Au Togo, les activités et cérémonies officielles (dîners de gala, dîners débats, ateliers, conférences, groupes de travaux de comités et commissions, sessions de conseil d’administration, etc…) devront bientôt être organisées avec une touche et une saveur locales.
La Premier ministre a invité, via une lettre circulaire, les ministres, membres du gouvernement, ainsi que les Directeurs Généraux des Sociétés d’Etat, à « s’approvisionner, en priorité, dans le cadre du service, en produits et services d’origine locale et à privilégier la consommation des mets locaux dans les menus ».
Cette exhortation est effectuée alors même que la promotion du Consommer Togolais est à l’honneur pendant tout le mois. Le gouvernement entend ainsi se positionner aux avant-postes de cette démarche qui veut mettre en valeur le savoir-faire et le potentiel des acteurs locaux. « Le respect de cette recommandation sera la clé de réussite de notre politique de consommation locale », a souligné Victoire Dogbé.
La représentation togolaise du Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA-Togo) a officiellement ouvert jeudi à Lomé, l’« Espace Orange Jeune », un centre dédié à la jeunesse. Ceci, à la faveur d’une cérémonie officielle à laquelle ont pris part la ministre en charge de la jeunesse Myriam Dossou-d’Almeida et la représentante résidente Josiane Yaguibou.
L’espace implanté au sein du siège de l’UNFPA, se veut un cadre d’échanges et d’éclosion de potentiel de la jeunesse et l’objectif visé par le Fonds à travers sa mise en place, est de contribuer de façon pratique à l’épanouissement des jeunes Togolais.
« Ce centre vient renforcer davantage le leadership des jeunes Togolais », a estimé la ministre qui a réitéré la disponibilité de son département, et partant, celle du gouvernement à accompagner la jeunesse.
Pour le coordonnateur du système des Nations Unies, Damien Mama, l’EOJ permettra surtout de rapprocher un peu plus les jeunes Togolais des agences onusiennes.
Déjà pionnier sur le continent en matière d’économie maritime, le Togo veut désormais exploiter au mieux tout son potentiel et le bassin maritime dont il dispose. Un ministère exclusivement dédié à la question a été créé pour la première fois, au sein du nouveau gouvernement, et s’occupera également des pêches et de la protection côtière.
A sa tête, un spécialiste du secteur, Edem Kokou Tengue qui a fait son entrée dans l’exécutif. L’ancien DG de la filiale togolaise de l’armateur danois Maersk et actuel président de l’Association professionnelle des compagnies de navigation et de consignation de navire au Togo (NAVI-TOGO), aura entre autres pour missions d’œuvrer pour une meilleure exploitation du Port de Lomé, seul port en eau profonde de la sous-région, du potentiel touristique du littoral ou encore des plateformes industrielles liées aux services de la mer.
A cela, s’ajoutera la poursuite de la politique de création des écoles et instituts de formation spécialisés pour préparer les jeunes aux métiers de la mer.
En juin 2019 à la faveur du Forum économique Togo-UE, l’ancien Premier Ministre béninois Lionel Zinsou avait estimé que le pays « est extrêmement en avance » sur tous les sujets liés à l’économie bleue.
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Deux mois après la réouverture des frontières aériennes et la reprise des vols, les autorités aéroportuaires ont fait le point avec les compagnies et partenaires. C’était mercredi, lors d’une réunion à l’Agence nationale de l’aviation civile (ANAC).
Selon le patron de l’agence Dokissime Gnama Latta, près de 90% des actions planifiées ont été réalisées, conformément aux recommandations internationales (OMS, OACI, OOAS).
Plus de 15 000 personnes ont transité à travers la plateforme au cours de la période, et 31 cas positifs ont été détectés grâce aux diverses mesures mises en place par les autorités sanitaires. « Notre système est opérationnel et en avance sur le continent », a-t-il déclaré.
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Au Togo, le montant du salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIG) pourrait être revu. Des discussions seront bientôt ouvertes sur la question, entre le ministre de la fonction publique, du travail et du dialogue social et les partenaires sociaux.
Ce sera après l’adoption dans les prochaines semaines du nouveau code du travail, a indiqué le ministre chargé des relations avec les institutions de la République, Christian Trimua, qui a par ailleurs précisé que la nouvelle mouture met des garanties sur l’emploi.
L’actuel SMIG, qui oscille autour de 35 000-38 000 FCFA, est en vigueur depuis 2012. Malheureusement, il « n’est pas toujours appliqué partout », a déploré le porte-parole du Gouvernement.
Lancé il y a deux ans, dans l’optique de transformer structurellement et profondément l’économie nationale avec la création à l’horizon 2022, de 500 000 emplois, le Plan National de Développement espère bien parvenir à la réalisation des ses objectifs. Déjà, 200 000 emplois ont été créés sous ce plan, a révélé mercredi le porte-parole du gouvernement Christian Trimua.
« Nous avons réalisé 200 000 emplois, directs et indirects, déjà sous le PND » a indiqué l’officiel. Et si une réactualisation du plan est attendue, avec notamment des révisions au niveau des délais, en raison de l’impact de la pandémie du Covid-19, le gouvernement entend accroître cette politique de création d’emplois.
Cela passera entre autres par le renforcement des Très Petites, Petites et Moyennes entreprises : « Nous devrons donner les moyens de l’autonomisation aux jeunes et aussi faire en sorte que les secteurs culturels et sportifs qui ont beaucoup souffert de la pandémie soient pris en compte », a-t-il laissé entendre. Un autre pilier fondamental de l’économie nationale, l’agriculture, sera également mis davantage à contribution pour parvenir à cet idéal.
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« Consommer local ne doit pas se résumer en un simple slogan. Ceci doit plutôt se décliner et se traduire en un changement de paradigme, en un patriotisme économique, en un comportement citoyen de chaque Togolais ». C’est ce qu’a déclaré mardi le ministre en charge du commerce et de la consommation locale Kodjo Adedze, lors du lancement officiel du mois du Consommer local au Togo.
L’évènement auquel a pris part la Premier ministre Victoire Dogbé, de même que plusieurs membres du gouvernement, donnait ainsi le coup d’envoi des manifestations de cette initiative de l’Uemoa.
Si cette première édition verra l’élaboration d’une stratégie nationale de promotion de la consommation locale, l’organisation de panels de discussions et de concours, ou la visite des unités de transformations des produits locaux dans les cinq régions, il sera surtout « un cadre d’échanges sur les préoccupations et les défis des secteurs productifs de l’économie nationale, les chaînes de valeurs porteuses, les exigences de transformations des produits locaux dans le respect de l’éthique et des normes de qualité, les besoins en investissement… ».
Kodjo Adedze a dans ce sens exhorté chaque Togolais à contribuer à promouvoir la consommation locale et à utiliser les services locaux pour encourager le potentiel national.
La cheffe du gouvernement a dévoilé à l’issue de la cérémonie, la plaque inaugurale du « Hall du Consommer Local ».
Si l’attrait entrepreneurial n’a pas faibli pendant le premier semestre de l’année, avec plus de 6000 nouvelles entreprises créées sur la période malgré le ralentissement de l’activité économique, il s’est maintenu au cours des trois mois qui ont suivi.
Ce sont au total 3 464 nouvelles entités qui ont été enregistrées au Centre de Formalité des Entreprises (CFE) durant le troisième trimestre : 1201 en juillet, 1181 en août et 1082 en septembre. Soit 500 de plus par rapport à la même période un an plus tôt.
75% de ces entreprises (soit 2 608) ont été créées par des Togolais, et les 25% restants par des étrangers (856).
Cette dynamique, si elle se poursuit, devrait permettre au Togo d’améliorer son record de nombre d’entreprises créées sur une année, 11 482 en 2019. A la date du 07 octobre, 9743 entités ont été enregistrées depuis le 1er janvier.
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Le processus de décentralisation entamé depuis quelques années et qui s’est matérialisé par l’installation des collectivités locales, ne faiblira pas avec le nouveau gouvernement. Le Togo ambitionne au contraire de compter sur chacune de ses collectivités locales, en les aidant à exploiter au mieux leur potentiel, pour créer davantage de richesses.
Un pas significatif a été posé dans ce sens, avec la création d’un département exclusivement dédié au développement des territoires, au sein du ministère de l’administration territoriale et de la décentralisation. Le rôle de son patron, Essomanam Edjeba (nommé ministre délégué), sera notamment d’assister les maires pour concevoir des politiques et des plans de développement communaux.
« Nous devons décentraliser la prospérité, et le meilleur outil pour y arriver reste les collectivités locales », a d’ailleurs précisé la Premier Ministre Victoire Dogbé lors de sa déclaration de politique générale. Pour y parvenir, « les conseillers municipaux seront formés et des plans de développement municipaux seront élaborés et mis en œuvre, pour que chaque collectivité locale ait un positionnement optimal au sein de l’écosystème national », a annoncé la cheffe du gouvernement.
Cette nouvelle politique devrait permettre à chaque collectivité locale de disposer de son propre plan de mobilisation de ressources et de faire face à ses responsabilités. Le tout, « dans un esprit de concertation avec l’Etat ».
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La Primature doit constituer la locomotive de la mise en œuvre de la vision de l’action gouvernementale et de la vision du Chef de l’Etat.
C’est l’une des principales annonces faites mardi par la Premier Ministre, Victoire Dogbé lors d’une rencontre avec le personnel du cabinet de la Primature et le Secrétariat général du Gouvernement.
La réunion qui a vu la participation des principaux responsables de tous les départements concernés, était surtout une séance de prise de contact avec la cheffe du gouvernement, en poste depuis quelques jours.
Dans la lignée de sa déclaration de Politique générale effectuée vendredi, Victoire Dogbé a de nouveau appelé à plus de célérité, d’efficacité, de rigueur et de synergie dans l’exécution des tâches des uns et des autres.