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Le Chef de l’Etat, SEM Faure Essozimna Gnassingbé a présidé mardi dernier à Anfoin (62 km de Lomé) la cérémonie de lancement du Compte ECO CCP. Cette initiative du Ministère des Postes et de l’Economie Numérique est portée par la Société des Postes du Togo (SPT) en partenariat avec les opérateurs de téléphonie mobile Togocel et Moov.

ECO CCP est en effet un compte bancaire mobile, accessible partout au Togo à travers les deux réseaux de téléphonie mobile. Il est présenté par Mme Cina Lawson, Ministre en charge de l’Economie numérique, comme un produit « innovant et révolutionnaire qui va modifier, de façon irréversible, les modes de gestion de l’économie domestique ». En effet, il permet de disposer instantanément, sans aucune formalité, d’un compte épargne gratuit et rémunéré, à partir d’une application mobile tenant lieu de porte-monnaie électronique (PME). 

Pour les autorités togolaises, le lancement du Compte ECO CCP vise plusieurs objectifs : accroître le taux de bancarisation des populations et l’amélioration de l’inclusion financière du monde rural ; promouvoir et encourager la mobilisation de l’épargne des couches sociales vulnérables, et contribuer par la même occasion à l’éducation financière des jeunes et à la sensibilisation du monde rural à l’économie digitale. Le monde rural, mais également les jeunes urbains, en sont les cibles principales.

L’objectif espéré sur un horizon de 3 ans est d’embarquer 300 000 comptes mobiles avec une épargne nette mobilisée de 5 à 10 milliards FCFA. Cette épargne constituée servira à alimenter le circuit économique des banques commerciales par des placements financiers.

A la suite des travaux du Comité des experts de l’organisation sous régionale, réuni à Lomé du 14 au 16 mai derniers, les Ministres des Affaires étrangères des pays membres du Conseil de l’Entente (CE) tiennent à Lomé ce vendredi, leur 3ème Réunion Extraordinaire.

La rencontre est présidée par le Chef de la diplomatie togolaise, Président en exercice du Conseil, M. Robert Dussey.

Le Conseil se penche notamment sur les recommandations et conclusions issues des travaux du Comité des Experts qui ont porté sur l’audit institutionnel et organisationnel, l’évaluation du plan stratégique 2013-2016, ainsi que le nouveau plan stratégique 2018-2022.

Les cinq pays (Bénin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Niger et Togo), membres du Conseil de l’Entente, souhaitent une restructuration de leur espace. Pour Robert Dussey, il s’agira d’opter pour des réformes « ambitieuses et courageuses » qui aboutiront à la transformation de l’espace. Une volonté partagée par le Secrétaire exécutif adjoint du CE, Abdoulaye Mohamadou qui indique que des propositions novatrices seront faites pour les cinq prochaines années.

Ces différentes réformes et cette transformation ne seront possibles que grâce à des financements plus importants, ont rappelé les deux personnalités. Robert Dussey a en outre insisté sur l’aspect sécuritaire : « Ce noble objectif ne doit être atteint que dans un climat de paix, de sécurité et de stabilité », a-t-il déclaré.

Le gouvernement de la République du Ghana annonce être parvenu à un accord avec la société de paiement et de transfert d’argent en ligne Paypal pour que le pays devienne un membre de son réseau international. C’est vers 2020 que le Ghana devrait pleinement bénéficier des services offerts par l’entreprise américaine. 

Selon la feuille de route dressée par Paypal, les commerçants ghanéens devraient être capables de recevoir des paiements pour leurs produits vendus en ligne d'ici le second semestre 2019. Et d'ici le premier semestre 2020, ce sont les consommateurs ghanéens qui devraient être en mesure d'effectuer leurs paiements en ligne via des comptes Paypal. 

Avec un compte Paypal, finies les difficultés associées aux services bancaires traditionnels, notamment les lourdeurs administratives pour ouvrir un compte bancaire, les coûts élevés associés à la gestion d'un compte bancaire. Avec l’amélioration de l’accès à Internet dans le pays, la prolifération des Smartphones, le gouvernement ghanéen estime que les moyens de paiement sur mobile et en ligne, contribueront au développement de l’économie national. Ils dynamiseront en effet, de nouveaux segments comme l’e-commerce.

D’après le gouvernement ghanéen, cette entrée prochaine du pays dans le réseau Paypal, cadre avec ses efforts pour construire une économie nouvelle et moderne. C’est une seconde victoire pour l’inclusion financière des populations. Le 10 mai 2018, le gouvernement se félicitait déjà du lancement avec succès de l’interopérabilité des services Mobile Money, après trois reports consécutifs qui laissaient déjà planer des doutes sur la mise en oeuvre effective de cette interconnexion.

L'économiste sénégalais Makhtar Diop (photo) a été nommé vice-président de la Banque mondiale pour les Infrastructures, a annoncé l’institution dans un communiqué.

«A ce poste stratégique, nouvellement créé, Makhtar Diop sera chargé des investissements de la banque au niveau mondial dans le domaine des infrastructures et de développer des solutions durables pour combler le déficit en infrastructures dans les pays en développement et les pays émergents.», a précisé la banque.

Le nouveau département Infrastructures de la Banque mondiale «regroupe les domaines du transport et de l’économie numérique, de l’énergie et du secteur extractif ainsi que le financement des infrastructures et les partenariats public-privé (PPP)».

M.Diop, qui prendra officiellement ses nouvelles fonctions le 1er juillet 2018, occupe depuis janvier 2012, le poste de vice-président de la banque chargé de l'Afrique, où il gérait un portefeuille d'un montant de 70 milliards de dollars.

Diplômé en économie des universités de Warwick et Nottingham en Angleterre, M. Diop a démarré sa carrière dans le secteur bancaire avant de rejoindre le Fonds monétaire international (FMI), puis la Banque mondiale. Il possède également une longue expérience du secteur privé. Il a par ailleurs, occupé des fonctions gouvernementales, notamment en tant que ministre de l’Économie et des Finances du Sénégal. Dans les années 1980, Makhtar Diop a joué un rôle déterminant dans l’adoption de réformes structurelles importantes qui ont contribué à stimuler la croissance du Sénégal à long terme.

De 2009 à 2012, M. Diop a occupé le poste de directeur des opérations de la Banque mondiale pour le Brésil, où il a géré le plus gros portefeuille-pays de l’institution. C’est sous sa direction que la Banque mondiale a aidé le Brésil à financer des travaux d’infrastructure majeurs. De fait, l’amélioration de la qualité de ses infrastructures de transport ont permis à la ville de Rio de Janeiro d’être sélectionnée pour accueillir les Jeux olympiques de 2016.

Avant d’assumer ces fonctions, M. Diop a été directeur de la stratégie et des opérations pour l’Amérique latine et les Caraïbes et directeur du secteur finances, secteur privé et infrastructures pour cette même région. Entre 2002 et 2005, Makhtar Diop était directeur des opérations pour le Kenya, l’Érythrée et la Somalie, basé à Nairobi.

Le gouvernement nigérian a accordé à la société China Civil Engineering Construction Corporation (CCECC) un contrat de 6,68  milliards de dollars portant sur la construction d’un tronçon de la ligne de chemin de fer reliant la capitale économique Lagos (Sud-Ouest) à Kano (Nord), a rapporté l’agence chinoise Xinhua le 15 mai, citant des sources officielles.

«La signature du contrat  relatif au tronçon Ibadan-Kaduna  marque la dernière étape de la construction de la ligne de chemin de fer Lagos-Kano.», a précisé le ministre nigérian des Transports, Rotimi Amaechi, indiquant que les travaux de construction du nouveau tronçon, devraient s’étaler sur «une période allant de deux à trois ans». 

CCECC, une filiale de China Railway Construction Corporation, était déjà impliquée dans la construction de la ligne Lagos-Kano. En 2016, le gouvernement lui a accordé un contrat de 1,685 milliard de dollars portant sur la construction du tronçon Kano-Kaduna de ce gigantesque projet ferroviaire partiellement financé par la Banque chinoise d’import-export (China Eximbank). 

Le Bénin pourra bénéficier d’un programme d’investissement total de 115 millions d’euros (135,5 millions $), en 2018, de la part de l’Agence française de développement (AFD), a indiqué ce mardi à Cotonou, Véronique Brumeaux (photo), ambassadrice de la France près le pays. 

Selon les informations relayées par Xinhua, ce nouveau financement devrait servir à soutenir le développement du pays, à travers la mise en œuvre des stratégies de développement du gouvernement, pour l’année 2018. A ce titre, 16,2 millions d’euros (19,1 millions $) ont déjà été décaissés depuis le début de l’année, pour soutenir des projets de développement dans le pays. 

Notons que, depuis 2014, les engagements de l’AFD en faveur du Bénin se sont élevés en moyenne à 66 millions d’euros (77 millions $), annuellement.

Rappelons que le Bénin, qui est prévu pour réaliser une croissance économique de 6% en 2018, d’après le Global Economic Prospects de la Banque mondiale, paru en début d’année, a entamé depuis deux ans une série de réformes économiques inscrites dans le Programme d’actions du gouvernement (PAG). Ceci devrait permettre au pays de lancer son décollage économique, d’ici à 2021.

Moutiou Adjibi Nourou 

Depuis le 11 mai dernier, les transits au départ du Bureau des Hydrocarbures de Lomé (TG 124) à destination du bureau de Bingo Burkina (BF C05) sont enregistrés sur le système Sydonia World de la douane togolaise et transmis automatiquement au Sydonia World burkinabé.

Cette initiative marque le démarrage officiel du transit régional. Elle entre dans le cadre de la modernisation et de la coopération des administrations douanières du Togo et du Burkina-Faso.

La nouvelle procédure informatisée, renseigne le site officiel de l’Office Togolais des Recettes (OTR), « simplifie la procédure de dédouanement, réduit les délais et coûts d’acheminement des marchandises en transit, rend valable la déclaration de transit établie au bureau de départ jusqu’au bureau de destination et supprime les nouvelles déclarations de transit à la frontière ».

On s’en souvient, en janvier 2018, une réception technique des équipements entrant dans le cadre de la mise en œuvre du projet d’interconnexion des systèmes informatiques douaniers entre le Burkina Faso et le Togo, a eu lieu à la Direction Générale des Douanes à Ouagadougou, et quelques temps après, à Lomé.

Pour équiper les administrations douanières, l’UEMOA a mobilisé, grâce à l’appui financier de l’Agence de Coopération Internationale du Japon et de la Conférence des Nations Unies sur le Commerce et le Développement (CNUCED), la somme de 400 millions de FCFA à raison de 200 millions de FCFA pour chacun des deux pays.

Note de satisfaction ce mercredi après-midi alors que se clôturait la 2ème édition des Journées Economiques et Commerciales sénégalo-togolaises. Démarrées le 14 mai dernier, elles étaient placées sous le thème « Le développement économique à travers la promotion des échanges sud-sud ».

Les opérateurs économiques et investisseurs des deux pays ont, pendant trois jours, échangé, exposé leurs produits (agroalimentaires, industriels, artisanaux, offres de services) et noué des partenariats. Objectifs : augmenter le volume des échanges commerciaux entre Lomé et Dakar et faire des deux nations, les têtes de proue du développement dans la sous-région ouest africaine.  

Le point d’orgue de la cérémonie de clôture de ces journées a été la signature d’un Accord entre la Chambre de commerce et d’industrie du Togo (CCIT) et la Chambre de commerce, d’industrie et d’agriculture de Dakar (CCIAD). Germain Meba et Daouda Thiam se sont engagés à développer le flux des affaires entre les deux pays, et à accroître les actions commerciales au profit de la croissance économique.

Cet accord prévoit la mise en place d’un comité mixte qui aura pour mission de superviser l’application des décisions et des différents projets qui naitront des Journées Economiques et Commerciales, organisées désormais de façon alternée.

Ledit Comité conduira également des réflexions sur les pratiques anormales relatives à la libre circulation des biens et des personnes et réduira l’effet des circuits informels qui compromettent les fondements de véritables relations de confiance entre les acteurs privés des deux pays.

A l’initiative du Secrétariat technique de l’Initiative pour la Transparence dans les Entreprises Extractives (ITIE) et du Projet de Développement de la Gouvernance Minière (PGDM), un forum national sur la redevabilité sociétale des entreprises extractives et minières, s’est ouvert ce mercredi 16 mai à Lomé. 

Le Togo est partie prenante de l’ITIE depuis 2009. Dès 2010, le gouvernement a entamé la mise en place d’organes juridiques et institutionnels et mené des actions pour améliorer les conditions de vie des populations vivant dans les zones minières. Mais de nombreux défis restent à relever. 

Les assises démarrées ce mercredi visent donc à asseoir une véritable politique de transparence et de redevabilité dans la gouvernance minière afin de sauvegarder les intérêts des populations. Les participants à ce forum échangeront sur la meilleure manière de gérer les industries extractives tout en tenant compte des réalités du Togo. Les questions humaines et environnementales y auront désormais une place de choix. 

Il s’agit aussi de renforcer les actions du PGDM qui a été mis en place pour accompagner le Ministère des Mines et de l’Energie dans le but de rationaliser les structures institutionnelles du secteur des industries minières.  

Au Togo, depuis quelques années, l’artisanat, un secteur clé de l’économie nationale, reçoit un accompagnement soutenu des autorités par le biais du Ministère du Développement à la base, de l’artisanat, de la jeunesse et de l’emploi des jeunes.

A travers des instruments tels que la Politique Nationale de Développement de l’Artisanat (PNDA) et le Code de l’Artisanat au Togo, des actions concrètes sont menées de concert avec les acteurs nationaux pour garantir un développement durable et assurer la promotion soutenue du secteur.

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Dans la même optique, toujours avec l’appui du gouvernement, les équipes dirigeantes des Chambres Régionales des Métiers (CRM) ont été récemment renouvelées.

Les actions gouvernementales pour booster le secteur artisanal, et en faire un maillon fort du développement économique, passent également par la protection sociale de ses acteurs. Les artisans togolais pourront, sous peu, bénéficier d’une assurance maladie par le biais de l’Institut National d’Assurance Maladie (INAM). Il a été procédé ce mercredi 16 mai, à la validation d’une étude de faisabilité pour la mise en place de ce régime.

Une équipe de l’institut avait déjà, à cet effet, effectué une tournée nationale pour expliquer aux bénéficiaires les avantages liés à la protection sociale et les modalités relatives aux adhésions et aux principes de cotisation.