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Les agriculteurs togolais pourraient bientôt bénéficier d’une assurance agricole. Une nouvelle étape a été franchie ce vendredi avec l’adoption d’une feuille de route pour la réalisation d’une étude sur la mise en place de cette facilité.

C’était lors d’une session de cadrage initiée par le Mécanisme incitatif de financement agricole (Mifa), en collaboration avec le ministère de l’agriculture et le PAEIJ-SP.

L’étude qui sera effectuée par le Cabinet BARAC (Bureau Agriculture Résilience Assurance Conseils), retenu à l’issue d’une sélection, durera 04 mois. Elle va consister entre autres à relever les contraintes de base pour la mise en place d’une assurance agricole, ou définir les principaux produits qui y seront contenus.

L’assurance agricole, qui est une des priorités du Mifa dans sa mission d’accompagnement des acteurs agricoles, se veut un outil financier de gestion de risques.

La Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) a démarré le 02 mai une session de formation et de recyclage à l’intention des opérateurs de saisie (OPS), indique un communiqué de l’institution.

Prévue dans le cadre des préparatifs de la révision des listes électorales en prélude aux élections locales, cette session de formation qui prend en compte la 1ère vague des OPS devrait s’achever le 04 mai.

Une 2è vague d’OPS devrait suivre la même formation, du 06 au 08 mai sur le site du Centre Togolais des Expositions et Foires de Lomé (CETEF Lomé), communément appelé Togo 2000, indique le même communiqué à l’intention des parties prenantes au processus électoral en cours.

Dans le même registre, l’institution en charge de l’organisation des élections remobilise ses logisticiens. En effet, elle convie les logisticiens ayant participé aux opérations de recensement électoral en 2018, et toujours désireux de collaborer avec elle, « à se présenter à l’entrepôt central de Togo 2000 pour confirmer leur disponibilité, le samedi 04 mai 2019 à 17 heures ».

« Aucune réclamation ne sera acceptée après cette date, quelle que soit la raison évoquée », avertit l’institution présidée par Tchambakou Ayassor.

A l’occasion de la fête des travailleurs célébrée le mercredi 1er mai, le ministre de la fonction publique, du travail, de la réforme administrative et de la protection sociale, Gilbert Bawara, a annoncé qu’il y aura une révision du Code général de la Fonction publique.

Cette annonce en ligne avec les mesures envisagées pour améliorer le vécu des fonctionnaires togolais, a été faite alors que le chargé du portefeuille de la fonction publique et du travail recevait les agents de son département. 

Ceux-ci lui ont soumis un cahier de doléances visant entre autres, à améliorer leur cadre de travail, par la mise à disposition de bureaux et l’instauration de primes.

Gilbert Bawara a saisi cette occasion pour promettre également l’extension de l’assurance-maladie, la réforme de l’administration publique et des services publics, etc.

Le pendant de toutes ces mesures est l’appel du ministre à migrer vers une administration tournée vers le développement et alignée sur le PND. « Aucun pays  ne peut se développer s’il a une administration et des services publics qui sont installés dans la léthargie, le conformisme voire le conservatisme et qui refusent d’évoluer pour être orientés et axés sur le développement », a-t-il indiqué.

Une vingtaine de jeunes entrepreneurs et porteurs de projets se forment depuis ce jeudi matin, 02 mai 2019, aux méthodes de réseautage et de financement participatif (Crowdfunding).

C'est à travers une session de formation, organisée par le Centre autonome d'étude et renforcement des capacités pour le développement au Togo (CADERT), en collaboration avec la Coalition nationale pour l'emploi des jeunes (CNEJ).

A ces travaux, il s’agit pour les participants de prendre possession de ces outils alternatifs de financement, basés sur le digital et l’accès à un grand nombre de « petits bailleurs », et de s'imprégner des meilleures pratiques pour en tirer profit, notamment en termes de lever de fonds pour leurs projets.

C’est également le lieu de discuter et partager sur les conditions d'adaptation de cette innovation financière au Togo, son fonctionnement ainsi que le potentiel qu’il représente, notamment pour les Petites et moyennes entreprises. Ceci afin de pallier aux difficultés de financement, et d'en faire un levier de développement.

La célébration de la fête du travail ce mercredi 1er mai au Togo a été l’occasion pour le Premier ministre, Komi Selom Klassou, de rassurer les centrales syndicales sur la volonté du gouvernement de résoudre les différentes préoccupations des travailleurs.

C’était à la faveur d’une rencontre générale au cours de laquelle les centrales ont présenté leur cahier de doléances, une plateforme revendicative commune pour une amélioration des conditions de travail.

Les centrales syndicales, tout en se félicitant de l’évolution des discussions entre le gouvernement et elles, ont exprimé leurs préoccupations au chef du gouvernement. Il s’agit entre autres de la finalisation de la révision du Code du travail, le renforcement de certains textes, la sécurité et la protection des travailleurs, la situation de l’enseignement conventionnel, les retraites, le reclassement dans l’administration générale ou encore l’extension de l’assurance maladie aux travailleurs de l’économie informelle.

Komi Selom Klassou a rappelé aux syndicats les différentes annonces faites par le Chef de l’Etat lors de son adresse à la nation le 26 avril dernier : « Les préoccupations que vous avez évoquées sont les nôtres ; nous allons y accorder une attention particulière », a déclaré le Premier ministre. Et de rappeler l’une des priorités du PND, qui est de créer de l’emploi et de la richesse pour les populations.

Le ministre chargé de la fonction publique, Gilbert Bawara, a pour sa part félicité les centrales pour leur esprit de dialogue et de concertation qui a prévalu sur toutes les préoccupations et questions liées au monde du travail.

Après Hangzhou, Paris, Kigali, Pretoria ou encore Abu Dhabi, le Plan national de développement (PND 2018-2022) posera ses valises le 05 juin prochain à Londres pour la 5ème édition du débat annuel d’Invest Africa.

L’évènement réunira plus de 300 investisseurs et offrira au Togo une énième occasion de faire la promotion de ce référentiel quinquennal de développement. Il est surtout une étape importante dans le roadshow mené par le gouvernement à travers le monde.

Comme au business-forum post-Focac de septembre dernier ou au récent Africa CEO Forum tenu au Pays des mille collines, les différents atouts et niches d’investissement au Togo, pays figurant parmi les 5 pays africains suscitant le plus d’optimisme chez les opérateurs selon le Baromètre de l’Investissement, seront exposés.

Dans la capitale britannique, le Président de la République, SEM Faure Essozimna Gnassingbé, aux côtés duquel est annoncé l’économiste Carlos Lopes, présentera aux patrons et investisseurs, ce plan qui table justement sur une participation à 65% du secteur privé.

En rappel, le PND, adopté l’an dernier et lancé le 04 mars, vise à transformer structurellement l’économie nationale en 05 ans afin de créer massivement des emplois et de la richesse, et améliorer le bien-être social.

Estimé à 4622 milliards FCFA, il s’articule autour de 03 principaux axes : ériger le Togo en hub logistique d’excellence et un centre d’affaires de premier ordre dans la sous-région, développer des pôles de transformation agricole, manufacturiers et d’industries extractives et consolider le développement social en renforçant les mécanismes d’inclusion.

Le Président de la République, SEM Faure Essozimna Gnassingbé sera à Londres le 05 juin prochain, où il participera, en tant qu’invité d’honneur et conférencier principal, à l’Annual Debate 2019.

Ce rendez-vous qui sera à sa 5ème édition est organisé par Invest Africa, une plateforme d'affaires panafricaine de premier plan qui promeut le commerce et l'investissement en Afrique. Thème retenu cette année : les défis de la croissance durable et de l'amélioration de la qualité de vie.

Plus de 300 investisseurs, éminentes personnalités économiques, leaders du marché et décideurs des secteurs de l’énergie, finance, logistique, technologie, infrastructures, ou encore des agences gouvernementales, sont attendus à cet évènement qui devrait être l’occasion pour le Togo, pays partenaire, de présenter le Plan national de développement (PND 2018-2022).

Un panel est d’ailleurs prévu, animé par le Chef de l’Etat, en compagnie de Carlos Lopes, conseiller principal du gouvernement pour le PND.

Ce mardi s’est achevée à Lomé une réunion de 02 jours de concertation, entre les commissions togolaise et ghanéenne chargées de la question de la démarcation de la frontière maritime entre les deux pays.

Ce nouveau round de négociations qui intervenait après ceux de juin, octobre et décembre derniers, visait principalement à avancer dans la résolution de ce contentieux vieux de plus d’un demi-siècle. Toutefois, il reste visiblement du chemin à parcourir, selon Stanislas Baba, président du Haut Conseil pour la Mer et membre de l’équipe de négociation togolaise.

« A ce jour peu de progrès ont été réalisés parce que nous n’avons pas encore abordé la substance, la quintessence de la problématique des frontières maritimes. Il est donc temps que nous abordions le fonds même des négociations » a-t-il indiqué.

La partie ghanéenne a de son côté, comme lors des précédentes réunions, réaffirmé sa volonté, de parvenir à un accord « fondé sur le droit international ».

En rappel, le contentieux tourne autour d’une imprécision sur la délimitation de la frontière maritime entre les deux pays, héritée de la période coloniale.  

La primature a accueilli ce mardi 30 avril 2019 une rencontre du cadre de concertation du gouvernement avec le secteur privé.

Les travaux, présidés par le Premier ministre Komi Selom Klassou étaient l’occasion pour les différentes parties, d’évoquer les enjeux liés au développement de l’économie nationale et particulièrement à la mise en œuvre du Plan national de développement (PND 2018-2022). Référentiel quinquennal de développement dont 65% de la réalisation devra être porté par le secteur privé.

Le président de la Chambre de commerce et d’industrie du Togo (CCIT), Germain Méba, a salué les efforts considérables du gouvernement à travers les réformes engagées depuis 02 ans, afin d’améliorer l’environnement des affaires. Réformes à l’OTR, à la CNSS, à la CEET, à la création d’entreprise, ou encore les facilités offertes aux femmes et jeunes entrepreneurs.

« Le fossé qu'il y avait n’existe plus », a-t-il reconnu. Et de poursuivre : « Un travail considérable a été abattu et nous allons devoir continuer ».

Les deux parties ont également évoqué les différents écueils à la dynamique impulsée par le gouvernement. Les questions du numérique ou encore de la faible implication des acteurs du secteur privé ont été notamment soulevées.    

Une rencontre initiée par le ministère du commerce et qui s’achève ce mardi 30 avril, planche sur un document de stratégie de redynamisation du secteur privé. Elle s’inscrit dans la perspective de doter ce secteur d’outils et de moyens à l’effet de le rendre plus performant.

« Cette Stratégie viendra combler le vide d'un document de cadrage macro-économique des actions en faveur du secteur privé.», a souligné Kodjo Adedze, ministre en charge du Secteur privé et de la Promotion de la consommation locale.

Le document se décline en 4 axes  principaux: l'amélioration du climat des affaires et la promotion des investissements, le développement des entreprises, le renforcement de capacités des acteurs, et le renforcement du dialogue Public-Privé.

Cette rencontre intervient dans un contexte où le rôle du  secteur privé dans la transformation structurelle de l’économie togolaise sur la période 2018-2022 se révèle prépondérant. Les opérateurs économiques sont en effet appelés à mobiliser 65% des financements nécessaires au financement du Plan National de Développement (PND) , soit environ 3000 milliards FCFA.