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Le ministre de la sécurité et de la protection civile Yark Damehame s’est prononcé ce week-end par communiqué, sur le couvre-feu en vigueur depuis le 02 avril dernier et les bavures observées au niveau des forces de sécurité chargées de son application.

« Les premiers jours de mise en œuvre du couvre-feu ont été scrupuleusement respectés par une très grande majorité des populations du Grand Lomé », a indiqué le ministre, relevant également que d’autres ont cependant fait fi de la mesure, se retrouvant encore dans les rues aux heures interdites « sans motif ni raison ».

L’officiel a ensuite remercié « très sincèrement cette immense majorité de la population qui a adhéré à cette mesure salutaire du gouvernement pour prémunir » le pays de cette pandémie, puis « invité les récalcitrants à suivre la majorité en respectant à leur tour l’ensemble des mesures prises dans le cadre de cette lutte ».

A l’endroit des forces de l’ordre de la Force spéciale anti-pandémie mobilisée pour l’occasion, Yark Damehame a fermement appelé « au professionnalisme et au respect des normes déontologiques dans l’application de toutes les mesures prises par le gouvernement ». Des sanctions pourraient d’ailleurs être prises à l’endroit des contrevenants.

Le responsable a par ailleurs précisé qu’un numéro vert, le 1014, a été mis en place par le ministère de la sécurité pour signaler tout dérapage d’un membre des forces de sécurité.

Annoncé le 1er avril dernier par le Chef de l’Etat lors de son adresse à la Nation, le réaménagement temporaire des horaires de travail en raison de la Crise sanitaire liée au Covid-19 est effectif. Le ministre en charge du travail, Gilbert Bawara a officiellement précisé via un décret, les diverses dispositions de cette mesure.

Ainsi, au niveau des administrations et services publics de l’Etat, il est instauré une journée de travail continue de 09h à 16h, durant toute la période de l’état d’urgence et du couvre-feu. Les chefs d’administration et de services publics peuvent toutefois, pour des nécessités et besoins de service, déroger aux horaires et temps de service sus-indiqués.

Sont par ailleurs exclus du champ d’application de cette mesure, les services de santé et assimilés, ainsi que tout autre service directement impliqué ou réquisitionné pour les besoins de la gestion de la crise sanitaire.

Cet aménagement, précise l’officiel, ne s’impose pas dans les secteurs privé et parapublic. Toutefois, poursuit-il, ces derniers doivent tenir compte des contraintes et implications découlant du couvre-feu et prendre en conséquence des dispositions idoines, afin de permettre aux employés et salariés de rejoindre leurs domiciles à temps.

En outre, les employeurs des secteurs privé et parapublic dont les activités nécessitent une dérogation par rapport aux mesures du couvre-feu sont priés de s’adresser aux ministères de la sécurité et du travail afin d’obtenir les autorisations requises.

Jusqu’au 11 avril 2020, l’application des mesures annoncées le 04 avril dernier, concernant les transports urbains dans le cadre de la riposte contre le Covid-19, est suspendue. C’est ce qu’a décidé le Gouvernement dimanche soir, via un communiqué officiel.

Ceci, en attendant que les mesures d’accompagnement prises en vue de soutenir les différentes couches vulnérables et socioprofessionnelles concernées ne soient effectives.

Ces mesures concernaient principalement l’interdiction formelle pour les conducteurs des engins à deux roues et des tricycles du Grand Lomé de transporter des personnes. Ceci notamment afin de contenir et de freiner la propagation de l’épidémie dans cette zone précise.

Les conducteurs de taxis-motos, premiers affectés par la mesure, sont donc autorisés jusqu’au 11 avril prochain à transporter des passagers.

Toutefois, chacun est invité au respect des consignes sanitaires et des gestes barrières ainsi qu’au sacrifice citoyen pour réussir à éradiquer la pandémie.

Le dernier bilan officiel fait état de 44 cas confirmés au total.

Les conducteurs de taxis-motos, principalement affectés par les dernières mesures décrétées dans le domaine du transport afin de freiner la propagation du Covid-19, bénéficieront du soutien de l’Etat pendant toute la période de l’état d’urgence sanitaire.

Le secrétariat d’Etat chargé de l’inclusion financière et du secteur informel indique que des mesures d’accompagnement ont été prises en leur faveur, à la suite des séries d’échanges qui se sont tenues en amont.

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Aussi, note-t-on par exemple la suspension des recouvrements de crédits pour les bénéficiaires des produits FNFI et l’instauration d’un moratoire sur les intérêts et pénalités de retard de remboursement ou la possibilité de rééchelonnement des crédits pour ceux qui en feront la demande.

Par ailleurs, informe le secrétariat, des listes complémentaires de ces acteurs ont été dressées à la suite d’un recensement, afin de prendre en compte le plus grand nombre.  

Rappelons que depuis ce samedi 04 avril, il est formellement interdit aux conducteurs des engins à deux roues de transporter des personnes. Il en va de même pour les tricycles.

Le Conseil d’administration du Fonds monétaire international (FMI) réuni à Washington vendredi a autorisé un décaissement immédiat de 131,3 millions $ en faveur du Togo.

Ceci, à la faveur de l’achèvement du 6ème et dernier examen des performances économiques du pays dans le cadre du programme soutenu par un accord de facilité de crédit élargie (FEC).

Ce décaissement, presque 04 fois plus important que ce qui était prévu (35 millions $), doit permettre d’aider le Togo « à faire face aux implications humaines et économiques de la pandémie de COVID-19 », répondant ainsi à la demande faite par les autorités.

Selon le conseil, le Togo a réalisé des progrès significatifs de 2017 à 2019 dans le cadre de ce programme, même si « les réformes restent incomplètes dans un secteur clé » : « La performance du Togo a été globalement satisfaisante », a relevé le n°2 de l’institution Mitsuhiro Furusawa. « Alors que la reprise économique se raffermissait, elle a récemment été entravée par la pandémie de COVID-19. Les perspectives macroéconomiques sont soumises à un degré élevé d'incertitude », a-t-il remarqué.

« Les autorités prennent des mesures immédiates pour faire face aux implications humaines et économiques de la pandémie de COVID-19 tout en préservant les réalisations fiscales durement gagnées », poursuit le responsable, avant de saluer les nombreux progrès réalisés par le Togo (respect du critère de convergence de l’Uemoa, collecte des arriérés d'impôts, soumission en ligne des déclarations en douane et avancées vers la budgétisation…).

« Le Togo est l'un des pays les plus performants dans l'amélioration de l'environnement des affaires ces dernières années. Il sera important de poursuivre ces réformes, y compris le renforcement de la gouvernance, et de mettre en œuvre les mesures décrites dans le PND pour soutenir une croissance forte et inclusive », a conclu Mitsuhiro Furusawa.

Le décaissement des 131,3 millions $ porte le total des décaissements au titre de l'accord à environ 336,4 millions de dollars.

Annoncée le 1er avril dernier par le Chef de l’Etat dans son adresse à la nation, la gratuité de la tranche sociale de la facturation d’eau de la Société Togolaise des Eaux (TDE) est bel et bien effective, ceci pour une durée de 03 mois. La confirmation a été faite par le ministre en charge de l’eau, Antoine Lekpa Gbegbeni dans une note officielle.

Cette tranche sociale, correspond à une consommation d’eau comprise entre 0 et 10 m3, précise le ministre. Par ailleurs, il est mis à la disposition de la population, 5000 branchements sociaux, au coût réduit de 25 000 FCFA, contre 75 000 FCFA.

La décision fait partie du volet social des mesures fortes prises par le Président de la République, dans le cadre de l’instauration de l’état d’urgence sanitaire en réponse à la crise sanitaire du Covid-19.

Rappelons par ailleurs que la gratuité de la tranche sociale s’applique également à l’électricité.

Les prix des produits pétroliers connaîtront dans les prochains jours une baisse au Togo, ceci en ligne avec les mesures sociales visant à atténuer le poids de la crise sanitaire liée au covid-19.

La décision à venir a été évoquée tour à tour par le ministre de l’économie, Sani Yaya et Kodzo Adedze, son collègue du commerce, au cours d’interventions radiotélévisées.

Si aucune date n’a été pour le moment communiquée, les deux officiels l’ont tout de même assuré, « il y aura une baisse ». « Les équipes sont en train d’effectuer des simulations et les études sont en cours », ont-ils indiqué.

« L’essence est déjà subventionnée par l’Etat et le Togo constitue des stocks plusieurs mois à l’avance », a en outre précisé Kodzo Adedze.

Pour rappel, le baril du pétrole est récemment passé sous la barre des 20$, une première depuis près de 20 ans, conséquence de l’impact du Covid-19 sur l’industrie pétrolière mondiale.

En plus des grandes mesures déjà prises et en vigueur depuis quelques semaines dans le cadre de la riposte face à la pandémie du Covid-19, des mesures complémentaires ont été édictées à l’endroit des sociétés de transports urbains et des syndicats des conducteurs routiers.

Ainsi, il est désormais obligatoire, pour les responsables de gares routières d’installer le dispositif de lavage des mains, pour les chauffeurs et passagers à bord des véhicules, d’être protégés par des bavettes.

Des limitations de passagers sont désormais imposées, 30 pour les véhicules de la SOTRAL (Société des transports de Lomé), 03 (plus le chauffeur) des taxi-villes, 05 pour les bus de 09 places, et 08 pour les bus de 15 places.

Par ailleurs, il est désormais formellement interdit aux tricycles de transporter des passagers.

Toutes ces mesures sont destinées à freiner au mieux la propagation du virus, et préserver la santé des usagers, ont précisé les ministres en charge de la sécurité et des transports, qui ont également invité au sens de la responsabilité et au patriotisme.  

Dans le cadre de la riposte contre l’épidémie de Covid-19, le gouvernement, à travers le ministère en charge du commerce, veut collaborer avec divers partenaires.

Il est lancé dans ce sens un appel à identification et enregistrement de toutes les entreprises productrices ou importatrices de gels hydroalcooliques, gants et masques. Ceci, à des fins de collaboration et d’actions coordonnées.

L’enregistrement se fait sur le site du ministère en charge du commerce et la date limite est fixée au lundi 06 avril 2020 à 17h30.

Pour toute information complémentaire, contacter le 92 54 54 08 ou le 90 90 71 17.

Le géant mondial du transport de conteneurs et de la logistique MSC (Mediterranean Shipping Company) vient de choisir le Port de Lomé comme l’un de ses « points stratégiques majeurs dans le monde », dans le cadre d’un nouveau programme.

L’armateur italo-suisse a en effet dévoilé jeudi son nouveau service de fret flexible, destiné à répondre à la reprise imminente de la demande de marchandises en provenance d'Asie et à assurer la continuité des opérations. Le programme dénommé « Suspension of Transit » (SOT), est l’une des réponses du logisticien à l’impact du Covid-19.

De façon concrète, le Port de Lomé et son terminal MSC qui a été retenu aux côtés de 05 autres répartis sur tous les continents (Bremerhaven-Allemagne, Busan-Corée du Sud, King Abdullah Port-Arabie Saoudite, Rodman PSA-Panama et Tekirdag Asyaport-Turquie), mettra à disposition ses ressources aux importateurs de conteneurs en provenance d'Asie et à tous les types de cargaison. Sont toutefois interdits les produits réfrigérés, les marchandises dangereuses et les cargaisons de projet (telles que les gros équipements lourds hors gabarit qui ne rentrent normalement pas dans des conteneurs).

Le second armateur mondial, présent dans l’actionnariat de Lomé Container Terminal (LCT), confirme ainsi une nouvelle fois le rôle prépondérant du Port de Lomé dans sa stratégie. Rappelons qu’il y a un an, le groupe avait annoncé son intention d’investir 500 millions d’euros (328 milliards FCFA) dans la plateforme portuaire togolaise pour la nouvelle décennie.