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Les députés ont adopté en fin de semaine dernière 3 projets de loi portant tous sur la navigation aérienne.

Le premier texte, relatif à la ratification du traité de l’AAMAC (Autorités africaines et malgaches de l'aviation civile), doit permettre au Togo de renforcer sa coopération avec les autres Etats membres de l’accord en matière de sécurité aérienne. En effet, le traité signé en 2012 à N'Djamena vise notamment à « établir et maintenir un niveau régional uniforme de sécurité acceptable, promouvoir l'efficacité et l'uniformité dans le processus réglementaire et de certification de façon à éviter la multiplication des certifications, garantir un niveau uniforme de protection de l'environnement » ou encore « aider les parties à remplir leurs obligations au titre de la convention de Chicago », relative à l’aviation civile internationale.

Les deux autres projets de loi adoptés portent respectivement sur la ratification de l’accord de services aériens entre le Togo et le Burkina Faso et celui de transport aérien avec les USA.

De façon concrète, les deux accords ouvrent un peu plus le ciel togolais pour ces deux Etats et permettront la libéralisation du trafic commercial avec ces derniers. « La ratification permettra la croissance du trafic ainsi que l’arrivée des touristes et des hommes d’affaires », a indiqué à ce sujet le ministre en charge des transports, Zouréhatou Tchakondo-Kassa Traoré.

A la faveur d’un entretien exclusif accordé au magazine français Marine & Océan sur le Cluster maritime d’Afrique francophone initié par le Togo, le Président de la République, SEM Faure Essozimna Gnassingbé a évoqué plusieurs points de l’économie bleue nationale, les avantages, les attentes et les perspectives du pays dans ce secteur.

Le Chef de l’Etat s’est tout d’abord « réjoui de la volonté de mutualisation manifestée par les différents acteurs de l’écosystème maritime francophone pour mieux contribuer au développement de l’économie bleue », et qui a accouché du premier Cluster maritime d’Afrique francophone.

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Le n°1 togolais a ensuite rappelé que le Togo, en tant que pays pionnier en matière d’économie maritime sur le continent, a lancé très tôt des initiatives afin de promouvoir et de mieux régir ce secteur encore peu exploré mais qui est « la nouvelle frontière de la renaissance de l’Afrique ». En atteste l’organisation à Lomé il y a 3 ans du sommet des Chefs d’Etat de l’UA sur la sécurité et la sûreté maritime.

Dans ce prolongement, le Togo ayant identifié les multiples opportunités d’emploi qu’offre l’économie maritime, notamment dans les secteurs de la pêche, l’aquaculture, le tourisme, les transports ou encore le minier sous-marin, encourage la création d’écoles et d’institut de formation spécialisés « pour préparer les jeunes aux métiers de la mer », a souligné Faure Gnassingbé.

Le Président de la République a aussi abordé la question du Port Autonome de Lomé, rappelant qu’il « est le poumon de l’économie nationale et est au service de la sous-région ouest-africaine de par son positionnement » et énumérant ensuite les différentes caractéristiques et distinctions obtenues, qui font de ce port l’un des plus modernes et les plus performants du continent. « Il est la principale source d’entrée de produits et de ressources pour le Togo », a-t-il affirmé.

Le Chef de l’Etat s’est enfin prononcé sur les ambitions du Togo en termes d’exploration et d’exploitation de ses ressources sous-marines. « Il est possible que le Togo dispose de ressources énergétiques dans son sous-sol marin », déclare-t-il à ce sujet. Et de préciser que depuis 2011, le Togo a entamé une prospection dans ce sens, mais qui a dû cesser en raison de la chute des cours de pétrole sur le marché international. Toutefois, le pays ne ferme la porte à aucune possibilité. « Nous continuerons de miser sur nos atouts naturels sans exclure toute possibilité d’existence d’autres ressources », a conclu le Président de la République.

Comme annoncé en conseil des ministres cette semaine, le gouverneur de l’Etat du Mississippi (USA), Phil Bryant entame à partir de demain 11 août une visite de 03 jours au Togo.

Ce premier déplacement en terre togolaise s’inscrit dans le cadre d’une tournée qui conduira le gouverneur en poste depuis 2012, dans plusieurs pays du continent. Le responsable aura, au cours de son séjour, des entretiens avec plusieurs officiels et personnalités.

Selon le Chef du gouvernement Komi Selom Klassou, cette visite constitue « une occasion de renforcer les liens de coopération avec les Etats Unis dans les domaines surtout de la transformation et la professionnalisation de l’agriculture ainsi que dans d’autres secteurs ».

En effet avec sa population de près de 3 millions d’habitants, le Mississippi, Etat du Sud, est le troisième producteur de coton des USA. Il exploite des ressources naturelles comme le maïs, la canne à sucre, le soja et le blé ainsi que quelques gisements importants de pétrole et compte pas moins de 34 chambres de commerce locales.

Le Président de la République, SEM Faure Essozimna Gnassingbé a reçu jeudi une délégation de la Haute autorité de l’audiovisuel et de la communication (Haac), conduite par son président, Pitalounani Télou.

Au menu des échanges, le point sur les activités de l’institution chargée de la régulation des médias, notamment la gestion médiatique des élections législatives du 20 décembre 2019 et des récentes élections locales.

L’audience a également porté sur les conclusions du récent atelier de l’institution qui doit déboucher sur la mise en route d’un nouveau Code de la presse et de la communication (CPC).

L’institution s’est félicitée des nombreuses initiatives du gouvernement pour lui permettre de mieux réguler le paysage médiatique national et a réaffirmé son engagement à œuvrer davantage à son essor.

Le Président de la République, SEM Faure Essozimna Gnassingbé se rend à Libreville, ce vendredi 9 août 2019, pour une visite de travail et d’amitié avec son homologue gabonais Ali Bongo Ondimba.

Cette rencontre permettra au deux chefs d'Etat d'échanger sur de nombreux dossiers d'intérêt commun. Notamment le renforcement de la coopération bilatérale et multisectorielle entre Lomé et Libreville.

Seront également au coeur des échanges, des questions de paix, de sécurité et de développement, en Afrique de l'Ouest et Centrale. L'occasion de renforcer les excellentes relations entre les deux pays.

Soulignons à cet égard que cette visite du Chef de l'Etat, intervient moins de deux mois après celle qu'il a effectuée le 7 mai 2019, suivie de sa participation le 8 juin dernier à la cérémonie commémorative du 10ème anniversaire de la disparition de Feu SEM Omar Bongo Ondimba, ancien président du Gabon.

L’équipe gouvernementale s’est réunie ce mercredi 07 août en conseil des ministres sous la prévision du Chef de l’Etat, SEM Faure Essozimna Gnassingbé. Les travaux ont été marqués par l’adoption d’un projet de loi, d’un décret, ainsi que plusieurs communications et divers.

Le projet de loi adopté porte sur l’utilisation sûre, sécurisée et pacifique du nucléaire afin de protéger les personnes, la société et l’environnement. Le Togo qui adhéré en 2012 à l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) entend se conformer aux recommandations de l’institution en se dotant d’un cadre juridique bien structuré, en phase avec la législation et la réglementation internationales. Car, si les applications découlant du nucléaire sont diverses, variées et procurent de nombreux avantages, notamment dans les domaines de la santé, de l’agriculture, de l’industrie ou encore de la recherche, son utilisation inappropriée, accidentelle ou à des fins malveillantes pourrait entraîner des dommages.

Le décret adopté précise les aspects comptables et fiscaux des opérations de crédit-bail. L’adoption intervient, un peu plus de deux mois après le feu vert du parlement, qui a permis au Togo de disposer désormais d’un cadre pour promouvoir et sécuriser les opérations de crédit-bail. La loi, qui s’harmonise avec celle de l’Uemoa, permettra de mieux réglementer cet instrument de financement encore peu utilisé et incitera davantage les PME notamment.

Les communications ont porté sur le rapport présenté par le Togo fin juillet à Genève, dans le cadre de la lutte contre la torture et les traitements dégradants, le mécanisme de réponse immédiate aux crises et urgences au Togo et les derniers développements sur les retombées du Forum Togo-UE.

Réunis en plénière ce mercredi, les élus ont adopté le projet de loi sur la sécurité intérieure, qui fixe les conditions d’exercice de la liberté de réunion et de manifestation pacifiques publiques.

Le texte, adopté à l’unanimité des députés présents, se veut un instrument de réponse coordonnée des autorités, dans le cadre de la lutte contre le terrorisme et la délinquance. Il intègre un peu plus la notion de police de proximité et renforce à ce titre les règles de maintien de l’ordre public.

10 articles de l’ancienne loi sont modifiés et 2 nouveaux, relatifs aux axes et aux zones exclues de manifestations, sont introduits. L’itinéraire comportera désormais un seul point de départ, un seul tronçon de route et un seul point de chute. Les manifestations sont interdites sur toutes les routes nationales, les axes, zones économiques et centres urbains, les axes et zones proches des institutions de la République, des ambassades, chancelleries, représentations d’organisation internationales ou encore des résidences diplomatiques, des camps militaires et de services de sécurité.

Egalement, le nombre de manifestations organisées par semaine dans une ville pourra être limité par l’autorité administrative compétente et les horaires des réunions sur les voies et lieux publics ont été revus.

Le ministre de la sécurité et de la protection civile, Yark Damehane, qui s’est exprimé à l’issue du vote a affirmé que « cette adoption permettra au gouvernement de renforcer l’arsenal sécuritaire déjà existant afin de mieux assurer la sécurité des concitoyens et de leurs biens ».

Le Premier ministre, Komi Selom Klassou a procédé ce mercredi 7 août, en présence de membres du gouvernement et de personnalités, à l’inauguration du nouveau siège de l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (Arcep).

L’infrastructure, implantée au sein du nouveau pôle administratif de Lomé a été réalisée en 60 mois de travaux pour un coût total de 2,2 milliards FCFA, financé par l’ART&P (Autorité de réglementation des secteurs des postes et télécommunications).

Elle abritera les locaux de l’Arcep, instrument créé en 1998 et opérationnel depuis janvier 2000 afin de réguler les marchés de communications électroniques et des postes dans un contexte de modernité et d’évolutions technologiques.

Entre autres missions qui lui sont dévolues, la gestion et le contrôle des opérateurs accrédités par le gouvernement pour l’exploitation des réseaux et services ouverts au public, la gestion des ressources, la certification électronique ou encore la protection des intérêts des consommateurs.

L’érection de ce bâtiment fait corps avec l’axe 1 du PND à travers lequel le Togo veut devenir un hub de services et un centre international d’innovation et de compétence digitale dans la sous-région. Egalement, elle « traduit les ambitions qu’affiche le pays à l’ère où le numérique revêt une importance de plus en plus croissante », a déclaré la ministre en charge du secteur, Cina Lawson. Selon la ministre, le renforcement de l’Arcep est « l’un des préalables extrêmement importants qui permettront d’attirer davantage le secteur privé, d’accélérer les investissements dans le secteur et d’assurer les conditions de concurrence optimales au bénéfice des consommateurs ».

Fermé depuis plusieurs mois pour cause de travaux de réhabilitation, le Boulevard des Armées, situé en plein cœur de la capitale et long de près de 3 km, sera bientôt opérationnel et rouvert au trafic.

Le ministre des infrastructures et des transports, Zouréhatou Tchakondo-Kassa Traoré à la tête d’une délégation a effectué mardi une visite sur le site pour s’enquérir de l’évolution des travaux.

A cette étape le bilan est satisfaisant, a pu constater le ministre. Le taux de réalisation est estimé à 95% en 05 mois d’activité sur le délai contractuel de 08 mois qui a été accordé.

Selon les responsables de l’entreprise togolaise de BTP Midnight Sun en charge des travaux, « il reste les travaux de signalisation horizontale et verticale et l’achèvement des travaux d’éclairage public ». Les travaux devraient donc être bouclés d’ici la fin septembre, assure-t-on.

Le Togo devrait bientôt parachever le processus de ratification de la Charte africaine sur les valeurs de la décentralisation, de la gouvernance locale et du développement local, adopté en 2014 à Malabo.

Une délégation de l’UA conduite par le ministre burundais de la décentralisation et de la réforme institutionnelle,  Jean-Bosco Hitimana, a plaidé dans ce sens mardi à la faveur d’une audience avec le Premier ministre Komi Selom Klassou, en présence du ministre de la décentralisation et des collectivités locales, Payadowa Boukpessi.

La rencontre visait à féliciter le Togo pour ses efforts dans le sens de la décentralisation et à l’encourager dans la ratification très prochainement de cet instrument. Elle intervient au lendemain d’une démarche similaire menée par une autre délégation de l’institution continentale auprès de la Présidente de l’assemblée nationale, Yawa Djigbodi Tségan. « Le Togo a franchi le pas en s’inscrivant fermement et résolument dans la mise en œuvre de la Charte bien qu’il ne l’ait pas encore ratifié et nous pensons qu’il va le faire très prochainement », a déclaré Jean-Bosco Hitimana à l’issue de l’audience.

Le texte qui promeut la décentralisation, le développement local et la gouvernance locale, nécessite pour sa mise en œuvre et son effectivité, d’être ratifiée par 21 pays au moins.