La société d’investissement Moringa, via son Moringa Fund, soutenu par le groupe financier Edmond de Rothschild et l’Office National des Forêts International (ONFI), a pris une participation de 40,3 % au sein de la société Compagnie Malienne de Fruits (ComaFruits), signant du même coup son cinquième investissement en Afrique.
Le montant de la transaction n’a pas été dévoilé. Moringa a effectué cette opération conjointement avec la firme Okan Ventures, contrôlée par Okan, un cabinet de conseil en stratégie et services financiers établi en Afrique.
Les fonds mobilisés serviront à augmenter la production de purée de mangues de ComaFruits et à améliorer les pratiques agroforestières au sein du réseau de producteurs de fruits.
« Nous allons élargir notre gamme en développant de nouveaux produits transformés (mangue séchée, mangue congelée) ainsi que des produits à base d’autres fruits. L’investissement de Moringa nous permettra de remonter la chaine de valeur et d’exporter des produits biologiques transformés », a fait savoir Dino Ballestra, fondateur de la société de transformation de mangues ComaFruits.
Chamberline Moko
La Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD) s’engage pour le Mécanisme Incitatif de Financement Agricole (MIFA) du Togo.
Ce lundi 21 janvier 2019, la coordination du MIFA, mécanisme destiné à booster l’allocation de crédits bancaires aux agriculteurs, fondé sur le partage des risques, a procédé à une présentation au siège de l’institution financière ouest africaine.
Selon des sources proches de la coordination, cette présentation a atteint ses objectifs, la BOAD ayant annoncé sa disponibilité à accompagner le MIFA sur les deux volets précités.
Dans le concret, une fois les documents de partenariat signés, Orabank et autres institutions financières partenaires du MIFA devraient disposer, à leur demande, de lignes de crédits dédiées au financement de l’ensemble de la chaîne de valeur agricole.
Séna Akoda
A quelques semaines des élections présidentielles, le Nigéria pourrait essuyer une vague d’attaques massives dans plusieurs de ses Etats, a indiqué cette semaine le ministre nigérian de l’information, Lai Mohammed (photo).
D’après le responsable, au moins dix des 36 Etats du Nigéria devraient être visés par des attaques violentes visant à perturber les prochaines élections présidentielles. Alors que ces dernières sont de plus en plus tendues, le ministre a accusé l’opposition d’orchestrer cette campagne de violence, sans pour autant nommer aucun parti.
« Nous avons des informations crédibles selon lesquelles des bandits armés et des insurgés de Boko Haram ont été mobilisés pour lancer des attaques massives et d'autres actes de violence dans plusieurs Etats du pays.», a-t-il indiqué dans un communiqué relayé par Bloomberg.
Cette annonce intervient après celle de l’Ambassade des USA à Abuja qui indiquait que plusieurs militants prévoyaient d’attaquer « la sécurité et les infrastructures ainsi que les lieux de rassemblement comme les marchés, les hôtels et les centres commerciaux », alors que l’ONU a appelé son personnel à la prudence.
Pour rappel, le Nigeria organisera le 16 février prochain ses élections présidentielles, dans un contexte marqué par une recrudescence des attaques du groupe terroriste Boko Haram, alors que le président au pouvoir, Muhammadu Buhari (76 ans) brigue un nouveau mandat. Le principal adversaire de ce dernier, Atiku Abubacar (72 ans) fustige d’ailleurs le bilan mitigé du président sortant, l’accusant notamment de corruption.
Notons qu’en 2011, les violences électorales avaient déjà fait plus de 800 morts dans le pays ouest-africain, suite à la réélection de Jonathan Goodluck face à son principal opposant de l’époque, Muhammadu Buhari.
Moutiou Adjibi Nourou
Ce lundi 21 janvier, les présidents sénégalais et gambien ont inauguré un nouveau pont sur le fleuve Gambie, plus de quatre ans après le lancement du projet par les gouvernements des deux pays.
Le nouvel ouvrage long de 1,8 km et enjambant le fleuve au sud du poste-frontière de Farafenni, était réclamé depuis plusieurs décennies par les populations locales (gambiennes et sénégalaises), pour lesquelles la traversée du fleuve représentait un périple.
Lancée en 2015, la construction du nouveau pont avait dû être suspendue avant d’être relancée par le nouveau président Adama Barrow après sa prise de pouvoir début 2017.
Financé en grande partie par la Banque Africaine de Développement, le pont de 75 millions d’euros devrait non seulement permettre de désenclaver la région sensible de la Casamance, mais également de dynamiser les échanges économiques entre la Gambie et les autres pays ouest-africains.
« Il s’agit d’un lien économique vital pour connecter les deux rives du fleuve Gambie, ainsi que la Gambie, le Sénégal et d’autres pays de la sous-région.» a à cet effet indiqué la présidence gambienne.
L’inauguration du « pont de la délivrance », survient dans un contexte de réchauffement des relations entre Dakar et Banjul, qui avaient été mises à mal sous le régime de l’ancien président dictateur Yahya Jammeh.
Notons que l’ouvrage qui n’est pour l’instant ouvert qu’aux véhicules légers, devrait accueillir ses premiers véhicules lourds dès le mois de Juillet.
Moutiou Adjibi Nourou
Lomé accueille depuis ce mardi 22 janvier 2019 une conférence internationale sur la mutualité, présidée par le ministre du travail et de la fonction publique, Gilbert Bawara (photo).
La conférence, organisée conjointement par l’Association internationale de la mutualité et le gouvernement, s’articule autour du thème : « Le pari de la mutualité pour le 21ème siècle ».
Les travaux porteront essentiellement sur l’extension de la protection sociale et la couverture maladie universelle. Des réflexions seront ainsi menées sur les mécanismes visant à une extension des systèmes de protection sociale aux populations vulnérables, en particulier aux acteurs du secteur informel.
Au Togo, le gouvernement a pris des mesures dans ce sens à travers des programmes de protection sociale et de couverture sanitaire comme « Assur Fnfi », « School Assur » ou encore la mise en place de l’Institut national d’assurance maladie (INAM).
La conférence s’achève demain.
De nouveaux numéros d’urgence pour contacter les sapeurs-pompiers par région sont disponibles depuis ce lundi, a indiqué via un communiqué, le Chef du corps des Sapeurs-pompiers.
En effet, la traditionnelle syntaxe d’urgence, le 118, connaît des perturbations sur ses lignes d’appels depuis quelques temps. Ces perturbations, indique le Chef-corps, « consistent en des appels n’aboutissant pas, qui sonnent en l’air, en dérangement ou occupés ».
« Tous les opérateurs téléphoniques saisis sont à pied d’œuvre pour trouver des solutions idoines », poursuit-il.
En attendant un retour à la normale, voici les numéros d’urgence à contacter :
Région maritime et Lomé-Commune : 22 22 00 04 / 22 22 08 02 / 22 21 67 06 / 22 22 05 17 / 70 43 50 44
Région des Plateaux : 70 44 05 82
Région centrale : 70 44 05 79
Région de la Kara : 26 60 09 45 / 26 60 05 03
Région des savanes : 70 44 05 80
L’agence Togolaise d’Electrification Rurale et des Energies Renouvelables (AT2ER) a annoncé la sélection de l’entreprise togolaise Kya Energy Group, spécialisée dans la fabrication et la commercialisation de groupes solaires, pour mener à bien le projet de création d’une académie solaire dans chacune des 5 régions du Togo.
L’annonce intervient, après l’appel d’offres lancé sous la supervision du ministère des mines et de l’énergie et de la Banque Africaine de Développement, principal partenaire de ce projet inscrit au point C de l’initiative présidentielle CIZO.
De façon concrète, la société Kya, retenue pour avoir présenté l’offre « la mieux disant » en termes de qualité-coût, devra, dans un délai de 06 mois, créer et équiper les 05 académies régionales solaires, et former 3000 techniciens, soit 600 par académie, en énergie solaire off-grid. Elle devra également outiller 50 formateurs.
Rappelons que l’entreprise Kya Energy Group est dirigée par Yao Azoumah (photo), 1er prix BOAD du meilleur projet innovant dans le domaine des énergies renouvelables, avec une enveloppe de 30 millions FCFA, reçue en novembre dernier lors du 45ème anniversaire de l’institution.
L’Office Togolais des Recettes (OTR) a accueilli en son sein ce lundi 21 janvier 2019, sa toute première promotion d’agents de l’Unité spéciale d’intervention douanière (USID).
La mise sur pied de cette nouvelle force, dont la première promotion est composée de 33 fonctionnaires, s’inscrit dans le cadre du renforcement des capacités opérationnelles des douanes togolaises.
Sa principale mission sera essentiellement de « lutter efficacement contre les contrebandes et trafics interdits qui sapent l’économie du pays ». Elle sera ainsi armée et mobile, effectuera des tâches de police de sécurité et menant des enquêtes et des interventions lors d’opérations spéciales.
Car selon le Commissaire général de l’Office, Kodjo Adedze (photo), « la contrebande a pris de plus en plus ces dernières années, la forme d’une criminalité organisée et les délits sont de plus en plus graves ».
Pendant les 09 semaines de leur formation, les agents de l’USID ont été donc formés dans divers modules, allant du combat à la protection rapprochée ou encore à l’escorte et au convoyage de marchandises.
Le ministère du développement à la base, de l’artisanat, de la jeunesse et de l’emploi des jeunes va procéder ce mardi 22 janvier 2019 à Lomé, au lancement officiel de la troisième édition du concours « Meilleurs Jeunes Entrepreneurs ».
Ce concours, initié et piloté par le Faiej (Fonds d’appui aux initiatives économiques des jeunes) et le Pradeb (Programme d’appui au développement à la base), vise à promouvoir l’excellence et la performance entrepreneuriale. L’autre objectif également recherché est la promotion de l’auto-emploi au sein de la jeunesse.
L’édition précédente avait récompensé 10 jeunes entrepreneurs regroupés au sein de 2 catégories, « Micro-entreprises » et « Petites et moyennes entreprises ».
Le lancement sera effectué dans le cadre de la journée « Réussite Entrepreneuriale », une initiative qui réunira plus de 250 participants autour du thème : « Le succès entrepreneurial : que font ceux qui réussissent » ?
Des échanges et des partages d’expériences meubleront la journée en vue de susciter plus d’engouement auprès des jeunes entrepreneurs et de les encourager.
Le gouvernement ivoirien a apporté des précisions au sujet de son possible désinvestissement des 82 entreprises qui constituent son portefeuille de participations, peut-on constater d'un communiqué signé par un haut responsable en charge du budget et du portefeuille de l'Etat.
« Il n’est... nullement question de réduire les parts de l’Etat dans 82 entreprises, nombre qui représente au demeurant l’ensemble des sociétés du portefeuille de l’Etat », peut-on lire dans le document en réponse à des articles de presse qui ont traité du sujet.
Lors du conseil des ministres du 9 janvier 2019, il a été retenu comme principe, que l'Etat ne devrait prendre des participations financières majoritaires, que pour assurer des mission d'intérêt public ou suppléer à un secteur privé qui serait incapable d'assurer un service garantissant un meilleur rapport de ratio qualité/prix. Un message qui avait été perçu par la presse locale ivoirienne comme le signe annonciateur d’un vaste processus de désengagement de l’Etat.
Des données sur le volume en capital de ces investissements ainsi que leurs performances financières ne sont pas rendues publiques à des dates pertinentes. Le dernier rapport de situation économique et financière des participations publiques date de 2016, selon des données disponibles sur le site internet de la direction générale du portefeuille de l’Etat. Le gouvernement ivoirien y prévoyait effectivement de finaliser des sorties (totales ou partielles) dans seulement 15 entreprises publiques.
Plusieurs de ces opérations (NSIA Banque, Société Ivoirien de Banque ou encore Sucrivoire) se sont déjà déroulés et d’autres semblent en cours.
Rappelons qu’une évaluation de la performance réelle des sociétés du portefeuille public est complexe à mener, car nombre de ces entités ont une gouvernance fortement privée.