27 avril 1960-27 avril 2020. Le Togo commémore ce jour le 60ème anniversaire de son indépendance. Pas de célébration grandiose, en raison de l’état d’urgence sanitaire décrété à cause de la pandémie du nouveau coronavirus (Covid-19), mais plutôt deux activités symboliques.
La première s’est déroulée dimanche soir, veille de célébration, avec la ranimation de la flamme de l’indépendance par le Président de la République Faure Essozimna Gnassingbé.
La seconde s’est tenue ce matin au palais de la Présidence : un cérémonial militaire auquel ont pris part les différents Chefs d’état-major des forces armées togolaises (FAT) et les présidents des Institutions de la République.
Vendredi, les Etats-Unis, à travers leur ambassadeur à Lomé Éric William Stromayer, ont adressé leurs vœux et leurs félicitations au Togo : « Les Etats-Unis ont été les premiers à reconnaître votre indépendance en 1960 et notre partenariat se poursuit toujours dans cette période difficile », a indiqué le diplomate.
Le Président de la République Faure Essozimna Gnassingbé a rallumé ce dimanche soir la flamme de l’indépendance marquant les 60 ans de l’accession du Togo à la souveraineté internationale. Ce geste symbolique qui perpétue la tradition républicaine s’est déroulé à la Place de l’indépendance, en présence de membres du gouvernement et d’officiers supérieurs des Forces armées.
La ranimation de la flamme qui marque d’ordinaire le début des festivités officielles, sera cette année l’une des deux grandes activités solennelles prévues pour le jubilé de diamant de l’indépendance, en raison de la situation liée au Covid-19.
« En ces moments difficiles qui ne permettent pas à nos concitoyens de célébrer et de rendre hommage à ce long parcours que nous avons connu, je voudrais en notre nom à tous dire avec fierté que nous viendrons à bout de cette pandémie », a affirmé le n°1 Togolais.
Avant de conclure : « Puissent le courage et la détermination de nos devanciers nous donnent la force de poursuivre la construction de notre Nation ».
Une cérémonie de prise d’armes est prévue ce lundi, jour de fête nationale, au Palais de la Présidence.
Le Togo s’apprête à célébrer ce lundi le 60ème anniversaire de son accession à la souveraineté nationale.
Cette célébration historique qui est traditionnellement l’occasion d’un grand défilé militaire et civil, de cérémonies solennelles ainsi que de réjouissances populaires, sera particulière cette année en raison de la crise sanitaire liée à la pandémie du nouveau coronavirus (Covid-19) et des nombreuses restrictions qui en ont découlé.
Dans la capitale, Lomé comme dans les autres villes, les grandes artères et places se parent tout de même aux couleurs nationales. Le jubilé de diamant sera essentiellement marqué par la ranimation ce dimanche soir, de la flamme de l’indépendance à Lomé et une cérémonie de prise d’armes au palais de la présidence de la République demain.
Ces activités, qui seront présidées par le Chef de l’Etat, Faure Essozimna Gnassingbé, se dérouleront exclusivement en présence des présidents des institutions de la République, des membres du gouvernement et des chefs d’Etat-major des différents corps des Forces armées togolaises (FAT).
Au Togo, les mutations totales des titres fonciers sont désormais délivrées dans un délai maximal de six (06) heures.
Cette nouvelle réforme qui s’inscrit dans le cadre de l’amélioration continue de la qualité des services rendus au guichet unique du transfert de propriété, vient surtout confirmer la série de démarches entreprises depuis 2018 par les autorités afin de simplifier au maximum les procédures : digitalisation et gain de temps, réduction de frais d’enregistrement et de mutation, mise en place d’un formulaire de plainte, etc...
Ainsi de 10 jours en 2018, le délai moyen de mutation est passé à 07 jours avant de se fixer désormais à 06h.
En rappel, la mutation totale en matière de transfert de propriété comprend les phases d'étude de dossier, de liquidation, de paiement des droits d'enregistrement et de conservation foncière.
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Le Togo a officiellement rejoint vendredi l’Agence pour l’assurance du commerce en Afrique (ACA), une institution multilatérale panafricaine spécialisée dans le la gestion du risque et la garantie sur le continent. L’adhésion a été soutenue par la Banque européenne d’investissement (BEI) à travers un prêt concessionnel de 12,5 millions $, alloué à la participation du Togo au sein de l’Agence.
Le Togo qui devient ainsi le 18ème pays africain à rejoindre l’ACA, s’offre ainsi une capacité supplémentaire, en termes d'assurance commerciale et d'investissement, et d’amélioration de la notation de sa dette souveraine, rendue encore plus nécessaire avec l’impact du Coronavirus. « Alors que nous nous préparons à gérer les dommages économiques dus au coronavirus, les gouvernements africains se concentrent sur l’atténuation des impacts à court et à long terme. La capacité d’assurance est un aspect majeur dans notre capacité à redresser la situation et à faire en sorte que les projets fondamentaux bénéficient des financements et garanties nécessaires. Nous considérons l’adhésion à l’ACA comme un élément nécessaire à notre capacité à soutenir l’économie et à surmonter cette crise », a indiqué le ministre de l’économie et des finances Sani Yaya.
La mission de cette agence, créée en 2000 et basée à Nairobi, est en effet de pallier le manque d’une assurance couvrant les risques politiques, non commerciaux et commerciaux, qui devrait favoriser la disponibilité de financement pour les investissements sur le continent et l’expansion du commerce extérieur ou les échanges intra-africains.
Par ailleurs, parallèlement à la finalisation de la prise de participation, l’ACA a soutenu le Togo dans l’obtention d’un prêt quasi-concessionnel sur 10 ans destiné à restructurer et refinancer une partie de la dette publique court terme et onéreuse.
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Un processus de confirmation d’identité vient d’être mis en place par le gouvernement, à l’endroit des bénéficiaires du programme Novissi.
Ce renforcement qui intervient en amont du versement de la seconde moitié de l’aide mensuelle pour ceux ayant déjà reçu la première moitié, a été rendu nécessaire par l’exécutif, afin de s’assurer que les fonds décaissés aillent effectivement aux cibles du programme que sont les personnes affectées par les mesures prises dans le cadre de la lutte contre le Covid-19.
Concrètement, les personnes jugées éligibles suite à leur inscription et à qui la première moitié a déjà été versée, devront pour bénéficier de la seconde moitié, confirmer leur identité en composant le *855# et en fournissant le numéro NSF indiqué sur la carte d’électeur. Les bénéficiaires ont jusqu’au 02 mai 2020 pour confirmer leur identité et n’ont droit qu’à 03 tentatives.
Si au bout des 03 tentatives, le numéro NSF indiqué ne correspond toujours pas au numéro de la carte d’électeur fourni lors de l’inscription, le bénéficiaire devra recommencer le processus d’inscription pour continuer à bénéficier de l’aide. Par ailleurs, le numéro NSF devra aussi dorénavant être fourni en plus du numéro de la carte d’électeur pour toutes les nouvelles inscriptions.
Lancé le 08 avril dernier, le programme de transferts monétaires qui compte à ce jour plus de 1,2 millions d’inscrits et plus de 465 000 bénéficiaires pour 2,7 milliards FCFA déjà débloqués, avait été confronté dès les premiers jours à de nombreux défis dont l’usurpation de l’identité de certains bénéficiaires.
Pour rappel, Novissi n’est déployé pour le moment que sur le Grand Lomé et sera progressivement étendu aux autres zones touchées par la maladie.
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Réunie jeudi par visioconférence en un sommet extraordinaire presque exclusivement consacré au Covid-19, la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la Cedeao a nommé le Président nigérian Muhammadu Buhari comme « Champion » de la sous-région en vue de coordonner la riposte et le processus d’éradication de la maladie.
Le leader nigérian prend ainsi la tête d’une Task Force de haut niveau dont la principale mission sera d’œuvrer à la mutualisation des efforts dans l’espace communautaire en vue de venir à bout de ce fléau. Il supervisera également les comités ministériels de coordination sur la santé, les finances et les transports qui ont été mis en place dans la foulée.
D’autres grandes décisions ont été prises à l’issue de cette réunion, qui a enregistré la participation du n°1 togolais Faure Essozimna Gnassingbé. Concernant la lutte contre le Covid-19, Etats membres ont été invités à apporter leur contribution au Fonds de solidarité de l’UA et à renforcer la coopération entre le CDC et l’OOAS en vue de rendre plus efficaces les appuis aux Etats membres de la Cedeao ; la coopération inter-Etats en matière de recherche, de formation et d’échanges d’expériences dans le domaine sanitaire devra être renforcée, de même que la fourniture quotidienne à l’OOAS des informations épidémiologiques.
Les leaders ouest-africains ont également décidé d’un accroissement des tests de dépistage et de prise en charge des cas suspects, ainsi que d’une intensification de la sensibilisation des populations aux dangers du Covid-19 et à la nécessité d'un changement de comportement afin de contenir la propagation et rompre la chaîne de transmission de la maladie. Des corridors de transports humanitaires seront aménagés pour le personnel médical et les autres agents impliqués dans la lutte, afin de faciliter l’acheminement du personnel, de l'équipement et du matériel nécessaires. Les Etats poursuivront dans le même temps la mise en place des mesures humanitaires et palliatives destinées à fournir une aide aux populations, notamment par la distribution de denrées alimentaires et l’octroi d'une aide financière aux populations les plus démunies, comme c’est le cas au Togo avec le Programme Novissi.
Conformément aux recommandations faites en 2014 lors de la survenue d’Ebola, les leaders veilleront à allouer au moins 15% de leur budget annuel au renforcement de leurs systèmes de soins de santé. Enfin, quant à la levée des mesures mises en place pour protéger les populations, une évaluation minutieuse de la situation sera effectuée, en procédant au cas par cas, avant toute décision.
Sur le plan économique, un plan de riposte sera élaboré par les 15 pays, prenant en compte la lutte actuelle et un plan de relance. Des bons et obligations de long terme du Trésor seront émis pour financer les besoins critiques en investissement pour soutenir le secteur privé et relancer les économies, tout comme le déploiement au niveau des Banques centrales d’outils, moyens et liquidités importants pour soutenir le secteur financier et les microfinances appuyant le secteur informel. Des appuis seront également mis en place pour soutenir les secteurs sociaux (éducation, santé, accès à internet) et les couches sociales les plus défavorisées, et des mesures urgentes seront mises en œuvre pour soutenir la production locale de consommation.
Un Programme de soutien au secteur de la fabrication des produits pharmaceutiques et des équipements de protection sanitaire sera mis en place dans cette optique et les restrictions ne seront pas imposées aux importations en provenance des autres pays de la CEDEAO, notamment en ce qui concerne les biens de première nécessité.
Sur le Plan international, la Cedeao lancera un appel à la Communauté internationale pour la mobilisation de ressources additionnelles et apportera également son soutien à l’initiative de l’Union Africaine de renégociation pour l’annulation et la restructuration des dettes (publique et privée) des pays du continent.
Notons par ailleurs que la Conférence a officiellement reconnu au cours des travaux, Umaro Sissoco Embaló comme nouveau président élu de la Guinée Bissau.
Plus de 6 000 cas confirmés de Covid-19 ont été recensés dans l’espace Cedeao.
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La communauté musulmane togolaise entame ce vendredi comme partout ailleurs dans le monde le Ramadan, le traditionnel mois de jeûne dans la religion islamique.
Durant un mois, les fidèles observeront les recommandations de cette période qui est par ailleurs l’un des 05 piliers de l’Islam.
Ce Ramadan 2020 sera tout de même particulier, en raison de la pandémie de Covid-19 et son lot de mesures destinées à la combattre. Les regroupements massifs étant interdits, les lieux de prière et de culte étant fermés et le couvre-feu effectif pour encore 02 mois, les fidèles devront s’adapter au mieux.
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a d’ailleurs multiplié ces derniers jours les recommandations et les conseils à l’endroit des musulmans, pour ce mois particulier.
Le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé participe ce jeudi au sommet extraordinaire de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la Cedeao.
La session, tenue pour la première fois de l’histoire de l’Organisation en virtuel, en raison de la pandémie du nouveau coronavirus (Covid-19), a justement été consacrée à la situation de cette maladie dans la communauté.
Au cours des travaux présidés par le leader nigérien Mahamadou Issoufou, Président en exercice, le n°1 togolais et ses pairs font le point sur la situation actuelle et échangent sur les moyens d’une riposte collective plus efficace contre ce fléau qui a déjà atteint plus de 5000 personnes dans les 15 pays de l’espace et fait près de 150 décès. Même si l’Organisation a déjà pris d’importantes mesures afin d’accompagner les Etats membres, de nombreuses dispositions pourraient être encore décidées lors de ce sommet.
La Commission de la Cedeao entend d’ailleurs soumettre aux dirigeants l’idée de nomination d’un Chef d’Etat comme Champion, afin de superviser et coordonner la riposte et le processus d’éradication du Covid-19. Autres suggestions envisagées, l’allocation d'au moins 15 % du budget annuel des États afin de renforcer les systèmes de soins, comme cela a été fait en 2014 lors de la survenue du virus Ebola, la création d’un Fonds de Solidarité communautaire et la mise en place d’un corridor humain régional pour la circulation des experts et des fournitures essentielles.
Notons que d’autres membres du gouvernement assistent également aux travaux en compagnie du Président de la République.
L’Autorité de réglementation des secteurs de postes et télécommunications (ART&P) vient de lancer un centre d’appel destiné à recueillir tout signalement de panne ou de dysfonctionnement sur les réseaux télécoms sur le territoire.
Le numéro vert dédié, 80008000 est gratuit et est également valable pour les renseignements ou plaintes. L’ouverture de ce centre d’appel, qui avait été annoncée début février, consacre une évolution dans la gestion des relations entre les prestataires des services de communications électroniques et de postes opérant sur le sol togolais, et leurs consommateurs.
Elle s’inscrit par ailleurs dans la lignée des engagements pris il y a un an, entre le régulateur et les associations de défense des droits des consommateurs pour un meilleur traitement des intérêts de ces derniers.
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