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Le Secrétaire général du gouvernement, Kanka-Malik Natchaba sera à nouveau en session Facebook Live ce vendredi à partir de 16h GMT.

Au menu, les derniers sujets d’actualité nationale, ainsi que les dernières actions initiées par l’exécutif. 

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Lancé en août dernier par le Gouvernement, le programme national d’accompagnement de la femme enceinte et du nouveau-né, Wezou, tient déjà la promesse des fleurs. A la fin de l’année écoulée, près de 70 000 femmes en ont bénéficié, selon un rapport du ministère de la santé.

Concrètement, ces dernières ont pu profiter des prestations couvertes par le mécanisme via les paniers de soins : consultations pré et post natales, actes d’accouchement et césarienne, ou encore pharmacie. A fin décembre, presque deux milliards FCFA ont été pris en charge par le Gouvernement, sur une prévision initiale de budget de trois milliards pour la première année de mise en œuvre. 

Il y a deux semaines, la ministre déléguée, chargée de l’accès universel, aux soins a effectué une tournée dans plusieurs formations sanitaires, pour échanger avec les équipes et les femmes prises en charge. 

Pour rappel, le programme Wezou, déployé de façon similaire à School Assur, a pour objectif de prendre en charge une partie des frais des soins de toutes les femmes enceintes sans exception, dans les centres de santé publics et accrédités. Ceci, depuis la confirmation de la grossesse jusqu’au 42ème jour après l’accouchement. 

L’ambition est de réduire drastiquement les taux de mortalité maternelle et néonatale, conformément aux objectifs fixés dans la feuille de route 2025.

Au Togo, “plus aucune femme ne doit mourir en donnant la vie”, a décrété l’exécutif depuis quelques années.

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Programme ‘Wezou’ : mode opératoire

Après avoir formulé il y a quelques jours des réserves, la Cour constitutionnelle a validé le projet d’ordonnance du gouvernement relatif à l’institution d’une allocation de retraite pour les fonctionnaires civils et militaires. Dans un nouvel avis rendu mercredi, les Sages ont jugé “conformes à la Constitution”, les requêtes introduites par le Premier ministre. 

La nouvelle mouture de ce projet intégrait en effet les observations faites précédemment par la plus haute juridiction du pays en matière constitutionnelle, et qui insistaient surtout sur les principes d’égalité consacrés par la Loi fondamentale togolaise. 

La situation des fonctionnaires civils et militaires ayant fait valoir leurs droits à la retraite entre 1997 et 2019 étant réglée suite à un accord entre le gouvernement et les partenaires sociaux, il ne reste donc que leur mise en œuvre. Un décret sera pris à cet effet en conseil des ministres afin de préciser les modalités de jouissance de l’allocation. 

Afin de lever toute équivoque, les articles des lois de 1991 et de 2011, relatifs à l’allocation et à sa suspension seront abrogés. 

Pour le gouvernement, l’objectif de ce projet est “d’assurer à tous les fonctionnaires valant leur droit à la retraite, dans le présent comme à l’avenir, des moyens raisonnables leur permettant de jouir d’un bon début de retraite tout en garantissant la pérennité du système mis en place à cet effet”. 

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Réformes en vue à la Caisse de Retraites du Togo

vendredi, 28 janvier 2022 11:48

La SOTRAL renouvelle son parc

La Société des transports de Lomé (SOTRAL) dispose d’une nouvelle flotte de véhicules neufs. Le ministre des transports routiers, Atcha Dedji Affoh, a officiellement remis jeudi 22 autobus aux responsables de la société. 

L’action, dont l’objectif est de renouveler le parc vieillissant de la compagnie, cadre surtout avec la volonté du gouvernement d’offrir de meilleurs services en termes de transport public à la population du Grand Lomé, et d’affirmer la place du pays en tant qu’hub logistique. 

Les 22 autobus sont accompagnés d’un conteneur de pièces de rechanges pour leur maintenance, des outillages, des équipements pour les ateliers et d'un programme de formation avec une assistance technique bélarusse sur 6 mois”, a précisé le ministre, entouré d’autres membres de l’exécutif.

Constituée sous la forme de société anonyme (SA) assurant un service public instauré par l'État à travers une convention de concession, la SOTRAL est depuis 2005 la principale société de Transport collectif Urbain par autobus de la capitale. Elle compte actuellement 19 lignes dont 8 dédiées aux étudiants (prix maximal de 350 FCFA), et emploie plus de 200 personnes.

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La Société des transports de Lomé recrute

Après un mois de janvier ponctué par deux succès en autant de sorties, le Togo espère poursuivre sur cette dynamique en février. Le pays va tenter de mobiliser le 04 février prochain, un montant de 35 milliards FCFA.

Un appel d’offres portant sur une émission d'Obligations Assimilables du Trésor (OAT) a été lancé dans ce sens. L’opération, d’une durée de 120 mois (10 ans) concerne des titres d’une valeur nominale unitaire de 10 000 FCFA, et est assortie d’un taux d’intérêt de 5,9%.

Au terme de ces deux premières sorties, le Togo a mobilisé en tout 64,5 milliards FCFA auprès des investisseurs. 

 

jeudi, 27 janvier 2022 17:18

400 nouveaux volontaires s’engagent

Au Togo, 400 nouveaux volontaires ont prêté serment jeudi, s’engageant au service du développement des communautés du pays. La traditionnelle cérémonie d’engagement, organisée à Lomé, s’est déroulée en présence de quelques membres du gouvernement. 

Composée d’un nombre important de volontaires nationaux de l’éducation (VNE) et de compétences (VNC), cette nouvelle cohorte (la 17ème) sera déployée dans des écoles publiques et confessionnelles des zones souvent défavorisées, suivant une demande du ministère des enseignants primaires et secondaires. Leur mission durera un an, renouvelable une fois, sur évaluation de la performance.

Je vous invite à prendre conscience de l’importance de votre mission et à donner le meilleur de vous-mêmes en toute situation”, a formulé la ministre du développement à la base, Myriam Dossou.  

Aujourd’hui, vous avez une excellente occasion de faire vos preuves sur le terrain. Montrez de quoi vous êtes capables, tenez bon! La nation togolaise compte sur vous”, a pour sa part déclaré Omar Agbangba, le Directeur de l’Agence nationale en charge de leur déploiement (ANVT).  

Initié en 2011 par le Gouvernement pour servir de levier dans la réalisation des objectifs du pays, le volontariat a mobilisé en une décennie plus de 40 000 volontaires sur tout le territoire, via de nombreux programmes. 

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Volontariat : le Tchad s’inspire du modèle togolais

Transparency International a publié mardi son traditionnel classement mondial qui évalue chaque année la perception de la corruption dans 180 pays de la planète. Après deux années de stagnation, le Togo renoue avec le positif en gagnant six places.

Le pays, crédité d’un score de 30 sur 100 (+1 par rapport à 2019 et 2020), se classe 128ème mondial contre 134ème il y a un an. Sur le continent où la moyenne de la partie subsaharienne n’a connu “aucune amélioration significative”, il est logé à la 30ème place. 

La tendance est pratiquement la même au niveau mondial, où la moyenne est restée inchangée (43/100) pour la dixième année consécutive, traduisant des “niveaux de corruption au point mort”, selon l’ONG allemande. D’ailleurs, observe-t-elle, “deux tiers des pays obtiennent un score inférieur à 50”.

Au tableau, les nations modèles restent le Danemark, la Finlande et la Nouvelle-Zélande, qui se partagent tous les trois la première place avec un score de 88.   

Si ses efforts peinent à se refléter dans les classements internationaux, le Togo poursuit néanmoins ses actions pour lutter efficacement et plus durement contre la corruption : mise en place d’institutions (Haplucia) et de dispositifs, numéros verts gratuits (8277 / 1014), sensibilisation, ou encore Tolérance Zéro. 

La dernière action en date est l’effectivité de la procédure de déclaration des biens et avoirs des hautes personnalités et hauts fonctionnaires, qui doit permettre de prévenir l’enrichissement illicite et lutter contre la corruption sous toutes ses formes.

Au Togo, pour le compte de l’année 2022, l’importation de matériel agricole est de nouveau “exonérée de droits et taxes, à l’exception des prélèvements communautaires”, indique la Loi de finances. 

Cette mesure, décidée en 2020 par le gouvernement et reconduite depuis deux ans, est une des réponses apportées par l’exécutif pour accompagner les agriculteurs. Surtout dans le contexte marqué par la pandémie de Covid-19 et la crise qui en a découlé.

Une autre exemption a également été reconduite dans la Loi de finances : celle sur l’importation de “matériel médical et des produits exclusivement utilisés dans le cadre de la lutte contre le covid-19”. 

Pour l’année 2022, le gouvernement prévoit d’investir un peu plus de 150 milliards FCFA dans l’éducation nationale, selon le libellé des dotations ministérielles énoncées dans la Loi de Finances (LF).

L’enveloppe, qui se situe dans le même trend que celle allouée en 2021 (154 milliards dans la Loi de finances initiale, avant d’être revue à 137 milliards dans la LF rectificative de fin d’année), se répartit entre les quatre départements du ministère dirigé par Dodzi Kokoroko, et le pilotage des différents services.    

Parent pauvre du système éducatif”, selon le Chef de l’Etat, qui plaidait l’an dernier à Londres pour “un investissement plus lucide et audacieux”, le Préscolaire se voit allouer, avec le Primaire, une dotation de 85 milliards FCFA.

L’enseignement secondaire général se voit consacrer 44 milliards FCFA, tandis que l’Enseignement technique et professionnel obtient 9 milliards FCFA. Quant au secteur de l’artisanat, à qui un ministère délégué a été consacré dans l’exécutif, un montant de 711 millions FCFA est dédié.

Penser l’école de demain  

S’il a vu son budget multiplié par sept au cours des quinze dernières années, le secteur éducatif national a surtout vu un vent de modernisation souffler depuis 15 mois et l’instauration d’un tétraptyque : “accès, qualité, gouvernance et pilotage”. 

Plusieurs projets ont été ainsi lancés, allant dans le sens de l’assainissement du secteur, l’accompagnement des acteurs et populations, le renforcement des équipements, la mise à disposition de moyens pour le personnel, ou encore l’insistance sur le volet qualité avec le recrutement et la formation d’un corps d’encadrement pédagogique.

Dernier fait en date, le lancement de la construction jusqu’en 2025, de 30 000 salles de classes sur tout le territoire.   

Il s’agit de penser l’école de 2030, 2040 et 2050, remettre de l’ordre par rapport à ce qui est enseigné et aux ambitions des pouvoirs publics pour les générations futures”, expliquait à la mi-janvier le ministre en charge du secteur Dodzi Kokoroko, lors de la 8ème revue du Plan sectoriel de l’éducation

Et si “l’amélioration des infrastructures scolaires va continuer de rester au cœur de l’agenda politique”, les prochains défis seront axés sur “la gouvernance, la digitalisation, et la pédagogie”.

Pour rappel, le taux d’accès à l’école est actuellement de plus de 94% au Togo, pour un taux d’achèvement de 89% au primaire et 51% au collège.

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Togo : la scolarisation en constante progression

Le ministre des affaires étrangères, Robert Dussey, a achevé mercredi sa visite officielle en Iran. L’activité, inscrite dans le cadre de la volonté des leaders des deux pays d’approfondir et de diversifier la coopération bilatérale, a débouché sur de nombreuses perspectives d’accords. 

Dans le domaine de la santé, Lomé et Téhéran se sont ainsi engagées à échanger leurs expériences dans le cadre de programmes de formation et d’échanges professionnels. Des discussions seront prolongées en vue d’établir un partenariat dans le domaine pharmaceutique, et des usines iraniennes pourraient d’ailleurs s’installer au Togo, notamment sur le site de la Plateforme Industrielle d’Adétikopé.

Concernant les énergies, la République Islamique s’est engagée à appuyer le Togo dans la mise en œuvre de la stratégie nationale d’électrification, dont l’ambition est de parvenir à une couverture électrique totale d’ici 2050. 

Sur le plan des investissements, le Togo qui a présenté mardi ses opportunités, a lancé un appel aux opérateurs économiques iraniens. A ce titre, les secteurs privés des deux pays seront mis à contribution, et des rencontres d’affaires et échanges de visites seront organisées dans ce cadre, avant d’éventuels accords de coopération spécifiques.

Enfin, dans les secteurs agricole et infrastructurel, les discussions déjà entamées et les projets évoqués dans le passé seront remis sur la table. 

Du reste, les échanges pourront être approfondis à Lomé au cours des mois à venir, lors d’une visite du chef de la diplomatie iranienne, Hossein Amir-Abdollahian.