Le deuxième jour du séminaire gouvernemental ouvert lundi a été particulièrement marqué par un acte inédit dans l’histoire de la gouvernance politique nationale : plusieurs membres de la nouvelle équipe ont pris des engagements écrits de travailler d’arrache-pied pour atteindre les objectifs fixés par la nouvelle feuille de route stratégique pour les 05 prochaines années.
Il s’agit particulièrement de ministres dont les portefeuilles se positionnent en bonne place sur les chantiers prioritaires du quinquennat. L’action, si elle traduit un peu plus la volonté du Président de la République et du nouveau Premier ministre de gouverner autrement en mettant l’accent sur la responsabilité, le travail, l’efficacité et le compte rendu, veut surtout accélérer la recherche des résultats pour le bien-être des populations.
« Bilan et obligation de résultats » devront surtout caractériser le travail de l’actuel exécutif.
Ces travaux aux allures de mobilisation de troupes s’achèvent ce mercredi.
Alors qu’elle connait depuis une décennie une progression soutenue, passant de 8 à 25 millions de têtes entre 2011 et 2017, la filière avicole pourrait maintenir cette tendance haussière sur les prochaines années. La production annuelle de viande de volaille, actuellement établie à 23 360 tonnes pourrait voir triple et passer à 61 702 tonnes d’ici 2023.
Dans son sillage, celle d’œufs de consommation devrait également suivre le rythme, grimpant de 188 millions d’unités à 250 millions sur la période.
C’est l’engagement pris par les acteurs du secteur, soutenus par le gouvernement et les partenaires techniques et financiers. L’objectif in fine, est d’améliorer ainsi la productivité nationale et revoir à la baisse les prix des produits avicoles livrés aux consommateurs. Mieux, il s’agit de maintenir en haut de tableau cette filière identifiée comme « stratégique » dans le Plan national de Développement, et qui pourrait créer plus de 150 000 emplois décents d’ici 2025 selon les projections.
Pour l’heure, de nombreuses actions ont déjà été engagées ou en cours de mise en œuvre pour baliser le terrain à ces objectifs : autorisation préalable avant toute importation de produits avicoles, interdiction d’importation de croupions de dinde, création prévue d’instituts de formation dédiés à l’élevage, etc.
Les ministres et membres de l’exécutif réunis autour du Président de la République et du Premier ministre, ont repris ce mardi les travaux du séminaire gouvernemental ouvert lundi. Au menu de ce deuxième jour, la poursuite de la présentation de la feuille de route et des orientations stratégiques déclinées en ambitions, projets et reformes.
Plusieurs de ces projets ont d’ailleurs été abordés hier, parmi lesquels celui de la mise en place du Régime Social Unique (RSU). Le mécanisme, qui est l’une des principales priorités du Chef de l’Etat pour ce nouveau quinquennat, veut permettre une meilleure allocation des dépenses sociales, grâce à la création d’un guichet unique de prestations sociales offertes aux populations vulnérables.
En rappel, le séminaire qui tient lieu de rentrée gouvernementale, doit permettre aux ministres de s’imprégner des dossiers et les priorités de l’action gouvernementale.
Les autorités sanitaires et aéroportuaires ont apporté quelques modifications aux nouvelles procédures de voyage en vigueur au Togo, particulièrement celles concernant les tests.
Ainsi depuis ce 11 octobre, tout voyageur au départ et à destination de Lomé est tenu de présenter des résultats négatifs d’un test PCR Covid-19, datant de moins de 07 jours avant d’embarquer. L’ancien délai était de 05 jours.
Les compagnies aériennes étant pointilleuses sur le sujet, « tout passager qui déroge à cette règle se verra refuser l’embarquement », précise l’AIGE.
Un cas particulier est tout de même envisagé, « les voyageurs dont le séjour au Togo n’excède pas 07 jours ne sont pas tenus de refaire un nouveau test Covid-19 si leur test est négatif à l’arrivée ».
Toutes les informations relatives aux procédures de voyage au Togo sont à retrouver sur le site dédié.
Pour rappel, deux mois après la reprise des vols, plus de 15 000 personnes ont transité par l’Aéroport de Lomé. Une trentaine de cas positifs y ont été déclarés.
Lire aussi
Le ministère des enseignements primaire, secondaire, technique et de l’artisanat vient de lancer pour le compte de l’année scolaire 2020-2021, un concours national d’entrée aux lycées scientifiques de Lomé et de Kara.
Le concours, prévu pour le mardi 20 octobre prochain est organisé à l’intention des élèves togolais, âgés de 17 ans à la date de l’examen, et ayant obtenu une moyenne supérieure ou égale à 14/20 au BEPC 2020.
Au total 81 places sont ouvertes, réparties comme suit : 45 (dont 17 pour les filles) pour le Lycée scientifique de Lomé et 36 (dont 15 pour les filles) pour celui de Kara.
La sélection des candidats se fera en 02 phases, une présélection basée sur les notes en classes et à l’examen, avant les épreuves écrites dans 06 centres répartis sur l’ensemble du territoire.
Les informations relatives au dossier de candidature et au déroulement du concours sont disponibles ici.
Date limite de dépôt : mercredi 14 octobre 2020 à 17 heures.
Les populations togolaises connaissant des difficultés d’accès ou de pénurie d’eau potable pourront bientôt bénéficier d’une fourniture axée sur des solutions innovantes, en rupture avec le système classique de distribution.
Rainmaker Worldwide, une société canadienne spécialisée dans ces questions, a officialisé, il y a quelques jours, une joint-venture avec Carlaw Group, une entreprise de capital-investissement, dans le but de fournir de l’eau dans quatre pays africains dont le Togo.
Cette fourniture se basera sur la technologie Air to Water développée par Rainmaker, qui consiste à produire et à récolter de l’eau directement à partir de l’air (combinaison de l’humidité atmosphérique, de la chaleur et du flux d’air). La technique, pratique pour les petits ménages ou les zones à faible accès à l’eau, permet d’obtenir jusqu’à 20 000 litres par jour.
Une fois déployé, le projet qui sera mieux détaillé dans les prochaines semaines, viendra en complément aux différentes actions déjà entreprises par le gouvernement afin renforcer la couverture nationale et l’accessibilité en eau.
Lire aussi
Une semaine après avoir été officiellement composé, le nouveau gouvernement se réunit ce lundi à Lomé pour son premier séminaire. La réunion, présidée par le Président de la République Faure Essozimna Gnassingbé, est destinée à permettre aux nouveaux ministres de prendre connaissance des dossiers et priorités de l’heure.
Elle a en outre pour objectif de présenter de manière détaillée à ces derniers, la feuille de route stratégique définie pour les 05 prochaines années et présentée par le Premier ministre Victoire Dogbé au Parlement. Cette feuille de route se structure en 03 principaux axes (renforcement de l’inclusion et de l’harmonie sociale, consolidation de la paix, dynamisation de la création d’emplois, modernisation du Togo et renforcement de ses structures) qui se déclinent en 10 ambitions et en 42 projets et reformes.
Le nouvel exécutif devra se caractériser notamment par sa recherche permanente de résultats au bénéfice des populations, son ouverture et sa disponibilité, ainsi qu’un sens accru des valeurs patriotiques. « Il ne s’agit pas d’une rupture, mais d’une capitalisation sur les acquis déjà obtenus. Il y a du neuf qui se construit sur l’ancien », avait résumé la semaine dernière à ce propos le porte-parole de l’exécutif, Christian Trimua.
Lire aussi
Le Forum national sur la gouvernance numérique (FGI-Togo), édition 2020, se tiendra les 15 et 16 octobre, a annoncé ce weekend la branche togolaise d’Internet Society, organisatrice de l’évènement. Cette 8ème édition, placée sous le thème de la construction d’une ‘résilience numérique pour tous’ dans un contexte de covid-19, se déroulera en ligne.
Il sera question pour les participants, pour la plupart acteurs nationaux de la gouvernance numérique, d’échanger sur les leçons à tirer de la crise sanitaire actuelle pour améliorer l’accès à internet et l’inclusion numérique au Togo. En effet, un récent rapport du groupe de travail Broadband for All a mis en exergue la question de l’accessibilité du numérique sur le continent, en ces temps de crise pandémique. Le forum sera donc « le cadre idéal pour réfléchir aux solutions visant à résoudre ces problèmes au Togo et bâtir un avenir axé sur le numérique », ont indiqué les organisateurs.
Plusieurs thématiques comme le e-learning, l’entrepreneuriat numérique, la protection des données pendant la crise, les technologies émergentes ou encore la cybersécurité devraient être abordées.
Pour rappel, le FGI-Togo réunit depuis 2010 autour de la même plateforme de dialogue, les autorités publiques, la société civile, le secteur privé, la communauté technique et universitaire, et les utilisateurs.
Au Togo, les questions liées au genre sont de moins en moins sujets à complexe. Ces dernières années, les pouvoirs publics ont en effet multiplié les initiatives, afin de promouvoir davantage l’égalité entre les genres. L’arsenal juridique et législatif s’est ainsi vu renforcé, avec l’adoption ou l’actualisation de nombreux textes favorables à cet idéal : codes pénal et foncier, politique nationale d’équité-genre, ou encore la stratégie de lutte contre les violences basées sur le genre. Des efforts qui ont été reconnus notamment par Afrobaromètre en janvier 2019, dans un rapport consacré au sujet.
Dans le même temps, la politique scolaire pour la jeune fille entreprise par le gouvernement, a commencé à porter ses fruits. « Les femmes peuvent aujourd’hui parfaitement assurer les mêmes tâches que les hommes », assure le ministre en charge des relations avec les Institutions de la République, en revenant sur le nombre important de femmes dans l’actuel exécutif, et en rappelant au passage les nombreux postes décisionnels occupés par des femmes au Togo : Primature, Assemblée Nationale, Secrétariat général de la Présidence, CNDH, Médiateur de la République, entre autres.
L’ascension des femmes togolaises aux hautes instances est non seulement signe de leurs capacités, mais aussi « la matérialisation de la nécessaire complémentarité des genres et des différentes couches sociales, en vue de consolider les bases d’un développement harmonieux de la Nation », estime pour sa part la Cheffe du Parlement.
Dimanche, à la faveur de la célébration de la Journée de la fille, le Premier ministre a lancé un appel à l’endroit des jeunes filles et femmes togolaises en devenir: « Faites entendre vos voix, que ce soit à l’école, dans vos familles ou dans des associations ;vos rêves et vos efforts comptent et font une différence dans notre société », a affirmé Victoire Dogbé, avant de réitérer l’engagement du gouvernement à accompagner ces dernières dans leur éducation et leur insertion professionnelle.
Lire aussi
Le Togo parmi les pays qui octroient le plus de droits aux femmes en Afrique
Togo et le Ghana sont les deux pays les plus favorables aux femmes en Afrique de l’Ouest (rapport)
Le Togo est le pays avec le plus fort ratio de femmes inventeurs au niveau mondial
PND : 28% de femmes propriétaires d’entreprises et 60% de femmes ayant accès au crédit d’ici 2022
Le Togo devrait, pour la première fois de son histoire, se doter bientôt d’une loi de programmation militaire. Un texte sera soumis par le gouvernement à la Représentation Nationale, avec pour principal objectif de permettre au pays d’avoir les moyens de sa défense. Sa durée d’application sera également définie par les élus.
Le Togo, qui prend très au sérieux les questions de sécurité et de défense, dans un contexte régional marqué par une pression djihadiste et extrémiste de plus en plus forte, veut ainsi mieux définir les cadres d’affectations des ressources à ses forces armées.
En rappel, la Loi de programmation militaire vise à établir une programmation pluriannuelle des dépenses que l’Etat consacre à ses forces armées.
Lire aussi