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A l’initiative de l’Autorité de régulation des Marchés Publics (ARMP), des membres et le personnel technique de la Haute Autorité de Prévention et de Lutte contre la Corruption et les Infractions Assimilées (HAPLUCIA) ont bénéficié de sessions de renforcement de capacités.

Pendant 3 semaines, ils ont été sensibilisés et outillés sur les procédures de régulation des marchés publics. Ces formations ont été sanctionnées ce mercredi 02 mai par une cérémonie de remise d’attestations aux participants à Lomé.   

En sa qualité d’organe de prévention et de lutte contre la corruption, la HAPLUCIA doit maîtriser tous les rouages des passations de marchés pour mener à bien sa mission, mais également pour respecter la réglementation quand elle aura elle-même à passer des marchés.  

Selon le Directeur de la HAPLUCIA, M. Essohana Wiyao, 25% des crédits du marché public sont absorbés par le fléau de la corruption. Ces sessions de renforcement de capacités, organisées par l’ARMP, viennent donc à point nommé pour que la lutte soit intensifiée et mieux ciblée.

Le gouvernement guinéen a annoncé, vendredi dernier, qu’il a donné son approbation pour la rédaction d’un contrat minier qui permettrait à la Société des Bauxites de Guinée (SBG) de développer un projet de bauxite dans le nord de la Guinée.

La filiale de MetalCorp Group prévoit de développer une nouvelle concession hébergeant des réserves prouvées de plus de 300 millions de tonnes. La mine devrait produire annuellement 3 millions de tonnes de bauxite à exporter et 5 millions de tonnes à raffiner en alumine dans une usine voisine. SBG prévoit de commencer la production, d’ici fin 2022.

« C'est un grand projet qui nécessitera un investissement minimum de 1,4 milliard de dollars », a déclaré à Reuters Saadou Nimaga, secrétaire général du ministère des Mines.

La Guinée, qui possède le tiers des réserves mondiales de bauxite, est actuellement l’un des plus grands producteurs mondiaux du minerai d’aluminium et l’incontestable leader en Afrique.

Louis-Nino Kansoun

Le Sénégal consacrera son deuxième Compact à son secteur énergétique. L’objectif des projets proposés pour ce programme est de « réduire la pauvreté au Sénégal en encourageant la croissance économique par le développement du secteur énergétique.»

Le portefeuille de  projets envisagé par l’Unité de formulation et de coordination de ce programme (Ufc-Mca) a une valeur estimée à 1,36 milliard $. Il s’articule autour de plusieurs composants à savoir ; l’amélioration de l’accès à l’électricité dans les zones urbaines et péri-urbaines, l’amélioration de la gestion de la demande, la diversification des sources de production électrique, le renforcement des réseaux de transport et de distribution et le renforcement du cadre de travail et des capacités.

« Le Millenium Challenge ne va pas financer l’ensemble des projets. Ce sera à l’issue de l’évaluation finale sur la base des critères d’investissements du Millenium que nous saurons le montant accordé au Sénégal. Mais tout porte à croire que nous aurons au minimum le même montant avec une contribution de 7,5% du gouvernement du Sénégal.», a affirmé Marième Ndoye Decraene, la coordonnatrice de l’Ufc-Mca. 

Le premier Compact mis en œuvre par le pays entre 2009 et 2015 avait porté sur un financement de 540 millions $. 

Gwladys Johnson Akinocho

Suite à un protocole d’accord signé lundi à Dakar, par les organisations syndicales et patronales les plus représentatives du Sénégal, le Salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIG) et du Salaire minimum agricole garanti (SMAG) en vigueur dans le pays, devraient bientôt connaitre une revalorisation.

C’est ce qu’a annoncé le ministère sénégalais du Travail, du dialogue social, des organisations professionnelles et des relations avec les institutions, à travers un communiqué. Précisant que ce protocole d’accord est la résultante « de négociations entamées il y a deux ans, entre les organisations syndicales et patronales les plus représentatives du Sénégal ».

En vertu donc de cet accord, le SMIG horaire au Sénégal, actuellement de 209,10 FCfa, devrait ainsi passer à 302, 890 FCfa à compter du 1er juin 2018, pour atteindre 317, 313 FCfa à compter du 1er janvier 2019 et 333, 808 FCfa à compter du 1er décembre 2019.

Le SMAG passera, quant à lui, à 213,92 FCfa à compter du 1er juin 2018 alors qu’il était à 182,95 FCfa jusque-là.

Par ailleurs, le SMIG mensuel qui était de 36 243 FCfa (environ 66 $), va passer à 52 500 FCfa (environ 95 $), à compter du 1er juin 2018, puis à 55 000 FCfa (environ 100 $) à partir du 1er janvier 2019. Il atteindra enfin 58 900 FCfa (environ 107 $), à compter du 1er décembre 2019.

Selon le ministère sénégalais du Travail, du dialogue social, des organisations professionnelles et des relations avec les institutions, cette revalorisation, outre son caractère protecteur, va entrainer une augmentation de certaines primes dont le mode de calcul est basé sur la valeur du SMIG.

Tout en précisant que « la dernière augmentation du SMIG horaire et du SMAG remonte à 1996, soit à plus de vingt ans ».

Le Président du Ghana, Nana Akufo-Addo (photo), a lancé ce mardi 1er mai 2018 à l’Université Kwame Nkrumah à Kumasi, l’initiative Nation Builders Corps (corps des bâtisseurs de la nation – Ndlr), qui vise à offrir des opportunités d’emplois à 100 000 diplômés au chômage à travers le pays.

Cette initiative gouvernementale, d’un coût global de 600 millions de cédis (environ 13,3 millions $), permettra de recruter, dès à présent, environ 462 diplômés au chômage dans chacun des 216 districts que compte le Ghana. Ceux-ci recevront une allocation mensuelle de 700 cédis (155 $).

Cet important programme visant à réduire le taux de chômage au Ghana constitue l’un des projets phares du mandat du Président Nana Akufo-Addo, et sera directement géré par ses services. Il s’articule autour de plusieurs axes visant principalement la réduction des insuffisances dans les prestations des services publics notamment dans les domaines de la santé, de l’éducation, de l’agriculture, de la technologie, de la gouvernance, de la mobilisation, et de la collecte des recettes fiscales.

A noter que l’initiative Nation Builders Corps comportera plusieurs programmes. Entre autres, le programme « Feed Ghana » pour l’agriculture qui permettra aux personnes recrutées de travailler comme agents de vulgarisation agricole pour aider les agriculteurs.

Le programme « Teach Ghana » pour l’éducation consistera pour les diplômés, à renforcer les écoles secondaires pour enseigner en particulier les sciences et les mathématiques.

Le programme « Heal Ghana » pour la santé qui permettra d’employer des diplômés du secteur médical qui sont restés plusieurs années au chômage afin de renforcer les formations sanitaires.

Quant au programme « Revenue Ghana », il orientera des diplômés auprès de la Ghana Revenue Authority pour aider à la collecte des recettes fiscales.

Pour sa part, le programme « Enterprise Ghana », permettra d’affecter des diplômés auprès de diverses entreprises du secteur privé pour des emplois et pour le renforcement de leurs compétences.

On compte également le programme « Digitize Ghana », pour le travail de numérisation du pays. A travers lequel, les diplômés en informatique seront affectés auprès de l’autorité nationale d’identification (NIA), des services postaux, ou encore auprès des services de l’état civil, ou même des services fonciers.

Enfin, le programme « Gouvernance Ghana » qui permettra aux diplômés d’être rattachés à diverses autorités locales. Tandis que le programme « Clean Ghana » sera orienté vers l’assainissement.

Il convient de relever qu’avant son lancement officiel, l’initiative Nation Builders Corps avait été vivement critiquée par l’opposition ghanéenne au prétexte que celle-ci était non seulement non durable mais aussi discriminatoire, dans la mesure où les non-diplômés en étaient exclus.

En réponse à ces critiques, le Président Nana Akufo-Addo a annoncé que l'Agence pour l’emploi des jeunes (YEA) du Ghana recrutera 80 000 personnes non-diplômés ou ayant des diplômes inférieurs dans le cadre de ce programme, l’année prochaine.

Borgia Kobri

Robert Dussey, ministre togolais des Affaires Etrangères, de la Coopération et de l’Intégration Africaine, effectue une visite de travail au Maroc. Il a été reçu ce jour par son homologue marocain, Nasser Bourita. Avec ce dernier, il a eu des échanges fructueux sur le renforcement des liens de coopération entre le Togo et le royaume chérifien.

Ce tête-à-tête était l’occasion pour les deux personnalités de renforcer leurs relations dans le domaine diplomatique. Robert Dussey et Nasser Bourita ont signé un accord qui consacre l’exemption réciproque de visas pour les détenteurs de passeports diplomatiques et spéciaux entre Rabat et Lomé.

Nasser Bourita, ministre des Affaires étrangères du Royaume chérifien, a, à plusieurs reprises, fait le déplacement de Lomé. Le Chef de la diplomatie a, chaque fois, été reçu par le Chef d’Etat, SEM Faure Essozimna Gnassingbé à qui il a transmis les messages d’amitié et de fraternité de Mohammed VI, roi du Maroc. Les questions bilatérales, le renforcement des relations politiques et économiques, ainsi que l’adhésion du royaume chérifien à la CEDEAO, étaient au menu de ces audiences.    

Le processus d’admission à l’Ecole de Formation des officiers des Forces Armées Togolaises (EFOFAT), démarré en mars dernier, se poursuit. Après les épreuves écrites et médicales, place aux épreuves sportives. Le Gouvernement à travers le Ministère de la Défense, convie les candidats encore en lice, ce jeudi 03 mai, à l’Etat-Major Général des FAT à Agoé Nyivé, à 6 heures. 

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Le Communiqué du ministère de la Défense précise que lesdits candidats devront se présenter en tenue sportive pour subir les épreuves sportives d’admissibilité. Pour prouver leur identité, ils devront se munir d’une carte d’identitié ou d’un passeport en cours de validité.  

Le concours d’entrée à l’EFOFAT est ouvert aux Togolais des deux sexes.  Ils devaient en outre être âgés de 25 ans au plus au 1er janvier 2018 et avoir obtenu une license générale ou une license professionnelle, être âgés de 27 ans au plus au 1er janvier 2018 et titulaire d’une Maîtrise ou d’un Master II, au moins.  

L’annonce a été faite lors de la réunion conjointe de haut niveau des ministres de la Sécurité et de ceux chargés de l’Elevage, de la Cedeao, du Cameroun, du Tchad, de la Mauritanie et de la Centrafrique sur le pastoralisme et la transhumance transfrontalière. La réunion était présidée, fin avril à Abuja, par le vice-président du Nigeria, Prof. Yemi Osinbajo.

Ainsi, on connaît déjà l’un des sujets qui sera à l’ordre du jour de la prochaine session des chefs d’Etat et de gouvernement de la Cedeao qui se tiendra à Lomé.

La réunion d’Abuja était consacrée à la recherche de solutions durables, aux conflits qui s’intensifient de plus en plus entre éleveurs et fermiers dans l’espace communautaire et dans d’autres régions africaines. Ces conflits souvent meurtriers trouvent leurs causes dans la libre circulation des personnes, des produits et des biens, dans les changements climatiques et dans le vol du bétail. Ils sont également une menace pour la sécurité alimentaire au plan régional. Il urge donc de trouver des réponses adéquates et durables. 

Déjà, les experts ont émis des propositions et recommandations qui seront soumises à l’appréciation des dirigeants lors du Sommet de Lomé. Elles préconisent de s’attaquer aux problèmes liés à la terre et à l’eau, à l'accès aux pâturages, à la gestion des zones rurales et au changement climatique, mais aussi de renforcer et d’étendre à toute la sous-région, les programmes qui favorisent la coexistence pacifique entre éleveurs et agriculteurs.   

Le Chef de l’Etat SEM Faure Gnassingbé a achevé lundi une visite de travail et d’amitié à Doha. Accueilli avec tous les honneurs par les autorités qataris, le Président togolais a eu un entretien en tête-à-tête avec l’Emir Tamim ben Hamad Al Thani.

D’importants accords et mémorandum ont été signés pour le renforcement de la coopération entre les deux pays dans les domaines économique, commercial, technique, juridique ou encore sécuritaire.

Le Président de la République Faure Gnassingbé désireux de  diversifier les relations de coopération avec les pays de par le monde, a accordé plusieurs audiences lors de son séjour à Doha.

Il a notamment reçu M. Abdul Aziz Ben Ali Al-Thani, Directeur général de l'autorité des investissements du Qatar, et le Directeur exécutif de la Banque nationale du Qatar, M. Ali Ahmed Al-Kawari.  

Le Chef de l’Etat s’est également entretenu à l’aéroport de Doha avec le Directeur exécutif de la Compagnie Qatar Airways, M. Akbar Al Baker.

Le coup d’envoi du Projet d’appui à la transition agro écologique en Afrique de l’Ouest (PATAE), a été donné le 27 avril dernier à Abuja au Nigeria.

Le Togo ainsi que la Côte d’Ivoire, le Burkina Faso, le Mali et le Sénégal, seront les premiers pays de la sous-région à bénéficier d’un financement pour la mise en œuvre de projets soutenant l’intensification agro écologique et les échanges d’expériences, afin de contribuer à l’élaboration de politiques publiques dans le secteur.

Etalé sur quatre ans (2018-2021), le PATAE bénéficie d’une enveloppe de 8 millions d’euros. Le Projet permettra le développement de pratiques innovantes qui optimisent la mobilisation des processus écologiques dans le domaine de la production agricole et de la sécurité alimentaire et nutritionnelle en Afrique de l’Ouest. Sont particulièrement ciblées les zones affectées par la dégradation des terres agricoles, les problèmes de pluviométrie et la dégradation des ressources naturelles.

Il s’agit pour l’Afrique de l’Ouest de produire plus et mieux, et à terme, de moins importer, d’approvisionner les marchés avec des produits de qualité à des prix acceptables, tout en préservant la santé des consommateurs.

Après cette phase pilote, le PATAE sera étendu à tous les Etats membres de la Cedeao.