Le premier forum économique Togo-Union Européenne (FETUE) a officiellement démarré ce jeudi 13 juin 2019, sur les chapeaux de roues. La capitale togolaise s’est parée, pour la circonstance et pour deux jours, aux couleurs de l’Europe. Des centaines d’investisseurs venus de 28 pays du Vieux Continent sont en effet présents, tout comme d’éminentes personnalités : Aliko Dangoté, Lionel Zinsou, Dominique Strauss-Kahn, Ade Ayeyemi, Marrio Pezzini entre autres. Le lancement officiel de ce rendez-vous inédit a été effectué par le Président de la République, SEM Faure Essozimna Gnassingbé. Ci-dessous, l’intégralité de son discours.
Discours d’ouverture de
SEM Faure Essozimna Gnassingbé,
Président de la République Togolaise
Monsieur le Commissaire, vice-président de la Commission européenne pour l’emploi, la croissance, l’investissement et la compétitivité, M. Jyrki Kaitanen,
Monsieur le Premier ministre,
Madame la Présidente de l’Assemblée nationale,
Madame, Messieurs les Présidents des Institutions de la République,
Monsieur le Directeur du Centre de développement de l'OCDE,
Mesdames, Messieurs les ministres,
Honorables députés à l’Assemblée nationale,
Mesdames, Messieurs les représentants du secteur privé,
Mesdames, Messieurs les partenaires,
Mesdames, Messieurs les chefs de missions diplomatiques,
Mesdames, Messieurs les Représentants des organisations régionales et internationales,
Mesdames, Messieurs les chefs de délégations,
Vénérés chefs traditionnels,
Distingués invités,
Mesdames et Messieurs,
Je voudrais à mon tour vous réitérer nos souhaits de cordiale bienvenue à Lomé, et me réjouir de cette occasion qui nous est donnée de célébrer -une fois encore- l’amitié dans ses plus belles expressions.
Notre tradition d’hospitalité au Togo, se fonde sur l’intime conviction que c’est en faisant converger nos énergies que nous ouvrons la voie au développement et à l’épanouissement mutuel.
C’est la raison pour laquelle ce premier forum économique Togo-Union européenne qui nous rassemble est une occasion supplémentaire de nous féliciter de la qualité de notre partenariat.
Le rendez-vous de ce jour apparaît-en toute hypothèse- comme une heureuse réminiscence, au regard de la place privilégiée que tient Lomé notre capitale dans la relation de coopération entre l’Europe et nos États d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique.
Je voudrais vous dire encore, Monsieur Kaitanen, que nous sommes heureux de votre présence ; Et vous demander d’exprimer au Président Jean-Claude Junker et à l’ensemble de la Commission européenne nos remerciements pour leur engagement en faveur du renforcement du partenariat avec notre pays.
Merci également aux amis du Togo et aux partenaires de ce forum économique, dont les efforts conjugués ont permis la tenue de cet événement.
Je souhaite à tous nos visiteurs un agréable séjour.
Distingués invités,
Mesdames et Messieurs,
Le présent forum est la meilleure traduction de la convergence de vues entre la Commission européenne et le gouvernement togolais, sur la nécessité de consolider nos liens, en œuvrant ensemble à promouvoir davantage l’investissement et la création d’emplois, en vue de soutenir la croissance.
Le progrès est toujours un cheminement solidaire. Nous en sommes d’autant plus convaincus que c’est par votre mobilisation à tous que cette importante rencontre est une réussite.
La solidarité entre l’Europe et le Togo sera justement au cœur de nos échanges durant ces deux jours.
Liés par l’histoire et unis par notre volonté commune de mettre la coopération au service de nos objectifs respectifs, nous marquons aujourd’hui -avec ce forum- une étape majeure dans cette ère de renouveau et de progrès.
Dans le contexte actuel où la globalisation accentue l’interdépendance entre les différentes parties du monde, je demeure persuadé que nous avons fait là le choix le plus pertinent dans la quête d’un mieux-être collectif et d’une prospérité partagée.
En effet, au fil des années, les liens entre l’Union européenne et le Togo ont connu des évolutions qui furent autant d’occasions de forger et d’affiner la diplomatie et la coopération, par le dialogue et la concertation.
Distingués invités,
Mesdames et Messieurs,
A travers la mise en œuvre du plan national de développement (PND 2018-2022) nous visons une profonde transformation économique, pour accélérer la croissance et promouvoir un développement inclusif.
Depuis quelques années, nous avons eu recours à l’investissement public pour répondre à nos objectifs de modernisation de l’économie, avec un accent sur la réhabilitation de nos infrastructures.
Cela a produit -dans une mesure appréciable- l’effet escompté, en nous permettant de maintenir un taux de croissance stable.
Désormais, avec le PND, nous voulons faire plus et mieux, en nous tournant vers le secteur privé dont les leviers restent -en définitive- plus efficaces pour soutenir le développement des secteurs porteurs.
Pour impulser ce nouvel élan pour la prospérité économique, nous avons fait le pari de miser sur l’investissement privé -national et international- pour financer les grands projets à fort potentiel de création d’emplois que nous avons identifiés.
Nous avons poursuivi dans cette optique un train soutenu de réformes destinées à renforcer l’attractivité de notre économie. L’une de ses évolutions les plus récentes est le vote de la loi portant nouveau code des investissements.
Je me félicite à cet égard de l’alignement entre notre approche et celle mise en œuvre par la Commission européenne, notamment à travers l’Alliance Afrique-Europe pour des investissements et des emplois durables.
Cette action concertée pour stimuler l’investissement privé nous semble être la réponse la plus adéquate aux grands défis contemporains.
En effet, par la création massive d’emplois décents nous associerons la jeunesse à l’œuvre de développement, en lui accordant la place qui est la sienne au regard de son importance, de son dynamisme et de ses attentes.
En offrant ainsi des perspectives d’épanouissement à nos jeunes, nous les préservons des périls où ils sont souvent entrainés par le désespoir et l’absence d’horizon.
Nous devons -de ce fait- persévérer dans la recherche de solutions pour mettre fin au spectacle désolant des embarcations de migrants clandestins emportant au loin les cerveaux et les bras qui doivent construire nos pays et notre continent.
Dans le même sens, notre partenariat doit tendre constamment à faire de l’inclusion sociale et de la prospérité partagée les meilleurs remparts à l’insécurité et à l’instabilité qui émergent comme les pires formes de menaces à la paix mondiale.
La démocratie à la base, notamment à travers la décentralisation contribuera également à promouvoir la responsabilité et l’implication des populations, en renforçant la participation des communautés à la gestion de leurs collectivités.
Il s’agit de perspectives encourageantes pour le développement dans notre pays alors que nous nous acheminons vers la tenue d’élections locales à la fin de ce mois.
Distingués invités,
Mesdames et Messieurs,
Cette conscience de l’urgence du développement que nous partageons avec nos partenaires européens nous enjoint de poursuivre résolument la recherche de réponses innovantes et adaptées à nos objectifs communs, en tenant compte de nos priorités et surtout de nos réalités respectives.
Nous avons souvent le sentiment que s’agissant de nos pays, la perception du risque dépasse la réalité. Je voudrais donc profiter de l’occasion qui m’est offerte aujourd’hui pour en appeler à une véritable réflexion dans le sens d’une meilleure compréhension par nos partenaires des contextes locaux en Afrique.
Dans l’environnement mondial marqué par le ralentissement des économies, notre continent représente un potentiel important de retour à la croissance pour les entreprises. Mais celles-ci en ont-elles vraiment conscience ? Analysent-elles en retour l’impact transformateur que le secteur privé pourrait avoir dans la réponse aux principaux défis de notre continent ?
Il y a des progrès à faire dans ce sens.
Nous plaidons pour ce pas de plus vers une meilleure connaissance du partenaire ; Et des cadres de rencontre comme celui qui nous rassemble aujourd’hui peuvent idéalement y contribuer.
Les présentes assises sont donc une occasion privilégiée d’apprécier davantage nos potentialités et de traduire les opportunités en contrats et mieux en projets ; En somme un partenariat gagnant-gagnant.
Cette fructueuse interaction s’inscrit en droite ligne de la tradition togolaise, carrefour de commerce, centre d’échanges et cadre historique d’accords de coopération.
Nous restons déterminés à consolider les avancées réalisées dans l’assainissement de la gouvernance publique. Nous continuerons aussi, en coordination avec le secteur privé, les réformes en vue de l’amélioration du climat des affaires et de l’environnement réglementaire.
Nous fondons également de grands espoirs sur le renforcement de l’intégration.
Avec l’entrée en vigueur, de la zone de libre échange continentale, l’Afrique offre au monde un marché d’1,2 milliard de consommateurs.
Les importants investissements que nous avons réalisés au cours des dernières années pour renforcer la position du Togo comme une plateforme performante ouverte sur la sous-région et le continent trouveront la meilleure justification dans l’accès à ce vaste marché, représentant un produit intérieur brut (PIB) de 2.500 milliards de dollars.
La mise en œuvre du PND nous permettra de prendre une part importante dans l’avènement du libre-échange aux plans régional puis continental.
Terre d’opportunités ouverte sur l’Europe et le monde, le Togo continuera de privilégier les cadres d’échanges et de dialogue avec l’ensemble de nos partenaires, à l’instar de la présente rencontre.
C’est en partageant avec vous ces résolutions que je déclare ouvert le forum économique Togo-Union européenne.
Je vous remercie.
Les investissements directs étrangers vers le Togo ont atteint 102 millions $ en 2018, soit une hausse de 15%, selon les données du World Investment Report, publié mercredi 12 juin par la Cnuced.
Cette hausse des investissements directs étrangers vers le Togo est la deuxième consécutive. Elle intervient dans un contexte marqué par un repli en Afrique de l’Ouest, et porte le stock intérieur des IDE à 1,79 milliards $ en 2018, contre 450 millions il y a dix ans (2008).
La CNUCED attribue en partie ce cru à l’existence d’une zone franche industrielle au Togo. « Dans certains cas, les gouvernements accordent des tarifs préférentiels pour les services portuaires, les télécommunications, l'électricité et l'eau fournis aux entreprises établies dans les zones économiques », ont souligné les experts de la Cnuced, citant la loi n°2011-018 portant statut de Zone Franche Industrielle au Togo.
A l’échelle continentale, les flux entrants d'IDE ont défié la tendance mondiale à la baisse (les flux mondiaux ont chuté de 13%) et se sont élevés à 46 milliards de dollars, une hausse de 11%, après des baisses successives en 2016 et 2017.
Après avoir, longtemps, eu recours à l’investissement public pour répondre à ses objectifs de modernisation de l’économie, le Togo fait désormais le pari de « miser sur l’investissement privé -national et international- pour financer les grands projets à fort potentiel de création d’emplois que nous avons identifiés. », a indiqué hier jeudi, à l’ouverture du 1er forum économique Togo-Ue, le Chef de l’Etat.
L’évènement qui sonne comme un appel aux investisseurs européens, a connu la participation de plus de 1000 personnes dont une forte délégation du Vieux continent.
Le Plan national de développement, programme d’investissement quinquennal du gouvernement nécessitera environ 8 milliards $ dont 65%, soit un peu plus de 5 milliards, sont attendus du secteur privé. Les IDE sont devenus incontournables pour la réalisation de ce plan d’où les nombreuses réformes pour améliorer le climat des affaires et rendre l’économie togolaise plus attractive.
Mercredi, à la veille de l’événement, le parlement a adopté un nouveau code des investissements plus attractif. « Nous avons poursuivi dans cette optique un train soutenu de réformes destinées à renforcer l’attractivité de notre économie. L’une de ses évolutions les plus récentes est le vote de la loi portant nouveau code des investissements», avait soutenu Faure Gnassingbé à l’ouverture du Forum.
Lancé hier devant un parterre de personnalités venues de divers horizons et de plus de 400 investisseurs, le premier Forum économique Togo-Union Européenne (FETUE) entame ce vendredi son deuxième et dernier jour.
Comme la veille, plusieurs activités, panels, plénières, rencontres B2B et autres se tiendront dans les diverses salles apprêtées à cet effet.
Une session placée sous le thème « Togo, le centre d’affaires, d’investissement et de la haute finance émergente d’Afrique de l’Ouest » lancera les travaux de cette journée.
Les échanges, seront animés par l’ancien DG du FMI, Dominique Strauss-Kahn, l’ancien Premier ministre béninois, Lionel Zinsou, les directeurs d’Ecobank, Ade Ayeyemi et Paul Harry Aithnard, ou encore Sandra Johnson et Kanka Malik Natchaba.
Ils porteront surtout sur la vision du Togo pour transformer structurellement son économie sur les 05-10 prochaines années, avec un accent particulier sur le PND et sur les réformes entreprises dans l’amélioration du climat des affaires.
Des sessions parallèles axées sur le rôle du secteur privé, l’économie digitale, le secteur manufacturier, le tourisme et l’économie bleue, la santé et l’éducation ou encore la promotion de l’entrepreneuriat des femmes meubleront cette journée qui s’annonce pleine.
Les séances de réseautage et les rencontres B2B se poursuivront également, tout comme la signature de contrats entre investisseurs européens et opérateurs économiques locaux.
Quelques heures après avoir officiellement lancé le 1er Forum économique Togo-Union Européenne, le Président de la République, SEM Faure Essozimna Gnassingbé s’est entretenu avec plusieurs personnalités ayant pris part au lancement.
Il s’agit entre autres du commissaire européen à l’investissement, Jyrki Katainen, de l’ancien secrétaire exécutif des Nations Unies, chargé de la Commission Economique pour l’Afrique, Carlos Lopes, et du président du Conseil français des investisseurs en Afrique (CIAN), Etienne Giros.
Etaient également reçus, Vincent Lalu et Anil Agarwal, respectivement PDG du Groupe Moniteur du Commerce International (MOCI) et de Cosmos Group, partenaires du FETUE. Les échanges ont porté justement sur l’évènement. Les invités ont félicité le Chef de l’Etat pour l’organisation de cet évènement dont les retombées ne devraient pas tarder.
La campagne électorale a officiellement débuté ce vendredi 14 juin 2019 à minuit, conformément au chronogramme de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), entériné par le gouvernement en Conseil des ministres.
Plus de 11 000 candidats issus de partis politiques, de regroupements de partis et de listes indépendantes, devront sillonner pendant deux semaines tout le territoire national afin d’aller à la rencontre des électeurs, le tout « dans le strict respect des dispositions du code électoral », ainsi que l’indique la Commission.
1527 postes de conseillers municipaux sont en effet en jeu pour le compte de ces élections qui constituent un pas important dans le processus de décentralisation amorcé par le gouvernement. Les manifestations seront par ailleurs encadrées par les membres de la FOSE (Force Sécurité Elections) 2019.
La campagne s’achèvera le vendredi 28 juin à 23h59, à quelques heures du scrutin proprement dit.
Le coup d’envoi du premier forum économique Togo-UE a été donné ce jeudi à Lomé. La cérémonie d’ouverture, présidée par le Chef de l’Etat, SEM Faure Essozimna Gnassingbé, a enregistré la participation d’éminentes personnalités comme Jyrki Katainen, Mario Pezzini, Aliko Dangote ou encore Carlos Lopes.
En marge de cette cérémonie, trois accords ont été signés. La première a été la signature de la lettre d’adhésion du Togo au Centre de développement de l’OCDE, entre le ministre de l’économie et des finances, Sani Yaya et Mario Pezzini, Directeur du Centre de Développement OCDE. L’accord entérine officiellement l’adhésion du Togo au comité directeur de l’organisation.
Le second accord est celui matérialisant le lancement de la Chambre de Commerce et d’Industrie UE-Togo (Eurocham Togo). Le document de création de cette institution a été remis à son président, Charles Gafan.
Le dernier accord paraphé a été le mémorandum entre la Chambre de Commerce du Togo et les Chambres de Commerce et d'Industrie Européennes.
Rappelons que plus de 1000 participants dont 400 investisseurs prennent part aux activités de ce forum.
Le premier Forum économique Togo-UE a été officiellement lancé à Lomé ce jeudi par le Président de la République, SEM Faure Essozimna Gnassingbé.
C’était au cours d’une cérémonie d’ouverture, à laquelle ont pris part le commissaire à l’emploi et à l’investissement Jyrki Katainen, Mario Pezzini, Directeur du Centre de Développement de l’OCDE, des membres du gouvernement ainsi que de nombreuses personnalités du continent à l’instar du Tycoon nigérian Aliko Dangoté.
Pendant 02 jours, Lomé sera la terre d’accueil de plus de 300 investisseurs venus des 28 Etats de l’UE. Au menu, des panels, des rencontres et réunions d’affaires, ainsi que la présentation de plusieurs projets structurants du PND.
« Le présent forum est la meilleure traduction de la convergence de vue entre la Commission Européenne et le gouvernement togolais sur la nécessité de consolider les liens en œuvrant ensemble à promouvoir davantage l’investissement et la création d’emplois », a affirmé le Chef de l’Etat lors de son allocution.
Le n°1 togolais a ensuite évoqué la solidarité entre l’Europe et le Togo, solidarité qui « sera justement au cœur des échanges durant ces deux jours ».
« Le progrès est un long cheminement solidaire. Nous en sommes d’autant plus convaincus que c’est par votre mobilisation à tous que cette importante rencontre sera une réussite », a indiqué le Chef de l’Etat.
« Nous marquons aujourd’hui avec ce forum une étape majeure dans cette ère de renouveau entre l’Union Européenne et le Togo », a-t-il conclu.
Plus de 1 000 participants ont assisté à cette cérémonie d’ouverture qui a débouché sur un panel animé par Mario PEZZINI, Directeur du Centre de Développement OCDE, Carlos LOPES, Ancien Secrétaire Exécutif des Nations Unies-pour Commission Economique pour l’Afrique (CEA),
Aliko DANGOTE, PDG du Groupe éponyme, et d’Etienne GIROS, Président d’European Business Council for Africa (EBCAM) et Président Délégué de Conseil français des investisseurs en Afrique (CIAN). Ledit panel a porté sur le développement soutenu, inclusif, durable et équilibré du Togo.
Trois autres activités ont également marqué cette cérémonie : la signature de la lettre d’adhésion du Togo au Centre de développement de l’OCDE, le lancement de la Chambre de Commerce et d’Industrie UE-Togo (Eurocham Togo) et la signature du mémorandum d'accord entre la Chambre de Commerce du Togo et les Chambres de Commerce et d'Industrie Européennes.
Le Chef du gouvernement, Komi Selom Klassou a procédé ce mercredi à Gbétsogbé-Baguida, au nom du Chef de l’Etat, à la pose symbolique de la première pierre de la future centrale thermique Kekeli Efficient Power.
C’était lors d’une cérémonie à laquelle a pris part le ministre des mines et de l’énergie, Marc Ably-Bidamon, les représentants du fonds d’investissement Emerging Capital Partners et d’autres acteurs du secteur.
Une fois construite, cette centrale qui sera la deuxième de Lomé après Contour Global, viendra renforcer les efforts du Togo en termes de stabilité énergétique. « Cette avancée constitue déjà une garantie vers l’indépendance énergétique de notre pays », a déclaré Marc Ably-Bidamon.
L’infrastructure atteindra une puissance de 65 MW et utilisera la technologie de cycle combiné, une technologie qui permet de produire plus d’électricité sans consommation additionnelle de gaz, le tout en limitant les rejets de CO2 dans l’atmosphère.
La construction durera 18 mois et sera exécutée par le groupe espagnol Grupo TSK (EPC), l’allemand Siemens et Eranove. Elle coûtera 64 milliards FCFA et est financée sans garantie souveraine, par la BOAD et Oragroup.
Annoncé depuis plusieurs mois, le Forum économique Togo-Union Européenne (FETUE) s’ouvre ce jeudi 13 juin 2019 à Lomé. Le coup d’envoi de la cérémonie d’ouverture, sera donné par le Président de la République, SEM Faure Essozimna Gnassingbé, en présence de Jyrki Katainen, le Commissaire européen à l’emploi, la croissance, l’investissement et la compétitivité.
Les membres du gouvernement ainsi que des membres du corps diplomatique prendront part à cette cérémonie d’ouverture, à laquelle sont également annoncés, investisseurs européens, institutions panafricaines de financement du développement et autres grands noms du continent à l’instar de Edoh Kossi Amenouve, DG de la BRVM ou les nigérians Ade Ayeyemi, CEO d’Ecobank, et Aliko Dangote.
Outre le lancement, trois activités phares sont en prévues : la signature de la lettre d’adhésion du Togo au Centre de développement de l’OCDE, le lancement de la Chambre de Commerce et d’Industrie UE-Togo et la signature du mémorandum d'accord entre la Chambre de Commerce du Togo et les Chambres de Commerce et d'Industrie Européennes.
Pendant deux jours, 400 participants, dont 300 investisseurs des 28 Etats membres de l’UE et du Togo, y compris la diaspora togolaise, échangeront sur les opportunités d’investissement au Togo ainsi que des partenariats à nouer pour la mise en œuvre du Plan national de développement (PND 2018-2022).
Une centaine de projets togolais bancables issus d’une sélection se lanceront à la recherche d’investisseurs européens.
Des réunions, des expositions, des conférences, des rencontres B2B et de réseautage, des signatures de contrats sont également prévus.
Le Président de la République, SEM Faure Essozimna Gnassingbé a reçu en audience ce mercredi 12 juin 2019, une délégation du fonds d’investissement Emerging Capital Partners (ECP), conduite par son co-CEO, Vincent Le Guennou.
La délégation, présente à Lomé dans le cadre de la cérémonie de la pose de la première pierre de la centrale Kekeli, a échangé avec le Chef de l’Etat sur les questions de financement de projets de développement dans le secteur des infrastructures énergétiques.
En effet, ECP, en plus d’être l’un des premiers fonds d’investissement dédié au continent africain, est le premier actionnaire majoritaire de la société Eranove qui pilote le projet de construction de la Centrale thermique « Kekeli Efficient Power».
« Nous avons également discuté de notre implication dans la réalisation du Plan national de développement (PND) et dans la promotion des services financiers au Togo », a précisé Vincent Le Guennou.
Rappelons que la centrale Kekeli, dont les travaux ont été lancés, ambitionne une capacité de 65MW pour un investissement global de près de 64 milliards de FCFA.