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Le Sommet extraordinaire des chefs d'État et de gouvernement de la Cedeao s'est achevé samedi dernier à Lomé. Présidée par le Chef d’Etat togolais, président en exercice de l’espace communautaire, SEM Faure Essozimna Gnassingbé, cette assise a permis une prise de décisions sur la crise politique en Guinée Bissau ainsi que sur les tensions entre acteurs politiques au Togo.

S’agissant de la situation bissau-guinéenne, de grandes avancées ont été constatées. Le communiqué final sanctionnant les travaux, a noté la décision du Président bissau-guinéen, José Mario Vaz, de nommer un Premier ministre de consensus en la personne de Aristide Gomez, l’organisation prochaine d’élections législatives et la réouverture du Parlement.

La décision majeure concernant le Togo a été la désignation des Présidents Nana Akufo-Addo et Alpha Condé comme facilitateurs de la CEDEAO pour le Togo avec pour mission d’intensifier les efforts pour aider le gouvernement et les acteurs politiques dans la réalisation des réformes constitutionnelles.  

Le Président en exercice de la CEDEAO s’est, pour sa part, réjoui de la tenue de cette session extraordinaire à Lomé. Organisée aux fins d’anticiper les tensions et de maintenir la stabilité dans la sous-région, elle était l’occasion pour Faure Gnassingbé, d’inviter « les pays membres à s’engager davantage en vue de réussir le pari de la paix et de la stabilité au sein de la Communauté dont l’objectif premier est l’intégration et la croissance économique ».   

Mis en place en janvier 2014 par le gouvernement togolais pour faciliter l’accès aux populations pauvres des zones rurales très reculées, aux services financiers de base, le Fonds National de la Finance Inclusive (FNFI), livre son bilan après quatre années d’opérationnalisation. C’était au cours d’une conférence de presse animée ce vendredi 13 avril par son Directeur Général, Yves Manawé Gnaba.

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 Grâce à son mode opératoire, « le faire-faire », qui consiste en la mise en œuvre des produits de crédits, sur le terrain, par des Prestataires de Services Financiers (PSF) partenaires, le FNFI a touché des millions de Togolais sur toute l’étendue du territoire national.

En 4 ans, 1 448 456 micro-crédits accordés pour un montant total de 72,8 milliards de FCFA avec 62,1 milliards de FCFA de lignes de crédits mis à la disposition des PSF.

L’Etat a joué sa partition en mettant à disposition du Fonds de 2014 à fin 2017, un montant de 32,118 milliards de FCFA.

Les taux de remboursement qui, ces 4 dernières années, ont été de 100% en 2014, 93,7% en 2015, 85,3% en 2017 et de 92,8% à fin mars 2018, ont permis de mobiliser des ressources supplémentaires et de procéder à 586 645 renouvellements de crédits et de toucher de nouveaux bénéficiaires.

Le FNFI, placé depuis septembre 2017 sous la tutelle du Secrétariat d’Etat à la Présidence de la République, Chargé de l’inclusion financière, entend les prochaines années, intensifier ses actions dans les régions pauvres du pays.

Le Chef de l’Etat togolais, Président en exercice de la CEDEAO, SEM Faure Essozimna Gnassingbé, sera l’hôte ce samedi 14 avril d’un sommet extraordinaire de l’organisation sous régionale, qu’abrite la capitale togolaise. 

Seront présents à Lomé dans ce cadre, les chefs d’Etat et de gouvernement de la communauté, dont la plupart prendront leurs quartiers dès ce vendredi après-midi. Cette session sera « essentiellement consacrée à la crise bissau-guinéenne », précise un communiqué de la Présidence togolaise.

Une délégation ministérielle de la CEDEAO, mandatée par le président togolais, s’est rendue à Bissau à plusieurs reprises et plus récemment le 11 avril dernier, pour des échanges avec les protagonistes de la crise. Il s’agissait aussi pour la mission de s’enquérir du suivi des recommandations du Sommet d’Addis-Abeba en janvier 2018.

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Faure Gnassingbé, soucieux de la stabilité dans l’espace CEDEAO, s’est lui-même plié à cet exercice, rencontrant à plusieurs reprises le Président José Mario Vaz et d’autres acteurs politiques de ce pays.

A Lomé, ce samedi, avec ses pairs de la sous-région, le président togolais échangera lors d’un huis clos, autour de la situation sociopolitique en Guinée Bissau et fera le bilan de la mise en œuvre des différents accords. 

Egalement, au menu de cette assise sous régionale, les questions concernant la situation dans plusieurs pays de la sous-région ouest-africaine.

Les travaux de la 13ème Réunion du Bureau de la conférence des ministres de la jeunesse et des sports de la Francophonie, ont démarré à Lomé le lundi 09 avril dernier avec une réunion des experts. Le Premier Ministre togolais, Komi Selom Klassou a procédé ce jeudi à l’ouverture solennelle de la Session ministérielle. Le Chef du gouvernement s’est, à cette occasion, appesanti sur le thème choisi pour ladite rencontre : « Jeunesse et sport : quelle contribution dans la lutte contre le radicalisme, l’immigration clandestine et l’extrémisme violent, pour le vivre ensemble à l’orée du cinquantenaire de notre institution commune ».

« Le thème choisi par la CONFEJES est révélateur et mérite une réflexion approfondie, susceptible de déboucher sur une élaboration de politiques sportives cohérentes dont la mise en œuvre en faveur des jeunes doit permettre d’avoir des résultats à impacts forts et durables », a déclaré Komi Selom Klassou.

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Il a souhaité, à cet effet, que des actions concertées soient menées au sein de la Confejes et que les Etats accroissent leurs budgets afin de consolider les mécanismes, les programmes et les projets dédiés à la jeunesse, pour la maintenir au sein des communautés nationales et faire échec à toute tentative de radicalisation et de captation par les réseaux djihadistes.  

Les conclusions des travaux de Lomé serviront aux différentes instances de la Francophonie et, au-delà, à tous les pays membres. Elles permettront de renforcer la coopération entre les Etats membres au profit de la jeunesse.  

Les réformes engagées par le gouvernement togolais sous l’impulsion du Chef de l’Etat SEM Faure Essozimna reçoivent l’assentiment de la communauté internationale.

Le Togo est officiellement admis au sein du cercle restreint des pays africains retenus dans le programme Compact With Africa du G20. Cette admission n’est pas le fruit du hasard, mais la résultante d’un programme de réformes, élaboré en accord avec les principales institutions internationales (FMI, Banque Mondiale et BAD notamment).

 Le programme Compact With Africa du G20 vise à créer un cadre propice aux investissements privés dans les pays africains retenus. Ce nouveau partenariat économique se focalise sur le domaine des infrastructures. Une aubaine pour le Togo qui, ces derniers mois, a accéléré des reformes pour améliorer et assainir son climat des affaires afin d’attirer les investisseurs et susciter la création d’entreprises. 

Dans cette dynamique, 2935 entreprises dont 417 étrangères ont été créés au premier trimestre de l’année 2018.

Sani Yaya, Ministre des Finances, présentera officiellement au G20 le programme de réformes du Togo, ainsi que les opportunités d’investissement, en marge des réunions de printemps du FMI et de la Banque Mondiale qui se tiendront à Washington DC à partir du 17 avril prochain.

La campagne agricole 2018-2019 de subvention d’engrais aux agriculteurs a été officiellement lancée ce mercredi 11 avril à Lomé.

Aux manettes, le Ministre de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche, Col Ouro-Koura Agadazi (photo), en présence des ministres du Commerce, de l'Industrie et de la Promotion du Secteur Privé, Bernadette Essossimna Legzim Balouki, et celui de la Planification, Kossi Assimaidou.

 A cette occasion, tous les contours de cette campagne ont été rendus publics par le gouvernement. 2 935 160 000 FCfa ont été mobilisés pour l'acquisition des stocks d’engrais NPK et Urée, d’une quantité de 36 700 tonnes.

244 597 producteurs dans 385 cantons à travers le pays bénéficieront de ces intrants subventionnés. Le prix moyen de vente d'un sac de 50 kg d'engrais subventionné est de 9000 FCFA contre 13 000 FCFA hors subvention.

Les bénéficiaires devront être âgés de 18 à 60 ans, disposer entre 0,25 et 1 hectare de superficie cultivable sécurisée pour être éligible au projet (maïs, riz, sorgho, etc.). Des points de vente seront mis en place dans toutes les préfectures du pays, précise le gouvernement.

La Commission de la CEDEAO et le Programme Système Qualité Afrique de l’Ouest, ont porté leur choix sur le Togo pour abriter un atelier régional de formation des Associations des consommateurs, sur le guide des Nations Unies, relatif aux principes directeurs pour la protection du consommateur.

Le Ministre togolais du Tourisme et de l’Industrie, Yaovi Ihou Attigbé, a procédé à l’ouverture officielle des travaux. Il a fait un état des lieux, marqué dans la sous-région par des systèmes d’inspection, d’analyse, d’essais et de certification encore faibles et des associations peu structurées.

Il a néanmoins rendu un hommage aux associations de consommateurs qui alertent les pouvoirs publics et jouent le rôle de contrepoids, malgré leurs moyens limités face à des « producteurs, commerçants et distributeurs de marchandises et services de qualité parfois douteuse, beaucoup plus enclins aux gains faciles et moins préoccupés par la qualité des produits, la protection du consommateur et de l’environnement ».

Yaovi Ihou Attigbé n’a pas manqué de relever les efforts engagés par le Togo pour accompagner les associations de consommateurs, mais aussi pour jouer sa partition sur l’échiquier sous-régional et international en matière de qualité. Il annonce la mise en place et l’opérationnalisation prochaine de la Haute Autorité de la Qualité et de l’Environnement (HAQUE) et des structures techniques de la qualité.  

Les mesures engagées ces dernières années par le gouvernement togolais pour améliorer le climat des affaires et inciter les jeunes Togolais à l’entrepreneuriat, portent leurs fruits. La mise en place d’une Cellule Climat des Affaires (CCA) sous l’égide de la Présidence de la République, et la mise en œuvre de nombreuses réformes pour faciliter la création d’entreprises et attirer les investisseurs, donnent de probants résultats. 

Entre janvier et mars 2018, pas moins de 2935 entreprises ont été créées, informe la CCA. Des chiffres en hausse par rapport à la même période l’année dernière où 2583 avaient été créés au premier trimestre 2017, soit une hausse de 14%.

La Cellule précise que, parmi ces entreprises nouvellement créées, 417 sont étrangères. Dans le détail, 1007, 875 et 1053 entreprises ont été créées respectivement en janvier, février et mars 2018.

Les réformes engagées (suppression des droits d’enregistrement et de timbres ; libéralisation du capital social ; exonération de la Taxe Professionnelle Unique (TPU) ; réduction des frais de publication ; réduction du coût d’octroi du permis de construire ; création d’entreprises en ligne, etc.) ont été confortées par la Loi de finances 2018 qui a introduit de nouvelles actions en faveur des promoteurs d’entreprises. 

La Chambre de Commerce et d’Industrie du Togo (CCIT), en partenariat avec l’Association Togolaise pour la Logistique (ATLOG), veut mettre un coup de projecteur sur le secteur de la logistique.

Une journée d’échanges a été organisée à cet effet ce mardi 10 avril sur le thème « L’importance de la logistique dans le développement socioéconomique sous régional à l’ère de la mondialisation ». Outre le thème qui a fait l’objet de débats entre les professionnels du secteur, le métier de logisticien et tous ses contours, ont été présentés. 

Cette rencontre vise également la création d’une plateforme d’échange qui permettra de rendre accessible les techniques liées au métier de la logistique. 

Pour Germain Meba, président de la CCIT, l’accompagnement de son institution s’explique par le fait que l’initiative de l’ATLOG va dans le même sens que celle du gouvernement. Les autorités togolaises ont inscrit la logistique en bonne place dans le Plan National de Développement en cours de validation. En son axe stratégique numéro 1, le PND prévoit le développement d’un Centre d’Affaires basé sur un hub logistique central.  

 

Dans un nouveau courrier en date de ce mardi 10 avril adressé à la Coalition de l’opposition, le gouvernement réaffirme sa fermeté quant à l’interdiction des marches qu’elle compte organiser à partir de jour.

Une précédente lettre avait déjà été envoyée par le Ministre de l’Administration territoriale, de la décentralisation et des collectivités locales, pour rappeler à l’opposition le règlement intérieur du dialogue et les recommandations du facilitateur, le Président ghanéen Nana Akufo-Addo. L’une de ces mesures porte sur la suspension des manifestations pendant la durée du dialogue.

Faisant fi de celle-ci, la coalition a maintenu ces manifestations prévues les mercredi 11, jeudi 12 et samedi 14 avril à Lomé. D’où cette nouvelle sortie du gouvernement pour rappeler à l’opposition les engagements qu’elle a pris lors des pourparlers.

Les autorités togolaises ont, pour leur part, réitéré leur volonté d’œuvrer pour l’aboutissement heureux du dialogue inter-togolais démarré le 19 février 2018.