédits mis à la disposition des PSF.

L’Etat a joué sa partition en mettant à disposition du Fonds de 2014 à fin 2017, un montant de 32,118 milliards de FCFA.

Les taux de remboursement qui, ces 4 dernières années, ont été de 100% en 2014, 93,7% en 2015, 85,3% en 2017 et de 92,8% à fin mars 2018, ont permis de mobiliser des ressources supplémentaires et de procéder à 586 645 renouvellements de crédits et de toucher de nouveaux bénéficiaires.

Le FNFI, placé depuis septembre 2017 sous la tutelle du Secrétariat d’Etat à la Présidence de la République, Chargé de l’inclusion financière, entend les prochaines années, intensifier ses actions dans les régions pauvres du pays.

Le Chef de l’Etat togolais, Président en exercice de la CEDEAO, SEM Faure Essozimna Gnassingbé, sera l’hôte ce samedi 14 avril d’un sommet extraordinaire de l’organisation sous régionale, qu’abrite la capitale togolaise. 

Seront présents à Lomé dans ce cadre, les chefs d’Etat et de gouvernement de la communauté, dont la plupart prendront leurs quartiers dès ce vendredi après-midi. Cette session sera « essentiellement consacrée à la crise bissau-guinéenne », précise un communiqué de la Présidence togolaise.

Une délégation ministérielle de la CEDEAO, mandatée par le président togolais, s’est rendue à Bissau à plusieurs reprises et plus récemment le 11 avril dernier, pour des échanges avec les protagonistes de la crise. Il s’agissait aussi pour la mission de s’enquérir du suivi des recommandations du Sommet d’Addis-Abeba en janvier 2018.

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Faure Gnassingbé, soucieux de la stabilité dans l’espace CEDEAO, s’est lui-même plié à cet exercice, rencontrant à plusieurs reprises le Président José Mario Vaz et d’autres acteurs politiques de ce pays.

A Lomé, ce samedi, avec ses pairs de la sous-région, le président togolais échangera lors d’un huis clos, autour de la situation sociopolitique en Guinée Bissau et fera le bilan de la mise en œuvre des différents accords. 

Egalement, au menu de cette assise sous régionale, les questions concernant la situation dans plusieurs pays de la sous-région ouest-africaine.

Les travaux de la 13ème Réunion du Bureau de la conférence des ministres de la jeunesse et des sports de la Francophonie, ont démarré à Lomé le lundi 09 avril dernier avec une réunion des experts. Le Premier Ministre togolais, Komi Selom Klassou a procédé ce jeudi à l’ouverture solennelle de la Session ministérielle. Le Chef du gouvernement s’est, à cette occasion, appesanti sur le thème choisi pour ladite rencontre : « Jeunesse et sport : quelle contribution dans la lutte contre le radicalisme, l’immigration clandestine et l’extrémisme violent, pour le vivre ensemble à l’orée du cinquantenaire de notre institution commune ».

« Le thème choisi par la CONFEJES est révélateur et mérite une réflexion approfondie, susceptible de déboucher sur une élaboration de politiques sportives cohérentes dont la mise en œuvre en faveur des jeunes doit permettre d’avoir des résultats à impacts forts et durables », a déclaré Komi Selom Klassou.

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Il a souhaité, à cet effet, que des actions concertées soient menées au sein de la Confejes et que les Etats accroissent leurs budgets afin de consolider les mécanismes, les programmes et les projets dédiés à la jeunesse, pour la maintenir au sein des communautés nationales et faire échec à toute tentative de radicalisation et de captation par les réseaux djihadistes.  

Les conclusions des travaux de Lomé serviront aux différentes instances de la Francophonie et, au-delà, à tous les pays membres. Elles permettront de renforcer la coopération entre les Etats membres au profit de la jeunesse.  

Les réformes engagées par le gouvernement togolais sous l’impulsion du Chef de l’Etat SEM Faure Essozimna reçoivent l’assentiment de la communauté internationale.

Le Togo est officiellement admis au sein du cercle restreint des pays africains retenus dans le programme Compact With Africa du G20. Cette admission n’est pas le fruit du hasard, mais la résultante d’un programme de réformes, élaboré en accord avec les principales institutions internationales (FMI, Banque Mondiale et BAD notamment).

 Le programme Compact With Africa du G20 vise à créer un cadre propice aux investissements privés dans les pays africains retenus. Ce nouveau partenariat économique se focalise sur le domaine des infrastructures. Une aubaine pour le Togo qui, ces derniers mois, a accéléré des reformes pour améliorer et assainir son climat des affaires afin d’attirer les investisseurs et susciter la création d’entreprises. 

Dans cette dynamique, 2935 entreprises dont 417 étrangères ont été créés au premier trimestre de l’année 2018.

Sani Yaya, Ministre des Finances, présentera officiellement au G20 le programme de réformes du Togo, ainsi que les opportunités d’investissement, en marge des réunions de printemps du FMI et de la Banque Mondiale qui se tiendront à Washington DC à partir du 17 avril prochain.

La campagne agricole 2018-2019 de subvention d’engrais aux agriculteurs a été officiellement lancée ce mercredi 11 avril à Lomé.

Aux manettes, le Ministre de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche, Col Ouro-Koura Agadazi (photo), en présence des ministres du Commerce, de l'Industrie et de la Promotion du Secteur Privé, Bernadette Essossimna Legzim Balouki, et celui de la Planification, Kossi Assimaidou.

 A cette occasion, tous les contours de cette campagne ont été rendus publics par le gouvernement. 2 935 160 000 FCfa ont été mobilisés pour l'acquisition des stocks d’engrais NPK et Urée, d’une quantité de 36 700 tonnes.

244 597 producteurs dans 385 cantons à travers le pays bénéficieront de ces intrants subventionnés. Le prix moyen de vente d'un sac de 50 kg d'engrais subventionné est de 9000 FCFA contre 13 000 FCFA hors subvention.

Les bénéficiaires devront être âgés de 18 à 60 ans, disposer entre 0,25 et 1 hectare de superficie cultivable sécurisée pour être éligible au projet (maïs, riz, sorgho, etc.). Des points de vente seront mis en place dans toutes les préfectures du pays, précise le gouvernement.